par Emmanuel
Même pendant les fêtes, vous aurez droit au box office hebdomadaire.
Voici les résulats de l'avant dernière semaine de l'année du 19 au 25 décembre
Titre du film | Nombre d'entrées France | Nombre d'entrées Paris | |
---|---|---|---|
1. | Je suis une légende | 1 096 518 | 1 096 518 |
2. | Le renard et l'enfant | 411 189 | 894 171 |
3. | A la croisée des mondes, la boussole d'or | 407 728 | 1 665 643 |
4. | Il était une fois | 306 891 | 1 748 514 |
5. | Bee movie, drôle d'abeille | 226 327 | 626 031 |
6. | Alvin et les Chipmunks | 168 154 | 168 154 |
7. | La clef | 105 928 | 105 928 |
8. | L'auberge rouge | 92 444 | 579 129 |
9. | La graine et le mulet | 87 674 | 193 593 |
10. | Les trois brigands | 86 880 | 86 880 |
Will Smith démarre en fanfare: plus d'1 million de spectateurs pour le voir en dernier survivant à New York. Je suis une légende réalise le 9eme meilleur démarrage de l'année et le 5eme meilleur démarrage de la carrière du Men in Black (mais loin des 2,1 millions de MIB2)
Sur le podium, le renard et l'enfant garde sa 2eme place en ne perdant que 12% de fréquentation. Le film file allègrement vers le million de spectateurs.
Troisième, et qui s'accroche toujours avec seulement -17% en 3eme semaine, la boussole d'or.
La bonne performance de la semaine, c'est pour le Disney qui profite des fêtes et des vacances scolaires pour voir sa fréquentation augmenter de 1% en 4eme semaine.
Derrière, les autres nouveautés rament un peu: côté films familiaux, Alvin et les Chipmunks sur 360 écrans et les trois brigands sur 162 réalisent à peu près la meme performance moyenne de remplissage.
Mais LA bonne surprise de la semaine c'est la visite de la fanfare, 11eme (et même 7eme à Paris!) avec 81 333 entrée sur seulement 87 écrans!
Côté films français, la clef de Guillaume Nicloux tire son épingle du jeu même si l'objectif des 500.000 entrée de son premier film une affaire privée semble difficile à atteindre. Côté cagades tricolores, outre la nouvelle chute de l'auberge rouge qui perd à nouveau 50% de son public, on peut souligner les débuts catastrophiques de ma vie n'est pas une comédie romantique, 16eme au box office et 57 100 spectateurs malgré 198 écrans. Et que dire de la 17eme place des animaux amoureux qui dispose pourtant de 400 salles et d'un sujet pourtant propice à rassembler les petits et les grands. Résultat? A peine 45 000 spectateurs...
C'est tout pour cette année, rendez-vous l'an prochain pour les chiffres de la dernière semaine 2007!!!
par Nicofeel
Résultats du top 5 des « personnages les plus effrayants au cinéma » (les personnages issus de téléfilms étaient tolérés) :
Suite à un petit concours sollicitant les dvdpascheriens et leur demandant de donner la liste des 5 personnages les plus effrayants selon eux au cinéma, nous venons d’obtenir les résultats suivants (parmi un panel de 75 personnages différents cités) :
Premier avec 15 citations : l’Alien (Alien le passager de Ridley Scott) :
« La PEUR ultime et l'angoisse la plus forte que je n'ai jamais plus ressentie depuis la sortie de ce film. » (citation de Wood)
« Une entité purement viscérale, conduite par le seul désir de chasser, tuer. » (citation de Locktal)
« Alors non seulement, elle est capable de te bouffer de l'intérieur mais en plus quand elle grandit, elle bave et elle a le sang acide. » (citation de Pierrot44)
« l'anatomie, les bruits, la bave, la double mâchoire, l'absence d'yeux, brrrrr... ( même bébé, elle a une sale gueule, la bête). » (citation de Supermumu)
"Pas original mais incontournable : ALIEN ! Flippant à mort à la première vision en salle. Obligatoirement moins ensuite à la télé et quand on connaît, mais ça reste une référence ." (citation de Barbe-Noire)
Second avec 10 citations :FreddyKrueger (Les griffes de la nuit de Wes Craven) :
« Pourquoi Freddy est-il inquiétant ? Dans un premier temps on pourrait se baser sur son profil de grand brûlé avec son air sadique et narquois. Ce qui inquiète aussi chez Freddy, ce sont ses lames qui lui vont si bien qu’on a l’impression d’une deuxième main fourchue. Ses lames qui nous font dire que ce personnage est dangereux, et qu’il utilise de façon magistrale en les faisant crisser, nous rappelant sans doute que c’est bientôt nous qui allons crier, mais de douleur. Mais le plus stressant reste sans doute le fait que Freddy s’invite dans nos rêves, les détourne pour qu’ils deviennent cauchemars. Et là malheureusement, il n’y a que peu à faire. A-t-on déjà réussi à contrôler un rêve ? Tout le monde a déjà fait le cauchemar d’être poursuivi et de se retrouver enlisé ou de courir au ralenti. On finit par se réveiller heureux en se disant que ça n’était qu’un rêve. Mais si dans ce rêve il y avait Freddy, alors :
Une deux, Freddy te coupera en deux ;
Trois quatre, remonte chez toi quatre à quatre ;
Cinq six n’oublie pas ton crucifix ;
Sept huit, surtout ne dors pas la nuit ;
Neuf dix, il est caché sous ton lit… » (Pierrot44).
« Il m’a donné des sueurs froides pendant longtemps, le bougre ! » (Supermumu)
« Il restera toujours gravé dans ma mémoire quoi que je fasse. Il a marqué ma jeunesse et continue à me faire peur. » (Julie Gwada)
Troisième avec 9 citations : Sadako (Ring d’Hideo Nakata) :
« La fille qui a toujours les cheveux qui cachent son visage dans Ring. » (Asiafan)
« Le personnage bénéficie de l'ambiance bien glauque du film encore qu'elle n'avait pas besoin de ça tant elle est effrayante. Donc pour moi le personnage et l'ambiance forment un tout assez terrifiant. » (Leavegas)
« Le fantôme des « Ring », tout simplement car ses apparitions finales font parties des rares moments ces dernières années où j'ai senti ce petit tiraillement derrière l'échine... Amplement suffisant, non ? Surtout que ses apparitions ont eu le même effet dans les trois films de la saga ! » (Nicore)
Quatrième avec 7 citations : « Bruce », le requin (Les dents de la mer de Steven Spielberg) :
« Une merveilleuse machine à tuer implacable, froide, dotée d’un appétit vorace. D’une manière générale, j’aime les films (souvent de piètre qualité il faut le reconnaître) mettant en scène des requins. Cette créature surgie de la préhistoire, pourvue de dents acérées et qui se meut sous la surface de l’eau, prête à nous déchiqueter, brrrr… Bruce a profité de quelques rêves aquatiques pour me donner quelques sueurs froides. J’en ai bu des tasses ! Par contre, je crache sur ceux qui les exterminent un peu partout dans le monde. Je leur souhaite de se faire bouffer car finalement ils sont plus dangereux, et de loin, que ces squales maillons essentiels de la chaîne alimentaire. Merci cependant de ne pas me faire figurer au menu » (IKKAR)
« Il m'a stressé plus d'une baignade. » (Pierrot44)
Cinquième (ex aequo) avec 6 citations : Jack Torrance (Shining de Stanley Kubrick) :
« L’écrivain Jack Torrance joué par Jack Nicholson dans Shining de Stanley Kubrick : L'homme qui bascule dans la folie, cela m'intrigue et me fait peur. Tous les jours des gens que l'on dit « normaux » pètent un câble et sont capables du pire. » (Wood)
« Ce mec est vraiment flippant ; tire la chevillette ! » (Pierrot44)
« Le psychopathe dans toute sa splendeur... En plus Kubrick sait mettre en scène la montée de la folie!!! » (Eman02)
Cinquième (ex aequo) avec 6 citations : Leatherface (Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper) :
« Véritable machine à tuer, sans conscience, sans états d’âme. La brutalité à l’état pur, un concentré de sauvagerie. Le seul croquemitaine à m’avoir poursuivi dans quelques cauchemars (qu’est-ce qu’il a pu me faire courir, au point de me réveiller avec des ampoules aux pieds !). Il faut dire qu’avec sa carrure massive, son masque confectionné avec de la peau humaine qui vaut tous les masques de Hockey du monde, son côté benêt soumis mais terriblement féroce lorsqu’il pourchasse une proie, et le fait qu’il ne parle pas, « Tronche de cuir » a de quoi vous faire trembler. Il m’arrive, lorsque je longe une haie broussailleuse à la nuit tombée, d’imaginer qu’il va surgir devant moi avec son jouet préféré dans les mains, et alors un frisson remonte inévitablement le long de mon échine… » (IKKAR)
« Leatherface à cause de son si charmant visage de peau piqué à un autre, son bel outil (rien de salace là-dedans, c'est juste que face à une tronçonneuse, on ne peut pas faire grand chose finalement à moins d'avoir une arme à feu ou courir vite!) et le fait que ce type ait bien existé (enfin à ce qu'il paraît). » (Leavegas)
« Leatherface, tout simplement pour sa brutalité, son look et sa façon d'occire les humains comme du bétail ! » (Nicore)
Septième (ex aequo) avec 5 citations : Michael Myers (Halloween de John Carpenter) :
« Le plus effrayant chez lui, c'est son côté invincible alors qu'a priori, ce n'est qu'un être de chair et de sang (ce qui paradoxalement peut rendre sceptique certains). Et puis ce qu'on ne voit pas est toujours plus flippant que ce qu'on voit d'où le masque ! » (Leavegas)
« Ce masque, cette façon de se déplacer, ce couteau, ce mutisme... » (Supermumu)
Septième (ex aequo) avec 5 citations : Le clown (Ca de Tommy Lee Wallace) :
« J'ai vu le téléfilm jeune mais encore lorsqu'il repasse le personnage me fout vraiment les boules. » (Kenshiro).
« J’ai jamais aimé les clowns ! » (Supermumu)
« Ayant lu les livres et vu le film, il y a bien longtemps, une image est restée gravée depuis dans ma mémoire : celle du clown souriant et faisant apparaître des dents acérées. Je pense que c'est les deux images superposées, celle de l'enfance, la joie et celle de la violence qui me font autant d'effet. J'avoue ne pas avoir envie de le revoir, de peur de perdre cet impact que j'ai ressenti. » (Noyrac).
Neuvième avec 4 citations : Norman Bates (Psychose d’Alfred Hitchcock) :
« C'est un personnage effrayant car justement n'ayant pas l'air effrayant. Au début, le spectateur pense qu'il s'agit seulement d'un jeune homme mal dans son peau mais plutôt innocent. Mais progressivement sa schizophrénie se révèle, laissant apparaître un personnage étouffé par une mère possessive qui l'a toujours coupé des autres. En fait, Bates est innocent (comme un enfant) et monstrueux à la fois (car il tue de sang-froid des gens qui n'ont aucun rapport avec lui), c'est ce qui rend le personnage fascinant, troublant et effrayant finalement. » (Locktal)
« Norman Bates (Antony Perkins) dans Psychose où la schizophrénie poussée à l'extrême. » (Eman 02)
Dixième (ex aequo) avec 3 citations : Damien (La malédiction de Richard Donner) :
« Normal que l’incarnation parfaite du mal fasse peur, non ? Damien naît, grandit et évolue en homme au milieu des hommes et il se dissimule parfaitement derrière son apparence de politicien ambitieux, n'hésitant pas à marcher sur des cadavres pour avancer et atteindre son but quitte à faire faire le sale boulot par d'autres. Intelligent, opportuniste, charmeur et corrupteur il n’a de cesse de tromper son monde pour mieux le dominer, pour mieux l'utiliser, et ce personnage aux sombres desseins on pourrait croire en voir des copies autour de soi si on ouvrait bien les yeux (aseptisées certes car fort heureusement elles ne peuvent compter sur l’appui des forces des Ténèbres). Damien Thorne, c’est l’apparence trompeuse qui si on s’y fie entraîne notre perte, il incarne le chausse-trape qui nous fait tomber pour mieux l’aider à grandir. Damien est celui qui nous souhaite à tous et à toutes ni plus ni moins que l’Enfer. Non merci, ses adeptes ne restent pas les bras croisés et c’est déjà assez le bazar comme ça, le Purgatoire suffit ! » (IKKAR)
Dixième (ex aequo) avec 3 citations : Candyman (Candyman de Bernard Rose) :
« Une chose est sûre, on ne me fera jamais répéter 3 fois son nom dans le miroir! Pour moi, c'est un peu l'image du « croquemitaine » avec sa carrure imposante, le crochet à la main (bien plus efficace que dans « souviens-toi l'été dernier »), son long manteau noir qui cache on ne sait quoi (enfin si on sait mais ça n'arrange rien!) et pour couronner le tout, j'ai une phobie des abeilles et des guêpes. Bref cet homme là n'a rien pour me plaire! » (Leavegas)
« Là c'est assez énorme, quand j'étais ado c'était LE film d'horreur. Pas mal de truc réunis pour faire flipper... le coup de prononcer son nom, tout le monde a joué avec ensuite, même si tu te dis que c'est qu'un film... tu fais attention. En plus ajouté à ça il y a les abeilles, ça fou pas mal les boules. Et puis le coup du crochet, c'est un très bon accessoire pour butter les gens. Dans la catégorie méchant de film d'horreur pour moi c'est le meilleur (même si je ne suis pas amateur du genre). » (BeeNny).
Dixième (ex aequo) avec 3 citations : John Doe (Seven de David Fincher) :
« John Doe, voilà un pseudonyme bien passe partout pour l'un des serial killers les plus marquants du cinéma. Ce n'est pas un hasard si le tueur de Seven a choisi ce nom: aux Etats-Unis, il désigne un anonyme dans la foule. Kevin Spacey incarne ce dément qui entend redresser les torts de ses victimes qui ont selon lui toutes péchés au sens chrétien du terme... Aucune pitié, aucune humanité, John Doe est un monstre de sang froid mais à visage humain. » (Eman02)
Dixième (ex aequo) avec 3 citations : Jason Voorhees (Vendredi 13 de Sean S. Cunningham) :
« Quand est ce qu'il va crever !!!! » (Pierrot44).
« Notre ami Jason, un incontournable du cinéma d'horreur à la longévité fulgurante, qui massacre sans aucune pitié ni le moindre sentiment, et dont les apparitions sont un régal, surtout que les victimes méritent généralement leur sort par leur bêtise et leur naïveté,et avec bien sûr ce fond sonore à base de tchitchi ahah quasiment inoubliable ! » (Nicore)
Dixième (ex aequo) avec 3 citations : Les crawlers (The descent de Neil Marshall) :
« l’animalité féroce, aveugle et bestiale à l’état pur ! Les crawlers pistent, attaquent et tuent leurs victimes sans états d’âme, et leur participation au film claustrophobe de Neil Marshall n’arrange rien, en les rendant encore plus inquiétant dans ces décors ou chaque recoin devient une cache possible ! (Nicore)
Dixième (ex æquo) avec trois citations : Regan Mc Neil (L'exorciste de William Friedkin)
« Regan Mc Neil, petite fille qui m'a terrorisé pendant longtemps. » (navis)
Voilà pour tous les films qui ont bénéficié d’au moins 3 citations.
Merci en tout cas aux 31 dvdpascheriens (Dje, Gegeonix, IKKAR, Dale Cooper, Wood, Kenshiro , John Burns, Surfeur51, Blobot, Locktal, Alexis, Kaztet, Leavegas, Asiafan, Bluemike, BeeNny, Pierrot44, Manu317, Ghostwolf, lyonnais, ill nino, eman02, vieuxslip, Supermumu, Nicore, Neolink, Noyrac, Sangore, Julie Gwada, Barbe-Noire, Navis) en plus de moi-même qui se sont prêtés très gentiment à ce jeu, à Alexis qui a relayé l’info sur la page centrale de DVDPASCHER et à Nicore qui a fait tout le boulot de mettre le dossier et des photos sur le blog !
Pour terminer, deux réflexions intéressantes :
Celle de John Burns, qui avait choisi dans son top « Simone Choule dans Le Locataire!!! Corps momifié, absurde et hurleur, qui nous rappelle que la peur naît la plupart du temps du mystère. Comme disait Vialatte: "Plus que du loup, les enfants ont peur de l'ombre du loup". »
Et celle d’IKKAR qui avait choisi dans son top « le virus de « 28 semaines plus Tard », créature microscopique capable d’anéantir tout un continent, voire plus, en réussissant l’exploit de transformer chaque être humain en véritable monstre habité par une furie meurtrière. La fin de l’humanité ne viendra pas d’un astéroïde, mais d’une créature trop petite pour être visible à l'oeil nu. Cette menace terrifiante qu’on ne peut voir, cette forme de vie créée par l’homme lui-même et susceptible par un simple contact de provoquer votre fin et celle de votre entourage constitue une forme d’écho à une possible future réalité, de quoi glacer le sang. »
par Emmanuel
Nous sommes vendredi et devinez quoi, aujourd'hui c'est ... poisson... Certes, mais c'est aussi et surtout le jour du box office.
Voici avant Noel les résultats de la semaine passée du 12 au 18 décembre
Titre du film | Nombre d'entrées France | Nombre d'entrées Paris | |
---|---|---|---|
1. | A la croisée des mondes : La boussole d'or |
488 334 | 1 257 915 |
2. | Le renard et l'enfant | 466 488 | 466 488 |
3. | Bee movie : Drôle d'abeille | 399 704 | 399 704 |
4. | Il était une fois... | 303 622 | 1 441 623 |
5. | L'auberge rouge | 161 476 | 486 685 |
6. | La nuit nous appartient | 112 790 | 545 764 |
7. | La graine et le mulet | 105 919 | 105 919 |
8. | Si c'était lui... | 105 825 | 105 825 |
9. | Big city | 102 860 | 102 860 |
10. | Les femmes de ses rêves | 78 736 | 493 883 |
C'est assez rare pour le souligner: la boussole d'or - à la croisée des mondes garde la tête du box office France pour la 2ème semaine consécutive malgré 37% d'entrées en moins que la semaine dernière.
En n°2, une nouveauté: le très attendu nouveau film de Luc Jacquet. Et surprise, même si le renard et l'enfant démarre assez bien, il fait à peine mieux que le film précédent de Jacquet, la fameuse marche de l'empereur avec pourtant 295 copies de plus.
3eme marche du podium pour une autre nouveauté, encore un film familial, Bee Movie avec presque 400.000 spectateurs. Un résultat honnete mais sans plus.
Quand aux autres résultats, le Disney sort du podium mais ne perd "que" 30% d'entrées pour sa 3eme semaine tout comme la Nuit nous appartient. L'auberge rouge elle dégringole et lache 50% de spectateurs dès sa 2ème semaine, le million de spectateur sera probablement difficile à atteindre pour les Clavier, Jugnot et Balasko cette fois ci.
Autre nouveauté du top 10 remarqué, La Graine et le mulet, unaniment salué par la critique et qui malgré sa 7ème place s'offre surtout cette semaine le meilleur taux de remplissage de la semaine avec une moyenne de 1177 spectateurs par salle !
C'est tout pour cette semaine...
A la semaine prochaine !
Par Nicore
S'il existe un acteur atypique dans le paysage français de l'édition de DVD, il s'agit bien de Bach Films qui nous abreuve depuis plus de trois ans de films étranges, oubliés ou sortis de nulle part, tout comme d'autres s'empressent d'éditer les derniers blockbusters hollywoodiens.
Après avoir commencé par sortir de nombreux titres aux droits d'auteur faibles ou carrément tombés dans le domaine public ( dont une Nième version du classique La nuit des morts-vivants de George A. Romero, mais avec une version française ), principalement orientés vers le fantastique désuet et kitsch ou la science-fiction rigolote et également kitsch des années cinquante, mais surtout remarqués par leur prix dérisoire et des titres parfois hallucinants ( dont le terrible Jesse James contre Frankenstein ou encore L'attaque des sangsues géantes ), symboles d'une époque révolue.
Mais rapidement, l'éditeur a clarifié son offre en se lançant dans la création de collections diverses et variées, mais reprenant toujours les thèmes favoris de Bach Films, c'est à dire des films plutôt ou carrément anciens, la plupart du temps méconnus du grand public ( oeuvrant ainsi à une reconnaissance de ce cinéma oublié ! ), et bien souvent ancrés dans le fameux "cinéma d'exploitation" !
C'est ainsi que se côtoie dans le catalogue de Bach Films les collections régulièrement enrichies des "inédits du fantastique" comportant plusieurs œuvres de Roger Corman telles que le classique La petite boutique des horreurs ou l'hilarant L'attaque des crabes géants mais aussi des films avec Bela Lugosi et autres petites perles ( La crâne hurlant par exemple ), mais également la collection des "inédits de la SF" à la frontière avec la précédente parfois floue puisque reprenant des œuvres du genre, telles que le splendide La cité des morts ( aka Horror hotel ) avec Christopher Lee ou encore La bête de la caverne hantée, le premier film de Monte Hellman, ainsi que de petites curiosités des années quarante ( La révolte des zombies ou encore Le roi des zombies ).
Mais en même temps, Bach Films a également lancé plusieurs "petites" collections pourvues de titres d'exploitation purs et durs, avec la collection "mauvais goût" et l'inénarrable Régal d'asticots produit par un des rois du cinéma "grindhouse" ( pour être à la mode ! ), Ted V. Mikels, celle consacrée aux "Femmes en cage" avec Women in cages ( cela ne s'invente pas ! ) et deux titres "exotiques" de Jack Hill, mais aussi celle dévolue aux "Bikers" avec l'unique Satan's sadists d'un autre pape du "bis", Al Adamson !
Mais ce ne sera pas tout, puisque l'éditeur a également déterré de nombreux classiques du cinéma russe, au travers d'une collection sobrement intitulée "Les chefs d'œuvre du cinéma russe", forte d'une cinquantaine de titres divers et variés, entre Aelita, 20 jours sans guerre ou encore Les marins de Kronstadt.
Depuis l'année dernière, Bach Films nous a gratifié d'une excellente collection dédiée au cinéma fantastique mexicain des années cinquante, présentés dans de splendides digipacks, permettant ainsi à l'amateur de découvrir les classiques de Fernando Mendez ( Les mystères d'outre-tombe, mais aussi ses deux films inspirés de Dracula, Les proies du vampire et Le retour du vampire, complétés par Le monde des vampires d'Alfonso Corona ), mais aussi ceux de Rafael Portillo ( sa trilogie de la momie aztèque ), ou encore de Rafael Baledon ( le remarquable Les larmes de la malédiction, L'homme et le monstre ).
Enfin, l'actualité chez Bach Films, c'est depuis peu le lancement de plusieurs collections riches et passionnantes, avec celle regroupant les "Grands classiques d'Universal" de plusieurs genres, avec par exemple la science-fiction représentée par Danger : planète inconnue, le fantastique avec le classique Le fantôme de Milburn ou encore l'excellent Dracula de John Badham, mais également la comédie avec deux aventures des comiques Abbott et Costello, ainsi que des œuvres de Franck Capra (La vie est belle, L'enjeu), Paul Newman (Le clan des irréductibles, Le convoi de la peur) Le mystère de la chambre close de Michael Curtiz et de découvrir par exemple L'incroyable Monsieur X de Bernard Vorhaus, jusque là inédit en France !
Et pour finir, l'éditeur s'est lancé dans une collection comprenant pour l'instant une dizaine de titres du réalisateur Cecil B. DeMille à ses débuts.
Techniquement, les DVD édités par Bach Films avancent une image de qualité variable, entre le tout juste acceptable et le très bon, selon bien entendu l'âge des œuvres en question, et ce malgré une restauration numérique sur pas mal de titres, alors que les bandes-son proposent en général une version française et le cas contraire des sous-titres français. Au niveau des bonus, il faut reconnaître que l'éditeur n'est guère prolixe, mais essaye quand même d'en proposer à chaque fois que cela s'avère être possible !
Donc, on pourra remercier chaleureusement Bach Films pour avoir osé éditer un bon nombre d'œuvres méconnues ou oubliés du grand public, et ce à des prix vraiment plus que raisonnables !
Après avoir surtout écoulé ses DVD en kiosques, Bach Films a désormais ses titres de disponible sur les principaux sites de vente et notamment Alapage , mais aussi bien entendu sur le site officiel de l'éditeur !
par Nicore
Avec ce house of blood, également connu sous le titre de Chain reaction, le réalisateur allemand Olaf Ittenbach s’est vu offrir un minimum de moyens lui permettant de nous livrer un métrage bien moins amateur que par le passé, tout en conservant son goût immodéré pour le gore expansif, cette fois-ci au service d’une intrigue classique et parfois bien bavarde.
Le script suit un médecin qui, suite à un accident avec un car transportant des prisonniers, se retrouve otage de ceux-ci et contraint de les suivre dans leur fuite à travers les bois, jusqu’à ce qu’ils tombent sur une maisonnette habitée par d’étranges personnages qui vont rapidement dévoiler leur vraie nature.
Toute la mise en place de l’intrigue, déjà développée pendant le générique, se fera sous forme des flash-back, ayant quand même un peu de mal à s’imbriquer les uns dans les autres pour nous présenter ce docteur dont le stupide accident de voiture avec un autobus transportant des malfrats le placera sous leurs emprise, d’autant plus qu’un des hommes a été blessé au bras lors d’échanges de coups de feu avec les gardiens et qu’il doit donc s’occuper de ce dernier assez mal en point.
Hélas, cette mise en route du métrage traînera quelque peu en longueur en s’attardant sur les états d’âme des différents protagonistes qui, si elle mettre bien en avant leur nervosité et cette violence larvée ne demandant qu'à éclater mais se montrant également répétitive dans les "coups de gueule" des personnages, pourra sembler fastidieuse, surtout dans ce cadre, et il faudra en partie compter sur des décors extérieurs parfaitement utilisés pour évacuer l’ennui guettant immanquablement le spectateur.
Car il faut bien avouer que toute cette première partie, jusqu’à l’arrivée du petit groupe dans cette maison isolée, l’amateur de gore n’aura quasiment rien à se mettre sous la dent, mis à part quelques impacts de balles sanglants lors du gunfight entre les prisonniers et les gardiens.
Mais heureusement, cela va s’arranger par la suite car, une fois que les évadés auront pris possession de cette demeure rustique dont les habitants semblent sortir d’un autre âge, entre leur tenue désuète et leur langage ancien, l’amputation du blessé sera programmée, non sans encore une fois avoir donnée lieu à des palabres que l’on pourra juger inutiles, déclenchant ainsi la hargne des habitants qui vont révéler leur véritable nature de démons sanguinaires et s’acharner sur les intrus à grand renfort de mutilations diverses et toujours sanglantes, mais contrairement à ses films précédents, Olaf Ittenbach ne s’attardera pas sur ses effets spéciaux certes volontaires, mais guère outranciers, pour privilégier l’action, dont seul notre médecin sortira indemne, pour rapidement se retrouver arrêté par la police et devoir répondre aux interrogations des inspecteurs concernant la disparition des fugitifs. Sa version pleine de démons paraîtra abracadabrante aux policiers et il se retrouvera à son tour prisonnier et conduit vers un centre pénitencier qui empruntera la même route que celle du premier accident et verra l’histoire se répéter pour une seconde partie du film elle aussi bien sanglante lors d’une nouvelle confrontation avec les démons.
Malgré ses efforts louables, le réalisateur aura quand même bien du mal à imposer son intrigue parfois bien lourde ( les scènes en noir et blanc montrant le médecin jeune face à sa mère qui tenteront d’apporter un peu de poésie sans être convaincantes ), desservie par de trop nombreuses séquences de dialogue partant régulièrement en vrille ( avec ce prisonniers de la seconde moitié du métrage qui s’amuse à citer le Marquis de Sade inutilement, le faisant ainsi passer pour un Hannibal Lecter raté ), venant plomber le rythme global du métrage qui ne s’énervera que lors des affrontements hargneux et gores dans la cabane au fond des bois, sans doute dans un essai de mélanger les genres à la façon d’Une nuit en enfer, influence évidente du film, surtout que les créatures auront un air de ressemblance frappant avec les vampires de Robert Rodriguez et Quentin Tarantino.
De plus, l’interprétation laissera quand même à désirer, entre un amateurisme visible et une direction d’acteurs défaillante, mais la mise en scène d’Olaf Ittenbach sera quant à elle probante en agençant parfaitement ses mouvements de caméra et ses effets.
Les effets spéciaux resteront bien entendu le clou de spectacle en étant toujours maîtrisés, volontaires et en versant dans un gore jouissif dans les blessures infligées aussi bien aux démons qu’aux humains, avec de nombreux démembrements, décapitations et autres énucléations.
Donc, ce House of blood n’offrira qu’un bilan mitigé, car si le budget quelque peu plus conséquent qu’auparavant permettra au réalisateur de donner un certain cachet à l’ensemble, l’aspect bavard et redondant de l’intrigue aura de quoi limiter les ardeurs des fans du réalisateur allemand et ce même si le postulat de base aurait pu déboucher sur des développements intéressants. Mais heureusement, l'auteur n'a pas perdu son ( mauvais ) goût pour l'horreur et le gore en nous gratifiant de plans ouvertement sanglants !
Le DVD de zone 1 édité par Lions Gate proposera une image nette et sans défaut, alors que la bande-son sera cohérente avec une partition musicale sous-employée. Le DVD imposera la version anglaise du film, mais bénéficiera de sous-titres anglais et espagnols.
Au niveau des bonus, il faudra se contenter d’un making-of principalement axé sur les effets spéciaux du film, confortant dans l’idée que la version présentée ici est "cut" puisque certains plans montrés ne figurent pas dans le film ( l'opération des testicules d'un des prisonniers ), ainsi que de quelques bandes-annonces d'autres titres de l'éditeur.
Cette édition du DVD Zone 1 est disponible ici ou encore là !
par Nicore
Avec ce Zombie nation, au titre par ailleurs usurpé, le réalisateur allemand Ulli Lommel nous livre une oeuvre hybride, desservie par un budget anémique et par un manque d'ambition flagrant.
Le script nous présente un policier, traumatisé par une enfance douloureuse sous la coupe de sa mère officiant dans un asile psychiatrique aux méthodes brutales et surtout obsédée par la propreté corporelle, dont le principal passe-temps est de kidnapper et de tuer des jeunes femmes. Mais lorsqu'une de ses proies aura participé à une cérémonie vaudou pour se protéger, ses victimes vont se lever de leurs tombes afin de se venger.
Le métrage nous présente directement son personnage principal en action pour nous faire suivre le parcours bien rodé de l'arrestation d'une demoiselle dont le but ultime est de la kidnapper puis de la séquestrer dans un hangar où notre homme va reproduire les gestes effectués sur lui par sa mère en inspectant scrupuleusement ses divers orifices faciaux, pour une première séquence assez réussie en avançant en parallèle le présent et le passé du personnage principal, avec quelques plans volontaires et graphiques dans cet asile dépravé où les infirmiers fouettaient et attachaient les pensionnaires.
L'intrigue s'appliquera ensuite à renouveler les séquences d'enlèvement, en ayant l'ingéniosité de nous emmener à chaque fois un peu plus loin dans l'accomplissement complet du rituel sordide du policier, tout en parsemant le métrage de séquences de dialogues assez pénibles au cours desquelles le coéquipier du tortionnaire, témoin impassible des enlèvements, va essayer de faire part à ses collègues et à sa hiérarchie de ses doutes quant aux exactions de son partenaire.
Et ce n'est que dans la seconde moitié du film, après une cérémonie vaudou pittoresque mais basique, que les zombis promis par le titre vont faire leur apparition sous la forme de cinq victimes féminines du flic-tueur pour une vengeance simpliste affirmée lors d'un final qui ne sera pas sans rappeler celui du Maniac de William Lustig.
Si la partie de l'intrigue s'intéressant aux méthodes du tueur et cherchant à nous plonger dans sa paranoïa meurtrière sera un minimum captivante par sa volonté graphique ( mais sans violence démonstrative ), celle impliquant les mortes-vivantes sera presque pitoyable et laissera une impression amère.
Déjà, l'obligatoire séquence de résurrection sera bien trop vite expédiée et surtout elle ne nous fera découvrir que des zombies au maquillage inexistant ( un peu de fard noir autour des yeux et basta ! ) et ce ne seront pas les rapides petits effets gores lors de deux attaques de quidams qui viendront inverser la tendance, donnant même l'impression que le réalisateur s'est senti obligé d'y recourir afin de ne pas décevoir définitivement son spectateur.
Ensuite, l'attitude de ces mortes-vivantes laissera songeur, puisqu'en plus d'aller simplement rejoindre les prêtresses vaudous pour bêtement s'allonger et attendre la suite des événements, leurs états d'âme longuement énoncés, à base d'incapacité de vivre normalement dans le monde des vivants, resteront fastidieux et complètement inutiles.
Enfin, le final sera lui aussi trop rapide, la revanche de ces mortes-vivantes ne sera guère prolixe et encore moins véritablement sanglante, malgré quelques plans de cannibalisme simplistes et le clin d'oeil terminant le métrage ne pourra pas espérer faire sourire.
En plus, les principaux décors ne feront pas illusion longtemps, notamment le local essayant de ressembler à un commissariat qui fera indiscutablement pitié, affichant ainsi clairement les limites du film.
Mais plus grave encore, la dernière partie du film donne vraiment l'impression d'avoir ennuyé le réalisateur, tant celle-ci est traitée n'importe comment, avec des mortes-vivantes pas du tout crédibles et des effets spéciaux bâclés, même si l'arrachage d'un pénis aura de quoi surprendre dans un tel contexte, et ce sera seulement lorsque l'intrigue permettra de replonger dans l'univers du meurtrier que le métrage retrouvera un peu d'intérêt.
L'interprétation est commune, sans réel charisme ni présence à l'écran et la mise en scène du réalisateur est basique, sans aucune recherche.
Les effets spéciaux, tout en étant bien trop rares, sont simplistes et sans aucun effort graphique.
Donc, ce Zombie Nation offrira un bilan plus que mitigé et devrait largement et invariablement décevoir les fans de morts-vivants déchaînés !
Le DVD de zone 1 édité par Lions gate offre une image de bonne tenue ainsi qu'une bande-son en version originale anglaise, mais propose des sous-titres anglais et espagnols.
Par contre, au niveau des bonus, il faudra se contenter de la bande-annonce du film, ainsi que celles d'autres titres, dont The descent, le House of blood d'Olaf Ittenbach et Dark harvest 3.
Pour ceux qui seraient quand même tentés par l'aventure, le DVD est disponible ici ou encore là !
Par Nicore
Après son déjà terriblement déviant, glauque et immoral August underground ( critiqué ici ), le réalisateur Fred Vogel remet le couvert pour ce August Underground’s mordum au même contexte prenant l'apparence d'un "snuff movie" et surtout avec vraisemblablement la volonté d’aller encore plus loin dans l’abject et la provocation. Alors, mission accomplie ? Oui et non !
Le script met cette fois-ci en scène non plus deux mais trois assassins ignobles passant leur temps à martyriser et à humilier leurs victimes au cours de "jeux" bien évidemment pervers et sanglants.
D'entrée, le métrage s'approprie à nouveau ce côté amateur qui faisait en partie la réussite du premier film, nous donnant l'impression de réellement suivre les personnages filmant leur vécu, pour ainsi découvrir que nous allons avoir affaire à une demoiselle n'hésitant pas un instant à s'automutiler en se scarifiant le ventre suite à une dispute avec le caméraman, alors que juste après, nous suivrons les deux personnages se rendant chez une tierce personne pour un premier meurtre brutal mais soft car pratiqué en hors champ, avant que le film ne s'aventure véritablement dans son sujet scabreux et glauque ensuite au travers de séquences nous invitant à partager les brimades et les humiliations subies par des victimes séquestrées par les trois compères, tout en laissant libre cours à ce triangle amoureux des plus bizarres et bien entendu amoral.
Dans sa volonté provocatrice avérée, le réalisateur Fred Vogel pousse ici le bouchon très, très loin en multipliant les actes de barbarie innommables, à base de nécrophilie bien répugnante lorsque le plus fou des trois personnages se livrera à un acte sexuel dans la plaie béante ventrale d'un cadavre, d'humiliations vomitives quand la demoiselle du trio s'amusera à vomir copieusement sur deux jeunes femmes kidnappées, tout en donnant encore un accent sexuel à l'ensemble des autres sévices étalés devant la caméra, telle cette auto-castration au but inavouable filmée en gros plan, alors que d'autres débordements sanglants viendront également se mêler à l'ensemble, avec égorgements et autres supplices prodigués sur les corps des malheureuses victimes, masculines et féminines.
Mais hélas, ces actions profondément dérangeantes seront quelque peu noyées dans des séquences certes donnant véritablement l'impression d'être réelles en étant tournées en de longs plans-séquences, mais justement s'étirant bien souvent en longueur au point de presque lasser le spectateur, notamment la scène du "vomi" qui semblera se répéter à l'infini, diminuant de la sorte considérablement son impact, et, même si le réalisateur aura bien pris soin de se diversifier dans les sévices montrés, on aura quand même l'impression d'assister à la même séquence plusieurs fois.
En plus, certains événements viendront parasiter le propos du film de façon complètement inutile ( la coupe de cheveux notamment, ainsi que la séquence de concert, par ailleurs définitivement inaudible ) et l'aspect sexuel bien plus mis en avant que dans le premier August underground donnera parfois l'impression d'assister à un vulgaire porno déviant, tout en diminuant l'ambiance glauque et malsaine, même si la bonne humeur régnant entre les différents protagonistes aura toujours de quoi incommoder le spectateur et que l'aspect repoussant des certains décors, atrocement putrides et sales, sera également de la partie pour déstabiliser un peu plus.
Mais cette orientation suspecte et l'exacerbation de l'utilisation de cette caméra plus que virevoltante donnant parfois l'impression que Fred Vogel en fait trop ne viendront que partiellement diminuer l'impact du métrage qui restera quand même extrêmement transgressif et méchant (même si la violence sèche semble elle aussi avoir quasiment disparue, passé le premier meurtre ), repoussant encore un peu plus loin les limites de l'acceptable pour se livrer aux pires abominations, en laissant une nouvelle fois le spectateur seul face à ce trio de dégénérés complètement dépravés et inhumains, rencontrant même au passage un quatrième larron tout aussi détraqué avec ses cadavres putréfiés, sans apporter le moindre jugement et surtout sans les condamner le moins du monde avec un quelconque retournement de situation.
L'interprétation est largement convaincante puisque les différents acteur se laissent aller aux pires méfaits naturellement et la mise en scène de Fred Vogel, si elle peut finir par donner le tournis à grand renfort de mouvement de caméra, saura donner à l'ensemble un aspect "réel" parfaitement bluffant et troublant, surtout du fait de la longueur des séquences, au cours desquelles se succèdent parfois des effets spéciaux parfaitement réalisés.
Justement, les effets spéciaux du film sont incroyablement réussis dans un tel contexte et participent ainsi activement à la réussite du métrage, tout en avançant un gore généreux mais loin d'être expansif en se voulant le plus crédible possible ( l'éventration répugnante d'une des victimes et cette terrible castration aux ciseaux ), alors que les maquillages seront eux aussi royalement exécutés.
Donc, ce August underground's mordum n'atteindra que partiellement son objectif, en étant parfois trop orienté vers ce côté sexuel vulgaire, mais ne semble ne pas connaître de limites et offrira quand même à son spectateur ce qui se fait de pire dans l'abject, et bien entendu, sera à réserver à un public majeur, adulte et largement endurci !
Le DVD de zone 0 édité par Toetag Pictures proposera une image bien sûr volontairement dégradée, mais de meilleure tenue que celle du premier film, alors que la bande-son sera exclusivement en anglais, sans la présence du moindre sous-titre.
Au niveau des bonus, cette édition se limitera à une longue galerie de photos ( bien saignantes ) du film, trois scènes coupées également malsaines et dures, les bandes-annonces de la trilogie des August underground, ainsi qu'un clip musical du groupe Necrophagia, bien gore et bruyant, en référence à la participation d'un des membres de ce groupe de métal au film lui-même.
Le DVD de zone 0 est disponible ici à un tarif plutôt avantageux !
par Nicore
"Presque plus personne n'édite, ni ne distribue des films gores, déviants et anticonformistes en France !". C'est à partir de ce triste constat que Patrice Carmona et Romuald Salleau ont décidé de remédier à cet état de fait en créant leur propre label Uncut Movies. Car il est vrai que depuis la disparition de feu Haxan, le marché du gros gore qui tâche était quelque peu orphelin et les deux compères vont largement contribuer à réparer cette injustice.
Nous sommes en 1999, et il n'est pas encore question de DVD au coût bien trop onéreux et c'est donc naturellement qu'Uncut Movies va d'abord se lancer dans l'édition et la distribution de VHS, et après deux titres sympathiques mis sans réelle envergure ( Psycho sisters et Generation Ax ), l'éditeur va véritablement prendre son envoi et asséner aux adeptes du rouge écarlate quelques titres incroyablement sanglants ( Premutos, Infantry of doom ou encore The burning moon dont je vous ai déjà parlé ici ), mais aussi des œuvres plus dérangeantes ( Angel of death et surtout le Scrapbook d'Eric Stanze ) ou plus érotiques qu'autre chose ( les Fantom kiler, quand l'éditeur ne nous délivrait pas des titres complètement dingues, tels que le bien barré et provocateur The necro-files.
Et ce ne sera que tardivement et après avoir sorti vingt-trois titres, en 2003, qu'Uncut Movies se décida enfin à passer à l'édition de DVD, avec des éditions collectors limitées à 500 ou plus généralement 1000 exemplaires, pour continuer à nous livrer des films issus d'horizons différents, avec quelques vraies réussites mais hélas aussi avec quelques déceptions.
Car à chaque nouvelle livraison ( en général l'éditeur sort ses DVD par paire ), nous trouvions au départ un bon film et un autre bien plus discutable, avant que cela ne se lisse.
Parmi les titres-phares d'Uncut Movies qui ont eu droit à une édition en DVD, on retrouvera le très réussi Nikos the impaler qui aligne quelques scène furieusement sanglantes et se livre à quelques clins d'œil sympathiques, Unhinged, pas spécialement sanglant, mais porteur d'une ambiance terrifiante, The witch's sabbath et Slaughter disc qui avancent un érotisme plaisant, versant dans le hard pour le second, et du gore régulièrement généreux, Game of survival qui malgré son côté quelque peu daté restera bien pervers et méchant, alors que The necro-files 2 suivra dignement les traces de son prédécesseur.
Mais une fois encore hélas, Uncut Movies a également osé sortir quelques titres bien moins glorieux, comme Blood sisters qui est tout simplement hors-sujet avec son intrigue à base de maison hantée poussive ou Evil clutch qui ne sera qu'un bon gros nanar italien ringard mais un peu gore et alors que certains autres titres ne tiendront qu'en partie leurs promesses, le Anthrophopagous 2000 d'Andreas Schnaas, par exemple, qui reste sympathique malgré un côté amateur bien trop voyant, heureusement compensé par un gore très expansif.
Et ce qui a eu tendance à décontenancer les fans de l'éditeur de la première heure, c'est cette dérive avérée vers des œuvres avançant un érotisme exacerbé, parfois même au détriment de l'horreur pure, avec notamment la sortie des films d'Andreas Bethmann ne se servant du gore que comme prétexte pour se livrer à un maximum de scènes érotiques bon marché et essayant ( parfois avec un minimum de succès quand même ) de se montrer transgressives.
Mais heureusement, cette tendance semble quand même s'atténuer, avec récemment la sortie du sanglant mais fauché Barricade et dernièrement, après plusieurs mois de silence ayant même fait penser à une disparition de l'éditeur, du comique mais gore Bloody toons, la suite du déjà bien déjanté Terror toons, disponible en VHS chez l'éditeur.
Techniquement, tous les DVD édités par Uncut Movies avancent une image de bonne qualité, sauf pour de rares titres plus anciens comportant une granulosité visible. Au niveau des langues, toutes les éditions disposent de la version originale ainsi que de la version originale sous-titrée en français.
Du côté des bonus, ce sera également variable, principalement selon l'âge des films, mais l'éditeur a fait son maximum pour nous proposer des modules intéressants, avec généralement une galerie de photos, invariablement les bandes-annonces de tous les films édités, un making-of, et aléatoirement des interviews des réalisateurs/ acteurs et des présentation des métrages en question.
Il ne reste plus qu'à souhaiter "bonne chance" à l'éditeur pour la suite, en espérant qu'il puisse continuer longtemps à nous abreuver de films déments et sanglants !
Pour ceux qui seraient intéressés par les VHS d’Uncut Movies, en sachant que l’éditeur ne compte pas les rééditer en DVD, il faudra soit le contacter car certains titres sont encore disponibles en quelques exemplaires, même si le catalogue VHS a disparu du site officiel, ou alors aller vers le marché de l’occasion, par exemple ici !
Par contre, tous les DVD sont disponibles chez l’éditeur.
par Emmanuel
Le vendredi c'est box office, troisième... Ca deviendrait presque un rendez vous récurrent ca, non?
Voici les résultats de la semaine du 5 au 11 décembre
Titre du film | Nombre d'entrées France | Nombre d'entrées cumulées | |
---|---|---|---|
1. | A la croisée des mondes la boussole d'or | 769 581 | 769 581 |
2. | Il était une fois | 435 283 | 1 138 001 |
3. | L'auberge rouge | 325 209 | 325 209 |
4. | La nuit nous appartient | 168 395 | 432 974 |
5. | Tous à l'Ouest : une aventure de Lucky Luke | 152 539 | 152 539 |
6. | Les femmes de ses rêves | 148 181 | 415 147 |
7. | American gangster | 101 567 | 1 058 588 |
8. | Saw 4 | 90 570 | 549 166 |
9. | My blueberry nights | 85 092 | 235 291 |
10. | Ce soir, je dors chez toi | 66 506 | 469 705 |
Après la déferlante Disney la semaine dernière, voici le raz de marée de la boussole d'or cette semaine. 769 581 entrées, c'est encore meilleur qu'il était une fois qui reste bien accroché en 2eme place avec déjà plus d'1 million de spectateurs en 2 semaines de présence.
Troisième marche sur le podium pour l'auberge rouge, comédie très franchouillarde accueillie très fraichement par la critique, ce qui n'a apparemment pas découragé plus de 300.000 personnes.
Du côté des autres nouveautés, notons la petite 11eme place de Cow Boy, le nouveau Pooelvorde qui n'attire que 54.162 personnes dans 128 cinémas. Le superbe film chorale sur Bob Dylan, I'm not there de Todd Haynes se classe lui juste derrière: 12eme et 48.837 entrées. Pas si mal sur une faible combinaison de 78 écrans!
Côté confirmation, American Gangster passe la barre du million d'entrées un mois après sa sortie. Sa persistence dans le top 10 est assez remarquable pour un film assez noir et très long (2h37!). Le coeur des hommes 2 et Un jour sur Terre terminent tranquillement leurs carrières dans le Top 20 avec encore près de 30.000 entrées chacun cette semaine.
Côté gadins (j'adore), Saw IV continue de s'effriter doucement mais surement tandis que Lions et Agneaux sombre corps et bien en 3eme semaine n'attirant plus que 26.655 spectateurs (-72% en une semaine!). La légende de Beowulf ne fait pas beaucoup mieux puisque le film perd 2/3 de fréquentation aussi.
A la semaine prochaine!
par Nicore
Directement destiné au marché du DVD, ce Rest stop nous offre malgré tout un survival flirtant avec le huit-clos, prenant et parfois même assez stressant, malgré ses petites maladresses.
Le script suit le calvaire d'une demoiselle fugueuse qui va se retrouver coincée sur une aire de repos désaffectée d'une ancienne autoroute, aux prises avec un serial-killer vicieux.
Après une courte séquence d'introduction amenant un premier meurtre rapide dans des toilettes pour dames, le métrage va nous présenter ses personnages principaux, un couple de jeunes gens décidant de fuguer pour quitter leur Texas natal afin de se rendre en Californie où la jeune femme compte devenir actrice. Cette présentation, loin des stéréotypes dans un souci évident de rapprocher le spectateur des protagonistes, et s'efforçant de bien nous dévoiler les personnalités de chacun, ne traînera pas trop en longueur en ne nous laissant que le temps de commencer à s'attacher aux personnages, avant que l'intrigue ne démarre véritablement, après une première alerte avec cet accident évité de justesse avec un pick-up, avec cette arrêt fatal sur cette aire de repos isolée et déserte où prise d'une envie pressante, l'héroïne délaissera son ami quelques minutes et, en ressortant de ces toilettes décrépies et nauséabondes que nous reconnaîtront comme étant celles de l'introduction, se découvrira seule, puisque son compagnon et son véhicule ont disparu.
Ensuite, tout en transcendant parfaitement l'isolement de l'héroïne, l'intrigue mettra en place les différentes pièces du puzzle macabre installé par ce tueur machiavélique opérant depuis longtemps sur place, qui s'amusera à plusieurs reprises avec sa victime pour la traumatiser et lui faire perdre tout espoir ( l'appel radio ), alors que l'échappatoire supposé grâce à cette famille bizarre n'aboutira pas mais permettra au réalisateur de nous présenter brièvement une petite galerie de personnages déjantés et que l'arrivée opportune d'un policier ne débloquera pas la situation, bien au contraire.
Si la trame globale du métrage pourra bien entendu rappeler celles des survivals récents dont le regain de notoriété et le succès au box-office ont certainement largement influencé ce Rest stop, le très réussi Wolf Creek en tête, avec lequel le film entretient de nombreux rapport ( l'isolement des victimes, le côté bouseux du tueur, par exemples ), l'intrigue suivra pourtant une voie quelque peu différente en délaissant périodiquement le violence pure pour plus jouer sur l'attente pour faire monter la tension, mettant ainsi clairement en avant la détresse de l'héroïne, tant physique que psychologique.
Cela n'empêchera pas l'ensemble de se montrer régulièrement graphique, avec de petites visites gores dans le bus servant d'antre au tueur au cours desquelles nous assisterons à quelques tortures bien méchantes, mais également lors des séquences avançant les confrontations directes entre l'assassin et sa victime, porteuses d'une action parfois violente ( le doigt sectionné à coups de dents ), même si de nombreuses situations auront quand même une impression de "déjà-vu", devenant ainsi prévisibles.
Mais si l'ensemble parvient à gagner en grandiloquence avec l'évocation du passif du meurtrier, les interventions de celui-ci ne seront hélas pas si probantes que cela puisqu'il restera le plus souvent dans l'ombre et sa perversité ne sera que furtivement présentée, et surtout les petites touches essayant sporadiquement de faire dévier le film vers une tournure plus fantastique ne seront guère mises en valeur et ne serviront en fin de compte à pas grand-chose, si ce n'est semer le doute dans l'esprit du spectateur, sans pour autant que le final ne nous offre une quelconque explication.
L'interprétation est largement convaincante, entièrement porté par une Jaimie Alexander impériale dans un rôle difficile, parvenant royalement à faire passer ses émotions et son désarroi et la mise en scène du réalisateur est efficace, aussi bien dans des angles de prises de vue adéquats que pour suivre l'action.
Les effets spéciaux sont probants, uniquement portés vers un gore franc mais pour autant pas vraiment expansif, avec quand même quelques gros plans généreux.
Donc, ce Rest stop, même s'il n'arrivera pas à égaler ses modèles, n'en demeurera pas moins captivant et parfois jouissif !
Le DVD de zone 1 édité par Warner Home video avance une image légèrement granuleuse, mais collant bien au style du film, ainsi qu'une bande-son réussie avec une partition musicale dynamique.
Cette édition présentera le film en version originale anglaise, mais sous-titrée en anglais et surtout en français.
Au niveau des bonus, nous aurons droit à trois fins alternatives, bien différentes de celles conservée dans le métrage, mais également intéressantes, une galerie de photos très gore vraiment excellente et volontaire, la bande-annonce du film et une série de plans vidéos nous montrant la vie de la famille croisée par l'héroïne, comique et déjantée.
Le DVD de zone 1 en version "Unrated" est disponible ici ou encore là !
Par Nicore
Neo Publishing, l’éditeur spécialisé dans le cinéma « bis », déjà longuement évoqué ce dossier, se propose donc à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 31 janvier 2008 d’appliquer sur tout son catalogue une réduction de 20 %, afin de bien fêter la fin d’année et de récompenser la fidélité de ses acheteurs, en commandant directement sur leur site officiel, et tout en sachant que l’éditeur dispense un service rapide et avance des frais de port réduits ( 2,50 euros ).
C’est donc le moment de bénéficier de cette offre pour compléter nos collections et d'en profiter pour acquérir les coffrets "Spécial Noël" dont ceux-ci.
En plus, sur simple demande à [email protected], vous pourrez recevoir une newsletter spéciale comprenant en cadeaux gratuits une planche de stickers ainsi que le formulaire pour participer à un concours sans obligation d'achat afin de gagner des affiches originales de films, dont certaines seront même dédicacées !
Pour faire votre choix, il ne reste plus qu'à aller sur le site officiel de l'éditeur.
Les films sortent en DVD plus tôt en Belgique (4 mois après le cinéma) qu'en France (6 mois!), beaucoup de DVDvores achètent les éditions belges pour les avoir dans leur collection avant tout le monde.
Mais certains arrivent même à avoir des films qu'aucun français ne peut posseder s'il ne sort pas des frontières !
Hé oui car en Belgique, certains films sont inédits en DVD, mais malheureusement comme on peut voir ci-dessous certains ne sont plus en vente...
En voici une liste, heureusement pour nous Français, assez courte mais est-elle exhaustive ? (n'hésitez pas à faire part de vos propositions dans les commentaires)
A noter que The Punisher (1989) est en vente tout de même chez Mediadis :
Si quelqu'un en connait d'autre, qu'il n'hésite pas à en faire part dans les commentaires...
par Nicore
Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour son premier long métrage le réalisateur Fred Vogel n’y a pas été de main morte pour nous livrer ce August underground terriblement vomitif et dérangeant, filmé comme un "snuff movie".
En effet, le script suit le parcours de deux tueurs en série qui passent leur temps à humilier, torturer et violer leurs victimes séquestrées dans leur cave.
D'entrée, le métrage affiche clairement son côté amateur, avec une image floue, tout juste digne d'un caméscope bas de gamme, mais ce sera pour rapidement faire comprendre au spectateur qu'il va suivre les faits et gestes d'un homme détraqué, filmés par son acolyte.
Et dès sa première séquence, nous allons assister à l'impensable, puisque la caméra va pénétrer dans cette cave nauséabonde où une jeune femme est ligotée nue à une chaise, baignant dans ses excréments et portant les stigmates de ses tortures passées, alors que le caméraman et son ami vont s'amuser à humilier et à violenter un peu plus leur victime en se gaussant de celle-ci dans un élan de perversité définitivement glauque.
Ensuite, nous allons assister à diverses pérégrinations des deux individus, pour des séquences où la violence la plus froide aura toujours le dernier mot, entre cette autre jeune femme battue à mort et ce gérant d'épicerie humilié avec deux de ses clients, sans oublier quelques retours terriblement sordides dans la cave.
Alors que penser d'un tel "spectacle" n'hésitant pas à aller très loin dans le mauvais goût le plus répugnant, puisque les humiliations subies par les victimes de ces deux tarés flirteront aussi bien avec la scatologie qu'avec les tortures les plus ignobles ( le sein dépecé ), le tout étalé complaisamment sur l'écran ?
Déjà, il est clair que le réalisateur Fred Vogel a indiscutablement cherché à choquer et révulser son spectateur le plus endurci en allant le plus loin possible dans l'abject, et le côté "snuff" de l'ensemble participe activement à rendre mal à l'aise, aussi bien dans l'aspect plus que réaliste des atrocités commises que dans l'utilisation de plans-séquences donnant véritablement une sensation de "vécu" à l'ensemble, renforcé par l'image volontairement sale et dégradée.
En effet, c'est cette volonté réaliste de tous les instants qui rendre le métrage éprouvant, puisque le caméraman participe également aux exactions et utilise des zooms pour détailler l'étendue des supplices subis pas les victimes, qui en disent long sur le degré d'inhumanité avec laquelle celles-ci sont traitées, et les rires incessants des deux protagonistes accentueront l'impact malsain des méfaits commis, laissant ainsi le métrage se joindre à la lignée d'œuvres telles que C'est arrivé près de chez vous, l'humour en moins, ou Henry, portrait of a serial killer, le gore et la décadence en plus.
Ensuite, en se contentant de montrer ces abominations sans aucun recul, sans jamais chercher à étoffer la psychologie des personnages ni même à générer le moindre suspense, Fred Vogel adopte une position ambiguë, puisque les actes de violence gratuite ne seront jamais condamnés, juste montrés complaisamment, et les séquences ne connaissant pas d'issue violente n'apporteront pas grand-chose de plus, si ce n'est de nous instruire quand même sur le caractère perverti et dépravé des deux individus ( les gros plans sur les carcasses lors de la visite de l'abattoir à cochons ).
Et enfin,si les fans de gore et de sévices déviants seront ravis par ce déluge d'atrocités plus que réalistes, l'intérêt cinématographique d'un tel OFNI échappera certainement aux autres, qui se demanderont vraiment jusqu'où on peut aller dans l'abject.
L'interprétation est convaincante, les différents interprètes évoluant avec un naturel qui fait froid dans le dos, alors que la mise en scène, jouant sur l'amateurisme avec une caméra hésitante, tremblante et sautante, accentue bien évidemment l'effet réaliste recherché.
Les effets spéciaux sont plus que bluffants, en versant aussi bien dans le glauque naturiste que dans le gore putride.
Donc, ce August underground restera une expérience délicate, définitivement "autre" et malsaine, à réserver bien sûr à des spectateurs avertis et endurcis !
Le DVD de zone 0 édité par Toetag Pictures présente bien entendu une image flou et granuleuse, respectant ainsi la volonté de l'auteur, avec une bande-son uniquement en version anglaise non sous-titrée.
Cette édition "spéciale" avancera de nombreux bonus intéressants, avec notamment un documentaire scindé en trois parties revenant sur le projet, avec des interviews des participants, un retour sur les décors et les lieux de tournage du film et une explication des effets spéciaux, le tout porté par une bonne humeur tranchant carrément avec le contenu du film, un autre documentaire laissant la parole à de nombreuses personnalités du genre s'épanchant sur le film et plus anecdotiques, une courte présentation du film par Fred Vogel, une séance de tatouage, la bande-annonce du film, ainsi que celle de Murder, set, pieces de Nick Palumbo.
Le DVD de zone 0 est disponible ici ou sur le site officiel de Toetag Pictures !
par Nicore
Petit classique quelque peu oublié de nos jours, cette Sentinelle des maudits, réalisée par Michael Winner ( cinéaste touche-à-tout aussi à l’aise dans le « vigilante-movie » avec Un justicier dans la ville que dans le western avec par exemple Les collines de la terreur ), nous convie à un véritable cauchemar éveillé surfant sur la vague des films sataniques initiée par L’exorciste et plus certainement Rosemary’s baby.
Le script suit la déchéance d’une jeune femme mannequin venant d’emménager dans un vieil immeuble fertile en événements étranges et peuplé d’habitants étranges, dont un prêtre aveugle reclus passant ses journée devant sa fenêtre.
Après une courte séquence d‘introduction prenant place en Italie où quelques ecclésiastiques semblent avoir peur d’un danger, le métrage nous présente son personnage principal, Alison, une jeune femme, partagée entre sa profession de mannequin l’exposant aussi bien dans des publicités télévisuelles qu’en couverture de magazine et son petit ami avocat désirant l’épouser, qui souhaite s’émanciper en ayant son propre appartement.
Après s’être rendue aux obsèques de son père, nous permettant au passage d’appréhender un épisode trouble et glauque de son jeunesse ayant débouché sur une tentative de suicide, Alison va donc prendre possession d’un logement dans un vieil immeuble, pour un loyer modique, et faire la connaissance de ses voisins exubérants et étranges ( les deux lesbiennes ), alors que des bruits mystérieux venant de l’appartement du dessus ne viennent perturber ses nuits.
Ensuite, l’intrigue, après un événement horrible ( présenté lors d’une séquence forte en émotions et en plans sanglants graphiques ) déclencheur d’une remise en question de la santé aussi bien physique que mentale de l’héroïne, s’enfoncera dans une spirale machiavélique riche en rebondissements et en divulgations diverses jusqu’au final d’anthologie, terrible et démonstratif, nous donnant une vision de l’enfer bien personnelle.
Pour étayer son intrigue inspirée du roman de Jeffrey Konvitz, le réalisateur Michael Winner n’ira pas ici par quatre chemins pour effrayer et envoûter son spectateur au travers de nombreux éléments troublants et spectaculaires.
En effet, parmi les nombreux personnages peuplant le film, toute une galerie d’êtres corrompus étaleront devant la caméra leurs vices, en plus de ce père adultère et se livrant à de petites orgies chez lui et de ces deux lesbiennes dont l’une d’elles n’hésitera pas à se masturber brutalement en présence de l’héroïne, le final nous réservera bien des surprises déviantes et perverties, alors que certains autres protagonistes ne seront pas si innocents que cela.
Au delà de ces personnages, le métrage s’accommodera de séquences cherchant plus ostensiblement à angoisser le spectateur, entre ces cauchemars graphiques et plusieurs scènes chocs sanglantes et effroyables mettant en avant des personnages spectraux esthétiquement très réussis et marquants.
Mais, et ce sera l’une de ses principales forces, le film ne se contentera pas d’aligner ses séquences épouvantables, en s’appuyant sur une intrigue féconde, mystérieuse ( les écritures ) et pleines de sous-entendus, diaboliquement imprévisible en n’imbriquant les différents éléments de son puzzle que partiellement jusqu’au dernier acte, et porteuse de personnages riches et ambigus, même si les influences de titres tels que Rosemary’s baby se fera clairement sentir ( les voisins et quelques plans de l’immeuble ), alors que les références religieuses lorgneront clairement du côté de La malédiction ou de L’exorciste dans leur présentation.
L’interprétation est plus que convaincante, en mettant en avant de nombreuses figures hollywoodiennes, telles que Ava Gardner, John Carradine ou encore Arthur Kennedy qui côtoient ici de futures révélations ( Jeff Goldblum, Christopher Walken et bien entendu Chris Sarandon ).
Les effets spéciaux de Dick Smith sont également partie prenante dans la réussite de l’ensemble, avec notamment des maquillages fantomatiques glaçants ( même si la légende veut que les spectres du final soient en vrais "freaks" ) et quelques effets sanglantes bluffants ( l’œil crevé, le nez tranché ).
Donc, cette Sentinelle des maudits mérite vraiment d’être redécouverte en étant véritablement impactante et mystérieuse, tenant ainsi en haleine son spectateur de bout en bout, tout en générant quelques frissons bienvenus !
Le DVD de zone 1 édité par Universal avancera une image claire et sans défauts, alors que la bande-son sera percutante et la partition musicale participera largement à créer une ambiance stressante. Et atout non négligeable, le DVD dispose de sous-titres français.
Par contre, on pourra largement regretter une édition sans autres bonus qu’une simple bande-annonce d‘époque, à l’image passablement abîmée et ne nous offrant que des menus fixes basiques.
par Nicore
Après son premier film, La tranchée, une œuvre du genre plutôt réussie grâce à son sujet original et traité de façon plus que réaliste et sérieuse, le réalisateur anglais Michael J. Basset revient en DVD depuis le 04 décembre avec ce Wilderness assez prometteur, après son passage en "hors compétition" au festival Fantastic'arts de cette année et une discrète sortie en salles.
L'intrigue invite quelques délinquants britanniques, placés en maison de redressement, sur une île inhabitée du Nord de l'Irlande, après le suicide du souffre-douleur de leur dortoir. Sauf que "inhabitée" n'est pas le terme le plus adéquat pour qualifier l'île. "Survie", par contre, conviendra parfaitement à la situation. En effet, un maniaque et ses quatre chiens hante l'endroit...
Le DVD édité par La fabrique de films proposera le film avec une image en 1.85, avec des pistes audios en français et en anglais DD 5.1.
Au niveau des bonus, l'éditeur ne nous sert quasiment que le strict minimum, avec juste une interview du réalisateur et quelques bandes-annonces.
Mais en tout cas, et d'après les échos lus ici ou là, ce Wilderness semblerait relativement probant et pourrait bien appartenir au renouveau du cinéma de genre britannique, mais dans une moindre mesure, après The descent ou Severance, tout en nous permettant d'apprécier la prestation de Sean Pertwee, déjà vu dans Dog soldiers ou Sept jours à vivre ! A suivre donc…
par Emmanuel
Comme annoncé la semaine dernière, le vendredi c'est encore box office.
On attaque donc avec les résultats de la semaine passée du 28 novembre au 4 décembre
Titre du film | Nombre d'entrées France | Nombre d'entrées cumulées | |
---|---|---|---|
1. | Il étais une fois | 702 718 | 702 718 |
2. | Les femmes de ses rêves | 266 966 | 266 966 |
3. | La nuit nous appartient | 264 579 | 264 579 |
4. | American Gangster | 184 120 | 957 021 |
5. | Saw IV | 164 043 | 458 596 |
6. | My Blueberry Nights | 150 199 | 150 199 |
7. | Ce soir, je dors chez toi | 141 925 | 403 199 |
8. | Les deux mondes | 130 909 | 362 546 |
9. | La légende de Beowulf | 130 846 | 371 632 |
10. | Lions et Agneaux | 95 677 | 285 487 |
Le Walt Disney de Nöel emporte tout sur son passage: plus de 700 000 entrées sur un très large éventail d'écrans (659 écrans dans toute la France) dont 179 000 à Paris.
Le podium est complété de deux autres grosses sorties de la semaine: le nouveau film des frères Farelly, les femmes de ses rêves, qui suit loin derrière (267 000 entrées) avec deux fois moins d'écrans et La nuit nous appartient, le superbe film noir de James Gray.
Autre nouveauté, My Blueberry Nights, le road movie de Wong Kar Wai, se place en 6eme position avec plus de 150 000 entrées, un bon score pour le réalisateur asiatique.
American Gangster lui continue d'engranger et se rapproche du million de spectateur, barre qu'il franchira sans doute la semaine prochaine.
Par contre, pour Saw 4, c'est la débandade dès la 2eme semaine: une affluence divisée par presque 2 (-44%). Même constat pour Lions et Agneaux qui ne dépasse pas la barre des 100 000 spectateurs pour sa 2eme semaine. C'est encore pire pour Robert Redford à Paris où il dispose pourtant de 51 écrans: 35 000 entrées soit plus de trois fois moins que La nuit nous appartient projeté dans autant de salles et plus de deux fois moins que les femmes de ses rêves qui bénéficie pourtant de 11 écrans de moins.
Du côté des valeurs sures de ce box office, le coeur des hommes 2 se place 11eme cette semaine avec encore plus de 80 000 entrées, les rois de la glisse eux dépassant le 1,4 million d'entrées et devrait profiter des vacances de Noël pour atteindre facilement la barre du 1,5 millions. Mais surtout on note le retour d'un revenant dans le box office de la semaine: Ratatouille, 17eme pour sa 18eme semaine d'exploitation avec 7 705 264 d'entrées cumulées.
A la semaine prochaine!
Par Rudy Candaes
Michel Colucci, dit Coluche, était un humoriste qui n'avait pas sa langue dans la poche... mais aussi un bon acteur, certes de comédie pour la plupart du temps, et il a incarné un bon nombre de métiers et tenu des rôles extravagants qui vont du coq à l'ane sans passer par la chêvre ! A part les deux films présentés en premier (inspecteur de police), on remarquera que les rôles ne sont pas banals. C'est impressionnant.
Inspecteur (2) | Employé de Planète Assistance (rapatriement des malades lors de voyages)
Conducteur de chars à Rahatlocum | Artiste de cirque | Employé d'une station de ski
Musicien | Militaire | Instituteur
Pompiste de nuit | Roi paillard
Par Rudy Candaes
Bruce Willis est un acteur avec des dizaines de films au compteur mais lorsqu'on analyse les types de rôles dans lequel il joue, on voit quand même nettement des préférences.
Policier (ou ancien policier):
Bad Boy :
Militaire :
Mais aussi dans l'ordre :
Foreur, Analyste dans une importante société financière, Vendeur de voitures
Chirurgien, Chauffeur de taxi, Comédien
Boxeur, Conseiller en communication, Psychologue pour enfants
Ecrivain et Deux surprises : Bébé, Animal
par Nicore
Les frères Polonia, en bons habitués des petits budgets, pour le meilleur ( le bien gore Splatter farm ) comme pour le pire ( le trop nul House that screamed ), nous livre avec ce Splatter beach un petit délire en hommage au films de monstres aquatiques d'antan, plein de non-sens, très kitsch, mais du coup incroyablement attachant.
Le script embarque un trio de jeunes citadins pour une virée au bord de mer à Sea Bright Beach, un lieu réputé pour ses disparitions étranges, liées à des créatures sous-marines. La légende va se révéler être bien réelle…
Après une courte séquence d'introduction nous faisant partager une première agression dévoilant d'entrée le look terriblement kitsch de la créature, tout en étant déjà référentiel ( la victime n'est elle pas en train de prendre une douche ? ), le métrage nous présente ses trois personnages principaux, un couple très porté sur le sexe et leur ami, un reporter en herbe, se rendant donc à Sea Bright Beach pour un week-end destiné à diverses occupations. En effet, à peine arrivé, le couple voudra s'isoler dans la chambre tandis que le troisième larron partira à la recherche d'indices pouvant corroborer la thèse de l'existence de monstres marins attaquant les plaisanciers. Au cours de sa quête, il va notamment rencontrer une jeune demoiselle dont le petit ami a été victime du monstre, mais que bien entendu personne ne veut croire, tandis que les attaques du ( des ? ) monstres se multiplient sur la plage.
Certainement tourné très rapidement et surtout sans le sou, ce Splatter Beach se servira de cette intrigue basique pour accumuler les séquences délirantes avançant des personnages bien improbables ( la palme revenant à ce bodybuilder du dimanche pétomane ) et humoristiques qui serviront de victimes à ce monstre issu d'un autre âge du cinéma, quelque part entre L'étrange créature du lac noir de Jack Arnold et La créature de la mer hantée de Roger Corman, dont le métrage se permettra un clin d'œil évident en présentant carrément des scènes du film passant sur une télévision. Et d'ailleurs, les plans sous-marins en caméra subjective lorgneront eux aussi clairement vers des visuels très proches de ceux du film de Jack Arnold.
Mais ce ne seront pas les seuls éléments faisant régner sur le métrage une ambiance très "années quatre-vingt", puisque la partition musical accompagnant l'ensemble laissera une impression très démodée, surtout que les deux réalisateurs n'hésiteront pas à placer un groupe au look "excellent" sur la plage, guidant lors d'un mini-concert quelques demoiselles en petites tenues dans des danses toutes en déhanchements.
Ces intermèdes musicaux aideront également le film à devenir attachant, avec en plus une surimpression d'images volontairement visible lors de ces passages et parfois une image dégradée elle aussi très référentielle.
Les frères Polonia ne se sont par contre pas vraiment foulés au niveau des effets spéciaux, car si on serait bien légitimement enclin à croire que le look kirsch de la créature est voulu et délibéré, les scènes amenant un zeste de gore demeurent plus que simplistes et peu démonstratives, lors d'attaques cherchant plus le ton humoristique ( le pêcheur ) qu'à effrayer en étant évidemment plus que prévisibles.
Au niveau du casting, le métrage a l'extrême avantage de mettre en avant la toujours terriblement affolante Misty Mundae ( présente ici sous son nouveau pseudo d'Erin Brown ) pour un rôle certes presque secondaire ( c'est elle qui crie "au loup" ) mais toujours habillé, ce qui ne sera pas le cas d'Erika Smith qui nous laissera largement admirer ses attributs généreux.
Donc, ce Splatter beach s'avérera être une petite friandise pleine de vie et de délire, complètement hors norme car ne cherchant absolument pas à surfer sur une quelconque mode, qui laisse s'installer durablement un sourire sur les lèvres de son spectateur !
Le DVD zone 1 édité par Camp Motion Pictures présentera une image claire et sans défaut autres que ceux volontaires, et la bande-son sera convaincante, avec donc une partition musicale démodée excellente, mais seule la version anglaise non sous-titrée est disponible.
L'éditeur a mis les petits plats dans les grands pour cette édition "collector" riche en bonus.
En effet, les bonus proposeront un documentaire sur le début de la carrière des frères Polonia à base d'interviews et d'images de leurs premiers films, un making-of complet composé d'interviews et d'images du tournage, tout en avançant clairement les influence du film, un moyen métrage des deux réalisateurs, certes terriblement longuet et amateur mais parfois bien crade et volontaire, un clip musical gentiment naze mais du coup souriant, un autre document sur l'un des deux frères dans sa jeunesse cinématographique, les deux fausses publicités du film en version complètes, une scène d'ouverture alternative, ainsi que les bandes-annonces des titres édités par Camp Motion Pictures.
Et, cerise sur le gâteau, cette édition proposera un second disque audio reprenant quinze thèmes du film dont bien sûr le morceau-phare "Splatter beach".
Le DVD zone 1 est disponible ici, là, ou bien encore sur le site officiel de Camp Motion Pictures
par Emmanuel
Vous avez le cafard? Vous vous sentez fatigué? La greve vous a laissé sur le flanc? Vous ne savez plus comment vous en sortir?
Une seule réponse à toutes ces questions, une solution non remboursée par la Sécu mais tellement plus festive... Vous ne devinez pas? Je vais vous aider en vous proposant un mode d'emploi en 3 points:
1. Consulter la liste de films ci-dessous
2. Insérez dans votre lecteur DVD l'une de ces pépites
3. Détendez vous, profitez, respirez... Vous verrez que tout ira mieux
On commence avec l'incontournable, indémodable classique Chantons sous la pluie en version simple (Voir la fiche) ou collector (voir la fiche)... A seulement 6€ (oui oui vous avez bien lu 6€) le chef d'oeuvre en superbe version collector (belge certes), il serait fou de s'en passer!
On continue avec un film français (cocorico) charmant, désuet et enchanteur... J'ai nommé les inoubliables Demoiselles de Rochefort. 10 centimes plus cher que le précédent et tout aussi indispensable. La fiche ici
On retraverse l'Atlantique, direction New York pour cette adaptation moderne de Roméo et Juliette. Sur des airs intemporels de Gershwin, West Side Story fête (déjà!) ses 50 ans. Beaucoup de versions du film existent mais je vous conseille celle ci à 13€99 (vous pouvez trouver le film en version simple à 7€49 ici)
Si vous êtes parisiens, ne manquez pas la fabuleuse adaptation de ce classique sur la scène du théâtre du Chatelet (jusqu'à début janvier).
Quand on parle de comédie musicale, comment ne pas évoquer le couple de légende Fred Astaire-Ginger Rogers? Cela serait tout simplement une énorme faute de goût. La collection RKO nous propose quelques uns de leurs pas de danses majestueux avec entre autres Top Hat, L'entreprenant Monsieur Petrov et Sur les ailes de la danse. A 9,98€ pièce, ca ne fait pas cher la chorégraphie sans faute de gout ni ecart de pied.
Plus grave, poignant même et qui vous restera longtemps en mémoire, voici Cabaret avec l'évanescente Liza Minelli. Ce film est probablement la comédie musicale la plus réaliste et la plus naturaliste. Encore un must qui ne vous videra pas le portefeuille: 1€99 en version belge ou 2€99 en version française.
La plus gros carambolage de toute l'histoire du cinéma dans un film musical regroupant les plus grandes stars du blues? Parfaitement Monsieur... Et seul l'éclectique John Landis pouvait réussir ce pari. Les Blues Brothers sont des loubards au grand coeur, des repris de justice attendrissants. Vous pouvez bien les dépanner de 9€19 quand même... Et pour 5€ de plus, vous aurez même le droit à une belle édition collector. Par contre, vous voupez vous passer des Blues Brothers 2000 plutôt décevant... Mais si vous insistez (ou si vous etes un fan absolu de John Goodman), vous les trouverez ici.
Il a certes vielli, il a un évident côté Old England mais je ne pouvais pas ignorer My Fair Lady à cause de Audrey Hepburn, l'unique, la sublime, l'éternelle Audrey... "The rain in Spain stays mainly in the plain"... Vous ne comprenez rien? Normal si vous n'avez pas vu l'histoire de la petite marchande de fleurs qui va devenir princesse grâce au sévère professeur Higgins. Et tant que vous y êtes prenez l'édition collector, elle est au même prix (13€99)
S'il n'en fallait qu'un plus récent et contemportain, ce devait être Moulin Rouge , belle réussite visuelle et sonore. Encore une histoire d'amour universelle avec deux grands comédiens: Ewan McGregor et Nicole Kidman. A moins de 10€ pour les collectors belges et français, vous comprendez que je ne vous parle même pas des éditions simples!!!
Et voilà déjà 10 films et tellement d'oubli... Ca mériterait presque un autre article ca... Allez le mois prochain si vous avez aimé celui-là, je parlerais de ces absents qui auraient très bien pu intégrer ce top 10. Mais chut, je vous garde des surprises...
Et dans quelques mois, si vous êtes très sages, on parlera du renouveau de la comédie musciale sur grand écran avec les sorties DVD des actuelles sorties ciné que sont Hairspray, Accross the Universe ou Il était une fois...
D'ici là, chantez et dansez!!! Vous en serez fort aise...
parNicore
Alors que le premier Détour mortel, réalisé par Rob Schmidt et chapeauté par Stan Winston avait participé dans la limite de ses moyens au retour en grâce du "Survival", voilà que déboulera en janvier cette suite, essentiellement destinée au marché du DVD, et ce dès sa mise en chantier.
L'intrigue évince les protagonistes du premier film ( et de toutes façons il n'en restait pas beaucoup…), pour se concentrer sur six jeunes gens qui, avide d'aventures, vont s'enrôler dans une émission de télé-réalité intitulée "The ultimate survivalist" consistant à créer les conditions de survie dans un monde post-apocalyptique. Mais bien entendu, le lieu du tournage de ce jeu va se révéler être sur l'aire de chasse des êtres dégénérés rencontrés dans le premier Détour mortel.
Il est clair que cette intrigue a de quoi mettre l'eau à la bouche ( qui n'a pas rêvé de voir les sinistres participants de "Koh-Lanta" ou autres se faire trucider ! ), surtout que les premiers échos font état d'un film plus sanglant que le premier mais hélas finalement guère original.
Le DVD édité par 20th Century Fox présentera une image au format 1.85 et 2.35, ainsi qu'une bande-son en DD 5.1 avec version française et version originale sous-titrée.
Au niveau des bonus, le DVD proposera un making-of, la bande-annonce, un documentaire, ainsi que des bonus cachés.
En tout cas, à la vue des premières photos glanées ici ou là et du trailer du film, voilà un titre qui devrait faire saliver les amateurs du genre et pourquoi pas les autres, au point d’être parmi les 25 sorties les plus attendues des dvdpachériens !
Et pour ceux qui voudraient s'amuser, le site officiel du DVD américain propose même un petit jeu assez sympathique !
par Nicore
Malgré son appartenance à la vague des "slashers old-school", alors en pleine perte de vitesse ( avant d'être réhabilités par le Scream de Wes Craven ), ce Intruder parvient sans mal à tirer son épingle du jeu, grâce à une intrigue respectant certes les codes du genre à la lettre mais optant pour un cadre rarement utilisé, tout en distillant des scènes sanglantes volontaires lors de meurtres originaux.
Le script prend place dans un supermarché où, à l'heure de la fermeture, l'ancien petite amie d'une des caissières vient harceler celle-ci avant d'être mis à la porte. Le patron profite alors de l'occasion pour annoncer à son personnel la prochaine fermeture ( pour cause de rachat des murs ) du magasin et le travail nocturne reprend quand même, rapidement perturbé par une série de meurtres.
Le métrage installe directement son intrigue dans ce supermarché qui pourra paraître aujourd'hui quelque peu désuet devant son manque de modernisme, mais donnant d'entrée au film un cachet très "eighties" appréciable, pour une très rapide présentation des personnages principaux, les employés de ce supermarché, qui vont se retrouver confrontés à un jeune loubard venu tourmenter son ancienne copine, déclenchant une bagarre bien peu rythmée, avant que le fautif n'aille se cacher.
S'ensuivra une traque guère passionnante, alimentée par de fausses alertes prévisibles et grossières avant que notre homme ne soit jeté dehors manu militari, et après que le responsable des lieux n'en ait profité pour organiser une petite réunion au cours de laquelle il expliquera le pourquoi de la vente du magasin, chacun retournera vaquer à ses occupations diverses, permettant ainsi au réalisateur de se lancer dans quelques scènes porteuses d'un humour assez faciles et avançant des dialogues sans grand intérêt.
Et c'est donc avec un certain soulagement que nous assistons enfin au premier meurtre, hélas frustrant car commis en hors champ, mais au fur et à mesure que ceux-ci vont se succéder, l'impact graphique augmentera dans un petit festival d'atrocités bénéficiant d'excellents effets spéciaux.
En effet, les scènes de crime resteront bien l'un des principaux attraits du métrage, en nous offrant une diversité bienvenue et en constante évolution horrifique, d'une tête écrasée par une presse hydraulique jusqu'à ce boucher pendu à l'un des crochets de sa chambre froide, en passant par un autre quidam qui finira la tête coupée en deux dans le sens de la largueur par un scie à os, le tout bien entendu montré à l'écran.
Car sinon, l'intrigue restera bien basique dans son schéma globale, en enchaînant les meurtres sur un rythme de métronome après sa laborieuse mise en place, avant que la dernière rescapée ne découvre bien sûr les victimes et ne doive affronter l'assassin, dont l'identité tenue secrète ( à condition de ne pas regarder avant la bande-annonce traîtresse ! ) pour n'être que révélée lors d'un twist simpliste, la culpabilité du petit ami évincé ne tenant guère la route sur la longueur, mais le métrage s'offrira quand même un dernier pied de nez souriant.
Le choix du lieu de l'intrigue s'attirera également les faveurs du spectateur, car ce supermarché, en plus de présenter des cachettes faciles et nombreuses, permettra au réalisateur de balancer de multiples clins d'œil humoristiques bien trouvés ( le vivier à homards ) , tout en aidant largement au déclenchement de meurtres originaux et parfois même référentiels ( la scie évoquant sans mal la foreuse du Frayeurs de Lucio Fulci, alors que le meurtre du boucher rappellera bien évidemment le Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper ).
Mais au-delà du métrage en lui-même, ce qui achèvera de forcer la sympathie, c'est l'appartenance de ses principaux intervenants au "clan" de Sam Raimi.
Déjà, le réalisateur Scott Spiegel est un vieil ami de l'auteur de la saga des Evil dead et a participé à bon nombre de ses œuvres, et le casting fait également de l'œil au spectateur, entre la performance de Sam Raimi lui-même dans le rôle du boucher, la présence de son frère Ted ou encore celle de Danny Hicks, un autre amide Sam Raimi, sans oublier le caméo de Bruce Campbell ( d'ailleurs bien généreusement crédité sur l'affiche du film ). Bien entendu, Scott spiegel ne pourra s'empêcher de glisser quelques autres clins d'œil directs envers son ami ( l'œil écrasé, par exemple ).
Et justement, l'interprétation sera assez croustillante, les différents protagonistes, juste présents pour se faire dessouder dans les règles, flirteront avec une caricature dont l'auteur ne sera pas dupe, tandis que la mise en scène du réalisateur est certes originale dans ses angles de prises de vue ( au fond d'un caddie, dans un téléphone…), mais peinera quand même à donner véritablement du rythme à l'ensemble ( même si les rebondissements s'enchaînent sans trop de temps mort ) et les différentes tentatives de générer du suspense échoueront la plupart du temps.
Les effets spéciaux , crées par le trio à l'origine de l'atelier KNB, seront ici copieusement réussis, versant toujours dans un gore franc et volontaire, mais sans exagérer outre mesure.
Donc, ce Intruder se laissera regarder avec un plaisir réel, passée sa première partie un peu laborieuse, grâce à sa générosité et à son humour discret mais efficace !
Le DVD Zone 1 édité par Wizard entertainment proposera une image claire et ce malgré les nombreuses séquences se déroulant dans la pénombre, alors que la bande-son sera convaincante, avec une partition musicale sobre mais efficace. Hélas pour les non anglophones, seule la version originale non sous-titrée est présente pour cette édition.
Les bonus n'apporteront vraiment que le strict minimum, avec uniquement la bande-annonce et celles d'autres titres de l'éditeur.
Pour ceux qui voudraient découvrir cette sympathique série B, le DVD est disponible ici ou là !
Lun | Mar | Mer | Jeu | Ven | Sam | Dim |
---|---|---|---|---|---|---|
<< < | Courant | > >> | ||||
1 | 2 | |||||
3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 |
17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 |
24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 |
31 |
Les dvdpascheriens ayant la fibre journalistique peuvent participer à ce blog. Sur le thème des DVD, de la HD et de la vente en ligne. On y trouve des critiques, des dossiers, des articles sur les nouveautés ...