Archives pour: Juin 2016

21.06.16

06:06:06, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Deux geeks chevelus s’ennuient ferme dans leur bled paumé et décident de créer leur propre groupe de Metal. Mais une mystérieuse partition sur laquelle ils ont mis la main va briser cette relative quiétude : quelques notes jouées suffisent à déchainer les enfers sur leur petite ville.

Mon avis :

Enfin un film pour la jeune génération metalleuse actuelle! Eh oui, nous, dans les années 80, nous avions eu le mythique "Spinal Tap", qui était certes bien fun, mais qui ne collait pas forcément à la génération hard rockeuse de l'époque et depuis, même s'il y a eu quelques autres films, on ne peut pas dire qu'on ait été toujours très gâté!

Dirigé par le Néo-Zélandais Jason Lei Howden, dont c'est ici le premier long métrage en tant que réalisateur (Il a autrement notamment travaillé sur les effets visuels des deux premiers volets de la saga de "Le Hobbit" de Peter Jackson!), "DEATHGASM" (En majuscules s’il vous plait, car les minuscules, c’est pour les fiottes! Ce n’est pas moi qui le dis, c’est dans le film!) est effectivement une petite comédie horrifique foncièrement faite pour les amateurs de Metal!

Brodie, le héros interprété par Milo Cawthorne ("Blood Punch", "Ash vs Evil Dead"), est un jeune metalleux, qui suite à l'internement de sa mère dans un asile psychiatrique, va se retrouver chez son oncle avec un cousin qu'il ne connaît pas vraiment et qui surtout, ne le supporte pas!

Et puis, forcément, comme c'était déjà le cas à mon époque, le jeune homme va avoir du mal à se faire des amis dans son nouveau bahut et se retrouver qu’avec d'autres metalleux... Ils vont alors former un groupe (jusque-là, rien de fantastique!) et vont tomber sur une partition d'un groupe de Black Metal, qui lorsqu'ils vont la jouer, va déchaîner les enfers sur leur petite bourgade!

Le film est assez prévisible et comporte pas mal de clichés, mais il est tout de même assez plaisant à voir et puis la bande originale est vraiment sympa, il faut l'avouer! En revanche, Milo Cawthorne, tout comme Kimberley Crossman ("Bad Fruit", "A Beginner's Guide to Snuff"), qui incarne Medina, la jeune femme dont il va tomber amoureux, font un petit peu vieux (Effectivement, on remarquera qu’ils sont nés respectivement en 1989 et 1990!) et du coup, on peine quelque peu à croire par moments que ce sont des adolescents... Mais bon, disons que cela passe quand même!

Et puis, là où Jason Lei Howden va nous régaler, c’est avec ses effets spéciaux, à la fois bien gore et bien fun! Et le film est plutôt généreux dans ce domaine! En fait, ce qui manquera principalement à ce métrage, ce sont des méchants dignes de ce nom! Ces derniers manquent cruellement de charisme et en fait l’acteur qui sortira du lot en dehors de notre héros, c’est James Blake, qui joue ici le rôle de Zakk et dont le physique n'est pas sans faire penser à celui de Glenn Danzig jeune...

La mise en scène est, autrement, assez dynamique, avec des incrustations plutôt amusantes, donnant un côté jeune à l'ensemble. Quant à l’humour, s’il est souvent gras, il fera quand même mouche, même s’il touchera surtout les fans de Metal... Une chose est sûr à la vision du film, on se rend bien compte que Jason Lei Howden sait de quoi il parle et connaît parfaitement son sujet!

"DEATHGASM" ravira certes principalement les metalleux et les amateurs de comédies gores, mais les deux sont souvent liés, il faut dire!

"DEATHGASM" sort en DVD le 5 juillet 2016 chez Factoris Films dans une édition proposant le film au format 2.35:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio anglaise et française Dolby Digital 5.1 et anglaise dts Digital Surround 5.1 et sous-titres français optionnels. Côté bonus, on a le droit à des commentaires audio, un making of (15'03") et à un clip (4'09"). Des bonus malheureusement non sous-titrés! Enfin, il est à noter que l'éditeur nous offre comme à son habitude la copie digitale du film en illimitée en version française 2.0 AAC.

Deathgasm

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20.06.16

01:11:10, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

A Londres, Mark et Marianne vont assister au spectacle du grand Vorelli, marionnettiste et hypnotiseur. Marianne est choisie pour un numéro de magie. Quelques jours après, elle tombe malade et est victime d’étranges hallucinations. Mark entreprend alors une enquête auprès de ce mystérieux personnage. D’autant plus qu’à la fin du spectacle, il s’est aperçu que la marionnette, Hugo, saluait le public, sans aucun fil...

Mon avis :

Bien avant "Dolls", les "Puppet Master" et autres "Chucky", l'Angleterre avait déjà tenté de nous terroriser avec une poupée diabolique... Enfin, plus exactement un pantin de ventriloque (Précision importante!) comme dans le très sympathique "Dead Silence" de James Wan! C’était en 1964 avec "Devil Doll"...

Baptisé "La Poupée Diabolique" chez nous, "Devil Doll" est un film réalisé par Lindsay Shonteff ("Curse of the Voodoo", "Licensed to Kill", "The Million Eyes of Sumuru", "Jeux d'adultes"), metteur en scène remplaçant au pied levé Sidney J. Furie ("Ipcress, danger immédiat", "L'Emprise") qui était initialement prévu et qui finalement préféra se concentrer sur un autre projet plus intéressant probablement financièrement parlant, mais qui recommanda tout de même le réalisateur canadien à la production. D’ailleurs, Sidney J. Furie sera présent durant le tournage et il est fort probable qu’il ait eu une influence sur la mise en scène du film.

Le sujet de celui-ci est plutôt intéressant, puisqu’il est question d'un inquiétant hypnotiseur ventriloque nommé Vorelli, dont le pantin dénommé Hugo semble doté d'étranges pouvoirs... Des pouvoirs que Vorelli contrôle grâce à l'hypnose! Ce sont les relations qui existent entre le ventriloque et sa marionnette qui seront le sujet principal du film et qui en feront un long métrage loin d’être inintéressant.

Malgré quelques longueurs, le film se suit avec plaisir et intérêt grâce notamment à sa jolie photographie signée Gerald Gibbs ("Entrez dans la danse", "La blonde de la station 6", "Curse of the Voodoo") et au charisme de Bryant Haliday ("Curse of the Voodoo", "The Projected Man", "La tour du diable"), qui étonnamment connaîtra une carrière d'acteur assez courte (En fait, il sera principalement connu pour avoir fondé Janus Films en compagnie de Cyrus Harvey, Jr.).

L’acteur est vraiment inquiétant et volerait même la vedette à sa marionnette qui pourtant est très réussie et assez flippante. Il est en tout cas bien au dessus du reste du casting et ce n’est certainement pas William Sylvester ("Gorgo", "On ne vit que deux fois", "2001, l'Odyssée de l'espace") qui aurait pu lui voler la vedette tant ce dernier est fade!

En fait, seule l’actrice Yvonne Romain ("Le cirque des horreurs", "La nuit du Loup-Garou", "The Swinger") sortira autrement du lot! Le film vaut autrement pour ses effets spéciaux plutôt réussis pour un film de cette époque, d’autant plus que celui-ci n’a bénéficié que d'un budget assez dérisoire, estimé en effet à £25 000!

Enfin, il vaut également pour son atmosphère à la fois inquiétante et sulfureuse, par moments à la limite même de l’érotisme. Il est à noter d’ailleurs que le film fut distribué aux États-Unis dans une version plus coquine et dont on peut voir deux scènes inédites avec des jeunes femmes dévoilant leurs seins dans les bonus de l'édition proposée par Artus Films (On pourra d'ailleurs regretter que l'éditeur n'ait pas choisi de nous proposer ces deux montages différents!).

Attention, ne vous emballez pas! Quand je parle d’érotisme, c’est quand même très relatif et cela reste évidemment assez soft! On est en 1964, je vous le rappelle! Le film est par contre très ancré dans son époque ; ainsi, par exemple, les protagonistes danseront à un moment le twist... Cela surprend, mais personnellement, je trouve que cela lui donne un certain charme! En revanche, la fin du film est un peu bâclée et manque de crédibilité, gâchant quelque peu le ressenti qu’on peut avoir sur celui-ci...

Malgré ses imperfections, "La Poupée Diabolique" s’avère être plutôt une bonne surprise qui devrait ravir les amateurs de films d’horreur à l’ancienne.

"La Poupée Diabolique" est sorti officiellement en DVD dans le commerce le 7 juin 2016 chez Artus Films dans une magnifique édition digipack slim deux volets proposant le film au format 1.66:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française et anglaise Dolby Digital 2.0 mono et sous-titres français optionnels. Côté bonus, on retrouve la traditionnelle présentation du film par Alain Petit (38'), une scène coupée (3'34") et une scène alternative (1'18"), toutes deux issues du montage américain, un diaporama constitué d’affiches et de photos du film et enfin les bandes-annonces de la collection British Horror dont celle du film.

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09.06.16

04:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Der fan
Réalisateur : Eckhart Schmidt

Année : 1982
Origine : Allemagne
Durée : 1h32
Avec : Désirée Nosbusch

Par Nicofeel

der fan

Présenté cette année au festival Hallucinations collectives dans le cadre de la thématique « Les singulières », Der fan de Eckhart Schmidt est une curiosité du début des années 80.
Le film dresse le portrait d'une adolescente qui est littéralement obsédée par un chanteur allemand à la mode, prénommé R. Der fan prend son temps pour poser le contexte avec cette cette jeune fille un peu rêveuse, peu assidue à l'école et ayant des problèmes de communication avec ses parents. Seule une chose l'intéresse : le chanteur R dont elle écoute en permanence la musique avec son wakman, et à qui elle écrit de nombreuses lettres d'amour. Elle a un souhait, qui tourne à l'obsession : rencontrer sa star.

Comme son titre l'indique, Der fan traduit la relation extrême d'une fan transie d'amour (son titre international est Trance) qui n'a pas de limites pour rencontrer la star de ses rêves et pour vivre avec cette dernière. La jeune Simone est impressionnante dans son idée fixe car elle n'accorde aucun crédit au regard des autres, que cela soit l'école, la famille, les camarades de classe, et tout son entourage. On peut considérer qu'il s'agit d'un film d'amour fou.

Le film se divise assez clairement en trois parties bien distinctes : la présentation de la situation, la rencontre avec R et un troisième acte pour le moins étonnant.
C'est en cela d'ailleurs que Eckhart Schmidt réussit son pari, en mélangeant subtilement les genres et en réservant au spectateur son lot de surprises. Car il faut bien le connaître que Der fan prend une tournure véritablement inattendue, même si elle s'inscrit quelque part dans un cinéma allemand déviant. Le film lorgne de plus en plus vers les codes du film d'horreur pur.

Cela étant, ce long métrage repose intégralement sur les frêles épaules de la jeune actrice Désirée Nosbusch, alors âgée de seulement 16 ans. Elle accomplit une performance très convaincante, d'autant qu'elle est quasi mutique. La jeune Désirée Nosbusch incarne la « girl next door » des années 80 totalement en phase avec son temps, mais dont on devine progressivement qu'il y a une fêlure. Sous son regard angélique mais en même temps très énigmatique (on ne sait jamais ce qu'elle pense vraiment), se cache un feu qui ne demande qu'à s'embraser.
La musique électro, très années 80, rythme avec un certain charme la trame du film et revient en leitmotiv, une façon de rappeler que R est constamment dans les pensées de l’héroïne.
Voilà un film inédit à la lisière de plusieurs genres, qui constitue une rareté de grande qualité, et pour ne rien gâter, une œuvre surprenante. On n'a pas l'habitude de voir un tel film dans le cinéma allemand. Surtout qu'on est clairement situé dans le haut du panier au niveau qualitatif. Der fan mériterait clairement de sortir de l'ombre. Un éditeur de DVD – blu ray pourrait se pencher sur son cas.

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08.06.16

04:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Julieta
Réalisateur : Pedro Almodovar

Année : 2016
Origine : Espagne
Durée : 1h39
Avec : Emma Suarez, Adriana Ugarte, Daniel Grao, Rossy de Palma, etc.

Par Nicofeel

julieta

Avec sa dernière œuvre, Pedro Almodovar est reparti bredouille du dernier festival de Cannes 2016. Pourtant, Julieta aurait sans doute mérité un autre sort. Car il s'agit clairement d'un très bon Almodovar.
Comme à son habitude, le cinéaste espagnol nous dépeint avec passion le portrait d'une femme forte. Ici, il s'agit de Julieta, une femme âgée d'une cinquantaine d'années, fâchée de longue date avec sa fille unique.
Almodovar aime les histoires de famille dramatiques, compliquées, et intenses sur le plan émotionnel. Julieta fait partie de celles-ci avec une héroïne dont on découvre le chemin de vie. Le montage du film est particulièrement efficace, avec de nombreux flashbacks évoquant le passé de Julieta. Utilisant quasiment les codes du thriller, Almodovar distille progressivement les éléments d'une intrigue mystérieuse. Le spectateur n'a de cesse de se prendre au jeu, avec un suspense savamment entretenu.

julieta

Tout commence dans les années 80 par une mystérieuse rencontre entre Julieta et un beau pêcheur. Cela n'est pas sans rappeler l'excellent Son de Mar de Bigas Luna, avec la passion comme leitmotiv. Et comme souvent dans ce genre de situation extrême, lorsque l'amour (Éros) est présent, la mort (Thanatos) n'est jamais très loin. Dans la catégorie mortifère, le film flirte par moments avec le fantastique, avec la disparition de personnages dans d'étranges conditions (cf l'homme du train).

Comme on le dit souvent, les réalisateurs ont l'habitude de refaire le même film. Dans le cas de Julieta, cette idée paraît évidente, tant Almodovar revisite des thématiques qui lui sont chères : portrait de femme forte ; sentiments exacerbés ; personnages torturés ; secrets enfouis qui marquent les protagonistes à jamais, comme si une chape de plomb leur était tombée dessus.
Personnage à fleur de peau, Julieta semble enfermée dans son passé. La culpabilité la ronge de l'intérieur et l'empêche d'avancer comme elle le souhaiterait. L’héroïne du film La piel que habito était emprisonnée physiquement par un ravisseur aux considérations pour le moins étranges. De son côté, Julieta est enfermée dans une prison mentale, dont elle ne pourra s'échapper, qu'à partir du moment où elle en aura fini avec son passé.

Dans ce maelström émotionnel qui laisse la part belle aux acteurs, la distribution se révèle de grande qualité. Emma Suarez, remarquée dès 1993 dans le sublime L'écureuil rouge de Julio Medem, est ici impeccable dans son rôle de femme torturée, hantée par son passé. Pour accroître à l'écran le côté déphasé de son héroïne, Almodovar intègre adroitement des éléments du passé dans le présent. Outre Emma Suarez, le film peut s'enorgueillir du jeu très naturel de Adriana Ugarte qui interprète le rôle de Julieta en tant que jeune adulte. Le bellâtre Daniel Grao jouant le rôle du ténébreux pêcheur n'est pas mal non plus. Tout comme Rossy de Palma, une des habituées du cinéma d'Almodovar, parfaite dans le rôle de l'oiseau de mauvaise augure, venant semer la zizanie au sein d'un couple heureux. Et puis, preuve de la réussite du film, un personnage féminin – celui de la fille de Julieta – est marquant par son absence.

Film d'une grande sensibilité, presque féminin par son approche (il s'agit d'une histoire de femmes), Julieta est sans conteste un Almodovar de très bon niveau. Il est donc fortement conseillé de se rendre dans les salles obscures pour ressentir à plein ce magnifique drame familial.

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