Catégorie: Box office cinéma

17.10.15

04:10:10, Cat�gories: Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo200

Synopsis :

Luc et Chris, son ami anglais, montent dans un taxi pour rentrer chez eux après une soirée parisienne bien arrosée. Arrivés à destination, ils s’enfuient sans payer la course. Ils sont tombés sur le mauvais chauffeur... Le taxi va se mettre en chasse toute la nuit. Mais, est-ce vraiment l’argent qu’il veut ?

Mon avis :

Après huit longues années d'absence, Julien Seri ("Yamakasi", "Les fils du vent", "Scorpion") revient enfin au cinéma avec "Night Fare", un long-métrage financé en partie par le crowdfunding. S'il peut paraître étonnant qu'un réalisateur comme Julien Seri, ayant quand même acquis une certaine notoriété, ait recours au financement participatif, cela se comprend beaucoup plus aisément lorsqu'on sait qu'au cours de ses huit années, le réalisateur a vu échouer six de ses projets, au point d'ébranler sa motivation et de penser à arrêter de faire du cinéma. Heureusement pour nous, Pascal Sid ("6 Hours", "Derrière les murs") lui proposa de produire ce nouveau projet et de le tourner dans un délai très court...

Parmi les références revendiquées lors de la campagne de financement participatif à laquelle d'ailleurs je suis bien fier d'avoir modestement contribué, il y a "Duel" de Steven Spielberg et "Collateral" de Michael Mann. Il faut avouer qu'il y a pire comme références! Par rapport au thème du film, à savoir un chauffeur de taxi prenant en chasse deux mauvais payeurs, la référence au film de Spielberg semble évidente, on pense également fortement à "The Car" d'Elliot Silverstein d’ailleurs. La référence au film de Michael Mann, elle, se situera plus au niveau de la photographie du film et là encore, cela saute aux yeux! Mais ce ne seront pas les seules références, on pense également à Luc Besson période "Nikita", notamment lors des scènes où il y a des touches d'humour (Mention spéciale à Édouard Montoute ("La Haine", "Taxi", "Femme fatale", "La Sirène rouge") impeccable et bidonnant en flic ripoux!), à "Old Boy" de Park Chan-wook (Non! N'attendez pas de combats au marteau!), à "Sin City" du trio Miller/Rodriguez/Tarantino, à des films comme "Maniac" ou "Maniac Cop" de William Lustig ou encore à "Drive" de Nicolas Winding Refn pour ce qui est de l'ambiance, de la musique (Magnifique composition d’Alex Cortés ("Eden Log", "Martyrs", "Les nuits rouges du bourreau de jade") !) et également un peu de la photographie également... Donc vous l'aurez compris, on est assez loin, notamment visuellement, des précédents films du réalisateur!

En revanche, on retrouve bien son goût prononcé pour l'action et les sports de combats, avec cette fois dans le rôle du chauffeur de taxi « psychopathe », l'impressionnant Jess Liaudin ("The Wrestler", "Antigang"), un ancien champion de MMA. Rappelons que dans "Scorpion", on trouvait dans l'un des rôles principaux, Jérôme Le Banner, un ancien champion de full contact, de kick-boxing et de muay thaï. Pas de stars confirmées par contre cette fois, ici le réalisateur a misé sur des « stars » montantes, encore peu connues, mais ayant tout de même jouées dans quelques films ayant fait parler d'eux. Ainsi le duo de copains est composé de Jonathan Howard ("Thor: Le monde des ténèbres", "Dominion") pour le rôle de Chris et de Jonathan Demurger ("Les aiguilles rouges", "La belle et la bête") pour le rôle de Luc et entre les deux hommes, dans le rôle de Ludivine, la copine de Luc et ex de Chris, la très jolie Fanny Valette ("La petite Jérusalem", "Molière", "Vertige", "L'épervier"). Julien Seri signe avec ce film un survival très typé années 80, un pur film d'exploitation à l'ancienne, excessif et ne se souciant à aucun moment d'être réaliste. C'est gore, les combats sont violents et bien chorégraphiés et surtout il y a ce tueur impressionnant et sa machine! Cette voiture, la Chrysler 300C, est un personnage du film à part entière, comme pouvait l'être la Lincoln Continental Mark III de 1971 dans "The Car" ou la Plymouth Fury de 1958 dans "Christine" et ce qui est sûr, c’est qu’après avoir vu le film, on n’y regardera à deux fois avant d’arrêter un taxi! Toujours est-il que le film aurait pu n’être qu’une simple série B, classique et efficace, mais son final totalement inattendu et déconcertant, en fera une œuvre beaucoup plus marquante que prévue! Il serait criminel que je vous en dise plus, alors je vous laisse découvrir cela par vous-même...

Grâce à "Night Fare", Julien Seri semble s’être remotivé et a depuis, deux autres longs-métrages en chantier, "Kali", un film d'action et "Love Run", une histoire d'amour... Une renaissance donc, pour un réalisateur sur lequel il va falloir à nouveau compter!

Pour suivre l'actualité du film, rendez-vous sur sa page Facebook!

Sortie en salle le 13 janvier 2016

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03.08.15

16:43:12, Cat�gories: Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo001fg

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Synopsis :

On ne badine pas avec l’amour. Rim, dix-huit ans, rappelle à sa sœur Yasmina, dix-sept ans, qu'elle ne doit pas parler au garçon qui lui plaît. Mais à force de parler de tout ce qui est interdit, cela donne des envies. De rappels en conseils, "Haramiste" raconte l'histoire de ces deux sœurs au dress code voile - doudoune - basket, qui s'adorent, s’affrontent, se mentent, se marrent, se font peur, découvrent le frisson de la transgression et du désir amoureux.

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Mon avis :

Alors que des islamistes intégristes tentent de faire régner la terreur un peu partout dans le monde et notamment en France, "Haramiste" lance un pavé dans la marre en abordant un sujet particulièrement tabou, celui de la sexualité chez deux jeunes musulmanes de nos banlieues...

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Avec "Haramiste", Antoine Desrosieres ("À la belle étoile", "Banqueroute") signe un moyen-métrage particulièrement frais et drôle mettant en scène deux jeunes maghrébines voilées jouant avec un naturel absolument bluffant et parlant de sexualité et de religion sans le moindre tabou. Le film débute en nous présentant ses deux personnages principaux, Rim et Yasmina, deux sœurs d’origine maghrébine, discutant de sexualité après qu’un garçon les ait abordées.

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On est alors surpris par le décalage qu’il y a entre leur discussion assez crue très proche de celles de n’importe quelle autre adolescente de banlieue et leur tenue vestimentaire peu idéale pour la drague sous-entendant qu’elle respecte malgré tout la religion musulmane. On ne peut pas dire en tout cas que le voile et la grosse doudoune les mettent particulièrement en valeur...

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Bien au contraire, comme on le découvrira par la suite lorsqu’on retrouvera les deux jeunes femmes dans l’intimité de leur chambre, où les deux sœurs continueront à parler de garçons et de sexualité. Rim, qui pourtant faisait la morale à sa sœur, chattera d’ailleurs avec un homme sur un site de rencontre et demandera conseil à Yasmina, qui elle, s’improvisera experte en matière de sexe...

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Souad Archane et Inas Chanti (Vue dans l’émission "Total Blackout" et dans la série "Petits secrets entre voisins"), qui ont d'ailleurs participé à l'écriture du film, sont vraiment ici d’un naturel étonnant et s’avèrent être toutes deux d’excellentes comédiennes et ce malgré la quasi inexpérience des deux jeunes femmes. Les dialogues semi-improvisés sont vraiment excellents avec des répliques absolument savoureuses et souvent très drôles, comme par exemple lorsque l’un des deux sœurs sort « frères mus’, frères j'amuse! ». On aura également le droit à une leçon de fellation absolument désopilante! Mais bon, autant dire qu’après ça, ce n'est absolument pas gagné d'avance! Pauvres garçons!

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La mise en scène d’Antoine Desrosieres est somme toute très classique, se concentrant avant tout sur ses deux personnages principaux, mais pour autant, on ne s’ennuiera à aucun moment, le cinéaste réussissant même à donner beaucoup de rythme à son film malgré l’immobilisme de la caméra et avec pour seule originalité, l’incrustation de textes type texto principalement lors de la deuxième scène du film. Si le ton très libre du film tend résolument vers la comédie, cela ne l’empêchera également d’être émouvant, touchant même, notamment lorsque Rim se retrouvera seule dans la chambre.

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Malgré le côté sensible du sujet, on sent que le réalisateur n’a aucunement voulu choquer, s’attachant principalement à montrer deux jeunes filles tiraillées entre le fait de respecter la religion, qui semble être d’ailleurs plus celle de leurs parents que la leur et d’autre part les préoccupations de jeunes filles de leur génération vivant la sexualité beaucoup plus librement qu’auparavant. Enfin, il paraît également évident que le sujet de l’intérêt de ces deux jeunes musulmanes pour la sexualité n’est pas tout et qu’Antoine Desrosieres s’est aussi intéressé à la relation entre ces deux sœurs...

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Franchement, "Haramiste" a largement mérité son prix du jury au festival Côté Court de Pantin 2015 et il n’y a rien d’étonnant à ce qu’Arte l’ait acheté (Ce qui est en revanche assez ironique lorsqu’on sait que le projet était au départ une commande non retenue de la chaîne...), car ce moyen-métrage est vraiment réjouissant et fait tout simplement du bien!

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Malgré le fait qu’"Haramiste" ne soit qu’un moyen-métrage d’une durée de 40 minutes, celui-ci est actuellement visible en salle et après avoir été notamment projeté aux 3 Luxembourg à Paris, au Luxy d’Ivry et au Dietrich à Poitiers, on peut le découvrir actuellement à l'Accattone (20 Rue Cujas - 75005 - Paris) depuis quelques jours. Pour les dates et horaires, vous pouvez vous renseigner en suivant l'actualité du film sur sa page Facebook!

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Pour ceux qui ne pourraient autrement pas se déplacer, le film est également disponible depuis le 5 juillet en VOD pour 2.99 euros sur le site Vimeo : http://vimeo.com/ondemand/haramiste/131781674

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13.03.15

06:29:20, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo001fg


Synopsis :

Qui est LOUISE ? Un simple prénom ? Une femme ? Ou un songe ?
Et si ce n'était que trois points de suspension... Louise, ça pourrait être vous, eux, nous.
C'est un fantôme qui aime sa liberté et qui souhaiterait ne jamais la perdre.
Autour d'elle, deux personnes. Deux générations. Un dialogue.
A gauche, Charlotte, frêle jeune femme, hésitante, et essayant de prendre des décisions.
A droite, Madeleine, 84 ans et toujours aussi amusée, cherche une dame de compagnie.
Charlotte sera l'élue. Mais quelque chose ne va pas. Quelque chose se trame.
Et c'est à cet instant, que (re)surgit LOUISE.


Mon avis :

Même s'il n'a jamais mis de côté la mise en scène, puisqu'il a régulièrement tourné pour la télévision et qu'il nous a également offert quelques courts métrages entre temps, c’est avec joie que l’on découvre "Louise", ce nouveau long-métrage de fiction de l'acteur Jean-François Gallotte qui revient enfin à la réalisation pour le cinéma après de longues années d'absence puisque son précédent long-métrage, "Igor !", un documentaire sur un jeune toxicomane, datait tout de même de 1993...


Jean-François Gallotte ("Carbone 14, le film", "Baby Blood", "15 août", "Filles perdues, cheveux gras", "La beuze", "Gomez vs. Tavarès", "Q", "La vérité si je mens! 3") fait partie des « gueules » du cinéma français, mais vous savez ceux que l'on reconnaît au premier coup d’œil certes, mais dont on ne connaît pas forcément le nom... C'est pourtant un acteur talentueux qui mériterait vraiment une plus ample reconnaissance de la part du public, mais il est vrai aussi qu'on ne le voit principalement que dans des seconds rôles, ce qui est d’ailleurs bien dommage!


C'est aussi un réalisateur sensible (Comment pourrait-il en être autrement de la part de quelqu’un qui s’est fait également appeler David Grossexe ?) proposant un cinéma au ton décalé comme en atteste "Louise", son cinquième long-métrage où Charlotte, interprétée par Charlotte Sohm ("Jamais deux sans trois"), sa propre fille, joue une trentenaire à la recherche d'un emploi qui va accepter un job de dame de compagnie pour s'occuper de Madeleine, une vieille dame âgée de 84 ans pas très commode (C’est le moins qu’on puisse dire! C'est même réellement une vraie peste!).


Dès le générique de début, le côté poétique du film nous saute littéralement aux yeux grâce aux très jolis dessins de Charlotte Sohm mis en mouvement ici par la chef opératrice du film, Aurélie Martin, accompagnés par la très belle musique tout en délicatesse composée par Modraw. Dans les premières scènes, le ton décalé fait également mouche, rendant immédiatement le film attachant, avec par exemple cette consultation peu commune se passant chez un médecin pour le moins particulier proposant notamment un nouveau test de grossesse trouvé sur internet et que la jeune femme va être la première à tester...


Un humour assez léger se dégage ainsi du film à travers des personnages assez étranges (Mention spéciale au personnage de Julie Borgne interprétée par Julie Marboeuf qu’on a pu voir notamment dans "Betty" de Claude Chabrol) ou à travers certaines situations assez singulières et parfois cocasses.


Malgré son attitude assez nonchalante (Du moins en apparence!), on va s'attacher assez rapidement au personnage de Charlotte, mais étonnamment on s’attachera également au fur et à mesure du film au personnage de Madeleine, incarnée par Claudine Baschet ("Le soleil au-dessus des nuages", "Joséphine", "Les âmes de papier", "Papa Was Not a Rolling Stone"), grâce à son côté filou et aussi grâce à ses fêlures, car sous ses apparences de vieille femme insupportable, se cache en fait une femme beaucoup plus humaine et sensible qu'il n'y paraît. D’ailleurs comme on s’en doute, les deux femmes vont peu à peu s’attacher l’une à l’autre, malgré deux caractères assez forts.


Le film traite bien entendu des rapports entre la jeune génération et la génération actuellement retraitée, en montrant notamment les difficultés rencontrées par les jeunes dans leurs recherches d’emplois et de logements face à une génération plutôt aisée (Ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas!) et de plus, souvent propriétaires de leur habitation.


Le scénario signé encore une fois par Irène Sohm ("Point final à la ligne", "La Galette des rois"), qui interprète ici le rôle de Louise, nous réserve quelques surprises, même si certains indices seront disséminés ici et là laissant deviner en partie la chute du film.


Jean-François Gallotte, qui se retrouve une nouvelle fois devant (Il interprète dans le film le médecin de Madeleine) et derrière la caméra nous offre là un film plein de tendresse, malgré des personnages qui eux sont loin de l'être (Quelque part, ils nous ressemblent, avec leurs qualités et leurs défauts!). Les passages avec les dessins de sa fille, ainsi que la musique jouent en cela un rôle important, mais il y a aussi la photographie du film, le choix des couleurs, l'interprétation des acteurs au ton toujours très juste et bien sûr, le regard incroyable de Claudine Baschet...


Quel joli film! Cela fait vraiment plaisir à voir! Espérons maintenant que celui-ci remporte le succès qu'il mérite et que son réalisateur ne mette pas autant de temps que cette fois-ci pour nous offrir son prochain long-métrage...


"Louise" sort officiellement en salle le 18 mars 2015, alors si vous souhaitez vous tenir au courant des différentes projections, dont certaines se feront en plus en présence de l'équipe du film, suivez son actualité sur sa page Facebook, ainsi que sur son site officiel.


Sortie en salle le 18 mars 2015

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17.11.14

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo200

Synopsis :

Pour favoriser les chiens de race, le gouvernement inflige à la population une lourde taxe sur les bâtards. Leurs propriétaires s’en débarrassent, les refuges sont surpeuplés. Lili, 13 ans, adore son chien Hagen, mais son père l’abandonne dans la rue. Tandis que Lili le cherche dans toute la ville, Hagen, livré à lui-même, découvre la cruauté des hommes. Il rejoint une bande de chiens errants prêts à fomenter une révolte contre les hommes. Leur vengeance sera sans pitié. Lili est peut-être la seule à pouvoir arrêter cette guerre.

Mon avis :

Et si le chien n'était plus le meilleur ami de l'homme? C'est de ce postulat qu'est parti le réalisateur hongrois Kornél Mundruczó ("Pleasant Days", "Johanna", "Delta", "Tender Son: The Frankenstein Project") pour son nouveau film, "White God", un savant mélange de genre débutant limite comme un film pour enfants du style "Beethowen" et compagnie pour finir dans un style assez proche d'un "Cujo", si l'on se réfère aux films de chiens...

Pourtant Mundruczó annonce directement la couleur avec une splendide scène d'ouverture où une jeune fille à vélo traverse une ville désertifiée et se fait soudainement pourchassée par une meute de chiens. La scène est sublimement filmée et accompagnée d'une très belle musique. Immédiatement on se dit qu'on va adorer ce film, cela semble une évidence! Le risque, cela serait en fait que la suite ne tienne pas toutes ces promesses et qu'au final, on ait un goût amer! Mais je vous rassure tout de suite, cela ne sera absolument pas le cas! Bien au contraire! Après cette première scène limite onirique, donnant l'impression qu'il y a eu une catastrophe et que les protagonistes sont dans un monde post-apocalyptique, on découvre un Budapest proche probablement de celui qu'on peut connaître de nos jours à la différence près que le pays semble connaître une sérieuse crise (ce qui est d’ailleurs peut-être le cas!) et que les propriétaires de chiens qui ne sont pas de races doivent s'acquitter d'une lourde taxe, les poussant dans la plus part des cas à s'en débarrasser. Résultat, il y a de nombreux chiens errants dans les rues, qui survivent comme ils peuvent et beaucoup se retrouvent rapidement emmenés dans des fourrières où ils attendent d’être adoptés ou tués si personne ne veut d’eux...

C'est dans ce contexte bien particulier qu'on fait la connaissance de nos deux attachants héros, la jeune Lili, interprétée par Zsófia Psotta, dont c'est ici le premier rôle au cinéma et son chien Hagen, un croisé tout ce qu'il y a de plus adorable, joué en réalité par deux chiens. Seulement voilà, un beau jour, la mère de Lili doit quitter le pays et la confie à son père, qui de toutes évidences n'était pas vraiment prêt à l'accueillir. Après quelques ennuis avec une voisine, Dániel, joué par Sándor Zsótér ("Daniel prend le train", "Le violon de Rothschild"), décide d'abandonner le chien dans la nature. Hagen va alors devoir se débrouiller seul et va à ses dépends devoir faire face à la cruauté humaine! Par certains côtés, on pense alors à "Deux frères" de Jean-Jacques Annaud, en plus costaud tout de même, mais dès cette partie du film, on sent que cela va se corser sérieusement. Le film devient alors de plus en plus adulte, de plus en plus cruel et violent aussi, même si souvent c'est tout de même l'émotion qui l'emportera. A partir de cette séparation, on suit les deux parcours, celui de Hagen pour survivre et celui de Lili qui va tout faire pour le retrouver, avant une dernière demi-heure qui vire pas mal à l'horreur et au film de vengeance...

Malgré tout, à aucun moment le réalisateur ne perd de vue que ce qui compte avant tout pour le spectateur, c’est la relation entre ces deux êtres qui s’aiment et donc le côté émotif ! Le film n’est pas dénué également d’humour avec notamment une scène réellement amusante se passant dans le refuge. Franchement, le travail fait avec les chiens impressionne et on image facilement les difficultés qu’il y a pu y avoir sur le tournage avec une telle quantité de canidés (Il y a eu 250 chiens tout de même sur le tournage!). C’est également un film assez politique dans le sens où à travers cette révolte des chiens, le réalisateur a voulu mettre en garde le gouvernement hongrois de la forte probabilité d’un futur soulèvement des plus défavorisés si les inégalités entre les différentes couches sociales ne cessent de grandir. Quant à la fin, elle est vraiment de toute beauté, clôturant merveilleusement ces presque deux heures d’intenses émotions.

"White God" a remporté le Grand prix Un Certain Regard au festival de Cannes 2014 et représentera son pays aux Oscars 2015. Rien d'étonnant à cela, car il fait sans conteste parti des meilleurs films de cette année et également l'un des plus originaux! Sans problème l'un de mes coups de cœur de l'année!

"White God" sort dans les salles le 3 décembre 2014 et sera en avant-première à Paris mardi 18 novembre à 20h15 à l'UGC Cité Ciné Les Halles en présence du réalisateur.

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17.09.14

07:15:54, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo200

Synopsis :

Depuis son plus jeune âge, Jessica fait régulièrement des cauchemars dont le sens lui échappe. Cette singularité l’a conduite à mener des études spécialisées en psychophysiologie du rêve et à suivre une thérapie avec Sean, son mentor, pour tenter d’en comprendre les origines. Suite au décès de sa grand-mère maternelle, Jessica doit retourner dans la maison familiale. A son arrivée, elle découvre que son aïeule défunte repose dans la chambre mitoyenne à la sienne durant la veillée mortuaire... Après une nuit agitée par un étrange cauchemar, Jessica tombe subitement malade. Clouée au lit par de fortes fièvres, la jeune femme décide d’utiliser son état léthargique pour expérimenter le rêve lucide et essayer ainsi de prendre le contrôle de ses rêves. Jessica va alors commencer à évoluer dans son propre monde onirique et, développant peu à peu ses capacités de rêveur lucide, elle va mener l’enquête afin de découvrir le mal qui la ronge et qui hante la demeure familiale...

Mon avis :

Il y a maintenant trois ans, je soutenais pour la toute première fois un projet via le financement participatif, ce que l'on appelle également le crowdfunding. Il s'agissait d'un projet de long métrage alors appelé "Fièvre" et qui était en partie produit par l'excellent site et éditeur Oh my Gore! que je suis depuis des années. Autant dire que j'attendais ce projet avec une réelle impatience, surtout que son casting était fort alléchant et que j'avais auparavant beaucoup apprécié les deux précédents courts de son jeune réalisateur. En raison du manque de moyens, le film avait été mis quelque peu en stand by en attendant l’arrivée de nouveaux financements, mais finalement le voilà enfin, rebaptisé "Horsehead" ! Dommage, j’aimais bien "Fièvre" !

"Horsehead" a été présenté pour la toute première fois le dimanche 7 septembre lors de la vingtième édition de L'étrange festival au forum des images à Paris dans une salle archi comble et avec un public enthousiaste. De très bonnes conditions donc! Il ne restait plus qu'à se laisser porter par ce film ultra sensoriel! Dès la première scène, Romain Basset ("Bloody Current Exchange", "Rémy") nous scotche avec une scène de cauchemar qui fait immédiatement son petit effet, par son efficacité, mais également par son esthétisme. On découvre alors cet étrange personnage fantasmagorique à tête de cheval qui donne son nom au film et qui n’est pas sans me rappeler ces drôles d’apparitions dans "La Belle Bête" de Karim Hussain.

Mais malheureusement après cela, je découvre que le film, pourtant français et se passant en France a été tourné en anglais... Et là, franchement, cela me gêne! Je comprends tout à fait ce choix destiné à favoriser les ventes pour l'international, mais il y avait quand même des moyens de le faire tout en restant crédible. Par exemple, il aurait pu s’agir d'une famille anglaise vivant en France... Pourquoi pas? Vu comment ils « colonisent » notamment la Normandie et la Bretagne... Mais dans ce cas, il aurait fallu que les autres protagonistes parlent français, ce qui n'aurait finalement fait que peu de dialogues restant en français... L'action aurait également pu se passer autrement à l'étranger et dans ce cas pas de soucis non plus! Donc, là c'est con, mais cela m'a empêché de rentrer pleinement dans le film, du moins pendant une bonne partie de celui-ci...

C'est d'autant plus dommage que le film a vraiment de la gueule avec quelques scènes, notamment celles des rêves, particulièrement bien fichues. Les acteurs sont tous très bons, que cela soit la charmante Lilly-Fleur Pointeaux ("La loi de Murphy", "Platane", "Ma première fois"), la cultissime Catriona MacColl ("Frayeurs", "L'au-delà", "La maison près du cimetière", "Saint Ange", "The Theatre Bizarre") ou encore le chanteur Murray Head ("Madame Claude", "La barbare", "Beaumarchais l'insolent", "Moi César, 10 ans 1/2, 1m39"). Le trio d'acteurs fonctionne parfaitement!

Catriona MacColl y incarne une mère antipathique au possible, Murray Head, un beau-père attachant, quant Lilly-Fleur Pointeaux, elle apporte l’innocence nécessaire au rôle de Jessica. Et puis dans les seconds rôles, impossible de ne citer Philippe Nahon ("Seul contre tous", "Haute tension", "Calvaire", "MR 73") et de Vernon Dobtcheff ("L'espion qui m'aimait", "Le nom de la rose", "La sirène rouge")! Deux vraies « gueules » du cinéma ! "Horsehead" possède donc des atouts, mais aussi des faiblesses (Quoi de plus normal pour un premier long ?), notamment quelques longueurs... Mais il y a cette fin, très belle et très bien vue éclaircissant un scénario qui au départ pouvait sembler un peu trop complexe et qui sauve finalement le film! On part ainsi sur une note positive, en se disant quand même que ce « petit jeune » a quand même vachement de talent!

Par contre, à l’origine, il était prévu que cela soit le groupe de Glam-metal BlackRain qui fasse la musique du film, mais au final, cela ne fût pas le cas. Pas trop de regrets en tous cas (Même si j’adore le groupe !), car la musique signée Benjamin Shielden est plutôt très satisfaisante. Après, évidemment il faut aimer les films avec des ambiances oniriques, car toutes les scènes d’horreur se passent durant des rêves, des rêves lucides ! C’est-à-dire des rêves où le rêveur est pleinement conscient d’être en train de rêver. C'est avant tout un film qui se ressent et donc pour l'apprécier pleinement, il faut à mon avis se laisser porter à 100%, ce qui n'est pas toujours facile, surtout lorsqu'il y a de petits détails qui nous gênent...

Malgré ses défauts, "Horsehead" vaut donc vraiment qu’on s’y attarde, mais pour ma part, je crois que je serai très heureux de pouvoir le redécouvrir avec un doublage français... Pour une fois !

Comme la plus part des films actuellement, "Horsehead" a sa page Facebook que vous pouvez suivre pour être tenu au courant de son actualité en attendant sa tournée des festivals et probablement ensuite sa sortie cinéma et très certainement DVD et Blu-ray...

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12.09.14

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique, Box office cinéma  

Titre du film : Deux jours, une nuit

Réalisateurs : Jean-Pierre et Luc Dardenne

Année : 2014

Origine : Belgique

Durée : 1h35

Avec : Marion Cotillard (Sandra), Fabrizio Rongione (Manu), Olivier Gourmet (Jean-Marc), etc.

Par Nicofeel

Les frères Dardenne sont de retour avec leur dernier film, Deux jours, une nuit. Présenté au dernier festival de Cannes, cette œuvre est complètement dans la mouvance de leurs précédents longs métrages, avec une forte connotation sociale (Rosetta, L'enfant, Le gamin au vélo).

Ce film est d'ailleurs ancré dans la réalité la plus concrète. En effet, dès le début, on apprend qu'une petite société qui crée des panneaux solaires, est victime de la concurrence exacerbée asiatique et doit licencier un de ses employés pour limiter les coûts. En somme, voilà un des ravages du capitalisme. Le choix de l'agent à licencier s'est porté sur Sandra, une jeune femme qui revient tout juste d'un arrêt maladie. Là où le film est terrible, et malheureusement assez réaliste, c'est que les employés ont eu le choix de voter entre le fait de conserver Sandra avec eux ou de toucher une prime de 1000 €. Cruel choix, s'il en est. Dans une société de plus en plus individualiste, la majorité a voté le fait d'obtenir la prime. D'autant que dans la période actuelle, les ménages disposent d'un pouvoir d'achat qui se raréfie et ils ont du mal à joindre les deux bouts.

Malgré cette situation pas franchement propice à conserver Sandra au sein de l'entreprise, une de ses collègues et amies proches, a obtenu du patron qu'il procède à un nouveau vote. C'est alors qu'apparaît tout l'enjeu du film : est-ce que dans le court laps de temps qui lui reste (un WE, d'où le titre du film), Sandra parviendra à changer l'avis de ses collègues en les rencontrant un à un. En tout cas, on peut penser que c'est l'enjeu principal.

Derrière cela, les frères Dardenne s'interrogent sur les rapports humains. Et sur ce point, on voit que les gens sont très différents dans leurs choix , leurs réactions et leurs motivations. La moralité des gens, leur altruisme, leur humanisme ou à l'inverse leur indifférence, voire carrément leur violence verbale est mise à jour. Il y en a qui culpabilisent et acceptent de changer leur vote. Il faut dire qu'il est bien plus difficile de dire non à quelqu'un en lui parlant que dans le cadre d'un vote secret. Mais il y en a qui restent sur leurs positions, qui estiment mériter cette prime ou qui tout simplement ne peuvent (veulent) pas s'en passer, pour des raisons qui sont plus ou moins crédibles.

On peut juger les gens mais en tout état de cause, il n'est pas aisé de se positionner sur un tel sujet. Quelle serait notre réaction dans un pareil cas de figure ? Accepterait-on, dans un grand élan d'humanisme, de renoncer à une prime pour permettre à un collègue de travail de conserver son emploi ? Voilà un sacré dilemme moral.

Pour accentuer l'intensité des rencontres entre Sandra et ses différents collègues de travail, les frères Dardenne ont filmé leur héroïne au plus près. La caméra est toujours aux côtés de Sandra, comme si cette dernière ne faisait qu'un avec le sujet du film. Comme si Sandra était tout simplement un symbole.

Seul ombre au tableau de ce film très riche et passionnant, le côté redondant des scènes de rencontre entre Sandra et ses collègues. Certes, au regard du scénario, il y a des passages obligés mais cela paraît tout de même par moments un peu répétitif.

Pour interpréter le rôle de Sandra, les frères Dardenne ont fait confiance à l'actrice Marion Cotillard. Elle a parfaitement réussi à se fondre dans l'univers et dans le style des Dardenne. Celle qui a été révélée aux yeux du grand public en jouant Edith Piaf à l'écran, est totalement crédible dans le rôle de cette femme qui perd son boulot et trouve le courage (par le soutien indéfectible de ses proches, et notamment de son mari) – malgré plusieurs moments d'abattement on ne peut plus logiques – de se battre pour tenter de rester parmi les travailleurs.

De manière intelligente, les frères Dardenne ont refusé de terminer leur film par un happy end. Ils ont en revanche mis en valeur leur héroïne, qui est plus que jamais attachée à ses principes moraux.

Au final, Deux jours, une nuit, est un très bon film social et sans doute un des tous meilleurs des frères Dardenne. Leur accorder la palme d'or au dernier festival de Cannes n'aurait pas été une injustice. Bien au contraire.

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03.07.14

07:54:56, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo200

Synopsis :

Deux ravissantes sœurs vampires vivent séparément dans une immense maison d'été dans le Connecticut. L'une d'elles a une liaison avec un scénariste qui souhaite la rejoindre dans l'immortalité. Cependant, l'autre sœur débarque dans leur existence et chamboule tout. Sa présence maléfique va anéantir peu à peu leur couple.

Mon avis :

Vendredi 13 juin 2014, je me rends sur les Champs-Élysées où "Kiss of the Damned", le premier long-métrage de fiction de Xan Cassavetes ("Z Channel: A Magnificent Obsession"), est projeté au Champs-Élysées Film Festival en présence de deux des comédiennes françaises du film. La salle est loin d'être pleine, mais je vais m’asseoir au milieu de celle-ci, près d'un vieux monsieur avec une canne. Ce dernier me dit poliment « Bonsoir » et alors je m'aperçois qu'il s'agit du réalisateur Bertrand Tavernier ("Le juge et l'assassin", "La mort en direct", "Coup de torchon", "L.627", "Dans la brume électrique") que je ne m'attendais certainement pas à voir dans une salle projetant un film de genre. Mais il faut dire que Joséphine de La Baume ("Un jour", "Johnny English, le retour", "Rush"), qui tient ici le rôle principal a joué dans "Quai d'Orsay", son dernier long-métrage et dans "La princesse de Montpensier", son film précédent... Quelques minutes plus tard, Joséphine de La Baume justement, accompagnée d'Anna Mouglalis ("La captive", "Novo", "Romanzo criminale", "Coco Chanel & Igor Stravinsky") viennent brièvement présenter le film avant que celui-ci commence...

Il est assez étonnant de voir la fille de John Cassavetes ("Faces", "Husbands", "Meurtre d'un bookmaker chinois") et de Gena Rowlands ("Une femme sous influence", "Un tueur dans la foule", "Gloria") s'attaquer à un film de genre. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne m'y attendais pas! Surtout que ses références pour ce film, si l'on en croit l'actrice principale, sont Dario Argento et Jean Rollin! Oui, vous avez bien lu! C'est d'ailleurs peut-être l'une des raisons pour lesquelles elle a choisi nos petites frenchies comme vampires... La réalisatrice nous livre en tous cas un film de vampires aux antipodes de ce qu'on a l'habitude de nous proposer actuellement avec les "Twilight" et autres "Vampire Diaries".

D'ailleurs "Kiss of the Damned" a vraiment sa propre identité. Par certains côtés, il m'a même quelque peu fait penser aux films du duo Hélène Cattet & Bruno Forzani ("Amer", "L'étrange couleur des larmes de ton corps"), notamment par son approche esthétique et surtout son utilisation de la musique. On n'est évidemment pas dans un giallo, mais la musique s'en rapproche parfois par son côté très seventies... On pense également au film de Tony Scott, "Les Prédateurs" par certains côtés. C'est un film romantique, très charnel, avec des rapports sexuels très bestial, ce qui nous change quand même des "Twilight" & Co!

Il faut dire que nos deux petites françaises, Joséphine de La Baume et Roxane Mesquida ("Sheitan", "Une vieille maîtresse", "Rubber", "Kaboom") se sont données corps et âmes pour le film, n'hésitant pas à se dévoiler lors de scènes à l'érotisme assez sauvage. L'histoire repose essentiellement sur la rivalité qui oppose les deux sœurs, l'une représentant la vieille école (Du moins celle dans le film!) et essayant le plus possible de respecter la ligne de conduite que se sont imposés les vampires et donc de se nourrir que de sang animal, l'autre représentant la nouvelle vague, rebelle et revenant aux origines du vampirisme, c'est-à-dire des prédateurs assoiffés de sang humain et usant de leur charme pour appâter leurs proies.

C'est avant tout un film qui se ressent, avec un rythme assez lent et puis de temps en temps, il y a quelques fulgurances assez violentes qui surprennent le spectateur, qui soit pouvait être en train de s'endormir, soit était littéralement envoûté par celui-ci. Pour ce qui est du casting, Joséphine de La Baume est très belle et forme avec Milo Ventimiglia ("Cursed", "Stay Alive", "Pathology", "Heroes", "The Divide"), un très joli couple. D'ailleurs ce dernier, avec son sex-appeal, ne devrait déplaire à ces dames! Mais autrement, c'est évidemment Roxane Mesquida ("Sheitan", "Rubber", "Kaboom", "XIII: la série"), notre autre frenchie qui se fera ici remarquer par son côté à la fois très sensuel et provoquant. On pourra certes reprocher au film de manquer un peu de consistance, mais c'est quand même un beau film avec une fin assez troublante et marquante, qui restera dans les mémoires...

Même si son premier long-métrage de fiction n'est pas dénué de défauts, Xan Cassavetes montre qu'elle a du talent et surtout une approche artistique et anticommerciale du cinéma qui fait quand même vachement plaisir à voir!

Espérons que le film sorte prochainement en France en DVD, voir en Blu-ray (Cela serait encore mieux!), car franchement cela serait regrettable qu'il soit aussi peu vu chez nous... Vous pouvez par contre le visionner en VOD! (Oui, je sais! C'est une maigre consolation!) En attendant une éventuelle sortie physique, suivez la page facebook du film pour vous tenir informé!

Crédits photos : © capelight pictures

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16.04.14

05:30:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo001fg

Synopsis :

Faute de baby-sitter pour le week-end, Marc Schaudel confie son fils Remy à Franck, son employé, "un type sérieux" selon lui. Sauf que Franck a 30 ans ce soir et que Rémy est un sale gosse capricieux. Au petit matin, Marc et sa femme Claire sont réveillés par un appel de la police. Rémy et Franck ont disparu ! Au milieu de leur maison saccagée, la police a retrouvé une caméra. Marc et Claire découvrent hallucinés les images tournées pendant la soirée.

Mon avis :

Généralement ce sont les États-Unis qui nous pompent et bien cette fois, ce sera le contraire avec "Babysitting" de Philippe Lacheau ("Paris à tout prix") et Nicolas Benamou ("De l'huile sur le feu")...

"Babysitting" est en effet un croisement entre "Projet X" et "Very Bad Trip", le tout à la sauce found footage! Malgré tout on s'attend quand même à une grosse comédie franchouillarde bien lourde et bien oui et non... L'humour est dans l'ensemble bien français, mais heureusement il fonctionne plutôt bien, voir même souvent très bien et il y a tout de même un côté assez ricain à ce métrage, notamment dans certaines situations.

L'histoire est assez simple : Franck, un jeune homme qui fête ses trente ans se voit plus ou moins contraint de faire du babysitting pour son patron qui a besoin de quelqu'un pour garder son fils, mais celui-ci voit débarquer ses copains, Sam et Alex, bien décidés à faire la fête malgré son interdiction... Ses copains étant bien allumés et le fils du patron insupportable, tout cela va évidemment partir en « sucette »! C'est ce que vont découvrir le lendemain matin, monsieur et madame Schaudel, joués par Gérard Jugnot ("Les bronzés", "Pinot simple flic", "Monsieur Batignole") et Clotilde Courau ("Les grands ducs", "Le poulpe", "La môme"), les parents du jeune Rémy, lorsqu'ils vont rentrer chez eux, alertés par la police. Ils vont alors retrouver leur maison saccagée et surtout, leur fils a disparu ! De même que leur baby-sitter... Mais une vidéo retrouvée sur les lieux du carnage vont les aider à y voir plus clair...

Le trio d'acteurs formé par Philippe Lacheau, Tarek Boudali ("L'arnacoeur", "L'Italien", "Paris à tout prix") et Julien Arruti ("L'arnacoeur", "Paris à tout prix") va ici fonctionner à merveille, nous offrant gag sur gag à un rythme effréné, aidés par un Vincent Desagnat ("Les 11 commandements", "Les dents de la nuit", "Yes We Can") vraiment excellent et une Alice David ("Bref", "Les profs", "Les Francis"), qui en plus d'apporter la touche charme, participera activement au délire collectif... Car ils ne seront pas seuls! Pas mal d'autres acteurs contribueront également à faire de ce film, un gros n'importe quoi, comme par exemple Philippe Duquesne ("Les Deschiens", "Enfermés dehors", "9 mois ferme") dans le rôle de l'agent Caillaud.

Dans l'ensemble, le film fonctionne plutôt bien et remplit pleinement son office de divertissement sans prétention. Cela ne fait évidemment pas dans la finesse, ce serait même plutôt le contraire, mais ça on s'en doutait dès le départ. Parmi les scènes les plus folles les courses poursuites, d'abord en voiture et ensuite en kart où le found footage est assez efficace et s'avère même un choix assez judicieux. La Surra de Bunda que subit ce pauvre Franck sera également une des scènes qui restera à coup sûr dans les mémoires. Seul vrai bémol en fait, la fin est un peu trop pleine de bonnes intentions et de bons sentiments...

Bon, au niveau de l'originalité, on repassera! Mais le principal est qu'on s'amuse et on n'en demandait pas plus!

Photos © Universal Pictures International France

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