Archives pour: Juin 2014

30.06.14

05:37:42, Cat�gories: Interview  

Par Flo200

Éric Falardeau, le réalisateur du film "Thanatomorphose", dont je vous avais parlé à l'automne dernier, a eu la gentillesse de répondre à mes questions. Une interview qui date de fin avril, mais que je ne pouvais pas mettre en ligne avant l'annonce officielle de sa sortie DVD en France chez Uncut Movies.

"Thanatomorphose" parle d'une jeune femme dont le corps est en train de pourrir... Comment t'es venue l'idée d'un tel scénario ?

L’idée m’est venue naturellement pendant mes études universitaires; ma thèse de maîtrise portait sur les fluides corporels et le rapport au corps. Par conséquent, j’ai beaucoup lu sur la mort, le corps, etc., autant du point de vue concret, matériel, que philosophique et anthropologique. Ces considérations théoriques se sont mélangées avec mes propres états d’âme à différents moments de ma vie.

Je suis quelqu’un de très pessimiste. Le personnage principal, qui était un homme au début de l’écriture du scénario, est une sorte de double non pas de ma vie, mais de ma vision générale de l’existence. De changer pour un personnage féminin m’a permis de prendre du recul. Sans oublier que le sujet du corps féminin est beaucoup plus évocateur que celui du corps masculin. De mon point de vue à tout le moins.

J’ai écrit le scénario à temps perdu entre le travail et la maîtrise entre 2007 et 2009. Je voulais tourner en 2010, mais j’ai obtenu du financement pour un autre film (mon court métrage d’animation "Crépuscule"). Nous avons donc tourné à l’été 2011.

Est-ce qu'avec "Thanatomorphose" tu as voulu aller au bout de ton sujet commencé au moment de ta thèse ?

"Thanatomorphose" est en effet la synthèse d’une partie de ma vie; c’est en quelque sorte un condensé de mes courts-métrages, de mes études universitaires et de ma vision des rapports humains. Ce film marque pour moi la fin d’une étape. Pas du point de vue des thématiques – qui sont indissociables de qui je suis – mais du côté de la représentation graphique de ces thématiques. Je suis allé au bout de cette idée et du concept. Mes prochains films seront sûrement aussi lourds et traiteront de sujets similaires, mais la représentation sera moins littérale. Je ne veux pas faire le même film deux fois!


Kayden Rose est absolument incroyable dans le film. As-tu rencontré beaucoup d'autres jeunes femmes avant de faire ton choix ?

Non. En fait, je l’avais vue dans quelques courts métrages et j’ai tout de suite compris qu’elle était faite pour le rôle. Je l’ai contactée, elle a lu le scénario et elle a immédiatement saisi le personnage et les enjeux du film. Ce ne fût donc pas très difficile de la convaincre!

Rémy Couture

Les effets spéciaux de maquillages, qui jouent un rôle primordial dans le film sont signés Rémy Couture et David Scherer. Qui s'est occupé de quoi dans le film ?

David et Rémy avaient des tâches très précises et complémentaires. Dans le cas de Rémy, son aide a été ponctuelle et touchait essentiellement les répliques de membres puisque David était en France avant le tournage et il ne pouvait donc pas mouler les comédiens. Rémy s’est aussi occupé des différents fluides corporels (sang, pus, urine, etc.). En 2011, il était en pleine promotion du documentaire "Art/Crime" de Frédérick Maheux ("Théorie de la religion", "Ana") qui porte sur son arrestation en plus de préparer son procès. Il a fait un excellent travail.

Du côté de David, je n’ai que d’excellents commentaires à faire sur son travail. C’est le Gianetto De Rossi français! Un maître! David était en charge des effets sur le plateau durant tout le tournage, travaillant pendant trois semaines entre 10 et 14 heures par jour. C’est tout simplement dément. Avant de venir nous rejoindre au Québec pour le tournage, il a préparé des prothèses, une fausse tête, un squelette, une carcasse... Énormément de travail. Ce fût un plaisir de récupérer le colis aux douanes canadiennes! Nous échangions ponctuellement par le biais de courriels, d’un FTP et de Skype. Cela me permettait de superviser à distance son travail quoique David a très vite saisi ce que je désirais en terme d’effets spéciaux : organiques, cronenbergiens et fulciesque. Je lui serai toujours redevable pour son professionnalisme, son enthousiasme et son talent. Il est extrêmement débrouillard et créatif. C’est un grand artiste.


Comment t'es venu l'idée de faire appel à David Scherer alors qu'il est français ?

Ce sont deux amis, Colin Vettier et Thierry Paya, qui m’ont conseillé de faire appel à David. Ils ont travaillé avec lui sur leur long "Ouvert 24/7" et ils n’avaient que des éloges à son sujet. Benoît Lemire (directeur photo) et moi avons rencontré David à Paris quelques mois avant le tournage. Nous revenions de la projection de "Coming Home" au Festival des Maudits Films (Grenoble). Ce fût une rencontre professionnelle déterminante, le genre qui n’arrive que rarement dans une vie. Il est conscient du rôle de l'éclairage et du montage dans la réussite d'une scène à effets. Nous nous sommes immédiatement entendus et nous avons scellé notre collaboration avec un peu d’alcool!

Es-tu surpris de l'accueil plutôt très positif reçu par le film?

Extrêmement. Je suis très content et surtout surpris de l'accueil généralement chaleureux réservé au film. En fait, je suis content car le film divise le public, mais les raisons évoquées des deux côtés sont les mêmes! Cela signifie pour moi que nous avons réussi quelque chose, nous touchons les gens et provoquons une réaction. Il n'y a rien de pire pour moi qu'un film consensuel. Il faut susciter la discussion, provoquer des points de vue divergents. C'est important pour moi à titre de spectateur, et donc de cinéaste. Ce n’est pas un film facile. Il est lent, contemplatif et lourd, mais c’était selon moi la seule façon de le faire pour respecter mon sujet et faire vivre une émotion pure au spectateur. Il ne pouvait pas plaire à tous. C’est très encourageant et ça me motive énormément pour le prochain film.

Quelles ont été tes influences ? On imagine aisément qu'il y a pu y avoir des cinéastes comme David Cronenberg et Jörg Buttgereit...

Oui, il y a des références directes à ces deux grands cinéastes que j’admire énormément, mais aussi au "Driller Killer" de Ferara et à Polanski. Du côté expérimental, il y a Brakhage, mais aussi "La vie nouvelle" de Philippe Grandrieux pour son désespoir écrasant. Pour ce qui est des effets spéciaux, David Scherer est un fan de Fulci et moi d' "Hellraiser" alors c'est un peu un mélange de ces deux univers.

"Thanatomorphose" sort enfin en France chez Uncut Movies... Peux-tu nous parler de cette édition ? Contiendra-t-elle des suppléments inédits par rapport aux autres éditions sortis un peu partout dans le monde ?

En ce moment, je ne sais pas encore quels sont les choix de Uncut pour les suppléments. Cela dit, le film comportera des sous-titres français (un énorme merci à Sabine Garcia du Festival des Maudits Films à Grenoble). Je suis très fier de sortir sous ce label. Ce sont de vrais passionnés, des guerriers du cinéma de genre, et c’est grâce à des gens comme eux que le cinéma underground indépendant peut atteindre le public. Leur travail est colossal et nécessaire. Ce sera un superbe DVD!

Pour les fans et collectionneurs, quelles autres éditions leur conseillerais-tu ?

Toutes! Sans blague, outre les boni communs (making of, etc.), chaque édition comporte des courts métrages différents dont certains sont plutôt rares, en particulier mon film d’animation "Crépuscule". La future sortie Allemande sera en quantité limitée dans un superbe boîtier. Ce sera un bel objet pour les collectionneurs.

Quels sont tes projets pour l'avenir ? Penses-tu continuer à faire le même style de films ?

En ce moment, je coécris/codirige avec Simon Laperrière un livre sur un programme télévisé québécois, "Bleu nuit", qui diffusait du cinéma érotique et qui a contribué à l’éducation sexuelle de beaucoup d’entre nous! Le livre sera publié à l’automne aux Éditions Somme Toute et Panorama Cinéma. Il y a même des articles de spécialistes français que vous connaissez bien!
Sinon, je monte la structure financière pour un court métrage expérimental tout en scénarisant mes prochains longs. J’ai quelques projets sur la table. Il ne reste plus qu’à voir lequel sera financé. Les genres sont différents (comédie, fantastique, érotisme), mais mon côté sombre demeurera.

Merci Éric!

Amateurs de cinéma extrême et underground, surtout ne manquez pas la sortie du DVD prévue normalement à l'automne prochain chez Uncut Movies, d'autant plus que cela sera la seule édition à proposer des sous-titres français sur un vrai DVD! Attention comme d'habitude chez l'éditeur, tirage limité à 1000 copies!

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26.06.14

06:01:58, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

A 17 ans seulement, Morgan Carter est une très grande star de cinéma qui se livre à tous les excès. Jusqu'au jour où elle perd connaissance à la sortie d'un club. Sa mère et son manager décident alors de l'envoyer au fin fond de l'Indiana, chez Trudy, une amie de la famille, afin de compléter sa cure de désintoxication et l'éloigner des tentations. Pour Morgan, qui se fait désormais appeler Claudia Miller, une nouvelle vie commence, mais elle est inadaptée à la vie ordinaire : elle fait du cinéma depuis l'âge de cinq ans et n'a même jamais mis les pieds dans une école. Son défi étant de rester sobre et mener la vie d'une adolescente ordinaire...

Mon avis :

Pas sûr que j'aurai un jour essayé de voir ce "Confessions d'une star" si je n'avais pas une ado de 14 ans à la maison... Récemment j'avais regardé avec elle "Une seconde chance", un film pour adolescentes sur l'univers de la gymnastique, sorti également chez Zylo et franchement, j'avais passé un agréable moment. D'ailleurs c'est toujours très plaisant de pouvoir passer des moments comme ça avec sa fille et cela, même si ça ne rentre pas trop dans nos goûts! Je me suis donc dit, retentons l'expérience avec ce film, on verra bien!

"Confessions d'une star", dont le titre original est "True Confessions of a Hollywood Starlet", est un téléfilm réalisé par l'acteur Tim Matheson ("Abus de pouvoir", "Enterré vivant 2", "Hart of Dixie") pour Lifetime TV. Eh bien, il faut reconnaître que ce téléfilm est plutôt pas mal avec notamment une petite critique assez cinglante du « star system » et de l'alcoolisme qui touche de plus en plus malheureusement nos adolescents.

L'intrigue est assez prévisible et sans réelles surprises, mais on se laisse malgré tout porter par les petites mésaventures de cette starlette grâce à son personnage assez attachant et à quelques touches d'humour assez plaisantes. L'actrice Joanna 'JoJo' Levesque ("Aquamarine", "Camping Car", "G.B.F."), qui est surtout connue d'ailleurs en tant que chanteuse, tient parfaitement son rôle et est tout à fait crédible, que cela soit en tant qu'adolescente (Ce qui n'est pas toujours le cas!) ou en tant que star de cinéma.

Parmi le casting, quelques têtes connues avec par exemple dans le rôle de son agent, l'acteur Louis Ferreira ("L'armée des morts", "Shooter, tireur d'élite", "Saw IV") connu aussi sous le pseudonyme de Justin Louis, Lynda Boyd ("Comportements troublants", "Destination finale 2", "Une vie inachevée", "Rampage") dans le rôle de sa mère et Valerie Bertinelli ("Les anges du bonheur", "Hot in Cleveland") dans le rôle de sa « tante ».

Par contre, on n'échappe évidemment pas à certains clichés qu'on a l'habitude d'en avoir sur les lycées américains avec bien entendu la garce de service, la nouvelle évidemment rejetée par tous sauf par quelques filles non populaires et un peu exclues et par le beau gosse un peu rebelle avec sa belle moto, qui est naturellement convoité par la petite garce etc...

En revanche, l’héroïne n'est pas la petite fille gentillette bien lisse qu'on voit habituellement dans ce type de comédie dramatique, ici, c'est une alcoolique qui sort tout juste de cure et en plus, c'est une jeune fille capricieuse qui a pris l'habitude d'avoir tout ce qu'elle veut. Donc autant dire qu'on n'a pas beaucoup d'empathie pour elle au départ! Mais comme on peut s'en douter, la jeune starlette va se prendre des claques et va sérieusement redescendre sur terre, pour enfin redevenir elle-même...

Le fait qu'elle passe incognito alors qu'elle est une star passe étonnamment plutôt bien et est assez crédible, malgré un simple changement de couleurs de cheveux et un look différent. Bon, par contre c'est plein de bonnes intentions avec une morale certes bien pensante, mais sincèrement cela se laisse regarder avec plaisir et avec ma fille, on n'en demandait pas plus!

Voici donc un petit téléfilm calibré pour adolescentes, très plaisant à voir en famille ou évidemment entre copines!

"Confessions d'une star" est sorti en DVD le 17 juin 2014 chez Zylo, dans une édition proposant le film au format 1.78 16/9ème, avec une unique piste française Dolby Digital 2.0. Bizarrement, l'éditeur ne nous propose pas la bande annonce en bonus...

Afin de suivre l'actualité de l'éditeur, rendez-vous sur ses pages facebook et Twitter...


Crédits photos : © 2008 Lifetime Entertainment Services, LLC, a subsidiary of A+E Networks. All rights reserved.

Confessions d'une star

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24.06.14

06:03:46, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Adam est réalisateur ; Jill, sa petite-amie essaie de vivre de sa peinture. Pour mettre un peu de piment dans leur relation, ils décident de filmer leurs ébats. Pour aller plus loin, Adam trouve un hôpital abandonné qui pourrait servir à la future exposition de Jill mais aussi de décor à leur nouvelle « sex-tape ». Lorsqu’il visionne les rushes, Adam s’aperçoit que Jill change peu à peu de comportement et qu’ils ne semblent pas seuls dans cet hôpital lugubre et désaffecté...

Mon avis :

Avec les succès phénoménaux de "Le projet Blair Witch", puis de "Paranormal Activity" quelques années plus tard, beaucoup se disent probablement encore que le filon est un bon plan pour se faire de la thune facile. Cela ne coûte rien ou presque et cela peut rapporter beaucoup! Par conséquent, qu'y a-t-il à perdre?

C'est peut-être ce que s'est dit le pourtant talentueux Bernard Rose ("Paperhouse", "Candyman", "Ludwig van B.", "Anna Karénine"), qui aimerait très certainement renouer avec le succès qu'il avait dans les années 90. Bon, vu que le film n'a pas dû coûter très cher, il est possible que lui et ses producteurs (dont Steven Schneider, à qui on doit "Paranormal Activity", "Insidious" ou encore "Lords of Salem") se fassent effectivement pas mal d'argent par rapport à l'investissement de départ, mais pour le succès, à mon avis, il devra très certainement repasser et surtout nous proposer autre chose de bien meilleure qualité.

Ce genre de films, ce n'est pas trop mon truc, il faut dire! Je n'ai rien contre le « found footage », la preuve, j'aime beaucoup les "[●REC]", j'ai vraiment apprécié "Cloverfield", mais par contre les films d'horreur genre "Paranormal activity", j'ai vraiment du mal! Dans le style, j'ai été atterré récemment par "House trap" où je m'étais mortellement ennuyé, mais ce "SX Tape" est tout de même facilement un cran au dessus! Heureusement...

L'histoire est relativement simple, Adam, photographe et réalisateur, décide de filmer sa copine artiste peintre, une vraie petite coquine très portée sur la chose, afin de faire une sex-tape, mais également pour pouvoir utiliser cette vidéo lors d'une future exposition. C'est d'ailleurs pour lui montrer un lieu d'exposition insolite qu'il l'emmène jusqu'à un vieil hôpital désaffecté... Un lieu sordide dans lequel ils auraient mieux fait de ne pas entrer évidemment! D'ailleurs il est assez curieux d'apprendre que cet hôpital de la communauté Linda Vista a réellement fait l'objet de plusieurs investigations paranormales...

L'actrice Caitlyn Folley ("Speak", "Happy Endings", "The FP"), qui interprète Jill, est plutôt mignonne, mais a surtout beaucoup de charme et c'est en grande partie grâce à elle qu'on suivra sans déplaisir les 35 premières minutes où finalement il ne se passe pas grand-chose. En plus elle n'hésitera pas à se mettre à poil, ce qui ne sera pas pour nous déplaire... Oui, je sais! On ne se refait pas!!! Ses toiles sont par contre très chouettes et ce qui est assez surprenant, c'est que ce sont véritablement ses propres œuvres et que celles-ci ont même été filmées dans son atelier...

Au niveau du casting, le film tourne essentiellement autour de quatre comédiens, les autres faisant plus de la figuration qu'autre chose. On notera surtout la présence de la très jolie actrice mexicaine Diana García ("Sin nombre", "Aquí Entre Nos"), qui joue le rôle d'Eddie, la meilleure amie de Jill. Le casting masculin étant soit très peu visible dans le cas Ian Duncan ("Creep", "Blood River"), qui incarne Adam, soit assez énervant dans le cas de Chris Coy ("Hostel: Part III", "Rogue River", "Délivre-nous du mal"), qui interprète Bobby, le petit ami de Ellie.

Le côté horrifique met un peu de temps à se mettre en place, mais on aura le droit tout de même à quelques petites sueurs froides au cours du film et c'est déjà ça! Mais pas de grosses frayeurs par contre! Pour un « found footage », le film reste tout de même assez bien filmé et donc pas désagréable à regarder. Par contre, la fin manque un peu de crédibilité... Dommage!

En résumé, si vous aimez les "Paranormal activity" & Co., vous devriez apprécier, autrement c'est nettement moins sûr...

"SX Tape" sort le 2 Juillet 2014 chez Wild Side Vidéo en DVD, Blu-ray et VOD. Le DVD est présenté au format 1.77, 16/9ème compatible 4/3 avec pistes anglaise Dolby Digital 5.1 et françaises DTS 5.1 & Dolby Digital 2.0. Le Blu-ray est quant à lui au format 1.77 avec une résolution du film 1080, 24p avec des pistes anglaise & française DTS-HD Master Audio 5.1. Les suppléments, communs aux deux éditions, se composent d'un making of (15’) et de la bande annonce.

SX Tape (Blu-ray)

SX Tape (Blu-ray)
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23.06.14

06:02:34, Cat�gories: Nouveautés  

Par Flo200

Synopsis :

Pour l’Olympique de Paris, aller disputer ce match amical à Capelongue aurait dû être une simple corvée de fin de saison. Personne n’aurait pu anticiper qu’une infection très semblable à la rage allait se propager, et transformer les habitants du petit village en créatures ultra-violentes et hautement contagieuses. Pour Samuel - l’ancienne gloire près de la retraite, Idriss - le prodige arrogant, Coubert - l’entraîneur dépressif, ou Solène - la journaliste ambitieuse, c’est l’heure de l’affrontement le plus important de leur vie.

Présentation :

Comment???? On est en pleine Coupe du Monde de la FIFA au Brésil et DVDpascher ne parle même pas du ballon rond... C'est une honte!!! Heureusement, Luminor nous offre l'occasion de nous rattraper avec la sortie en ce mois de juin du très sympathique et délirant "Goal of the Dead" dont je vous avais déjà parlé lors de sa sortie en salle!

C'est en effet le 11 juin de cette année 2014 que sont sorties en coffrets DVD et Blu-ray, les deux parties du diptyque comico-horrifique "Goal of the Dead" de Benjamin Rocher ("La Horde") et Thierry Poiraud ("Atomik Circus - Le retour de James Bataille"). Et il n'y a pas à dire, l'éditeur nous gâté pour cette sortie!

D'abord, car le prix de ces deux éditions est très abordable avec un prix unique pour les deux formats (Normalement 14.99 euros pour le coffret DVD comme pour le coffret Blu-ray! Mais certaines enseignes nous offrent des prix encore plus attractifs en les proposant à 12.99! Pourquoi se priver?) et d'autre part, car on a le droit à deux éditions techniquement très soignées et aux bonus peu nombreux, mais de qualités.

La version DVD se compose de deux DVDs placés dans deux boîtiers slim noirs, regroupés au sein d'un coffret cartonné. Les deux films, "Première Mi-temps" et "Seconde Mi-temps", y sont présentés au format 2.35 16/9 avec piste française Dolby Digital 5.1. Le premier DVD contient en bonus la bande annonce du film, ainsi que deux courts métrages grindhouse de Mathieu Berthon ("Le Réserviste"), "Feed to Kill" et "Tourist-A", deux courts qui étaient à l'origine présents en entracte lors des différentes projections de "Goal of the Dead". Le second DVD renferme quant à lui un making of de 20 minutes, intéressant et assez complet, un module sur les effets spéciaux de 8 minutes et des photos de tournage.

La version Blu-ray se compose quant à elle de deux Blu-rays placés dans deux boîtiers Blu-ray, l'un noir, l'autre bleu, également regroupés dans un coffret cartonné. La version Blu-ray nous offre une image au format 2.35 16/9 avec une résolution de 1080p et piste française dts-HD Master audio 5.1. Quant aux bonus, ce sont les mêmes que pour l'édition DVD.

Lors de ma critique, je n'avais pas pu vous présenter de screenshots exclusifs, alors je profite de cette présentation pour le faire... Alors enjoy! Et surtout ne manquez sous aucun prétexte l'arrivée inopinée de ces enragés sur la planète foot! Que vous aimiez ou non le football, "Goal of the Dead" vous promet en effet un divertissement bien barré et complètement réjouissant!

N'hésitez pas également à suivre la page facebook du film pour vous tenir au courant de l'actualité du film, des concours (Il y a pas mal de goodies actuellement à gagner!) etc...

Goal of the dead

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Goal of the dead (Blu-ray) / 2 Blu-ray

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20.06.14

08:32:18, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg


Synopsis :

Au lendemain de la chute du nazisme, la nation allemande a dû prendre conscience de l’incroyable machination qui a conduit ses élites à organiser la plus grande tragédie de l’Histoire de l’Humanité. En confrontant des lycéens à une mise en scène réaliste du quotidien d’Auschwitz, Dr Boll interroge la mémoire, la culpabilité et l’histoire que transmettront les futures générations. Dans ce pamphlet, le cinéaste et intellectuel allemand, Dr Uwe Boll sonde la jeunesse de son pays et établit un examen des consciences après 3 générations. Terreau fertile des négationnismes, le manque de conscience et d’empathie de cette nouvelle génération dresse l’effroyable constat de l’oubli nourri de tabou, de la rancœur et de l’ignorance.


Mon avis :

Winston Churchill a dit « Un peuple qui a oublié son passé se condamne à le revivre »... Cette phrase résume parfaitement en effet les motivations qu'a eu Uwe Boll ("King Rising", "Seed", "The Last Squad", "Blood Reich", "Max Schmeling") en faisant ce film sur la Shoah.


Avec "Auschwitz", le réalisateur allemand signe un film vraiment à part dans sa filmographie, car ce long-métrage est avant tout un documentaire. Une bonne partie du film est d'ailleurs composée d'entretiens avec des lycéens allemands et d' images d'archives sur le sujet. A travers ce film, Uwe Boll a voulu, d'une part, montrer de façon brute, ce qu'étaient les camps de la mort et d'autre part, montrer la relative ignorance des jeunes de notre époque sur des faits absolument ignobles et pourtant relativement récents, ayant pourtant été commis par leur propre nation...


Le film débute par une présentation du film par le réalisateur, suivi de quelques interventions de lycéens questionnés sur ce qu'était Auschwitz et l'on peut rapidement s'apercevoir du dramatique manque de connaissances de ceux-ci sur le sujet. Certains n'ont jamais entendu parler d'Auschwitz, d'autres ignorent qui étaient les SS etc...


Au bout d'environ 10 minutes, le film, pour sa partie fiction, commence alors. Le réalisateur a choisi volontairement une mise en scène assez sobre, collant au plus proche de la réalité, n'essayant pas notamment de trop soigner sa photographie ou encore, ne rendant pas la réalité plus dramatique qu'elle n'est par une ambiance musicale exagérée qui aurait pu jouer davantage encore sur nos sentiments. Non, il nous montre la réalité de façon froide, crue et sans aucune fioriture...


Il y a d'ailleurs un côté presque mécanique dans cette extermination. Les soldats allemands font ça comme un travail à la chaîne avec ses différentes étapes bien définies, récupérant vêtements, bijoux, cheveux et dents avant de brûler les corps. Le réalisateur nous montre des soldats faisant ça sans état d'âme, même s'il nous parle tout de même de certains ayant du mal à exécuter les bébés...


D'ailleurs, ce qui manque un peu au film ce sont quelques explications! Pourquoi les bébés étaient-ils exécutés à part et par une balle dans la tête? Pourquoi récupéraient-ils les cheveux et les dents? En fait, dans le cas des cheveux par exemple, ceux-ci étaient transformés en feutre industriel afin de fabriquer notamment des pantoufles ou des bas... Absolument ignoble! Les images sont évidemment très dures et difficilement supportables, car contrairement à des films de pure fiction, là on sait que cela a malheureusement eu lieu!


Uwe Boll n'hésite pas à s'attribuer le rôle d'un des bourreaux, comme pour assumer le rôle des siens durant la guerre. Il faut d'ailleurs reconnaître que le fait que le film soit l’œuvre d'un allemand décuple encore plus l'impact de celui-ci.


Après, cette recomposition de ce qu'il se passait dans les camps, le réalisateur reprend la partie reportage et documentaire, avec la suite des réponses des lycéens à ses questions, agrémentées d'images d'archives montrant la réalité. Là, encore on voit l'ignorance de certains jeunes (Pas de tous heureusement!), mais le cinéaste essaye tout de même de les amener à réfléchir sur tout cela et certains font même le parallèle avec d'autres génocides ou d'autres conflits plus récents...


Enfin, Uwe Boll conclut sur sa motivation à faire un tel film, une motivation, on ne peut plus louable, qu'on n'oublie jamais que cela ait eu lieu pour que cela ne se reproduise plus, mais également comme il le dit au début du film que certains arrêtent de mettre tous les allemands dans le même panier...


Les détracteurs de Uwe Boll ne changeront probablement pas d'avis sur les qualités de metteur en scène du réalisateur allemand, mais ne pourront en revanche que saluer, comme tout le monde d'ailleurs, l'initiative de la part du cinéaste de nous convier à ce devoir de mémoire fort malheureusement nécessaire.


"Auschwitz" est sorti en DVD et Blu-ray le 3 juin 2014 chez Elephant Films. Le film est présenté au format respecté 1.78 et 2.35 16/9ème avec pistes française et allemande Dolby Digital 5.1 et sous-titres français pour le DVD et au format 1.78 et 2.35 avec une résolution de 1080i et pistes française et allemande dts-HD Master Audio 5.1 et sous-titres français pour le Blu-ray. Côté bonus, on trouve un entretien de Uwe Boll filmé à Movies 2000 lors de sa venue le 2 juin 2012, une galerie d'images et des bandes annonces de l'éditeur dont celle du film.


Auschwitz

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Auschwitz (Blu-ray)

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19.06.14

06:10:34, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Le détective Jack Chandler se voit confier la tache de retrouver Samantha, une jeune femme disparue dans les rues de Los Angeles. Au cours de ses investigations, il va découvrir l’existence d’une curieuse secte dirigée par un gourou mystérieux, baptisé L’étranger, et dont les disciples sont des prostituées armées de... tronçonneuses !

Mon avis :

Parmi les lecteurs de Mad Movies, qui n'a pas fantasmé un jour sur les photos de "Hollywood Chainsaw Hookers" ou sur celles de "La plage sanglante"? Eh bien justement, le jeune éditeur Crocofilms débarque avec deux films de Fred Olen Ray totalement inédits chez nous, à savoir "Evil Toons" et justement "Hollywood Chainsaw Hookers"! Elle n'est pas belle la vie?

Fred Olen Ray ("Scalps", "L'emprise de la peur", "L'Attaque de la pin-up géante") est un réalisateur à part, bien connu des amateurs de nanars et de cinéma Bis, qui a à son actif déjà plus de 130 films en tant que réalisateur, mais le bonhomme est également producteur, scénariste, acteur et catcheur! Rien que ça! "Hollywood Chainsaw Hookers" est probablement son film le plus connu et le plus culte. Il faut dire que voir des jolies filles dénudées armées de tronçonneuses, cela a de quoi marquer les esprits! Non?

Mais que vaut le film me direz-vous? Eh bien, c'est évidemment du grand n'importe quoi, mais c'est un long-métrage très amusant et plaisant à voir! Par exemple, lorsque les demoiselles découpent leurs victimes à la tronçonneuse, on voit très nettement qu'on leur jette dessus de la tripaille et de la fausse hémoglobine... C'est un pur régal! Surtout qu'ici, tout est fait exprès et en connaissance de cause...

C'est avant tout une parodie de films noirs et de films d'horreur par la même occasion, avec son détective privé archi caricatural et ces dialogues particulièrement croustillants et complètement en décalage avec ce qui se passe à l'écran, ce qui donne lieu d'ailleurs à quelques scènes assez hilarantes. Le film fait d'ailleurs presque penser par moments à un film comme "Les cadavres ne portent pas de costard" tellement on est dans la parodie de films noirs...

Le réalisateur parsème son film de pas mal de nudité et a donc fait appel à quelques très jolies actrices, peu farouches, comme Michelle Bauer ("Puppet Master III: La revanche de Toulon", "L'Attaque de la pin-up géante", "Lust for Frankenstein") et Linnea Quigley ("Douce nuit, sanglante nuit", "Le Retour des morts-vivants", "Creepozoids", "Night of the Demons"), qui se retrouvent ici après avoir tourné dans le "Sorority Babes in the Slimeball Bowl-O-Rama" de David DeCoteau. Les deux « Scream Queens » se dévoileront pour notre plus grand plaisir et d'ailleurs il faut bien l'avouer, c'est l'un des attraits majeurs du film...

Il est à noter au niveau du casting la présence de Gunnar Hansen ("Mosquito", "Chainsaw Sally", "Murder-Set-Pieces", "Harpoon"), acteur islandais devenu culte grâce à son rôle de Leatherface dans "Massacre à la tronçonneuse". Ce n'est bien entendu pas un hasard s'il joue dans le film puisque celui-ci se veut également être une parodie du classique de Tobe Hooper.

Dans le rôle du détective Jack Chandler (En référence à Raymond Chandler, célèbre écrivain de romans noirs...), on retrouve Jay Richardson ("Pour la mort d'un flic", "Beverly Hills Vamp", "Alienator", "Teenage Exorcist", "Lune de miel à Las Vegas"), l'un des acteurs fétiche de Fred Olen Ray, incarnant parfaitement ce privé forcément un peu looser... Enfin, on remarquera également la présence de Dawn Wildsmith ("Surf Nazis Must Die", "Evil Spawn", "L'invasion des cocons"), qui tournera également pas mal pour le réalisateur. Si tout le film est évidemment un grand n'importe quoi, la fin atteint tout de même des sommets!

Au final, "Hollywood Chainsaw Hookers" mérite bien son statut de film culte et cette sortie tardive chez Crocofilms devrait donc ravir tous les amateurs de cinéma Bis de l'hexagone, qui désespéraient depuis tellement longtemps de pouvoir enfin voir ce film...

"Hollywood Chainsaw Hookers" est sorti en DVD le 20 mai chez Crocofilms vendu en avant-première chez certains magasins spécialisés comme Metaluna Store et dans les boutiques de l'éditeur sur le net, mais sa sortie officielle dans le commerce sera normalement pour septembre. Cette édition propose le film au format respecté 4/3 (J'en vois qui vont crier au scandale, mais sachez que la seule édition au format 16/9 est celle de Retromedia Entertainment sortie pour les 20 ans du film et que celle-ci propose une image recadrée!), avec pistes anglaise Dolby Digital 2.0 mono. Côté bonus, rien concernant le film en lui même à part la bande annonce, mais l'éditeur nous proposera le court métrage "Lust murders" de David Marchand. Dommage, on aurait bien aimé avoir une présentation du film par exemple...

Hollywood Chainsaw Hookers

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18.06.14

06:10:10, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Dans une ville aux mains des gangs, la police, à la suite d'un échec cuisant face aux caïds, décide de frapper un grand coup. Ils montent un commando d'élite chargé d'assaillir l'immeuble bunker de la mafia, et décident de filmer toute l'opération pour la retransmettre en direct à la TV.

Mon avis :

La jaquette de "Raiders" annonce en petit "Un scénario de Johnnie To"... Bon, ce n'est pas tout à fait exact et d'ailleurs il n'est crédité nulle part au générique! Et pour cause, il n'a absolument pas participé à ce film sorti initialement sous le titre international "Newsmakers". Alors pourquoi l'éditeur Condor Entertainment annonce-t-il ça? Eh bien tout simplement car cette co-production russo-suédoise s'inspire de "Breaking news", l'un des chefs d’œuvre justement de Johnnie To, en en faisant d'ailleurs un quasi remake!

Alors que "Breaking news" débutait par une fabuleuse fusillade en plan séquence d'environ 7 minutes, le réalisateur suédois Anders Banke, qui s'était fait connaître avec "Tale of Vampires", débute son film par une longue fusillade qui étonnamment fera plus penser à celle de la sortie de la banque dans "Heat" de Michael Mann qu'à celle du film de Johnnie To... La scène est assez spectaculaire, ça tire vraiment dans tous les sens, même sur d'innocents passants d'ailleurs, qui apparemment devaient être sourds pour continuer à marcher au lieu de se coucher.

Cet affrontement entre les policiers et des malfrats étant un véritable fiasco pour la police, la charmante Katya Verbiskaya (Un peu trop charmante d'ailleurs... Elle manque quand même un peu de crédibilité!), directrice des relations publiques des forces de l'ordre, met en place une opération de grande ampleur afin de redorer l'image de la police moscovite. Une opération coup de poing avec les forces spéciales équipées de caméras afin que le public puisse suivre l'intervention en direct lors d'un show télévisé...

Bon, comme on pouvait s'en douter, cela ne va pas se dérouler comme la petite dame l'avait imaginé... Malgré de bonnes scènes d'action, le film peine franchement à décoller, peut-être justement à cause de cette première scène un peu trop marquante... "Raiders" s'essouffle malheureusement trop rapidement, manquant cruellement de rythme après cette première demi-heure pétaradante.

Et puis il y a ces nombreuses touches d'humour, parfois un peu lourdingues, qui desservent pas mal le film! C'est dommage, car le film avait malgré tout quelques atouts pour lui. Les effets pyrotechniques par exemple qui sont très convaincants. On sent d'ailleurs que le film a bénéficié d'un bon petit budget. Mais bon, tout ça ne suffit pas à rendre le film palpitant...

Pour son prochain film, Anders Banke reviendrait apparemment à la comédie horrifique et ma foi, ce n'est pas plus mal, car cela lui convenait bien mieux... Vous l'aurez compris, ce sont essentiellement ses scènes d'action qui feront le plus-value de ce "Raiders" au résultat final très mitigé!

"Raiders" est sorti le 15 mai 2014 chez Condor Entertainment en DVD et Blu-ray. L'édition DVD propose le film au format 2.35 16/9 compatible 4/3 avec pistes française et russe Dolby Digital 5.1, alors que le Blu-ray est au format 2.35 16/9 avec un encodage VC1 et des pistes française et russe dts-HD Master Audio 5.1. Les deux éditions sont dépourvues par contre du moindre bonus.

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17.06.14

05:30:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Last days of summer

Réalisateur
: Jason Reitman

Année : 2014

Origine : Etats-Unis

Durée : 1h51

Avec : Kate Winslet (Adèle), Josh Brolin (Frank), Gattlin Griffith (Henry), Tobey Maguire (Henry adulte), etc.

Par Nicofeel

Auteur de l'excellent Juno ainsi que des sympathiques Thank you for smoking, In the air et Young adult, Jason Reitman propose avec Last days of summer son tout nouveau long métrage.
Il s'agit d'un drame intimiste original. Dans les Etats-Unis des années 80, la belle Adèle vit seule avec son fils Henry. En faisant ses courses dans un supermarché, elle tombe sur un homme, évadé de prison, qui la prend en otage avec son enfant chez elle.
A ce moment, on s'attend à une simple prise d'otage avec un focus sur le rapport entre le kidnappeur et les deux victimes. Le point central serait dans ce cas de savoir si le kidnappeur pourra être repris par la police et si les deux otages pourront s'en sortir. En somme, un synopsis classique.
Sauf que voilà derrière la caméra il y a le réalisateur de Juno, qui aime prendre à rebours le spectateur dans ses différents films. Last days of summer n'échappe pas à cette idée. Très rapidement on comprend que Frank n'est pas un ravisseur comme les autres. Dans cette famille qui manque d'une présence masculine, Frank décide d'y faire son nid. Il s'attache à Adèle et à Henry, comme s'il était là depuis des années. Il devient rapidement l'homme à tout faire : il cuisine et répare diverses petites choses dans la maison.
Tous ces êtres ont à gagner de cette relation nouvelle, étonnante, incongrue. Le ravisseur car il doit se faire oublier de la police s'il veut ensuite rejoindre d'autres horizons. Quant à Adèle, elle est manifestement au bord du gouffre sur le plan psychologique et l'arrivée de Frank s'apparente à une véritable bouée de secours. Par le biais d'astucieux flashbacks qui sont disséminés tout au long du film, on découvre le passé traumatique d'Adèle, entre des fausses couches à répétition et un mari qui la laisse tomber. Son stress quotidien est donc compréhensible.
Si le passé de Frank ne nous est pas révélé de façon explicite, ce personnage est plus fin qu'il n'y paraît et sa condamnation à dix huit ans de prison pour meurtre, pose question. En effet, derrière ce taulard échappé de prison sembler se dessiner un être plus subtil qu'on l'imagine. C'est d'ailleurs avec beaucoup de tendresse qu'il obtient la confiance puis l'amour d'Adèle.
Toujours très juste au niveau du ton du film, le réalisateur parvient à matérialiser un couple – pourtant au départ improbable – entre deux personnes abîmées par la vie. De façon assez étonnante, Jason Reitman crée une nouvelle famille avec ces deux adultes et cet enfant.

Le suspense n'est plus de savoir comment va s'achever ce kidnapping puisque personne n'est retenu en otage mais plutôt si ces trois êtres vont parvenir à échapper à leur quotidien pour reconstruire cette famille nucléaire ailleurs.
On sent qu'à tout moment ce château de cartes familial peut s'effondrer, pour diverses raisons : une voisine un peu trop curieuse, un policier qui rôde dans le secteur, un père de famille qui a un droit de visite sur son fils, un garçon qui discute beaucoup avec une fille de son âge.
Là où Jason Reitman est particulièrement bon, c'est qu'il parvient à mettre le spectateur dans sa poche, ce dernier, sous le coup de l'émotion, espérant que cette cavalcade va pouvoir réussir.
Si on s'intéresse autant à ces personnages, c'est certainement parce que le jeune réalisateur a fait prreuve de beaucoup de bienveillance et d'empathie à leur égard.
Même si Jason Reitman rappelle que l'on n'échappe pas à son passé, il se veut plutôt optimiste envers ses différents personnages. La fin, d'une grande sensibilité, est le témoignage d'un esprit romantique.

Evidemment, l'excellent jeu des acteurs n'est pas étranger à la réussit de ce Last days of summer. Kate Winslet est parfaite en femme tourmentée, marquée par son passé, agoraphobe (elle tremble bien souvent quand elle est dans une situation stressante face à autrui) mais qui ne demande qu'une étincelle pour réapprendre à aimer. Dans le rôle de Frank, Josh Brolin lui rend bien la pareille. Son personnage est tout en sensibilité, dénué de toute brutalité. Il est finalement très loin de l'archétype du taulard. Quant au jeune garçon, joué par Gattlin Griffith (puis par Tobey Maguire lorsqu'il est à l'âge adulte), il est le référent du film tant par la voix off que par son regard sur les événements dont il est le témoin. On ne sait pas vraiment s'il comprend ce qui se passe et s'il est heureux de la nouvelle vie qui lui est proposée.
Avec Last days of summer, Jason Reitman montre une nouvelle fois qu'il est passionné par les relations humaines, notamment entre des personnages aux âmes tourmentées. Par son côté inattendu, doux et subtil, ce long métrage constitue sans nul doute son œuvre la plus aboutie.

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16.06.14

05:14:57, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg


Synopsis :

Maddy est une jeune gymnaste qui rêve d’atteindre des sommets mais qui manque terriblement de confiance en elle. Chelsea, sa grande rivale, qui incarne la perfection en gagnant toutes les compétitions, n’hésite pas à régulièrement la ridiculiser afin de la déstabiliser. Avec l’aide de son nouveau coach, Maddy va tout faire pour battre son adversaire et s’assurer ainsi une place dans l’équipe nationale. Mais la compétition avançant, la jalousie entre les deux filles ne cesse d’augmenter. Laquelle sera assez forte pour gagner?


Mon avis :

Malgré le succès de la gymnastique auprès de nos jeunes filles, ce sport n'est pas un sujet souvent traité à travers des films de fiction. Mais bon, on trouve tout de même quelques téléfilms comme "Graine de championne", "La championne" ou encore "Le Prix de la gloire", mais très peu de films au cinéma, exception faite bien entendu, de "Destination finale 5" dont une scène est totalement à proscrire à toutes gymnastes qui souhaitent continuer à exercer...


Pourtant, récemment l’Australie nous offrait tout de même "Une seconde chance", un petit film indépendant réalisé par Clay Glen, dont cela semble être le seul film à ce jour. Le film est dans l'ensemble très classique et prévisible, mais présente l'intérêt d'être en revanche assez réaliste et crédible au niveau de tout ce qui est gymnastique. Il faut dire que de toutes évidences, les jeunes actrices semblent être de réelles gymnastes d'un niveau assez correct. Pas des championnes, mais elles ont tout de même un bon petit niveau. D'ailleurs, la plus part n'ont fait que ce film et ne sont donc pas actrices autrement! Ce qui, ma foi, ne se ressent pas trop, car elles jouent très correctement.


La jeune Emily Morris, qui joue le rôle de Maddy a apparemment participé à un court métrage auparavant, mais c'est tout, et encore il devait s'agir d'un rôle de figuration... C'est donc plus au niveau des acteurs et actrices adultes que l'on trouvera des professionnels. Aucune star en tous cas! Nina Pearce ("Carmilla Hyde") dans le rôle de Kate Jones et Adam Tuominen ("Power Rangers Ninja Storm", "Power Rangers DinoThunder") dans celui de Shane Fuller, les deux entraîneurs des jeunes filles dans le film, semblent être d'ailleurs les acteurs les plus connus... C'est dire!


L'histoire est une classique histoire de rivalité entre deux équipes de gymnastes, les « looseuses », composées de jeunes filles un peu timides et assez « quelconque » physiquement et les « winneuses », composées de petites « garces » et menées par la plus belle fille du collège, évidemment très imbue de sa personne. En plus de cette rivalité, où l'on devine que les moins bonnes au départ vont prendre le dessus sur les meilleures, vient se greffer une petite romance entre Maddy et un jeune gymnaste et d'autre part, une romance entre Kate et Shane, les deux entraîneurs... Prévisible également!


Mais ce n'est pas tout, puisque se rajoutera également une vieille rancœur entre Kate et Sally Peterson, jouée par Amy Handley (Réalisatrice notamment de "Rock Lobster", un court métrage dans lequel joue Nina Pearce! Le monde est petit, non?), une juge en fauteuil roulant, qui était auparavant gymnaste. C'était d'ailleurs la meilleure amie de Kate et celle-ci pense qu'elle est responsable de son handicap suite à un dramatique accident survenu alors qu'elle jouait en s’entraînant. Là, encore on imagine la suite...


La mise en scène est parfois assez originale pour un petit film de ce genre, le film est plutôt bien rythmé et certains passages sont assez amusants, notamment lors d'un entraînement assez musclé sur une musique allègrement pompée sur "Eye of the tiger" du groupe Survivor, en référence à l'entraînement de Sylvester Stallone dans "Rocky III"... A la fin, tout se finit bien naturellement et tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil!


Autant vous dire qu'à la « maison », comme j'ai deux gymnastes, j'ai fait des heureuses lorsque je leur proposai de voir ce film! Ma femme a apprécié, ma fille l'a déjà revu une deuxième fois, quant à moi, même si a priori ce n'est pas trop mon genre de films, je l'ai regardé sans déplaisir...


"Une seconde chance" est sorti en DVD le 6 mai 2014 chez Zylo, dans une édition proposant le film au format 1.78 16/9ème, avec une unique piste française Dolby Digital 2.0. et en bonus la bande annonce en version originale sous-titrée.

Afin de suivre l'actualité de l'éditeur, rendez-vous sur ses pages facebook et Twitter...


Crédits photos : ©2012 MARVISTA ENTERTAINMENT, LLC. ALL RIGHTS RESERVED

Une seconde chance

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14.06.14

05:13:19, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Deux vaisseaux Argos et Galyot reçoivent des signaux de détresse venant d’un planète nommée Aura. Une force invisible les oblige à se poser sur celle-ci. Dés qu’il atterrisse, une ennemi inconnu les agresse et prend possession des corps...

Mon avis :

Les amateurs de Science-fiction vintage et bien entendu les fans du grand Mario Bava ("Le Masque du démon", "La Fille qui en savait trop", "Le Corps et le Fouet", "L’île de l'épouvante", "La Baie sanglante", "Baron vampire", "Lisa et le diable") sont certainement ravis de voir enfin ressortir grâce à Artus Films, "La planète des vampires", dont la première édition DVD sortie chez Studio Canal était rapidement devenue très rare après sa sortie en 2001 puisqu'elle avait été retirée de la vente pour des questions de droits...

"La planète des vampires" n'est pourtant pas un grand Bava, cela serait même plutôt un monument du kitsch! Néanmoins avec les années, le film a acquis un certain charme. Les effets spéciaux sont très rudimentaires et font dans l'ensemble très cheap, mais les décors et les costumes sont plutôt réussis et ont un certain style, malgré un budget assez maigre et pas mal de récupération d'autres tournages. Le film bénéficie, comme la plus part des films du maestro d'une très belle photographie, avec ici des couleurs très vives avec des dominantes bleues et rouges.

Ne cherchez pas de vampires par contre dans le film, il n'y en a point! D'ailleurs, le film dont le titre original est "Terrore nello spazio" est également connu sous le titre "Terreur dans l'espace", un titre qui lui correspond bien mieux puisque par certains côtés, on est effectivement dans un film de SF horrifique, notamment grâce à quelques maquillages sanglants typique du cinéma de Mario bava et par son ambiance quelque peu angoissante. Les maquillages sont d'ailleurs assez réussis et font leur petit effet! Le film est évidemment très daté ne fera plus le même effet de nos jours, mais on imagine aisément la réaction des gens à l'époque (Le film date de 1965!) lorsque les morts-vivants sortent par exemple de terre.

Le scénario s'inspire d'une nouvelle écrite en 1960 par Renato Pestriniero, "Una notte di 21 ore" inédite en France, avec une intrigue assez simple, mais pas inintéressante avec ces spationautes qui arrivent sur une planète inconnue où ils vont être victimes de ses habitants qui ont le pouvoir de manipuler l'esprit des êtres vivants et même d'en prendre possession. C'est par contre assez lent et on a quand même un peu l'impression par moments que cela n'avance vraiment pas.

Côté casting, ce ne sont pas des premières jeunesses, c'est le moins qu'on puisse dire! Barry Sullivan ("Les ensorcelés", "The Tall Man", "Opération opium") notamment, qui fût imposé au réalisateur par l'American International Pictures, a plus de 50 ans au moment du tournage... Les amateurs de Bava et de cinéma Bis italien retiendront surtout la présence de l'homme qui avait le vice dans la peau (Du moins si on en juge sa filmographie!), Ivan Rassimov ("L'étrange vice de Madame Wardh", "Toutes les couleurs du vice", "Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clé", "Spasmo", "La possédée du vice", "Shock"), même si son rôle tient ici plus de la figuration qu'autre chose...

Il est à noter également que pour ce film, Mario Bava fût aidé officieusement au niveau des effets spéciaux par son père Eugenio Bava ("Cabiria"), ce qui sera d'ailleurs leur dernière collaboration et assisté pour la première fois de son fils Lamberto Bava ("La maison de la terreur", "Apocalypse dans l’océan rouge", "Démons", "La caverne de la rose d'or"). "La planète des vampires" a un statut quelque peu culte également, car il a la réputation d'être l'une des deux principales influences avec "It! The Terror from Beyond Space" de Edward L. Cahn, de Ridley Scott pour son "Alien - Le 8ème passager "... Si c'est pas une référence ça?

Même si, à mon avis, "La planète des vampires" reste un film mineur dans la filmographie de Mario Bava, cela demeure une curiosité assez intéressante de celle-ci et un film de SF qui a un certain charme par son côté très kitsch et désuet...

"La planète des vampires" est ressorti dans une nouvelle édition le 6 mai 2014 chez Artus Films dans sa collection SF Vintage. Le film est présenté au format 1.85, 16/9ème compatible 4/3 avec pistes française et italienne Dolby Digital 2.0. Les bonus se composent d'une présentation d'Alain Petit intitulée "Terreur dans l’espace", d'un module sur les effets spéciaux, du galerie d'affiches et de photos et de bandes annonces de la collection SF Vintage.

La précédente édition sortie chez StudioCanal dans la collection « Cinéma de Quartier » le 7 novembre 2001 était quant à elle au format 1.85, 16/9ème compatible 4/3 avec pistes française et italienne Dolby Digital 2.0 et contenait en guise de bonus une présentation du film par Jean-Pierre Dionnet, un entretien avec le journaliste Jean-François Rauger intitulé "Autour de Mario Bava " et un entretien avec le distributeur Jean-Pierre Jackson.

Petit comparatif entre les éditions DVD Artus Films et StudioCanal :

Artus Films
StudioCanal
Artus Films
StudioCanal
Artus Films
StudioCanal
Artus Films
StudioCanal

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13.06.14

05:12:33, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Trois couples vont aller camper aux abords du lac de Crystal Lake afin de passer un bon weekend entre amis. Par malheur, un des couples va réveiller le terrifiant Jason Voorhees enterré depuis des années dans un coin perdu de la forêt... Il est de retour et les uns après les autres, ils vont essayer de survivre face à un Jason, sans pitié et qui n'aime pas que l'on s'aventure sur son territoire.

Mon avis :

Tout amateur de films d'horreur devrait s'imposer une ligne de conduite chaque vendredi 13... Mâter un film avec ce bon vieux Jason Voorhees!!! C'est ce que j'ai pris comme résolution en ce vendredi 13 juin 2014 et ça tombe bien, car à 13h, le court métrage français "J's Night" sera enfin visible au plus grand nombre sur YouTube et ce, gratuitement et en toute légalité... C'est pas cool, ça?

Ce court métrage d'une trentaine de minutes est un fan film réalisé par Antonio Rossé et Sébastien Rovere, tourné en 2009 dans le sud de la France, près de Montpellier (Alors que les réalisateurs sont de Strasbourg...) plus précisément. Un court très fidèle à l'esprit et aux codes de la saga, respectant tous les éléments indissociables au tueur du vendredi. Pas de grosses surprises donc, les fans seront ici en terrain connu! Et ce n'est pas parce que le film a été tourné en France qu'on ne va pas retrouver le célèbre Crystal Lake...

Le film débute par l'arrivée de deux couples de jeunes à bord d'une très belle Chevrolet Camaro. Arrivés à Crystal Lake, ils vont donc installer leurs tentes près du lac et à la nuit tombée, les ennuis vont commencer! La faute à un autre couple censé les rejoindre, qui vont s'en prendre à la sépulture de Jason, qui en colère, va sortir de terre pour châtier les jeunes irrespectueux... Jason est donc ici un mort-vivant comme à partir du chapitre VI, "Jason le mort-vivant".

Les amateurs de cinéma de genre français vont être ravis, car ils retrouveront dans ce court métrage, l'une de ses références, le maître des effets spéciaux de maquillage à la française, David Scherer ("Psychoprotoplasmes", "The Theatre Bizarre", "Thanatomorphose", "Chimères"), ici coproducteur du film, qui signe là, comme d'habitude, de très beaux effets bien graphiques avec certaines morts vraiment spectaculaires (L'arrachage de la partie inférieure de la mâchoire d'un de protagonistes, c'est quand même quelque chose!).

Mais ce n'est pas tout, puisque parmi les acteurs, on retrouve également Christophe Robin ("Blackaria", "Last Caress"), co-réalisateur avec François Gaillard ("Blackaria", "Last Caress", "Die Die My Darling") de quelques gialli bien sympathiques et en tant que cadreur Thomas Szczepanski ("Mama Lova", "The Hunt").

Dans l'ensemble le casting est plutôt pas mal du tout pour une petite production de ce style, on pourra simplement reprocher quelques dialogues faisant un peu trop récités et d'ailleurs post-synchronisés... Parmi les comédiens du film, on notera principalement les performances d'actrice des demoiselles, Milan Marangonne, Amandine Cailleau et la Scream Queen française Stéphanie Kern Siebering ("Ouvert 24/7", "The Hunters").

La photographie du film signée Thomas Durazzi, dont c'était le premier projet en tant que chef opérateur, est très réussie et retranscrit parfaitement l'atmosphère que l'on peut trouver dans la saga. Les images de nuit avec les éclairages assez violents en pleine forêt et la fumée en guise de brouillard sont vraiment typiques ces films d'horreur des années 80.

Autre point positif du film, la musique du film et notamment la musique du générique composée par le groupe de Colmar, Nic-U, qui est vraiment très sympa! Et puis, il y a la fin qui est vraiment assez géniale! Au final 30 minutes de pur bonheur pour les fans des "Vendredi 13" et un bonus en plus très sympa durant le générique faisant référence à "Evil Dead" de Sam Raimi...

Dommage que Warner Bros USA, qui possède les droits du personnage de Jason, n'ait pas accepté que le film puisse faire la tournée des festivals, car il aurait assurément rencontré là son public! Espérons tout de même qu'un jour le film atterrisse par exemple en bonus d'un documentaire sur la saga...

N'hésitez pas à donner votre avis sur la page facebook du film après l'avoir vu et bien entendu à suivre son actualité!

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12.06.14

05:29:33, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Babysitting

Réalisateurs
: Philippe Lacheau et Nicolas Benamou

Année : 2014

Origine
: France

Durée : 1h25

Avec : Philippe Lacheau (Franck), Alice David (Sonia), Vincent Desagnat (Ernest), Tarek Boudali (Sam), Gérard Jugnot (M. Schaudel), Clotilde Courau (Mme Schaudel), Enzo Tomasini (Rémi), etc.

Par Nicofeel

Vous connaissez Projet X où des jeunes investissent une maison et la saccagent après une soirée chaotique. Very bad trip, ça vous dit sûrement aussi quelque chose avec ces 4 hommes partis en virée à Las Vegas afin de fêter un enterrement de vie de garçon, qui part en sucette.

Eh bien vous pensiez certainement que seuls les Américains étaient capables de faire des comédies complètement dingues qui partent en vrille. Avec Babysitting, vous allez pouvoir changer d'avis.

Car ce film, pourtant totalement français, est une sorte de mix entre Very bad trip et Projet X. On y suit un jeune homme, Franck (Philippe Lacheau, également co-réalisateur du film), qui travaille dans la maison d'édition Schaudel en tant qu'agent d'accueil et qui doit faire le babysitter auprès du fils de son patron, alors que c'est le jour de son anniversaire. La soirée ne s'annonce pas vraiment sous les meilleurs auspices... Sauf que les amis de Franck débarquent à l'improviste chez les Schaudel et sont bientôt suivis par d'autres amis puis des amis d'amis, jusqu'à ce que la villa soit remplie de jeunes gens venus faire la fête.

Babysitting ne s'embarrasse pas d'éléments complexes au niveau de son scénario et des thématiques développées. Il n'y a rien à chercher dans le film à ce niveau-là. Il nous montre tout simplement une soirée qui part complètement en vrille. Et sur ce plan là, ce long métrage est très réussi. Quelques gags sont hilarants et véritablement mémorables : un striptease où la “victime” fait office de punching ball ; une séance de manèges bien prenante ; des karts “fous” qui sortent de la fête foraine ; un perroquet qui va subir un triste sort...

Et puis il y a évidemment le gamin qui doit être gardé. Ce sale môme est ingérable, à tel point qu'il finit par fuguer, ce qui va d'ailleurs donner à ce long métrage son côté Very bad trip.

Le scénario est plus astucieux que prévu. Car rapidement on comprend que la maison des Schaudel est devenue un véritable champ de mine. En effet, on retrouve monsieur et madame Schaudel qui rentrent chez eux le lendemain et qui voient l'état de leur maison. Une vidéo retrouvée leur permet de comprendre ce qui s'est passé. En fin de compte, pendant la majeure partie du film, on est comme dans un found footage (où une vidéo est retrouvée et où on la visionne, comme si on était à la place des protagonistes), sauf qu'il ne s'agit pas d'un film d'horreur à la REC mais bien d'une comédie. Avec cette mise en scène où l'on voit l'un des amis ayant participé à la fête qui filme l'action en direct, il y a un côté interactif avec le spectateur.

Si Babysitting marche très bien, c'est évidemment grâce à ses gags mais aussi à son casting fort sympathique. En plus d'être co-réalisateur du film, Philippe Lacheau est très bien en tant que jeune trentenaire désabusé qui perd le fil de la soirée dans laquelle il devait uniquement faire du babysitting. A ses côtés, on trouve le très bon Tarek Boudali qui joue un séducteur à “deux balles”, Vincent Desagnat tout droit sorti d'un film de Michael Youn, mais aussi la belle Alice David, qui est très sollicitée dans Babysitting par les hommes et prend un malin plaisir à les rembarrer, notamment dans certaines séquences très amusantes. Ce long métrage donne aussi des petits rôles à Gérard Jugnot et à Clotilde Courau qui interprètent à merveille le couple Schaudel.

Au final, sans être un chef d’œuvre, Babysitting se révèle une comédie menée tambour battant (le film dure à peine plus d'1h20), avec un esprit libre, déconneur qui fait plaisir à regarder. C'est une œuvre qui change des habituelles comédies françaises. On a aimé et on en redemande.

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11.06.14

05:28:54, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : States of Grace

Titre original
: Short term 12

Réalisateur : Destin Cretton

Année : 2014

Origine : Etats-Unis

Durée : 1h36

Avec : Brie Larson (Grace), John Gallagher Jr (Mason), Kaitlyn Dever (Jayden), etc.

Par Nicofeel

Décidément, le cinéma indépendant américain est souvent capable de nous délivrer de petites perles. C'est le cas de ce States of Grace de Destin Cretton.

Dans son premier long métrage, il plante le décor dans un foyer pour adolescents en difficulté. On y suit non seulement ces jeunes que la vie n'a pas aidé mais aussi les éducateurs qui qui ont également connu les affres de notre société.

Deston Cretton s'est basé sur sa propre expérience puisqu'il a été lui-même éducateur dans un centre pour jeunes à problèmes. Ayant songé un temps à faire un documentaire, il a privilégié l’œuvre de fiction, en construisant de toutes pièces les personnages et les dialogues.

Bien lui en a pris car States of Grace est un film sur un sujet difficile où l'émotion est omniprésente. On suit tout de même des jeunes à qui il est visiblement arrivé des choses pas vraiment enviables. Destin Cretton a la délicatesse et l'intelligence de ne pas se focaliser sur l'histoire passée de chacun mais plutôt d'évoquer la reconstruction au sein de ce foyer.

Quelque part, cette maison qui comprend des jeunes de tous âges et des éducateurs, peut être vue comme une grande famille. Les éducateurs sont d'ailleurs de ce point de vue les parents de substitution. Tantôt ils sont là pour faire respecter les règles du foyer et pour éviter que les situations à tension ne dérapent, tantôt ils jouent avec les adolescents ou sont tout simplement à leurs côtés quand ils en ont besoin. Devant la détresse ou la colère de plusieurs résidents de ce foyer, on est touché par la solidarité qu'il y a à l'intérieur de ce foyer. Il se dégage un amour du prochain qui fait plaisir à regarder.

Et puis l'action du film tourne bien entendu beaucoup autour du personnage de Grace, une des éducatrices, qui a connu une enfance brisée. Par petites touches, on comprend que l'emprisonnement de son père est lié à la relation incestueuse qu'il a eu jadis avec sa fille. Grace en est resté fortement marquée et l'annonce de sa seconde grossesse est loin de la remplir de joie. Ce film retranscrit très bien la difficulté de se reconstruire quand on a été abusé dans sa jeunesse. La relation amoureuse de Grace avec un autre éducateur, Mason, est très bien étudiée. On perçoit tout à la fois la volonté de Grace d'aimer son compagnon et l'impossibilité de faire le deuil d'un événement traumatisant de sa jeune existence.

C'est la rencontre de Grace avec une nouvelle arrivée au foyer,Jayden, qui va lui permettre d'avancer. Car Jayden a une histoire qui ressemble étrangement à la sienne. Viol et violence font partie de leur vie. L'aide apportée à Jayden va avoir directement un côté cathartique pour Grace.

Le réalisateur Destin Cretton fait toujours mouche dans son film. Il est constamment dans le bon bon ton et les personnages font preuve d'une réelle humanité qui ne peut que toucher n'importe quel spectateur. Les éducateurs et les jeunes sont unis, jusqu'à ce que ces derniers quittent le foyer, comme s'ils étaient des petits oisillons prêts à voler, désormais prêts à affronter un monde qui leur réserve (enfin) de bonnes surprises.

On est étonné par la justesse des dialogues qui ont été entièrement écrits et qui donnent pourtant l'impression d'être totalement improvisés. Preuve que les acteurs du film sont très bons. S'ils sont tous formidables dans leurs rôles respectifs, on peut donner un coup de chapeau à la performance des trois acteurs principaux. Brie Larson est une révélation dans le rôle de Grace. Cette jeune actrice est toujours dans le bon ton, et elle fait immanquablement corps avec son corps. Deux autres acteurs lui rendent très bien la pareille : John Gallagher Jr, dans le rôle de l'éducateur et amoureux de Grace, qui attend que celle-ci lui ouvre son coeur ; Kaitlyn Dever dans le rôle difficile de Jayden, une jeune fille à la vie familiale chaotique, qui ne veut plus faire confiance à personne.

Au final, States of Grace constitue une véritable réussite. Au-delà de thématiques qui n'ont rien de réjouissant – la violence, le viol, l'enfance brisée – ce long métrage met l'accent sur des éducateurs bienveillants qui aident des jeunes à se reconstruire. Le respect de l'autre et la solidarité sont de mise, ce qui n'est pas fréquent dans notre société actuelle. Sans vouloir faire un jeu de mots trop facile, il ressort de ce film une sorte de grace, avec cette communion solennelle d'amour entre les différents protagonistes. Malgré la dureté de certaines scènes, on ressort apaisé d'un tel film.

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10.06.14

05:28:32, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Le dernier fragment d’une planète réduite en poussière par la folie destructrice de ses habitants, est condamné à errer dans l’univers pour l’éternité. Désormais il apporte souffrance et tromperie à ceux qui croisent son chemin. Ce messager s’appelle : le Métal Hurlant.

Mon avis :

Personnellement je m'étais régalé avec la première saison de "Metal Hurlant Chronicles" et c'est donc avec une réelle impatience que j'attendais cette nouvelle saison... Bon, finalement elle n'aura pas trop tardé à arriver, environ 1 an et demi, et c'est tant mieux!

Toujours produite, scénarisée et réalisée par Guillaume Lubrano, cette deuxième saison de "Metal Hurlant Chronicles" débute par un très bon premier épisode, "L'Endomorphe", inspiré d'une histoire parue dans le numéro 136 de la revue "Métal hurlant", qui se conclura par une chute vraiment inattendue. L'épisode vaut autrement principalement pour ses combats très bien chorégraphiés et pour son méchant graphiquement très réussi. L'histoire est assez classique, il s'agit d'un groupe de soldats chargé de protéger le futur sauveur de l'humanité, une sorte d'élu et de le conduire à un point précis...

Évidemment le trajet ne va pas être de tout repos comme on peut s'en douter! Le rôle principal est tenu par Michael Jai White ("The Toxic Avenger, Part II", "Spawn", "Universal Soldier: Le combat absolu", "Hors limites"), un spécialiste des arts martiaux et du cinéma d'action. Le bonhomme assure correctement le spectacle, même si ce n'est pas forcément lui qu'on remarquera le plus, mais la charmante Michelle Lee ("Supreme Champion", "Blood and Bone").

Avec "Whisky", le deuxième épisode (Bizarrement d'ailleurs, car c'est normalement le premier épisode de la saison et "L'Endomorphe" le deuxième!), on quitte l'univers purement science-fiction pour un univers bien entendu fantastique mais se déroulant cette fois au Far West. Le scénario de "Whisky" tiré du numéro 140 est cette fois assez original puisqu'il s'agit d'un médecin sans talent d'une petite ville dénommée Totem, qui va suite au passage du Métal Hurlant avoir soudainement un don pour la médecine, soignant miraculeusement tous ses patients, ce qui va poser un problème de surpopulation carcéral au shérif... Là aussi la chute est plutôt bien vue et inattendue.

Dans cet épisode, on notera la présence de Michael Biehn ("Terminator", "Aliens - Le retour", "Le sang du châtiment", "Abyss") dans le rôle du shérif Jones âgé et de James Marsters ("Buffy contre les vampires", "Angel", "Torchwood").

Dans le troisième épisode intitulé "Deuxième chance", inspiré d'une histoire parue dans le numéro 138 du magazine, on retrouve l'acteur Scott Adkins ("The Tournament", "Assassination Games", "Universal Soldier: le jour du jugement", "La légende d'Hercule"), déjà présent dans l'un des épisodes les plus marquants de la première saison, ici dans un rôle proche de celui de Han Solo dans la saga "Star Wars".

On y retrouve également la splendide actrice belge Lygie Duvivier qui avait jouée l'un des rôles les plus marquants de la première saison. Malheureusement cet épisode sera un peu plus décevant que les autres et n'offrira aucun combat à mains nues, malgré les qualités physiques de l'acteur...

Le quatrième épisode, "Le dernier Khondor" est en lien direct avec le précédent puisqu'on y retrouve une scène se passant également dans "Deuxième chance". Là encore, les deux épisodes ont été inversés, puisque celui-ci est censé être le 3 et "Seconde chance" le 4, mais l'ordre des histoires varient en fait selon les supports... Cet épisode est inspiré d'une histoire parue dans le numéro 137 et écrite par Alejandro Jodorowsky ("L'Incal"), gage la plus part du temps de qualité et surtout d'univers à part. Malgré tout, cet épisode peine quelque peu à démarrer avec en plus une interprétation pas toujours au top.

Il n'est toutefois pas inintéressant notamment grâce à son personnage du Khondor, interprété par l'ancien champion de gymnastique Karl E. Landler ("American Translation") dont le maquillage est particulièrement réussi et grâce à une scène de combat dans un ascenseur plutôt spectaculaire. Parmi les acteurs, on remarquera la présence de John Rhys-Davies ("Les aventuriers de l'arche perdue", "Allan Quatermain et les mines du roi Salomon", la saga "Le seigneur des anneaux") et de Marc Duret ("Le grand bleu", "Nikita", "La haine", "Dobermann").

L'épisode 5 intitulé "Le second fils" et dont l’histoire est inspiré d'une histoire parue dans le numéro 146, se passe dans un royaume style moyenâgeux, mais avec des éléments futuristes, où deux frères s'affrontent régulièrement à mort pour divertir leur père (Mais pas uniquement!), seulement le château a une sorte de malédiction qui fait que les personnes ne peuvent en principe mourir que de vieillesse.

L'épisode est plutôt pas mal avec au niveau du casting la présence anecdotique de Dominique Pinon ("Diva", "Delicatessen", "La Cité des enfants perdus", "Humains", "L'Orpheline avec en plus un bras en moins")et celle de la jolie Frédérique Bel ("Les Dents de la nuit", "Vilaine", "Les Nuits rouges du Bourreau de Jade") qui nous dévoile sa jolie poitrine pour notre plus grand plaisir... La fin est évidemment cruelle et pas forcément celle que nous attendions, mais l'épisode sera tout de même en demi-teinte.

Enfin, le dernier épisode de cette saison, inspiré d'une histoire également publiée dans le numéro 146 et intitulé "Retour à la réalité" fait le lien avec d'autres épisodes des deux saisons et notamment le précédent avec Dominique Pinon, qui tient ici l'un des rôles principaux. Cet épisode est assez complexe et on y voit des personnes venir chercher du rêve très réel par un procédé les envoyant dans une autre réalité. Cet épisode est assez réussi et le lien avec les autres épisodes est plutôt bien vu.

L'acteur Jimmy Jean-Louis ("Les larmes du soleil", "Heroes") tient ici la vedette, mais on remarquera également le retour de Lygie Duvivier, Grégory Basso, l'ex-star de la téléréalité qu'on avait déjà vu dans la première saison et Guy Amram ("Les jolies choses", "UV", "Banlieue 13: Ultimatum"), qui apparaissait également dans la précédente saison. La série a dans l'ensemble vraiment de la gueule pour une série française, qui plus est de science-fiction avec des effets numériques dan l'ensemble très réussis, alors on comprend aisément pourquoi la série se vend aussi bien à travers le monde. D'ailleurs la série est tourné en anglais et en français et ce n'est pas pour rien!

D'un niveau légèrement inférieur, à mon avis, à la première saison, cette deuxième saison de "Metal Hurlant Chronicles" se laisse tout de même regarder avec beaucoup de plaisir et on regrettera même à nouveau sa trop courte durée...

Cette saison 2 de "Metal Hurlant Chronicles" paraîtra le 18 juin 2014 chez Condor entertainment en coffret 3 DVD et 2 Blu-ray, ainsi qu'en VOD. La version DVD sera au format 1.78, 16/9ème avec pistes anglaise et française Dolby Digital 5.1. La version Blu-ray sera quant à elle au format 1.78 avec une résolution de 1080P et pistes anglaise et française dts-HD Master Audio 5.1. Les bonus, communs aux deux éditions se composent d'un making of pour chaque épisode et de la bande dessinée originale animée (Motion comics) également pour chaque épisode.




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06.06.14

05:35:45, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu'à aujourd'hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l'a mené jusqu'à une métropole gothique et crépusculaire, où il se retrouve pris par une guerre séculaire sans merci entre deux clans d'immortels. Adam va être obligé de prendre parti et de s'engager dans un combat aux proportions épiques.

Mon avis :

La saga "Underworld" vous manque? Eh bien voici "I, Frankenstein"! Une interprétation très libre du mythe de la créature du docteur Frankenstein, le personnage créé par Mary Shelley en 1818... Vous allez me dire, mais quel est le rapport entre les deux? Eh bien, sur le papier, au départ pas grand-chose, mais visuellement, ça en est très proche et puis il y a cet affrontement entre les démons et les gargouilles, qui fait tout de même vachement penser à celui entre les vampires et les Lycans!

Tout cela n'est évidemment pas un hasard et on ne s'étonne pas de retrouver à la production, Tom Rosenberg et Gary Lucchesi, deux des producteurs de la saga et au scénario, Kevin Grevioux, l'un des scénaristes du premier "Underworld" et créateur des personnages, qui jouera également dans le film.

D'ailleurs, l'acteur bodybuildé, qui écrit également pour Marvel Comics et DC Comics, aidé ici Stuart Beattie ("Demain, quand la guerre a commencé"), à qui on doit notamment les scénarios de "Pirates des Caraïbes - La malédiction du Black Pearl" et "30 jours de nuit", adapte ici son propre roman graphique (Ça fait quand même mieux que de dire bande dessinée!).

Stuart Beattie est ici également metteur en scène du film et il faut reconnaître que le bonhomme assure le boulot correctement. Visuellement, on s'en prend plein les yeux! Il n'y a pas à dire, c'est du grand spectacle et on en a pour notre argent... Après, sur le fond, ce n'est pas très original mais c'est tout de même un blockbuster très plaisant à regarder grâce à ses nombreuses scènes d'action, son rythme soutenu et à ses effets spéciaux plutôt convaincants, même s'il sera évident et donc visible que certains sont fait pour la 3D (D'où l'intérêt de voir si possible le film ainsi!).

Dans le rôle de la créature, Aaron Eckhart ("The Pledge", "Possession", "Le dahlia noir", "The Dark Knight: Le chevalier noir", "World Invasion: Battle Los Angeles") assure comme il faut et il faut bien avouer que les demoiselles ne devraient pas trop être répugnées ici par le fameux monstre, bien au contraire!

Dans le rôle du vilain méchant, on retrouve avec plaisir l'excellent Bill Nighy ("Love Actually", "Shaun of the Dead", "Pirates des Caraïbes - Le secret du coffre maudit", "Hot Fuzz") qui tenait d'ailleurs le rôle de Viktor dans les "Underworld" (Quelle coïncidence!!!).

Évidemment, pour amadouer notre monstre, il fallait bien une petite mignonne... C'est l'actrice australienne Yvonne Strahovski ("The Canyon", "Killer Elite", "Chuck", "Dexter") qui s'y colle et il faut admettre que la demoiselle est plutôt jolie, même si on a vu plus crédible en super chercheuse à la tête bien pleine.

Bon, par contre, pour apprécier le film, il faudra vraiment prendre le film pour ce qu'il est et faire abstraction de l’œuvre originale, car cela se passe de nos jours et cela n'a pas grand-chose à voir avec le personnage de Mary Shelley en dehors du point de départ.

Dans "I, Frankenstein", Adam (Il se prénomme ainsi!), va lutter contre des démons qui veulent l'utiliser afin de faire revenir à la vie des milliers de démons qui prendraient possession des corps de défunts ressuscités profitant du fait qu'ils n'aient pas d'âmes. Pour cela, il va se faire aider des gargouilles... Pourquoi pas? Quoiqu'il en soit, le film n'est pas la série Z que certains critiques (Des vrais, des pros! Pas comme moi!) nous ont décrit lors de sa sortie en salle...


"I, Frankenstein" est un blockbuster vite vu, vite oublié, mais malgré tout pas déplaisant à regarder! Le genre de films agréable à voir en famille...

"I, Frankenstein" est sorti le 29 mai 2014 chez Metropolitan Vidéo en DVD, Blu-ray et édition collector combo Blu-ray 3D + DVD. La version DVD propose le film au format 2.40 16/9 Anamorphique (compatible 4/3) avec pistes anglaise et française Dolby Digital 5.1, alors que la version Blu-ray est au format 2.40 avec une résolution de 1080p et contient des pistes anglaise et française dts-HD Master Audio 5.1. En bonus, chaque édition contient un commentaire audio du réalisateur en version originale sous-titrée, un commentaire audio des producteurs en version originale sans sous-titres, deux featurettes et 4 bandes annonces dont celle du film. Enfin, il est à noter que le film est disponible en audio description et avec sous-titres pour sourds et malentendants.

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05.06.14

05:34:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Manipulée par un mari amoureux et jaloux, Gloria s’est sauvée avec sa fille et a refait sa vie loin des hommes et du monde. Poussée par son amie Madeleine, elle accepte de rencontrer Michel via un site de rencontre. La première fois qu’ils se voient, il se passe quelque chose. Michel, le petit escroc bas de gamme (profession gigolo), est troublé, et Gloria tombe éperdument amoureuse. Par peur, Michel se sauve mais Gloria va le retrouver et lui faire promettre de ne plus jamais la quitter. Elle est prête à tout pour sauvegarder cet amour. Elle abandonne son enfant et se fera passer pour la sœur de Michel afin que celui-ci puisse continuer ses petites arnaques « à la veuve ». Mais la jalousie rend Gloria folle et elle tue Marguerite, une de ces veuves. Michel est sous le choc mais les amants restent attachés par un lien puissant. Ils vont continuer leur route sordide. Au-delà du pacte morbide qui les lie, Michel trouve en Gloria une sorte de figure maternelle dont il a toujours été privé et pour Gloria, Michel représente une image d’amour absolu dans une vie qu’elle croyait éteinte...

Mon avis :

Depuis l'échec commercial de "Vinyan", le réalisateur Fabrice Du Welz ("Calvaire") a connu, tout comme ses personnages, une véritable plongée au cœur des ténèbres durant une période où il doutera énormément, voyant notamment certains de ses projets s'effondrer purement et simplement comme par exemple son adaptation de "L'île aux trente cercueils" ou encore certaines personnes qu'il avait en tête, ne voulant, ou ne pouvant, finalement plus faire parti de son nouveau bébé, "Alleluia". Avec ce nouveau film, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, il refait enfin surface en nous offrant une œuvre forte et sans concession qui démontre une nouvelle fois son immense talent.

S'inspirant librement de l'histoire de Martha Beck et Raymond Fernandez, un couple qui sévit aux États-Unis entre 1947 et 1949, plus connu sous le surnom des « tueurs de la lune de miel », Fabrice Du Welz transpose ici le terrible parcours de ce couple de déséquilibrés, dans les Ardennes, une région qu'il connaît bien. Filmé en 16 mm, "Alleluia" est un film poisseux, brut avec un grain ultra présent lui conférant un aspect sale bien loin de ce qu'on a l'habitude de voir actuellement. Le cinéaste belge filme au plus prêt des corps, avec des cadrages parfois surprenants, donnant même souvent des images assez floues qui pourront en gêner certains. Le film se divise en quatre actes, avec tout d'abord la rencontre entre Gloria, une femme d'origine espagnole, veuve, vivant seule avec sa fille et Michel, un séducteur escroquant les femmes qu'il séduit. Alors que Michel disparaît après lui avoir emprunté de l'argent, Gloria le retrouve et lui jure de ne plus le quitter, acceptant même de lui servir de complice pour ses petites escroqueries... Dans les trois actes suivants, on suivra donc les méfaits du couple où Gloria se fera passer pour la sœur de Michel afin d'arnaquer ensemble les femmes qu'il séduira. Seulement voilà, si Gloria semblera au départ consentante, cela sera sans compter sur sa jalousie maladive, révélant une personnalité à laquelle on ne pouvait pas réellement s'attendre...

Pour incarner le personnage de Michel, Fabrice Du Welz fait de nouveau appel à Laurent Lucas ("Harry, un ami qui vous veut du bien", "Dans ma peau", "Qui a tué Bambi?", "Contre-enquête"), après sa prestation ô combien marquante dans "Calvaire". Pour jouer Gloria, ce fût en revanche plus compliqué, car l'actrice pour qui était fait le rôle, refusa finalement de faire le film pour des raisons personnelles... Le réalisateur mit alors un certain à trouver l'actrice idéale et ensuite, celui-ci dut se battre pour l'imposer auprès des producteurs, car personne ne voulait d'elle! Et pourtant, Lola Dueñas ("Parle avec elle", "Mar adentro", "Volver", "Étreintes brisées", "Yo, también"), une des actrices fétiches du réalisateur espagnol Pedro Almodóvar, est absolument fabuleuse dans ce rôle qui semble avoir été écrit pour elle. A aucun moment elle ne donne l'impression de jouer tellement elle est habitée par son personnage... Le reste du casting n'est pas moins excellent, Édith Le Merdy ("Les convoyeurs attendent", "La môme") ou encore Héléna Noguerra ("La boîte noire", "L'arnacoeur"), par exemple, sont vraiment parfaites et font qu'on croit vraiment en ces personnages et donc au film. On remarquera d’ailleurs la très belle performance également de la jeune actrice Pili Groyne ("Deux jours, une nuit"), assez étonnante dans le rôle de Eve.

La photographie du film joue un rôle essentiel comme dans les précédents films du réalisateur d'ailleurs, mais cette fois, ce n'est pas le génial Benoît Debie ("Irréversible", "Innocence", "Spring Breakers") qui s'en est occupé, ce dernier étant alors pris par Wim Wenders pour le tournage de "Every Thing Will Be Fine", mais le non moins talentueux, Manuel Dacosse ("Amer", "The ABCs of Death", "L'étrange couleur des larmes de ton corps") remarqué pour son travail remarquable auprès du duo belge, Hélène Cattet et Bruno Forzani. Malgré le côté assez sordide du film, le réalisateur surprendra le spectateur en amenant par moments un humour très noir, parfois très drôle, arrivant un peu comme un cheveu sur la soupe comme pour désamorcer quelque peu la tension de plus en plus pesante qui s'installe au cours du film. "Alleluia" se termine par un dernier acte forcément marquant, mais en nous laissant au bout du compte nous faire notre propre idée de ce qui va advenir du couple infernal. Une fin, qui risque très probablement d'en laisser certains assez dubitatif... Moi en tous cas, il me tarde déjà de découvrir "Colt 45", le film que le réalisateur a mis en boîte juste avant celui-ci et qui devrait nous arriver très prochainement en salle, tant j'ai été une nouvelle fois bluffé!

Avec "Alleluia", une fois de plus, on sent dans le cinéma de Fabrice Du Welz, un véritable amour pour cet art. Avec lui, pas de doute, le cinéma n'est pas mort! Il entre même en résistance!


Crédits photos : © Panique / Radar Films / Savage Film / One Eyed / Versus

Afin de suivre l'actualité du film, vous pouvez suivre le site officiel ou la page facebook du film. Pour les parisiens, il est à noter qu'après avoir été projeté le 30 mai au forum des images en présence du réalisateur, le film sera une nouvelle fois projeté vendredi 6 juin toujours au forum des images.

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03.06.14

06:00:17, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Josie, une adolescente narcoleptique gardée par Samantha, sa sœur aînée, se fait manipuler par celle-ci, qui profite de son état de trouble pour semer le doute dans son esprit et donner libre cours à ses délires artistiques...

Mon avis :

Présenté en exclusivité française lors du sadique-master virtual festival, "Wakey Wakey" est le premier long métrage du réalisateur australien Adrian Goodman, qui n'avait jusque là réalisé que trois courts métrages ("The Happy High Laughter Club", "Immaculate Virtue", "Migraine and Michael: A Love Story"). Le jeune cinéaste avait toutefois été remarqué avec son premier court qui lui permit de remporter le 'Best Dramatic Short' au « Staten Island Film Festival de New York ».

Avec ce premier long, le jeune cinéaste se fera à nouveau remarquer puisque « Film Bizarro » le classera parmi les 30 meilleurs films de l'année 2012. Il faut dire que le film avait de quoi attirer leur attention par son étrangeté...

L'histoire tourne essentiellement autour de ses deux actrices principales, Laura Wheelwright ("Animal Kingdom", "Underground: The Julian Assange Story"), qui interprète le personnage de Josie, une ado narcoleptique qui a du mal à distinguer ses rêves de la réalité et Fabiana Weiner, qui joue le rôle de sa demi-sœur Samantha, une jeune gothique assez dérangée jouant avec le handicap de celle-ci pour assouvir notamment ses pulsions artistiques bien étranges et morbides.

Adrian Goodman nous offre un film en noir et blanc à la photographie très soignée jouant notamment avec l'architecture moderne et grandiose de la demeure dans laquelle les deux demoiselles vivent en compagnie normalement de leurs parents. Seulement, voilà pour une raison assez mystérieuse, ceux-ci sont absents et ont confier la garde de Josie à Samantha. Josie surprend immédiatement par son attitude assez singulière et le fait qu'elle porte en permanence un casque afin de la protéger des éventuelles chutes causées par ses pertes de connaissance.

Les relations entre les deux jeunes femmes seront également particulières, chacune ayant l'une envers l'autre une attirance sexuelle, admirative dans le cas de Josie, dominatrice en ce qui concerne Samantha. Cette dernière n'hésitera pas à mettre en danger sa petite sœur, lui faisant faire par exemple de la moto ou la suspendant par les pieds à la fenêtre, montrant ainsi un côté très malsain de sa personnalité.

Mais ce qui rendra cette relation intéressante et passionnante, c'est justement sa complexité, Samantha jouant constamment avec Josie, comme on joue avec une poupée, tendre et attentionnée par moments, cruelles à d'autres. Le sadisme dont elle fera preuve sera d'autant plus pervers qu'il sera contrebalancé par des jolis moments de tendresse.

Tout comme les actes de Samantha, la musique du film alternera violence et douceur. Une musique qui jouera un rôle très important pour l'ambiance du film. Malgré sa courte durée, le film ne nous laissera pas sur notre faim, se terminant par une fin à la fois surprenante et attendue...

Avec "Wakey Wakey", Adrian Goodman démontre qu'il a du talent, espérons maintenant qu'il arrivera à faire connaître son film hors de l'Australie... En tous cas, il le mérite!

Si le film vous intrigue et que vous souhaitez suivre son actualité, je vous invite à suivre son site officiel et sa page facebook.

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02.06.14

05:55:15, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

1810. Les habitants de Schettel, un petit village de Serbie, tuent le Comte Mitterhouse, qu’ils soupçonnent d’être un vampire. Avant de mourir, celui-ci jette un sort aux enfants du village. Quinze ans plus tard, alors que la peste s’est abattue sur Schettel, un cirque s’installe au village. Le directeur n’est autre que le cousin de Mitterhouse. Ignorant du danger qui les menace, les villageois emmènent les enfants au spectacle...

Mon avis :

Parmi les productions de la Hammer, "Le cirque des vampires" est un film quelque peu à part, ne ressemblant en effet à aucun autre et abordant le thème du vampirisme de façon plutôt originale. Malgré cette originalité, le film reste tout de même une œuvre assez mineure et bancale du mythique studio...

"Vampire Circus" est le tout premier long-métrage de fiction réalisé par Robert Young ("The Worst Witch", "Grandeur et descendance", "Créatures féroces", "Jane Eyre", "Captain Jack"), un réalisateur pas vraiment spécialisé dans l'horreur, mais qui retravaillera tout de même par la suite avec la Hammer sur un des segments de "La maison de tous les cauchemars".

Le cinéaste sera à l'époque repéré par Michael Carreras, qui fût impressionné par son court métrage "The Goldfish Bowl" avec lequel il remporta un prix au « New York International Festival » en 1970. Young manquant quelque peu d'expérience, se retrouva en fin de tournage sans avoir pu tourner quelques séquences et malheureusement pour lui, et pour nous probablement, la Hammer ne lui accorda aucun délai supplémentaire, lui demandant de se débrouiller au montage avec ce qu'il avait déjà filmé...

Est-ce pour cette raison que le récit du film manquera parfois de cohérence? Peut-être! Toujours est-il qu'on aura bel et bien l'impression qu'il manque quelques éléments éclaircissant certains points du film... Cela ne l'empêche pas d'être tout de même assez intéressant, notamment par son côté assez transgressif. En effet, les cibles des vampires seront ici essentiellement des enfants, de charmantes petites têtes blondes, on aura également droit à quelques scènes de nudité à l'érotisme assez torride pour l'époque comme cette très jolie scène de danse entre un dompteur et une femme-tigre ou encore à des personnages ayant des liens incestueux.

Les vampires seront par contre assez grotesques, donnant même l'impression qu'on ait affaire à des rock stars des années 70, style Glam rock... Bon, c'est plutôt fun tout de même, mais les acteurs cabotinent sérieusement! En fait, le film sera un peu à l'image de ses effets spéciaux, assez moyens pour certains (Il faut relativiser tout de même car c'est un film du début des années 70!) et très convaincants pour d'autres.

Visuellement, le film est très réussi avec des décors ayant déjà servis pour "Comtesse Dracula" et "Les sévices de Dracula" et une belle photographie signée Moray Grant ("The Vampire Lovers", "Les horreurs de Frankenstein", "Les cicatrices de Dracula", "I, Monster").

Pas de gros casting pour ce film, mais on y reconnaît tout de même Adrienne Corri ("Le Docteur Jivago", "La reine des Vikings", "Orange mécanique"), Thorley Walters ("Le fantôme de l'opéra", "Dracula, prince des ténèbres", "Frankenstein créa la femme"), Anthony Higgins ("Une messe pour Dracula", "Flavia la défroquée", "Les aventuriers de l'arche perdue", "Meurtre dans un jardin anglais") ou encore John Moulder-Brown ("La résidence", "Erste Liebe", "Ludwig - Le crépuscule des Dieux").

On notera enfin la présence du mythique David Prowse ("Les horreurs de Frankenstein", "Orange mécanique", "La guerre des étoiles"), qu'on connaît principalement pour avoir été le physique de Dark Vador et qu'on peut voir ici en vrai. Si le film sera donc en demi-teinte, il se terminera en revanche sur une scène bien délirante et assez gore, nous laissant tout de même sur une bonne impression.

"Le cirque des vampires" est évidemment un film indispensable pour les fans de la Hammer, ne serait-ce que pour son originalité, mais relativement dispensable pour les autres. Cela reste toutefois un film très plaisant à voir malgré ses imperfections...

"Le cirque des vampires" est ressorti en DVD et combo Blu-ray + DVD le 6 mai chez Elephant Films dans sa collection Hammer. Le DVD propose le film au format 1.78 16/9ème avec pistes anglaise et française Dolby digital mono et bien entendu sous-titres français. Le Blu-ray quant à lui propose le film format 1.78 avec un encodage Full HD 1920x1080i et pistes anglaise et française DTS-HD Dual mono et sous-titres français. Les bonus se composent d'une présentation du film par Alain Schlockoff, d'une galerie d'images et de 2 bandes annonces de la collection Hammer, celle de "Comtesse Dracula" et celle de "Le Club des Monstres".

Le film était précédemment sorti en DVD en février 2003 chez Opening, d'abord dans une édition accompagnant le magazine Mad Movies, puis dans deux autres rééditions sorties chez ce même éditeur, une avec le film "Le Club des Monstres" et l'autre dans la collection "Les grands classiques de l'Horreur". Les éditions Opening proposait le film au format respecté 1.77 16/9ème avec pistes anglaise et française Dolby Digital 2.0. Côté bonus, Opening n'offrait qu'une courte présentation du film par Damien Granger du magazine Mad Movies, un texte présentant la Hammer et les biographies de Adrienne Corri et Thorley Walters.

Petit comparatif entre les éditions DVD Elephant Films et Opening:

Elephant Films
Opening
Elephant Films
Opening
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Le cirque des vampires (Blu-ray + DVD)

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Le cirque des vampires - Edition 2003

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Le club des monstres + Le cirque des Vampires

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Le cirque des vampires

Le cirque des vampires
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Juin 2014
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Le Blog des DVDpasChériens

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