Catégorie: Nouveautés

04.01.17

00:11:11, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

David Handrix, un ancien agent du SWAT forcé de faire du baby-sitting avec un acteur reconnu pour ses frasques médiatiques, doit mettre fin à leur escapade lorsque le centre d’entraînement, dans lequel les deux hommes se trouvent, est pris d’assaut par une équipe de mercenaires. La réalité dépasse bien vite la fiction et les deux hommes vont devoir s’entraider pour survivre.

Mon avis :

Alors que Dominic Purcell s'apprête à revenir enfin véritablement sur le devant de la scène au mois de mars prochain avec une nouvelle saison de "Prison Break", le voici qui débarque en ce début d’année dans une série B bien musclée sortant chez nous directement en vidéo...

"Gridlocked", rebaptisé en France "Issue de secours" et réalisé par Allan Ungar ("Tapped Out"), ne brille certes pas par son originalité, mais il faut bien avouer que dans l'ensemble ce film d'action s'avère être assez efficace. Le réalisateur canadien nous offre ici une sorte de melting pot entre "La manière forte", "Rock" et "Assaut"...

L'influence de "La manière forte" est plutôt évidente dès le début du film avec cet acteur star, ici interprété par Cody Hackman ("Tapped Out", "Hidden in the Woods"), suivant un flic bougon aux méthodes particulièrement musclées. Le flic, c'est Dominic Purcell ("Equilibrium", "John Doe", "Blade: Trinity", "Killer Elite", "Chiens de paille") qui l'interprète et côté muscles, il est évidemment plus convaincant que James Woods, apportant ainsi au film un aspect plus viril et plus sérieux par rapport au film de John Badham.

Du reste, alors qu'on aurait pu s'attendre à un Buddy movie plutôt fun, le film prend une direction beaucoup plus sérieuse que prévue en allant en fait plutôt dans la direction des films d'action du style "Rock", empruntant d'ailleurs une partie de son thème au film de Michael Bay...

Le personnage du méchant, joué par Stephen Lang ("Tombstone", "D-Tox", "Public Enemies", "Avatar"), qui jouait aussi le méchant dans "La Manière forte" (Tiens, comme par hasard!), n'est pas sans rappeler le personnage du Général Hummel, qui était interprété par Ed Harris dans "Rock".

Bien entendu, les situations sont quelque peu changées, mais la ressemblance est une fois de plus assez évidente. Mais, cela reste une série B et il ne faut pas s'attendre non plus à trop d'originalité... L’efficacité avant tout!

Le casting du film est autrement assez sympathique avec entre autres la présence de Danny Glover ("La Couleur pourpre", "L'Arme fatale", "Grand Canyon", "Saw", "2012", "The Last Days", "Tokarev"), ce qui donnera lieu à un petit clin d’œil à "L'Arme fatale", puisque celui-ci nous sortira un « Je suis trop vieux pour ces conneries » assez amusant, ou encore de Vinnie Jones ("60 secondes chrono", "The Midnight Meat Train", "Hell Ride", "N'embrasse pas la mariée", "Blood of Redemption"), ce qui est la garantie d'un divertissement bien musclé!

Et niveau action, on va en effet être servi avec qui plus est un bon nombre de scènes sanglantes plutôt inattendues faisant de cette petite série B un spectacle assez jouissif. Par contre, le scénario est globalement sans surprise et on devinera tout un peu trop aisément et notamment les revirements de situations et révélations facilement devinables...

Malgré son manque d'originalité et son côté donc un peu trop prévisible, "Issue de secours" s'avère être plutôt une bonne surprise, une bonne petite série B bien musclée et décomplexée comme on les aime!

"Issue de secours" sort en DVD le 17 janvier 2017 chez Factoris Films dans une édition proposant le film au format 2.39:1 16/9ème avec pistes audio française et anglaise Dolby Digital 5.1 et anglaise dts Digital Surround 5.1 accompagnée de sous-titres français optionnels. Une édition plutôt fournie niveau bonus avec une featurette intitulée "Inside the action" (6'24"), un making of (15'14"), des scènes supprimées (11'06"), un bêtisier (5'48") et la bande annonce française (1'13"), mais des bonus à réserver malheureusement uniquement aux anglophones!

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03.11.16

00:11:11, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

15 ans après la disparition de la petite Francesca, fille du célèbre écrivain, poète et dramaturge Vittorio Visconti, un psychopathe terrorise la population, bien déterminé à nettoyer la ville des "âmes impures et damnées". Devant l'inefficacité des forces de police, les détectives Moretti et Succo sont chargés d'élucider le mystère qui entoure cette série de crimes "dantesques". Tout porte à croire que Francesca est de retour, mais la petite fille que tout le monde connaissait a bien changé...

Mon avis :

Cela fait bien longtemps que le Giallo n'est plus ce qu'il a été, malgré tout depuis quelques années celui-ci semble revenir à la mode avec la ressortie sur supports physiques de nombreux titres souvent d’ailleurs dans des éditions particulièrement soignées, mais aussi avec de nouveaux films rendant hommage à ce style, en provenance de divers pays, souvent étrangers au pays qui l'a vu naître...

Après "Sonno Profondo", qui m'avait personnellement quelque peu déçu, le réalisateur argentin Luciano Onetti nous revient avec un second Giallo sobrement intitulé "Francesca". Même si son premier film, qu’on pourrait plutôt classer dans les Néo-Gialli plus que dans les Gialli purs et durs, m'avait, pour tout vous dire, un peu ennuyé, il comportait tout de même pas mal d’éléments prometteurs laissant présager un avenir meilleur, tout en laissant transparaître un véritable amour pour le genre.

Un amour qui va d'ailleurs se ressentir dès les premiers instants du film avec un générique typiquement giallesque, bercé par une musique magnifique et où transpire qui plus est une atmosphère particulièrement malsaine et dérangeante. Immédiatement les couleurs vives chères à Bava ou Argento nous sautent aux yeux et une tueuse aux gants de cuir rouges commet un meurtre sadique à l’arme blanche... Tant d’éléments typiques du Giallo que cet hommage en deviendrait presque caricatural si on ne ressentait pas le profond respect du réalisateur pour ce style de thrillers ayant particulièrement marqué l'Italie au cours des années 60 et 70.

Commence alors une enquête pour découvrir l'identité et les motivations de cette meurtrière laissant sur les yeux de ses victimes deux pièces de monnaie, tribut sensé permettre leur entrée en enfer... L'étau va alors se resserrer peu à peu autour de certains personnages jusqu’à une révélation assez inattendue, même si on peut se douter de certaines choses lorsqu’on est habitué au style! En tout cas, le réalisateur nous surprend réellement au final avec une scène située à la fin du générique changeant complètement le sens du film.

Pour le reste, le film a plutôt de la gueule, même si on ressent par moments son côté assez fauché et qu’on pourra regretter des meurtres un peu trop vite expédiés. Vu son budget limité, Luciano Onetti a dû faire avec les moyens du bord dans pas mal de domaines et faire notamment appel à la famille et aux amis pour constituer son casting, mais malgré son côté amateur, celui-ci s’en sort plutôt pas trop mal et est dans l’ensemble assez bien choisi. Certaines victimes font même typiquement Giallo! Jeunes, jolies et typées italiennes en somme! Autres points positifs, l’utilisation des décors naturels et le fait que l’on ait vraiment l’impression d’être dans l’Italie des années 70... Là, franchement chapeau!

On notera en revanche quelques petites invraisemblances, mais rien de grave, ne venant en tout cas pas gâcher notre plaisir. L’utilisation de poupées et mannequins est plutôt intéressante, même si cela a déjà été fait, car cela apporte réellement un côté angoissant au film. Quant à l'inspiration dantesque... Pourquoi pas!

Alors qu’avec "Sonno Profondo", Luciano Onetti versait dans le Néo-Giallo expérimental un peu à la manière du couple Hélène Cattet et Bruno Forzani, avec "Francesca", celui-ci nous offre donc un pur Giallo, très classique, mais beaucoup plus accessible, laissant surtout espérer un troisième film qui pourrait enfin nous surprendre vraiment. A suivre...

"Francesca" est sorti le 17 juin 2016 en DVD chez The Ecstasy of Films dans une édition limitée avec fourreau cartonné et jaquette réversible présentant le film au format 2.35:1 16/9ème compatible 4/3 avec piste audio italienne en Dolby Digital 5.1 accompagnée de sous-titres français, anglais et espagnols. Comme à son habitude, l'éditeur nous gâte en suppléments avec un entretien avec Luciano et Nicolas Onetti (19'), les coulisses du tournage (13'46"), un générique de début alternatif (3'16"), une scène cachée qui s’avère être la scène située à la fin du générique (1'57"), la bande-annonce originale (1'38"), une galerie photos (4'09") et des bandes annonces du catalogue de l'éditeur composé de celles de "Macabro", "Zeder" et "Qui l'a vue mourir ?" (7'51"). Enfin, il est à noter que l’éditeur nous propose également le film avec piste musicale isolée...

Francesca

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17.10.16

00:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Eddie et Rose Farrell ont toujours rêvé du jour où leurs filles se marieraient. Quand leur fille Anne convole en justes noces, tout le monde se tourne vers la sœur cadette Jenny et est heureux d’apprendre qu’elle est fiancée. Mais la surprise est totale lorsqu’ils découvrent que la personne avec laquelle Jenny compte fonder une famille est en réalité un femme. Le petit monde sûr dans lequel les Farrells avaient toujours été en sécurité est soudainement chamboulé et ils se retrouvent avec un choix simple mais difficile : évoluer avec lui ou l’abandonner pour toujours.

Mon avis :

Trois ans après la promulgation de la loi sur le mariage pour tous, on sent encore que le sujet est assez sensible, même si globalement celle-ci est maintenant plutôt bien acceptée... Enfin, pour beaucoup, à condition que cela ne les touche pas directement!

Ce sujet particulièrement d'actualité, puisqu'en ce dimanche 16 octobre 2016, la Manif pour tous défile une nouvelle fois dans les rues de la capitale, est le thème principal de "Marions Nous!", un film de Mary Agnes Donoghue ("Paradise", "Trahie", "Laurier blanc", "Veronica Guerin") mettant en scène Katherine Heigl ("En cloque, mode d'emploi", "27 robes", "Bébé mode d'emploi", "Happy New Year"), l'une des stars de la série "Grey's Anatomy".

La jeune femme, ici en couple avec la charmante Alexis Bledel ("Coup de foudre à Bollywood", "Sin City", "La conspiration"), va être confrontée au rejet de sa famille avant que celle-ci bien évidemment se ravise. Une histoire classique avec un scénario cousu de fil blanc, sans surprise donc, mais au final, se laissant regarder et réussissant tout de même à nous arracher quelques larmes notamment lorsque notre héroïne retrouvera enfin son papa...

Niveau mise en scène, sans être catastrophique, cela ne casse pas vraiment la baraque et cela pourrait même passer pour être un téléfilm américain comme on en voit tant sur nos petits écrans! La musique est également assez barbante, ce qui n'arrange rien...

Reste autrement un casting très convenable parmi lequel on remarquera essentiellement l'acteur Tom Wilkinson ("Raison et sentiments", "The Full Monty", "The Patriot", "Batman Begins", "Michael Clayton") dans le rôle du père de Jenny, Sam McMurray ("C.H.U.D.", "Arizona Junior", "Les Valeurs de la famille Addams", "Belles à mourir") dans celui de son ami et Linda Emond ("Stop-Loss", "Julie & Julia", "The Good Wife", "Old Boy", "New York - Unité spéciale") dans celui de sa femme et donc de la mère de notre héroïne et dont la composition est assez touchante.

Enfin, l’histoire parallèle concernant Anne, la sœur de Jenny, jouée par Grace Gummer ("La maison aux esprits", "The Homesman"), elle ne servira qu'à désacraliser le modèle du couple hétéro et sera finalement assez facultative...

Malgré son côté déjà-vu et sa réalisation sans saveur, "Jenny's Wedding", rebaptisé "Marions-nous !" pour cette sortie vidéo, devrait ravir les fans de Katherine Heigl et les amateurs de comédies dramatiques, car oui, précisons-le, le film est effectivement plus une comédie dramatique qu’une romance, l’histoire d’amour étant ici reléguée au second plan par rapport aux problèmes familiaux engendrés par cette relation amoureuse...

"Marions-nous !" sort en DVD le 15 novembre 2016 chez Factoris films dans une édition proposant le film au format 2.35:1 16/9ème avec pistes audio française et anglaise Dolby Digital 5.1 et anglaise dts Digital Surround 5.1 et sous-titres français optionnels. Pas de réels bonus, seule la bande annonce française nous est offerte, ainsi que la copie digitale en illimitée comme toujours chez l'éditeur!

Marions-nous !

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19.09.16

00:11:11, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Un groupe d’amis décide de passer un week-end à la campagne pour terminer la construction d’un bateau. Alors que chaque couple a ses différents problèmes, les quelques rednecks locaux commencent à tourner autour d’eux. Jusqu’à ce qu’arrive un tueur sauvage camouflé derrière un masque. Gore et érotisme !

Mon avis :

Décidément les week-ends sauvages me poursuivent actuellement! Entre la réécoute de l'album des Sales Majestés en prévision de leur passage à la Fête de l'Huma, la sortie d'un livre consacré à La Souris Déglinguée qui doit sortir au début du mois d'octobre 2016 et que j'ai bien entendu pré-commandé et la sortie récente de ce "Savage Weekend" chez Artus Films, cela commence à faire pas mal!

En tout cas, ce slasher sorti aux États-Unis en 1979, mais réalisé par David Paulsen ("Schizoid", "Côte ouest", "Dallas", "Dynastie") en 1976, est dans l'ensemble plutôt plaisant à regarder, avec notamment une scène d'ouverture assez réussie où un redneck armé d'une tronçonneuse pourchasse une femme dans les bois... Une scène assez énigmatique où l'on ne sait pas si elle nous dévoile la fin du film ou s'il s'agit d'un rêve. Cette scène qui fait immanquablement penser au "Massacre à la tronçonneuse" de Tobe Hooper, renvoie également à "Délivrance" de John Boorman par son thème musical utilisant un banjo.

Après une présentation des futures victimes bien évidemment venant de la ville, direction la campagne où les problèmes ne vont pas tarder à commencer... Il faut dire que dans cette Amérique profonde, on n'aime pas trop les gens de la ville et encore moins les homosexuels! Alors lorsqu'un homme efféminé entre dans un bar, forcément cela tourne mal! Cela sera la deuxième scène marquante du film, une scène pour le moins surprenante qui fera que l'on s'attachera immédiatement au personnage de Nicky, interprété par Christopher Allport ("Réincarnations", "Police fédérale, Los Angeles", "Jack Frost").

Le tueur mettra en revanche pas mal de temps à rentrer dans la danse et il faudra d'abord compter sur un nouveau fantasme pour profiter d'une nouvelle scène horrifique, une scène où notre énigmatique redneck, joué par William Sanderson ("Blade Runner", "Oeil pour oeil", "Lonesome Dove", "Le client", "Deadwood"), va s'en prendre une nouvelle fois à l'héroïne du film, jouée par Marilyn Hamlin, une actrice assez classe et plutôt jolie, qui ne connaîtra pas une grande carrière devant les caméras.

Il faudra ainsi attendre trois quarts d'heure pour voir apparaître enfin le tueur masqué et plus de cinquante minutes pour que celui-ci passe à l'action, mais heureusement le réalisateur nous fera patienter avec quelques scènes érotiques, ce qui est toujours le bienvenu dans ce type de films. Et puis, certaines scènes dégageront un petit côté malsain non négligeable à l'ambiance du film, avec en particulier une scène ambigüe où notre héroïne s'intéressera au pis d'une vache comme si elle s'intéressait au phallus d'un des rednecks travaillant pour son mari...

Un autre redneck d'ailleurs étrange lui aussi et qui pourrait bien être le tueur également! Car le metteur en scène s'amusera à nous lancer sur différentes pistes avant un final où l'on découvrira enfin la véritable identité du tueur. Si les meurtres seront un peu trop vite expédiés, certains resteront tout de même dans les mémoires comme un notamment avec une aiguille à cheveux et un à la scie circulaire...

Après ce film, David Paulsen, qui ici a apparemment été quelque peu aidé par son producteur John Mason Kirby, réitérera une nouvelle fois dans l'horreur avec l'assez moyen (d'après mes souvenirs... Mais il faut dire que la VHS était vraiment de qualité assez déplorable!) "Schizoid" avec en vedette un Klaus Kinski survolté, puis curieusement ne se consacrera plus qu'à des longues séries populaires et familiales en produisant et en mettant en scène divers épisodes de séries telles que "Côte ouest", "Dallas" ou encore "Dynastie"... Étrange reconversion!

"Savage Weekend" est certes loin d'être un chef d'œuvre, mais ce petit slasher n'est pas inintéressant et se laisse même regarder avec plaisir...

"Savage Weekend" est sorti en DVD le 6 septembre 2016 chez Artus Films dans une édition proposant le film au format 1.85:1 16/9ème compatible 4/3 avec piste audio anglaise Dolby Digital 2.0 mono et sous-titres français. En guise de bonus, l'éditeur nous propose une présentation du film par Eric Peretti, intitulée "Le tueur derrière le masque" (22'20"), un petit sujet sur la tronçonneuse dans les films par Alain Petit (8'38"), un diaporama d'affiches et de photos du film et des bandes annonces de la collection Horreur US de l'éditeur comprenant bien évidemment celle du film.

Savage weekend

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18.08.16

00:11:11, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Ce documentaire suit l’apnéiste quadruple champion du monde, le monégasque Pierre Frolla, dans un voyage de 51 jours. Parcourant les océans (indien, pacifique, atlantique et mer méditerranée) et en compagnie d’une tribu de Nouvelle-Calédonie, le plongeur nous fait découvrir les plus beaux spots de plongée du monde.

Mon avis :

En 1988, Luc Besson popularisait avec "Le Grand Bleu", une discipline sportive jusque-là peu connue du grand public, la plongée en apnée! Si le film se concentrait pas mal sur les exploits sportifs de Jacques Mayol et Enzo Molinari (personnage inspiré en réalité d’Enzo Maiorca), il montrait déjà également les rapports très particuliers que ces plongeurs entretiennent souvent avec la nature et bien évidemment tout particulièrement avec le milieu marin...

Avec "Le temps d'une apnée", le réalisateur Philippe Gérard nous propose un film documentaire suivant l'apnéiste quadruple recordman du monde Pierre Frolla durant 51 jours à travers ses plongées dans la mer méditerranéenne et les océans indien, pacifique et atlantique. Dans ce film d'un peu moins d'une heure donc, l'on perçoit pleinement l'amour qu'a le plongeur pour son environnement de prédilection (les océans en l’occurrence) et pour ses habitants.

On va le suivre ainsi dans son école de plongée avant que celui-ci nous entraîne à la rencontre des cachalots, des requins-tigres ou encore d’une murène avec qui il aura un contact pour le moins surprenant. Le documentaire nous offre, comme on peut s'en douter, des images absolument magnifiques, mais il faut dire que le réalisateur a su s'entourer, faisant notamment appel à René Heuzey ("Océans") en tant que directeur de la photographie. D’ailleurs, le film a remporté le prix de la meilleure image au festival du film de Corée du Sud, un prix amplement mérité.

En revanche, on pourra déplorer le fait que ce documentaire apparemment filmé à l’origine en 3D, ne nous soit pas proposé dans une édition nous permettant de bénéficier du relief... On n’a en effet le droit qu’à une simple édition DVD, même pas une édition Blu-ray qui aurait tout de même pu mettre en valeur les splendides images du film. Quel dommage! Mais, bon ne boudons pas notre plaisir, c’est déjà pas mal de pouvoir avoir ce documentaire sur support physique à l’heure où la plupart des gens ne jurent que par la dématérialisation.

"On A Long Breath" (Oui, le film est plus connu sous ce titre!) nous fait voyager et surtout rêver grâce à ses images magnifiques et rien que pour cela il vaut le détour, mais en plus il nous montre la plongée en apnée sous un angle nouveau et ça, c’est plutôt sympa également et intéressant!

"Le temps d'une apnée" est sorti en DVD le 16 août 2016 chez Factoris Films dans une édition proposant le film au format 1.78:1 16/9ème compatible 4/3 avec piste audio française Dolby Digital 5.1. Comme à son habitude, l'éditeur nous offre en plus la copie digitale du film en illimité en version française 2.0 AAC. En revanche, aucun bonus ne nous est ici offert...

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31.07.16

17:06:01, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

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Synopsis :

La banlieue de Beaver’s Ridge est paisible et abrite l’élite du canada aux valeurs familiales conservatrices. Mais cette vie bien ordonnée va être bousculée par le retour de Cassie Cranston, qui avait dû fuir la ville alors qu’elle n’était encore qu’adolescente. Devenue une célèbre journaliste et chroniqueuse de sexe, elle s’attend à un accueil froid et dédaigneux de ses anciens amis, et compte bien en profiter pour régler ses comptes. Mais elle doit bien vite changer ses plans alors que ses anciens camarades de classe lui demandent de l’aide pour sortir de leur ennuyeuse routine, et organiser une grande orgie...

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Mon avis :

Habitant une ville de la banlieue parisienne assez importante quand même, je dois avouer que je n'ai jamais eu à me poser la question de comment on pouvait organiser une orgie dans une petite ville, qui plus est assez coincée au niveau des mentalités! D'ailleurs à ma grande surprise en me baladant dans un centre commercial il y a quelques mois, quelle ne fût pas ma stupéfaction lorsqu'on me distribua un flyer pour une soirée libertine qui allait se dérouler à une trentaine de mètres de chez moi dans une ancienne guinguette... Eh bien, je peux vous dire en tout cas que ces gens-là sont plutôt très discrets, car contrairement aux soirées habituelles, on n'a entendu aucun bruit cette nuit-là!

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Mais revenons à notre sujet! Dans "How to Plan an Orgy in a Small Town" du réalisateur canadien Jeremy LaLonde ("The Untitled Work of Paul Shepard", "Sex After Kids"), l'écrivain Cassie Cranston, interprétée par Jewel Staite ("Chérie, j'ai rétréci les gosses", "Coeurs rebelles", "Serenity", "The Killing"), se voit contrainte par son éditeur de trouver au plus vite un bon sujet de roman, enfin du moins vendeur, sous peine de devoir rembourser les sommes avancées par celui-ci. Alors lorsqu'elle apprend que sa mère, qu'elle ne voyait plus depuis des années, est décédée, elle compte bien se remettre à flot financièrement grâce à l'héritage...

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C’est pas bien joli tout ça! Mais pas de bol pour elle, cette dernière ne lui a rien laissé sinon le droit d'occuper sa maison, ce qui l'obligerait à revenir vivre dans cette ville dont elle est devenue la bête noire, en même temps que la star locale! Heureusement, son sujet va lui tomber tout cuit dans les mains lorsque son ancienne rivale mariée à son ex-petit ami, s'apercevant que celui-ci ne peut pas lui donner d'enfants, va lui proposer d'organiser une partouze!

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Le sujet aurait pu prêter à une grosse comédie bien grasse, mais heureusement il n’en sera rien, puisqu’ici on aurait plutôt affaire à une comédie romantico-dramatique rigolote, mais également par moments assez touchante. Le film n'est jamais graveleux et ne fait à aucun moment dans le voyeurisme, alors si vous vous attendez à voir de belles poitrines opulentes comme on peut en voir dans des comédies type "American Pie", passez immédiatement votre chemin!

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Non, ici les poitrines qui nous seront dévoilées, seront plutôt assez plates, ce qui ne nous empêchera pas de pouvoir apprécier par exemple la plastique toujours irréprochable de Katharine Isabelle ("Ginger Snaps", "Insomnia", "Freddy contre Jason", "See No Evil 2"), que l'on avait pu découvrir notamment dans l'excellent et particulièrement glaçant "American Mary" des Soska Sisters.

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Bon, mais dans tous les cas, l'intérêt du film n'est pas là! Le film parle essentiellement de l'étroitesse d'esprit qui peut régner dans les petites villes de province restées souvent très conservatrices et où l'on peut juger les personnes un peu trop vite en ne se fiant qu'aux apparences, ce qui sera bien évidemment le cas ici, car comme on peut s'en douter dès le départ, Cassie Cranston n'est bien entendu pas la femme dévergondée que l'on peut imaginer à travers ses écrits... Eh oui! Il ne faut jamais se fier aux apparences! Mais ça, on le savait!

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Avec "How to Plan an Orgy in a Small Town", Jeremy LaLonde signe une petite comédie, certes pas inoubliable et pas aussi mordante qu’on aurait pu l’espérer, mais assez plaisante, correctement mis en scène et au casting attachant. Plutôt une bonne surprise donc!

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"How to Plan an Orgy in a Small Town" sort en DVD le 16 août 2016 chez Factoris Films dans une édition proposant le film au format 1.78:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française Dolby Digital 5.1 et anglaises dts Digital Surround 5.1 et Dolby Digital 5.1 avec sous-titres français optionnels. Pas de réels bonus, mais on a tout de même droit à la bande annonce française du film et comme d'habitude, l'éditeur nous offre en plus la copie digitale du film en illimité en version française 2.0 AAC.

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How to plan an orgy in a small town

How to plan an orgy in a small town
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21.06.16

06:06:06, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Deux geeks chevelus s’ennuient ferme dans leur bled paumé et décident de créer leur propre groupe de Metal. Mais une mystérieuse partition sur laquelle ils ont mis la main va briser cette relative quiétude : quelques notes jouées suffisent à déchainer les enfers sur leur petite ville.

Mon avis :

Enfin un film pour la jeune génération metalleuse actuelle! Eh oui, nous, dans les années 80, nous avions eu le mythique "Spinal Tap", qui était certes bien fun, mais qui ne collait pas forcément à la génération hard rockeuse de l'époque et depuis, même s'il y a eu quelques autres films, on ne peut pas dire qu'on ait été toujours très gâté!

Dirigé par le Néo-Zélandais Jason Lei Howden, dont c'est ici le premier long métrage en tant que réalisateur (Il a autrement notamment travaillé sur les effets visuels des deux premiers volets de la saga de "Le Hobbit" de Peter Jackson!), "DEATHGASM" (En majuscules s’il vous plait, car les minuscules, c’est pour les fiottes! Ce n’est pas moi qui le dis, c’est dans le film!) est effectivement une petite comédie horrifique foncièrement faite pour les amateurs de Metal!

Brodie, le héros interprété par Milo Cawthorne ("Blood Punch", "Ash vs Evil Dead"), est un jeune metalleux, qui suite à l'internement de sa mère dans un asile psychiatrique, va se retrouver chez son oncle avec un cousin qu'il ne connaît pas vraiment et qui surtout, ne le supporte pas!

Et puis, forcément, comme c'était déjà le cas à mon époque, le jeune homme va avoir du mal à se faire des amis dans son nouveau bahut et se retrouver qu’avec d'autres metalleux... Ils vont alors former un groupe (jusque-là, rien de fantastique!) et vont tomber sur une partition d'un groupe de Black Metal, qui lorsqu'ils vont la jouer, va déchaîner les enfers sur leur petite bourgade!

Le film est assez prévisible et comporte pas mal de clichés, mais il est tout de même assez plaisant à voir et puis la bande originale est vraiment sympa, il faut l'avouer! En revanche, Milo Cawthorne, tout comme Kimberley Crossman ("Bad Fruit", "A Beginner's Guide to Snuff"), qui incarne Medina, la jeune femme dont il va tomber amoureux, font un petit peu vieux (Effectivement, on remarquera qu’ils sont nés respectivement en 1989 et 1990!) et du coup, on peine quelque peu à croire par moments que ce sont des adolescents... Mais bon, disons que cela passe quand même!

Et puis, là où Jason Lei Howden va nous régaler, c’est avec ses effets spéciaux, à la fois bien gore et bien fun! Et le film est plutôt généreux dans ce domaine! En fait, ce qui manquera principalement à ce métrage, ce sont des méchants dignes de ce nom! Ces derniers manquent cruellement de charisme et en fait l’acteur qui sortira du lot en dehors de notre héros, c’est James Blake, qui joue ici le rôle de Zakk et dont le physique n'est pas sans faire penser à celui de Glenn Danzig jeune...

La mise en scène est, autrement, assez dynamique, avec des incrustations plutôt amusantes, donnant un côté jeune à l'ensemble. Quant à l’humour, s’il est souvent gras, il fera quand même mouche, même s’il touchera surtout les fans de Metal... Une chose est sûr à la vision du film, on se rend bien compte que Jason Lei Howden sait de quoi il parle et connaît parfaitement son sujet!

"DEATHGASM" ravira certes principalement les metalleux et les amateurs de comédies gores, mais les deux sont souvent liés, il faut dire!

"DEATHGASM" sort en DVD le 5 juillet 2016 chez Factoris Films dans une édition proposant le film au format 2.35:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio anglaise et française Dolby Digital 5.1 et anglaise dts Digital Surround 5.1 et sous-titres français optionnels. Côté bonus, on a le droit à des commentaires audio, un making of (15'03") et à un clip (4'09"). Des bonus malheureusement non sous-titrés! Enfin, il est à noter que l'éditeur nous offre comme à son habitude la copie digitale du film en illimitée en version française 2.0 AAC.

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20.06.16

01:11:10, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

A Londres, Mark et Marianne vont assister au spectacle du grand Vorelli, marionnettiste et hypnotiseur. Marianne est choisie pour un numéro de magie. Quelques jours après, elle tombe malade et est victime d’étranges hallucinations. Mark entreprend alors une enquête auprès de ce mystérieux personnage. D’autant plus qu’à la fin du spectacle, il s’est aperçu que la marionnette, Hugo, saluait le public, sans aucun fil...

Mon avis :

Bien avant "Dolls", les "Puppet Master" et autres "Chucky", l'Angleterre avait déjà tenté de nous terroriser avec une poupée diabolique... Enfin, plus exactement un pantin de ventriloque (Précision importante!) comme dans le très sympathique "Dead Silence" de James Wan! C’était en 1964 avec "Devil Doll"...

Baptisé "La Poupée Diabolique" chez nous, "Devil Doll" est un film réalisé par Lindsay Shonteff ("Curse of the Voodoo", "Licensed to Kill", "The Million Eyes of Sumuru", "Jeux d'adultes"), metteur en scène remplaçant au pied levé Sidney J. Furie ("Ipcress, danger immédiat", "L'Emprise") qui était initialement prévu et qui finalement préféra se concentrer sur un autre projet plus intéressant probablement financièrement parlant, mais qui recommanda tout de même le réalisateur canadien à la production. D’ailleurs, Sidney J. Furie sera présent durant le tournage et il est fort probable qu’il ait eu une influence sur la mise en scène du film.

Le sujet de celui-ci est plutôt intéressant, puisqu’il est question d'un inquiétant hypnotiseur ventriloque nommé Vorelli, dont le pantin dénommé Hugo semble doté d'étranges pouvoirs... Des pouvoirs que Vorelli contrôle grâce à l'hypnose! Ce sont les relations qui existent entre le ventriloque et sa marionnette qui seront le sujet principal du film et qui en feront un long métrage loin d’être inintéressant.

Malgré quelques longueurs, le film se suit avec plaisir et intérêt grâce notamment à sa jolie photographie signée Gerald Gibbs ("Entrez dans la danse", "La blonde de la station 6", "Curse of the Voodoo") et au charisme de Bryant Haliday ("Curse of the Voodoo", "The Projected Man", "La tour du diable"), qui étonnamment connaîtra une carrière d'acteur assez courte (En fait, il sera principalement connu pour avoir fondé Janus Films en compagnie de Cyrus Harvey, Jr.).

L’acteur est vraiment inquiétant et volerait même la vedette à sa marionnette qui pourtant est très réussie et assez flippante. Il est en tout cas bien au dessus du reste du casting et ce n’est certainement pas William Sylvester ("Gorgo", "On ne vit que deux fois", "2001, l'Odyssée de l'espace") qui aurait pu lui voler la vedette tant ce dernier est fade!

En fait, seule l’actrice Yvonne Romain ("Le cirque des horreurs", "La nuit du Loup-Garou", "The Swinger") sortira autrement du lot! Le film vaut autrement pour ses effets spéciaux plutôt réussis pour un film de cette époque, d’autant plus que celui-ci n’a bénéficié que d'un budget assez dérisoire, estimé en effet à £25 000!

Enfin, il vaut également pour son atmosphère à la fois inquiétante et sulfureuse, par moments à la limite même de l’érotisme. Il est à noter d’ailleurs que le film fut distribué aux États-Unis dans une version plus coquine et dont on peut voir deux scènes inédites avec des jeunes femmes dévoilant leurs seins dans les bonus de l'édition proposée par Artus Films (On pourra d'ailleurs regretter que l'éditeur n'ait pas choisi de nous proposer ces deux montages différents!).

Attention, ne vous emballez pas! Quand je parle d’érotisme, c’est quand même très relatif et cela reste évidemment assez soft! On est en 1964, je vous le rappelle! Le film est par contre très ancré dans son époque ; ainsi, par exemple, les protagonistes danseront à un moment le twist... Cela surprend, mais personnellement, je trouve que cela lui donne un certain charme! En revanche, la fin du film est un peu bâclée et manque de crédibilité, gâchant quelque peu le ressenti qu’on peut avoir sur celui-ci...

Malgré ses imperfections, "La Poupée Diabolique" s’avère être plutôt une bonne surprise qui devrait ravir les amateurs de films d’horreur à l’ancienne.

"La Poupée Diabolique" est sorti officiellement en DVD dans le commerce le 7 juin 2016 chez Artus Films dans une magnifique édition digipack slim deux volets proposant le film au format 1.66:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française et anglaise Dolby Digital 2.0 mono et sous-titres français optionnels. Côté bonus, on retrouve la traditionnelle présentation du film par Alain Petit (38'), une scène coupée (3'34") et une scène alternative (1'18"), toutes deux issues du montage américain, un diaporama constitué d’affiches et de photos du film et enfin les bandes-annonces de la collection British Horror dont celle du film.

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