Archives pour: Décembre 2008, 15

15.12.08

07:30:00, Cat�gories: Test / Critique  

Par Le Doc

Howard Storm, réalisateur habitué des séries télévisés (Taxi avec Danny DeVito et Andy Kaufman, Alf, ou plus récemment Tout le monde aime Raymond), nous livre ici sa seule réalisation pour le grand écran... et le moins que l'on puisse dire, c'est que le monsieur se sentait peut-être plus à l'aise sur les plateaux télé que ceux de cinéma. Devant la caméra : Lauren Hutton, actrice de talent à la filmographie assez fournit, immortalisée par John Carpenter dans l'un de ses (excellent) premier (télé)film, Somebody's Watching Me (Meurtre au 43ème étage en VF). Karen Kopins, également habituée des plateaus télé, que l'on n'a pas revu sur les écrans depuis le milieu des années 90 avec sa belle bouille écope du rôle de la gentille jeune fille sage. Un autre jeune, habitué des séries TV, téléfilm mais également aux stand-up fait ici ses premiers pas devant la caméra. Il s'agit de Monsieur Jim Carrey, âgé de 23 ans à l'époque et dont on connait tous la carrière depuis.

Le film prend donc pour personnage principal Mark Kendall (Jim Carrey) jeune homme qui ne rêve que d'une chose, cette chose qui fait baver, qui fait rire, qui rend fou les mecs de son âge : faire l'amour ! Mais évidemment sa petite amie Robon Pierce ne se sent pas prête à passer à l'acte et repousse le jeune homme qui ressent alors un profond désarroi, vu tous les djeuns qui s'envoient en l'air dans son entourage. Mais heureusement, il n'est pas seul le petit Mark, il peut compter sur ses deux meilleurs amis Russ et Jamie (sans Fred...ok je sors), les deux puceaux-lourdaud de base qui ne pensent évidemment qu'à une chose : le cul ! Les trois compères, désespéré décident alors de partir "en chasse" dans les bars d'Hollywood. Seulement voilà, Hollywood, c'est pas aussi tranquille que ce que l'on pourrait croire ! Il se trouve d'ailleurs que la "Comtesse" dont on ne connaitra pas le nom (mais dont on sait qu'elle dort dans un cercueil, qu'elle se réveille à la nuit tombé et que son majordome lui apporte du sang de paysan autrichien en guise de petits déjeuners...) écume les bars de la ville à la recherche d'un jeune homme vierge qu'elle pourrait sucer au niveau de l'antre-jambe...pour boire son sang évidemment... Et pour compliquer les choses, si elle n'a pas sucer le sang d'un jeune garçon vierge à trois reprise avant Halloween, et ben elle sera dans de beaux draps !
Le faible Mark tout émoustillé par cette femme mature et son décolleté va bien évidemment se laisser prendre au piège...mais la Comtesse parviendra-t-elle à le morde à trois reprises ? Mark comprendra-t-il qu'il est sur le point de devenir un vampire ? Comment la petite amie de Mark réagira-t-elle quand elle apprendra que son petit ami a couché avec une vieille qui se ballade en limousine ? Quel est la recette de la moussaka ? Vous ne saurez rien de tout ça dans la suite de cet article...

Malgré mon ironie littéraire, il se trouve que ce Once Bitten est un pop-corn movie, ou plus précisément une "teenage comedy" sympathique, qui aurait pu être beaucoup plus efficace si elle avait été réalisé avec un peu plus d'amour et de soin. En effet, une teenage comedy avec pour trame fantastique le vampirisme en plein milieu des années 80 avec un casting plutôt correct aurait pu donner l'un de ces films qu'on garde en mémoire, qui nous rappelle des tas de souvenirs, dont on connait les scènes par coeur, qui nous font toujours autant rire après moulte et moulte visionnage...mais non. Ici, la réalisation de Storm se révèle être beaucoup trop mollassonne et sans une quelconque recherche d'ingéniosité. On ressent ici parfaitement les réflexes d'un homme de TV tant on a presque tendance à se croire devant un téléfilm. Le metteur en scène se révèle assez maladroit avec ses personnages et leurs attitudes et peine ainsi à créer de l'affection et à nous attacher à ses protagonistes qui sont pourtant sympathiques. Le casting est quant à lui en demi-teinte. Lauren Hutton, ex-mannequin et plutôt bonne actrice semble ici quelque peu fatigué (ou est-ce pour le rôle puisqu'elle est censée avoir plus de 300 ans ?) et peine à convaincre dans son rôle de vampire...elle parait presque ridicule lorsqu'elle ouvre grand la bouche pour laisser apparaitre ses canines (manie presque irritante présente chez quasiment tous les vampires au cinéma...). Mais on ne peut occulter son charme indéniable et sa plastique séduisante. A ses côtés le tout jeune Jim Carrey donc, qui tient ici pour la première fois son "premier rôle" et il s'en sort plutôt pas mal. On sent évidemment qu'il n'est pas encore totalement affirmé, qu'il tâtonne, se perfectionne...mais il laisse tout de même entrevoir le potentiel comique qui lui ouvrira les portes du succès quelques années plus tard. Le reste du casting n'est pas forcément brillant et est composé de comédiens dont on entendra plus vraiment parler...Autre petit point négatif : la BO. Les bandes-originales des films des années 80 sont généralement réussites et sympathique grâce à leur côté cheap et souvent entrainant...ici, la sauce ne prend pas, notamment sur une musique associée à une scène de poursuite qui se révèle assez peu adapté.

En bref, ce Once Bitten, quasiment inédit dans nos contrées françaises (il n'avait bénéficié que d'une sortie VHS) se révèle être une petite comédie intéressante pour découvrir Jim Carrey à ses début mais qui peine à marquer de par son manque d'ambition et sa réalisation mollassonne. Le DVD zone 1 est disponible à petit prix chez DeepDiscount en VOSTFR !

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07:25:00, Cat�gories: Test / Critique  

par Nicore

Trackman

C’est de Russie que nous vient ce Trackman, et ce sera bien sa seule originalité, puisque pour le reste le métrage va se contenter de ressasser mollement les poncifs du "slasher" de manière en plus quasiment invraisemblable.
Le script suit la fuite de trois braqueurs de banque et de leurs otages à travers les couloirs de tunnels souterrains, mais rapidement ils vont se rendre compte qu'ils ne sont pas seuls et qu'un assassin rôde.

TrackmanD'entrée le métrage va mettre en scène deux des personnages principaux planifiant depuis la terrasse d'un café le braquage d'une banque que nous allons suivre de façon alternée entre la préparation et l'exécution, suivant ainsi un procédé narratif toujours efficace pour voir ce braquage capoter lorsqu'un trio de policiers en uniformes va pénétrer dans la banque pour retirer de l'argent, obligeant les malfaiteurs cachés à ouvrir le feu, tuant deux des trois policiers tandis que le troisième sera vite désarmé. Mais ce contretemps a laissé l'opportunité aux employés de donner l'alarme et les trois braqueurs vont rapidement quitter les lieux en emportant avec eux leur butin et trois otages, deux jeunes femmes et le policier survivant.
Cette introduction sera vive et rythmée pour suivre ce braquage ayant mal tourné et laissant les bandits s'enfuir dans des tunnels proches de la banque comme ils l'avaient prévu pour disparaître sans laisser de traces et rejoindre un comparse les attendant à la sortie.

TrackmanSeulement voilà, l'individu devant les attendre et ayant en plus préparé un coup monté avec l'un des braqueurs pour doubler les deux autres sera la première victime d'un mystérieux assassin que nous apercevrons à l'œuvre lors d'une séquence expéditive n'apportant pas la tension désirée. Et rapidement les braqueurs à moitié perdus vont s'apercevoir que quelqu'un habite ces tunnels, grâce à une rapide exploration sans ampleur de l'antre du tueur, prenant d'ailleurs place de façon inhabituellement précoce dans l'intrigue, avant de découvrir le cadavre de la première victime, dont les yeux ont été arrachés.

TrackmanHélas, à partir de ce moment-là l'intrigue va s'enliser méchamment dans ces tunnels arpentés de long en large par les protagonistes qui vont bien entendu se séparer et surtout auront la propension à ne pas entendre le tueur s'approcher d'eux, devenant ainsi des proies faciles pour un assassin dont la particularité éculée, en plus de coups des piolets portés, sera d'ôter les yeux de ses victimes à l'aide d'un instrument adéquat, mais sans que cela n'offre pour autant une débauche de plans sanglants repérés puisque seule une énucléation sera clairement avancée de façon graphique.

TrackmanAu milieu des situations anémiques et franchement improbables (les braqueurs, armés de revolvers et de grenades n'arriveront pas à tenir en respect un individu uniquement armé d'un piolet) du milieu du métrage, il faudra donc compter sur les splendides décors souterrains pour donner un peu d'envergure au métrage et laisser un sentiment claustrophobe s'installer sporadiquement, avec en plus un réalisme saisissant dans l'agencement de ces tunnels humides, boueux, presque glauque et étant dans un état de délabrement qui constituera une menace presque plus impactante que celle du tueur.

TrackmanMais heureusement, après s'être débarrassé de presque tous ses personnages, l'intrigue va retrouver un peu de vigueur lors du dernier acte plus vif mais restant bien facile (l'hélice géante de la bouche d'aération) pour nous offrir un final terriblement opportuniste et pas assez méchant qui se clôturera par une dernière révélation assez réussie et plutôt imprévue à défaut de venir trop tard et de n'être pas forcément crédible mais achevant le film sur une note un peu plus positive que ne pouvaient le laisser espérer le cheminement pris par l'intrigue.

TrackmanEn plus de ces décors remarquables, le métrage pourra quand même compter sur son meurtrier pour apporter un peu de charisme à l'ensemble, celui-ci offrant un look bien graphique et directement hérité de celui du tueur de Meurtres à la Saint Valentin, le sympathique "slasher" des années quatre-vingt, qui sera régulièrement mis en valeur par le réalisateur lui offrant les plus belles scènes du métrage, en plus de générer parfois un semblant de suspense et de tension lors de ses apparitions surprises et de ses approches en direction de ses victimes et même s'il aura la particularité de s'évanouir dans la nature bien facilement lorsque cela deviendra nécessaire.

TrackmanPar contre, les autres personnages resteront transparents et sans aucune personnalité, entre les deux chefs de bande sans âme sûrs d'eux confrontés à un troisième larron plus fou et provocateur, mais sans que cela ne fournisse quoique ce soit d'intéressant dans les différentes situations du métrage, mais il bénéficieront quand même d'une interprétation cohérente à défaut d'être véritablement convaincante. La mise en scène du réalisateur sera assez mitigée, peinant à trouver le bon rythme pour avancer ses situations, mais magnifiant les séquences mettant en scène le meurtrier évoluant parfois même dans un ralenti formellement accrocheur.
Les quelques effets spéciaux sanglants seront plutôt probants, pour suivre la seule énucléation du film, mais également pour quelques violences ne versant pas dans un gore volontaire, loin de là.

Donc, ce Trackman offrira un bilan plus que mitigé à cause d'une intrigue sans ampleur, facile et sans une once d'originalité, mais en même temps le métrage présentera une beauté formelle attrayante.

TrackmanLe DVD de zone 1 édité par Lionsgate dans sa collection Ghost House underground avancera une image claire et ne perdant pas de détails lors des séquences se déroulant dans l'obscurité, tandis que la bande-son sera plutôt efficace avec une partition musicale étrange et adaptée, le métrage étant ici proposé dans sa version originale russe, mais aussi en version anglaise, avec des sous-titres anglais et espagnols optionnels.
Par contre, au niveau des bonus, il faudra se contenter de la bande-annonce du film, accompagnée par celles des autres titres de la collection et quelques autres.

Pour ceux qui voudraient découvrir ce "slasher" russe guère original et quelque peu poussif mais avançant de belles images, le DVD de zone 1 est disponible ici ou !

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