Archives pour: Octobre 2012

28.10.12

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Laura, fille du Comte Ludwig Von Karnstein (Christopher Lee), est en proie à de terribles cauchemars chaque nuit. Elle imagine qu’elle est la réincarnation de son ancêtre, Sheena la sorcière, condamnée au bûcher. Dans ce vieux château sinistre, Rowena, la gouvernante, utilise les pouvoirs de médium de Laura, lors de ses crises, pour tenter de faire revenir Sheena.

Mon avis :

Un film de vampires avec Christopher Lee ("Le cauchemar de Dracula", "Le Chien des Baskerville", "Raspoutine, le moine fou", "The Wicker Man"), cela ne se refuse pas!!! C'est donc avec joie que j'ai glissé cette galette dans mon lecteur, mais attention, celui qui a été le célèbre interprète de Dracula durant de nombreuses années, tient ici un rôle plutôt inhabituel et bien loin des outrances auquel il nous a habitué!

Ici, l'acteur aux plus de 225 films, n'a pas de longues canines pointues, mais au contraire joue le rôle bien sage et sérieux du comte Ludwig Karnstein... "La crypte du vampire" est un film d'horreur gothique sorti en 1964 et réalisé par Camillo Mastrocinque ("Un ange pour Satan", "Un coeur plein et les poches vides"), qui s'inspire de "Carmilla" de Sheridan Le Fanu, un classique du roman de vampires, qui inspira à la fin du 19ème siècle Bram Stoker pour son Dracula.

Le scénario du film a été écrit par Tonino Valerii ("La sorcière sanglante", "Folie meurtrière", "Le dernier jour de la colère", "Mon nom est personne") et Ernesto Gastaldi ("L'effroyable secret du Dr. Hichcock", "La vierge de Nuremberg", "Le corps et le fouet", "L'orgie des vampires"). Autant dire pas des manchots! Le film s'annonce donc sous les meilleurs auspices, d'autant plus que la photographie du film est plutôt très réussie.

Mais voilà en dehors de Christopher Lee, qui ici en plus n’a rien de marquant, la distribution n'est pas remarquable, avec notamment un casting féminin assez faible. C'est d'autant plus dommageable, que l'histoire est pas mal basée sur la relation lesbienne (Suggérée! Mais fortement suggérée tout de même...) entre la fille du comte, Laura Karnstein interprétée par Adriana Ambesi ("Samson l'invincible", "Le défi des géants") et Ljuba interprétée par Ursula Davis ("Spartacus et les dix gladiateurs", "Un ange pour Satan").

Ce n'est pas que les deux actrices soient particulièrement vilaines, même si elles sont assez communes, en fait le problème vient principalement de Adriana Ambesi, qui est assez agaçante (Je n'en pouvais plus à force de ses basta qu'elle crie à tout bout de champ!).

Heureusement quelques personnages secondaires comme la gouvernante ou le bossu, viennent apporter quelques moments mémorables comme cette scène glaçante où la gouvernante pointe du doigt Laura.

Les scènes de vampirisme sont assez rares et arriveront tardivement et c’est en fait des scènes de sorcellerie qui domineront pour ce qui est de l’horreur. Le film comporte tout de même une ambiance très gothique appréciable avec ce vieux château très glauque, ces orages, la crypte etc...


On passe, certes, un bon moment à la vision de ce film, mais "La crypte des vampires" ne nous laissera pas un souvenir inoubliable... A voir tout de même pour les amateurs de films gothique !


"La crypte du vampire"
est sorti le 2 octobre chez Artus films dans sa collection "Les chefs-d’œuvre du Gothique. Le film est présenté au format 1.66, 16/9 compatible 4/3, avec pistes française et italienne et des sous-titres français bien entendu pour la version originale. Au niveau des bonus, on y trouve une présentation du film intitulée "La crypte et l'incube" par Alain Petit, un diaporama d'affiches et photos et des bandes-annonces de la collection Gothique dont celle du film.

La Crypte du Vampire (La cripta e l'incubo)

La Crypte du Vampire (La cripta e l'incubo)
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27.10.12

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre de la série : Dead set

Série créée par
: Charlie Brooker

Année
: 2008 (sortie en France en DVD à partir du 24 octobre 2012)

Durée de la série: 141 minutes

Avec
 : Davina McCall (elle-même), Jaime Winstone (Kelly), Shelley Conn (Claire), Liz May Brice (Alex), Warren Brown (Marky), Berth Cordingly (Veronica), Adam Deacon (Space), etc.


Par Nicofeel

Créée en 2008 par Charlie Brooker, Dead set est une série qui a été diffusée en France pour la première fois fin 2009.
Il s'agit d'une série très courte puisque le premier épisode fait moins d'une heure et les 4 suivants durent en moyenne 24 minutes. Du coup, il est facile de regarder cette série en une traite.
Comme nombre de films d'horreur qui sortent actuellement, Dead set est une série où l'on voit déambuler des zombies assoiffés de sang. Le pitch de base ne paraît pas à première vue original. Pourtant, il l'est car la série se déroule en huis-clos, dans les locaux de Big brother, l'équivalent britannique de Loft story.
L'invasion de nos tueurs a lieu lorsque l'un des lofteurs est éliminé.
Après visionnage, cette série surprend d'abord par sa violence. Pour une série, on aurait pu s'attendre à une violence aseptisée. Il n'en est rien. Les attaques des zombies sont extrêmement violentes et on a droit à certaines scènes bien corsées. On est loin de certains films où tout se passe hors champ. Ici, les zombies – qui bénéficient d'excellents maquillages – sont très énervés et super rapides. On ne peut dès lors s'empêcher de faire un parallèle avec les zombies de L'armée des morts de Zack Snyder. Quant aux moments d'action pure, caméra à l'épaule, ils se calquent clairement sur 28 semaines plus tard, où le réalisateur privilégiait une sorte de chaos ambiant.

Ensuite, cette série se fait également remarquer par un humour certain. En faisant se dérouler son action en huis-clos, dans les locaux de Big Brother, avec d'ailleurs la présentatrice attitrée de cette émission, Davina McCall, qui interprète son propre rôle, la mini-série n'hésite pas à égratigner ces émissions d'une richesse culturelle très aléatoire. Les producteurs de l'émission sont montrés du doigt, avec cette volonté de faire à tout prix de l'audimat, en choisissant évidemment les scènes les plus « chaudes » ou celles où les protagonistes s'insultent le plus.
A fortiori, lorsque les gens doivent faire face aux zombies, on s'amusera de la relation entre un producteur dégoûtant qui est retenu avec l'une des lofteuses, celui-ci étant sans gêne (il urine et fait un gros c..., comme s'il n'avait reçu aucune éducation).
La série est plutôt prenante. Il faut dire que les épisodes sont particulièrement courts. C'est d'ailleurs le principal reproche que l'on peut faire à Dead set : on a une saison unique de 5 épisodes.
Mais est-ce qu'il aurait été possible de faire plus long ? Car le concept du mélange entre horreur au quotidien et des lofteurs qui mettent un temps certain à réaliser ce qui leur arrive (la scène où ils croient que la jeune femme ensanglantée qui les rejoint est une nouvelle personne envoyée par l'émission, est un modèle du genre et complètement incroyable !) est sympathique à voir, mais il finit au bout d'un moment à tourner un peu en rond.
Car une fois que le réalisateur a bien évoqué les traits de caractère des personnages débilos ou à tout le moins superficiels de Big Brother, il n'a plus grand chose à raconter sur le fond.
La série se limite donc à des attaques de zombies et à des humains qui tentent de survivre, un peu à la manière des personnages du film Zombie ou carrément du film Le jour des morts-vivants.
On appréciera en tout cas le côté particulièrement rentre-dedans de la série et son refus systématique de faire dans le consensuel, comme le prouve sa fin qui va jusqu'au bout de ses idées.
Les acteurs de cette série sont quant à eux tout à fait crédibles. La mention très bien revient à l’héroïne principale, qui se révèle énergique de bout en bout (toujours motivée, elle tire sans cesse sur les zombies ; elle fait son possibles pour aider ses compagnons d'infortune, etc.).
Voilà donc une mini-série qui devrait ravir les fans du genre. Évidemment, cette série est à déconseiller à ceux qui n'apprécient pas le déversement de gore.

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26.10.12

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo200

Mon avis :

Pour son premier court métrage, le réalisateur d'origine hollandaise et fondateur du label Cult Epics, Nico B ("Bettie Page: Dark Angel") signe un court horrifique underground très expérimental et bien dérangeant, co-réalisé avec Rozz Williams, le créateur et chanteur du groupe Christian Death, dont ce sera malheureusement la dernière œuvre, puisque qu'il sera retrouvé pendu quelques mois après le tournage, le 1er avril 1998.

"Pig" suit un scénario assez simple où un tueur portant un masque de porc, entraîne dans une maison abandonnée située au cœur du désert de la vallée des morts, une victime consentante (elle attend même son bourreau, au début du film, munie de la mallette qu’elle donnera ensuite au tueur), dont le visage est recouvert de bandages, afin de la torturer, l'humilier et enfin la tuer.

Ce petit film est assez difficile d'accès et est à réserver tout de même à un public très averti. Car dans ce film, la victime, interprété par un certain James Hollan, va subir réellement tout ce qui le personnage subira à l'écran, en dehors de la mort qui sera bien entendu suggérer, faisant de ce film, un film assez perturbant tout de même.

Le tueur est interprété par Rozz Williams, en personne, qui montre une nouvelle fois son côté particulièrement dérangé (Rappelons-nous que le bonhomme se faisait réellement crucifier à la fin de certains de ses concerts, ce qui lui laissa d'ailleurs des marques!), d'ailleurs il a fait ce film en partie pour exorciser ses propres démons. Tout au long des séances de torture ou de bondage, le tueur va suivre un livre titré "Why God Permits Evil", sorte de Bible faite réellement par Rozz Williams.

"Pig" est filmé dans un noir et blanc à l'image très sale, lui donnant un aspect ancien, voir de vieux film retrouvé, le tout sans dialogue vraiment audible, avec uniquement des sons étranges ou des bruits qui semblent tout droit sortis d'une usine, en guise de bande-son. Cette bande-son a évidemment été composée par Rozz Williams, mais a été, en revanche, terminée par Chuck Collison.

Le film ne contient aucun générique, renforçant son côté snuff et se termine par un long moment dans le noir d'où émergera une furtive scène, avant que l'écran soit replongé dans l'obscurité. Il est difficile d’interpréter ce film, pourtant certains passages très étranges intriguent et amènent à se poser des questions sur ce spectacle particulièrement glauque...

"Pig" est un poème macabre onirique et étrange, forcément marquant, qu'il fascine ou qu'il répugne...

Le DVD zone all édité par Cult Epics est limité à 2000 exemplaires et contient à l'intérieur un fac-similé du livre "Why God Permits Evil" créé par Rozz Williams. Chaque exemplaire est numéroté. Il y a tout d'abord un tirage numéroté à 1334 exemplaires (référence à une chanson de Williams intitulée "Dec. 30, 1334"). 1334, un chiffre pas choisi au hasard, puisque pour aller à 2000, il faut rajouter 666! C’est bien entendu, le nombre d'exemplaires de l'autre partie du tirage, qui est donc numéroté jusqu'à 2000 et dont chaque exemplaire est signé de la main de Nico B.

Ce DVD contient de nombreux bonus intéressants, avec notamment la dernière interview audio de Rozz Williams, qui date de février 1998, un commentaire audio de Nico B, 5 petites scènes coupées avec commentaire audio optionnel de Nico B, une galerie photos sur une musique inédite de Rozz Williams, retrouvée 1 an après sa mort et d'une durée de 5:34, un petit film test en super-8 sur le même thème avec commentaire optionnel, une biographie de Nico B et Rozz Williams et enfin un petit montage de plus de 6 minutes en hommage à l'artiste disparu.

Il est à noter que vous pouvez également voir ce court métrage sur un autre DVD édité par Cult Epics et édité à 2500 exemplaires numérotés, intitulé "Cinema of Death". Il est également sorti en VHS, mais surtout une édition combo Blu-ray + DVD devrait sortir le 6 novembre 2012.

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25.10.12

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Un héros

Réalisateur : Zézé Gamboa

Année : 2004

Origine : Angola

Durée du film
 : 97 minutes

Avec : Makena Diop (Vitorio), Milton Coelho (Manu), Maria Ceiça (Judite), Patricia Bull (Joana), Neuza Borges (Flora), etc.

Par Nicofeel

L'Angola est un pays d'Afrique qui a été sujet à une guerre civile sans précédent, qui a duré pratiquement trente ans (1975-2002).
Le film Un héros, qui a été tourné à la fin du conflit civil, évoque les ravages qu'a causé la guerre. L'action de ce long métrage se déroule à Luanda, la capitale de l'Angola, où le réalisateur est né en 1955.
Dès les premières images, on est frappé par des images aériennes montrant les très nombreux bidonvilles. Il faut dire que la population à Luanda a été exponentielle au cours du XXème siècle, passant de 61000 en 1940 à 3,2 millions en 2000. Si l'on ajoute à cet accroissement démographique le conflit civil qui a ravagé le pays tout entier, on comprend aisément que la pauvreté est très présente à Luanda.
Proche du documentaire, le film s'intéresse à un de ses « héros » de guerre, le sergent Vitorio, qui a combattu durant vingt années de sa vie pour l'armée angolaise, et qui y a laissé une jambe, étant tombé un jour sur une mine antipersonnelle.
Cet homme, complètement désabusé, représente en quelque sorte le peuple angolais : il est meurtri dans sa chair et particulièrement pauvre.

Il doit faire pression auprès d'un médecin pour obtenir une prothèse. Et il n'a décidément pas de chance car il se fait voler sa prothèse. Cela prouve d'ailleurs bien que l'insécurité est grande à Luanda, avec de nombreux jeunes qui pratiquent le vol pour ensuite vendre ou troquer le solde de leurs méfaits à des commerçants peu scrupuleux (voir le garagiste du film qui détient chez lui toutes sortes d'objets destinés au troc, dont des armes).
De son côté, le pauvre Vitorio est donc complètement démuni : il n'a pas d'argent, il n'a pas de domicile (il est obligé de dormir dans la rue), il est invalide et sa prothèse a disparu. De surcroît, aucun patron n'accepte de le faire travailler car il est considéré comme impotent.
Son statut de blessé de guerre ne lui sert pas à grand chose.
Tout au plus reçoit-il l'aide d'une jeune femme issue d'une famille aisée. Mais il ne faut pas s'y tromper. Vitorio n'a fait qu'attiser la curiosité de cette bourgeoise qui cherche surtout à se donner bonne conscience en lui rendant service. Le réalisateur en profiter pour signifier au spectateur – s'il ne l'avait pas déjà compris – que la différence entre riches et pauvres est très importante et que le mélange entre des gens de milieux différent est quasi impossible. Toutefois, cette femme bourgeoise permet à Vitorio, via à une de ses connaissances (un fils de ministre extrêmement orgueilleux et suffisant), d'accéder à un média (la radio) pour qu'il parle de son cas personnel. Il n'est pas question ici de philanthropie puisque l'idée du ministre en question est d'utiliser Vitorio pour faire de la propagande auprès du peuple.
Comme quoi, non seulement les pauvres sont dans une situation dramatique, mais en outre ils doivent faire avec un gouvernement qui leur distille les informations qu'il choisit de leur donner.
Malgré ce constat social, économique et politique pour le moins alarmant, le réalisateur Zézé Gamboa a choisi de terminer de manière optimiste son film, comme s'il s'agissait d'une fable. Ainsi, Vitorio récupère sa prothèse et surtout il crée une famille recomposée avec sa petite amie (qui se prostituait auparavant pour vivre) et un jeune garçon de douze ans qui avait été abandonné par sa mère.
Toutefois, cet optimisme à relativiser car le film se clôt de la même façon qu'il s'est ouvert, à savoir par la vision d'immenses bidonvilles. Il s'agit manifestement d'une façon pour le réalisateur de rappeler que la situation est dramatique en Angola, même si l'espoir doit coûte que coûte perdurer.
Au niveau de la distribution, on notera qu'à la différence de certains autres films africains, les acteurs ne cabotinent pas. Ils jouent plutôt bien leurs rôles respectifs.
Tout en étant une œuvre de qualité, le film Un héros n'est pas exempt de défauts. Le principal reproche à signaler est cette façon de faire par instants des raccourcis un peu rapides. C'est par exemple le cas lorsque la civière arrive juste après que Vitorio ait posé son pied sur la mine ou encore lorsqu'il croise le jeune garçon qui a volé sa prothèse immédiatement après son passage à la radio.
Ces défauts n'entachent pas la qualité globale de ce film qui a bien mérité le grand prix du festival de Sundance dans la catégorie World dramatic competition.

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24.10.12

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo001fg

Mon avis :

Bien avant "Employé du mois", son court métrage avec Catriona MacColl ("Frayeurs", "L'au-delà"), le réalisateur suisse Olivier Beguin ("Dead bones", "Naufrage") mettait en scène un court métrage assez proche de son dernier court, notamment au niveau de l'humour.

"Si vous le voyez, tuez-le de ma part" date de 2002 et aborde le sujet du voyage dans le temps à travers les suppositions d'un narrateur sur ce que ferait le voyageur de l'histoire grâce à ce merveilleux pouvoir. Le voyageur est interprété par Lambert Bastar ("Neutre", "Sartre, l'âge des passions"), le narrateur par Yannick Merlin ("Naufrage", "Erwan et compagnie", "Erwan et plus si affinités"), un fidèle des films d'Olivier Beguin.

Tous deux jouent très correctement et nous font passer un bon petit moment devant ce petit film, certes léger, mais sans prétention. Le réalisateur assure déjà pas mal avec une réalisation très soignée, même si le résultat n'arrive pas au niveau d'un "Dead bones". Il nous réserve en tous cas quelques moments amusants et une petite chute à la fin assez inattendue.

Ce court métrage est un petit pêché de jeunesse fort sympathique et il serait dommage de passer à côté de ce DVD, qui va certainement devenir prochainement introuvable comme l'est déjà celui de "Dead bones"!

Olivier Beguin est en train de réaliser son premier long-métrage, intitulé "Chimères", une histoire de vampires très prometteuse. En attendant, vous pouvez rentrer en contact avec Chaoticlock Films, si vous souhaitez acquérir l'un des tous derniers exemplaires de "Si vous le voyez, tuez-le de ma part". Ce DVD offre en plus en bonus des scènes coupées et un petit making of.
N'oubliez pas que le DVD de "Employé du mois", dont je vous ai parlé récemment, est également toujours commandable sur le site!

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23.10.12

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Chroniques de Tchernobyl
Réalisateur : Bradley Parker
Date de sortie du film au cinéma : 11 juillet 2012
Durée : 1h26
Avec : Devin Kelley, Jonathan Sadowski, Ingrid Bolso Berdal, Olivia Dudley, Jesse McCartney, Nathan Phillips, Dimitri Diatchenko, etc.
Par Nicofeel

Chroniques de Tchernobyl est le premier film de Bradley Parker. Pour autant, le cinéaste est complètement éclipsé dans cette affaire. En effet, ce long métrage est avant tout vendu au niveau des publicitaires de la façon suivante : « par Oren Peli, créateur de Paranormal activity ». Il faut dire qu'Oren Peli est tout à la fois co-producteur et scénariste de ce film.
Mais la publicité est quelque peu mensongère. Il n'est pas question ici d'un film à la Paranormal activity. Non, il ne s'agit pas d'un énième « found footage », même si on s'en rapproche fortement.
Quant à la thématique du film, elle ferait plutôt penser au projet Blair Witch (dans son ambiance et dans sa finalité).
Mais d'abord de quoi parle Chroniques de Tchernobyl ? Six jeunes décident d'aller dans une ville voisine de Tchernobyl, pour découvrir les lieux de la zone interdite, en passant par un guide peu scrupuleux et qui se fait de l'argent avec ce tourisme pour le moins atypique.
Si la présentation des personnages n'a rien de génial, en revanche le film décolle lorsque les protagonistes se retrouvent à proximité de Tchernobyl (dans la réalité le film a été tourné en Serbie et en Hongrie). Ces grands espaces, ces grands bâtiments déserts où la vie est désespérément absente, alimentent une ambiance de fin du monde qui est pour le moins prenante.
C'est là l'intérêt du film mais aussi rapidement sa limite. Car le réalisateur Bradley Parker manque foncièrement d'audace. Alors qu'il disposait d'un environnement propice à un film d'horreur dynamique, il se lance au contraire dans une horreur suggestive à la projet Blair Witch. C'est sympathique de voir un ours débarquer dans un appartement puis de constater que des personnages disparaissent alors que des bruits suspects sont notables. Mais le film finit sérieusement pas baisser de rythme et on est proche de l'ennui pendant un bon moment.

Ce n'est pas en tournant caméra à l'épaule que le film va se révéler beaucoup plus dynamique. Les scènes dans ces espaces industriels se limitent à faire déambuler nos personnages, sans que cela suscite un réel intérêt.
Finalement, ce n'est que vers la fin du film, lorsque l'on comprend qui sont précisément les ennemis du groupe, que le long métrage redevient quelque peu intéressant. C'est tout de même un peu tard. Et puis il faut reconnaître que le fan de film d'horreur ou tout simplement le spectateur attentif pourra largement deviner de quel type d'ennemis il peut s'agir.
Quant à la mise en scène, elle est plus fonctionnelle qu'autre chose. Le film aurait pu être tourné par n'importe qui : Oren Peli ou d'autres cinéastes.
Côté casting, la distribution n'est vraiment pas excellente, aucun des acteurs ne parvenant à tirer son épingle du jeu. Il faut dire que leurs personnages n'ont aucune profondeur. Du coup, il peut leur arriver n'importe quoi, cela ne fait quasiment ni chaud ni froid.
Au final, sans être le film nullissime tel qu'il apparaît décrié un peu partout, Chroniques de Tchernobyl est un film d'horreur inoffensif et globalement ennuyeux. A réserver uniquement aux amateurs de films d'horreur qui n'auraient rien d'autre à se mettre sous la dent.

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22.10.12

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Total recall, mémoires programmées
Réalisateur : Len Wiseman
Date de sortie du film au cinéma : 15 août 2012
Durée : 2h1
Avec : Colin Farrell (Douglas Quaid/Hauser), Kate Beckinsale, Jessica Biel, etc.
Par Nicofeel

On peut mettre au mettre au crédit de Len Wiseman d'avoir lancé une saga sympathique (Underworld), même si celle-ci finit singulièrement par sentir le réchauffé.
En revanche, lorsque l'on a appris que ce cinéaste allait être mis aux commandes d'un remake du film Total recall, l'inquiétude était de mise. En effet, comment faire pour intéresser le spectateur avec un remake alors que le film de Verhoeven est un pur chef-d’œuvre. Un cinéaste tel que Wiseman est-il l'homme de la situation pour réussir un tel défi ?
Au bout de quelques minutes de visionnage du remake de Total recall, la réponse est vite vue : non Wiseman n'est pas l'homme de la situation. Pire, le film de Len Wiseman est carrément un immense ratage.
En 1990, Paul Verhoeven avait mis en scène avec Total recall un formidable film d'action, sans pour autant négliger l'aspect psychologique. De ce point de vue, son film mettait en avant l'aspect paranoiaque – cher à Philip K. Dick, dont Total recall est une adaptation. Et puis il y avait dans ce film un excellent Arnold Schwarzenegger, qui n'hésitait pas à faire le ménage autour de lui dans ce long métrage qui allait à cent à l'heure.

En 2012, Len Wiseman n'a retenu que le côté « actioner » de Total recall. Tout l'aspect psychologique est passé à la trappe. S'il avait été bien fait, le film aurait dû tourner autour de l'un des dialogues du début du film : « Qu'est-ce que la vie, sinon la perception que s'en fait notre cerveau. » Mais non, Wiseman, en manque flagrant d'inspiration, s'est contenté de faire une sorte d'Underworld bis dans le monde de Total recall. D'ailleurs, on retrouve dans l'un des rôles principaux, la belle Kate Beckinsale.
Wiseman fait donc un film sans saveur, qui a en outre le défaut de piller un peu partout. Les fameux êtres synthétiques que combat Douglas Quaid font bien penser à La guerre des étoiles. Quant au background du film, il fait penser à Blade runner, l'ambiance en moins bien entendu. On notera au passage qu'il est fort dommage d'avoir décidé de changer le film de son contexte. L'idée de Verhoeven de faire passer une partie de l'action était excellente, tout comme le bestiaire qui allait avec. Ici, on a l'impression (désagréable) d'avoir déjà vu tout ce qui est nous est montré, mais en bien mieux.
Alors OK Wiseman est capable de copier de grands auteurs, le problème c'est qu'il est incapable de faire avec tout cela un film personnel. Total recall version 2012 aurait très bien pu être fait par n'importe quel tâcheron que l'on n'aurait pas senti la différence.
Et puis on regrettera fort que ce film soit incapable de jouer entre rêve et réalité (ou cauchemar) avec Douglas Quaid qui ne savait plus à quel saint se vouer et d'où il venait. Ici, tout arrive comme un cheveu sur la soupe et les scènes d'action se succèdent sans aucune finesse. La seule scène où Wiseman tente d'instaurer un pseudo suspense (le copain de Douglas Quaid qui lui dit qu'il est dans une illusion et qui l'invite à tuer sa copine) concernant la réalité n'est pas mal, mais elle rappelle surtout une scène-clé du film de Verhoeven. Du coup, pour ceux qui ont vu l'original, il n'y a pas de quoi crier au chef-d’œuvre. Loin s'en faut.
Quant à l'interrogation sur la notion de héros, qui était l'une des thématiques du film de Verhoeven, évidemment cette question est complètement passée à la trappe. Wiseman se limite à mettre d'un côté les gentils et de l'autre les méchants.
Enfin, quelques mots sur la distribution. Si Colin Farell, qui tient le rôle principal du film, ne fait pas oublier la prestation de Schwarzenegger dans le film original, il livre tout de même une interprétation de très bonne facture. Si le film comporte au moins un point positif, c'est celui-ci. On ne pourrait pas dire la même chose de ses deux collègues féminines, Kate Beckinsale et Jessica Biel. L'une et l'autre ne sont pas mauvaises mais elles sont fortement handicapées par le fait de jouer des personnages qui n'ont aucune profondeur. Du coup, il peut arriver n'importe quoi à leurs personnages respectifs, on s'en moque sérieusement.
Au final, Total recall mémoires programmées est un film d'action à voir sous deux angles. Premier angle : en le comparant avec l'original : de ce point de vue, c'est une catastrophe. Deuxième angle : si le film est pris isolément, c'est un film d'action pas fin pour deux sous mais qui est regardable.
Donc si la jeune génération ne connaît pas le film de Verhoeven, elle sera peut-être moins sévère que moi. J'invite cependant les personnes qui n'auraient pas vu le film de Verhoeven à le regarder de toute urgence. Malgré les années qui passent, ce long métrage continue d'être un classique.

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21.10.12

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Megan is missing

Réalisateur : Michael Goi

Date de sortie au cinéma : inconnue

Durée du film
 : 1h25

Avec : Rachel Quinn (Megan), Amber Perkins (Amy), Dean Waite (Josh), etc.

Par Nicofeel

Mis en scène par Michael Goi, Megan is missing (littéralement Megan a disparu) traite de la disparition de deux adolescentes âgées chacune de 14 ans, Megan et Amy. Le film ne se contente pas de traiter de l'enlèvement de deux jeunes. Il entend principalement faire état des dangers d'internet.
Avec le web, il est désormais facile de communiquer sur des tchats avec ses amis et de s'en faire de nouveaux. Le danger potentiel que représente ces nouveaux « amis » virtuels est bien réel puisque l'on ne sait jamais qui se cache derrière son écran. Sans que l'on s'en rende compte, internet devient une porte d'entrée pour des prédateurs sexuels qui peuvent attirer dans leurs filets des adolescentes qui constituent des proies idéales.
Ce thème du danger inhérent à internet a déjà été vu en début d'année 2012 dans le film Trust de David Schwimmer. Cela étant, le traitement est radicalement différent ici. Dans Trust, on assistait à une fiction où il s'agissait de retrouver le prédateur sexuel qui avait violé une jeune fille après avoir gagné sa confiance. Megan is missing diffère de Trust par un traitement plus réaliste.

Au début de Megan is missing, on apprend que le film a été créé à partir des « conversations téléphoniques, fichiers informatiques, vidéos personnelles et informations dévoilées au public. » Et il est vrai qu'après avoir vu ce long métrage, on constate effectivement que le réalisateur a utilisé différents supports vidéo qui sont en rapport direct avec le sujet : des enregistrements vidéo, des discussions filmées par le biais de webcams, mais aussi des extraits de journaux télévisés.
Tout cela donne au film un aspect documentaire. On croit à cette histoire qui pourrait avoir lieu n'importe où.

Le côté réaliste de l'ensemble est renforcé par les comportements des adolescents que l'on voit dans ce film. Sans juger, le réalisateur met en scène des jeunes dévergondés qui participent à des soirées où le maître mot est de faire la fête en buvant, en se droguant, voire même en ayant des rapports sexuels. On se croirait dans un roman de Bret Easton Ellis, sauf que là les jeunes en question n'ont qu'une quinzaine d'années.
Avec une sexualité qui est banalisée et des drames familiaux qui sont étouffés (la séquence où Megan raconte à son amie Amy le viol qu'elle a subi de son beau-père à l'âge de 9 ans est horrible), le réalisateur Michael Goi nous amène à nous interroger sur notre société actuelle où tout semble permis et où les valeurs morales semblent avoir disparues.

Le film Megan is missing est riche sur le plan thématique. Il va pour autant bien au-delà de simples considérations autour de notre société.
Si le long métrage, Trust se révélait passionnant par la précision des détails apportés dans ce qui s'apparentait à une enquête policière, il restait accessible à toute la famille car les scènes-chocs – qui avaient lieu hors champ – se révélaient rares.
Cela n'est pas le cas de Megan is missing. Le réalisateur va jusqu'au bout de sa démonstration avec un prédateur sexuel (comme dans Trust) qui est dans le même temps un dangereux psychopathe. Au fur et à mesure de son déroulement, le film lorgne de plus en plus vers une horreur contemporaine.

Ainsi, au niveau de son histoire, la césure s'effectue lorsque la deuxième jeune fille, Amy, a disparu et que la police a retrouvé sa caméra vidéo. On assiste à partir de là à des événements qui sont à réserver à un public très averti et qui a le cœur bien accroché.

Car le réalisateur Michal Goi fait état de toute la noirceur dont peut faire preuve humain. D'ailleurs, la dernière partie du film se déroule dans des endroits lugubres, des sous-sols sombres où il ne semble y avoir aucun échappatoire pour les victimes.
Cela rend d'autant plus insupportable les tortures que va subir Amy. La pauvre jeune fille va être maltraitée comme un animal et violée (élément d'autant plus traumatisant qu'il s'agit de sa première expérience sexuelle).
La fin n'accorde aucun répit au spectateur et le laisse pantois, surtout quand on pense que ce psychopathe habite a priori à côté de chez Megan et de chez Amy puisqu'il les flairait depuis un moment, semblant très proche d'elles. Il s'agit peut-être tout simplement d'un de leurs voisins à qui elles disaient bonjour chaque jour. Comme quoi, le mal n'arrive pas qu'aux autres et il peut sévir n'importe où.

Pour renforcer la crédibilité de son film, Michael Goi bénéficie du jeu très naturel des jeunes actrices Rachel Quinn et Amber Perkins, qui interprètent respectivement le personnage de Megan et d'Amy.

Au final, Megan is missing est un film riche sur le plan thématique par sa mise en garde contre les dangers d'internet. Soi-disant « basé sur des événements réels », ce film fait dans tous les cas froid dans le dos. Ce qui prouve bien qu'il est réussi. Voilà donc un film à voir, même s'il reste à réserver à un public très averti compte tenu de la crudité de certaines de ses scènes.

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20.10.12

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : The dark knight rises

Réalisateur : Christopher Nolan

Date de sortie au cinéma
: 25 juillet 2012

Durée du film : 2h44

Avec : Christian Bale (Bruce Wayne / Batman), Gary Oldman (le commissaire Gordon), Tom Hardy (Bane), Joseph Gordon-Levitt (Blake), Anne Hathaway (Selina), Marion Cotillard (Miranda), Morgan Freeman (Fox), Michael Caine (Alfred Pennyworth), etc.

Par Nicofeel

Avec The dark knight rises, le cinéaste Christopher Nolan clôt avec brio sa trilogie dédiée à Batman après Batman begins (2005) et The dark knight (2008).
Comme le précédent opus, ce film est particulièrement sombre. Si l'on est effectivement dans un film de super-héros, le ton est résolument adulte. Les événements qui ont lieu sont préoccupants et confèrent un aspect tragique à l'ensemble. Le film se déroule bien entendu dans la ville imaginaire de Gotham. Cela étant, Christopher Nolan a eu la bonne idée d'adapter son scénario aux diverses perturbations socio-économiques qui caractérise notre époque. Dès le début de The dark knight rises, on assiste à une attaque terroriste dans un avion. Puis le film met en avant la fracture sociale que connaît notre société ou encore la crise économique matérialisée par un monde bancaire aux aboies. Cette volonté de toucher au plus près de notre quotidien apporte sans conteste de l'épaisseur au scénario. The dark knight rises gagne en réalisme ce qu'il perd en étrangeté.
Pour autant, dans la mesure où il s'agit d'un film de super-héros, on a droit à de nombreux moments extraordinaires. Entre une course-poursuite particulièrement nerveuse, des attaques terroristes qui aboutissent notamment à des explosions aux quatre coins de Gotham, le spectateur a de quoi rester scotché à son siège. Les scènes d'action sont véritablement dantesques et sont mises en scène avec une réelle efficacité.

Et puis si The dark knight rises plane sans mal au dessus de la mêlée par rapport aux autres blockbusters, c'est aussi parce qu'il introduit un nouveau méchant incroyablement charismatique. Le personnage mystérieux de Bane, qui porte comme Batman un masque, apparaît effectivement « le Mal absolu ». Cet homme doté d'une force prodigieuse se révèle sans pitié et rien ne semble le toucher. Batman a d'ailleurs les pires difficultés à faire face cet adversaire de poids. Bane parvient quasiment à voler la vedette à Batman.
Il faut dire que ce dernier se pose de nombreuses questions existentielles dans le film. Il est difficile de choisir entre sa vie personnelle et une vie de super-héros. C'est ce que montre parfaitement le film avec un Bruce Wayne qui cherche à se faire oublier et à refaire tranquillement sa vie mais qui décidera finalement de revenir sauver le monde car c'est un être humaniste.
Pour incarner le rôle de Batman, on retrouve bien sûr Christian Bale qui est parfait dans le rôle et parvient à faire oublier l'excellent Michael Keaton vu dans les Batman de Tim Burton. Aux côtés de Christian Bale, on a un casting 4 étoiles avec Tom Hardy fantastique dans le rôle de Bane et des acteurs majeurs tels que Gary Oldman, Morgan Freeman et Michael Caine.
En plus de tous ces éléments très positifs, The dark knight rises bénéficie d'une bande son énergique d'Hans Zimmer qui accroît le côté émotionnel de ce long métrage, en particulier dans les scènes les plus prenantes du film (lorsque les bombes explosent sur le stade ; lorsque Batman emporte la bombe avec lui).
Cependant, The dark knight rises est à mon sens un peu moins prenant que le précédent opus. D'abord, le film est trop long dans sa première partie avec une présentation des personnages qui aurait pu être écourtée. D'autant que les personnages secondaires manquent un peu de profondeur, à l'image du traitement de Blake (le futur Robin) et de Selina (sorte de Catwoman) qui traversent le film sans que l'on en apprenne beaucoup sur eux.
De plus, on regrettera la disparition très rapide de Bane alors que ce personnage aura tenu la vedette pendant tout le film. Ce duel est expédié bien trop vite à mon sens. Et puis la fin à twists est franchement tirée par les cheveux et elle dessert un peu le film.
Ces points faibles n'empêchent pas le spectateur de passer un très bon moment à regarder The dark knight rises.
La trilogie Batman version Christopher Nolan se clôt donc avec un dernier épisode de qualité, qui n'atteint pas cependant le très haut niveau de The dark knight en raison de quelques menus défauts.

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19.10.12

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Shozo est un ancien yakuza reconverti en mercenaire en Amérique du Sud. Un jour, il apprend la mort de son père, ancien chef des Yakuza de Tokyo. Il n’a d’autre choix que de retourner au Japon pour venger sa mort et amorcer une terrible guerre des clans. Trahi par les siens au cours d’un violent affrontement et laissé pour mort, il perd un bras et une jambe mais survit. Désormais devenu une véritable machine à tuer et ivre de vengeance, Shozo va entrer dans une folie meurtrière dont nul ne sortira indemne.

Mon avis :

Avec un Sushi Typhoon, on sait à l'avance à quoi s'attendre! On aura le droit à un bon gros délire bien fun, déviant et le plus souvent ultra gore! Cette adaptation d'un manga de Ken Ishikawa ne déroge pas à la règle et satisfera certainement les amateurs de la firme japonaise, même si celui-ci n'est ni le plus fou, ni le plus sanglant qu’elle ait produite...

Dès le début, c'est un grand n'importe quoi avec une scène d'action où le héros se plante au milieu d'un champ de tir, sans recevoir la moindre balle! Elles ne l'atteignent même pas, car il n'en a pas peur! Logique, il suffit d'y croire! Si côté action, "Yakuza weapon" va nous en offrir immédiatement, il faudra en revanche attendre une bonne demi-heure pour pouvoir voir des scènes bien gores et déviantes. Les réalisateurs Tak Sakaguchi ("Samurai Zombie", "Mutant Girls Squad") et Yûdai Yamaguchi ("Battlefield Baseball", "Meatball Machine", "The ABC's of Death"), déjà habitués de ce type de réalisations, ne font pas dans la dentelle et nous offre un spectacle généreux et bien fun.

En plus d'être co-réalisateur, Tak Sakaguchi est également le charismatique acteur principal du film, jouant Shozo, ancien yakuza reconverti en mercenaire, un personnage pas particulièrement attachant. D'ailleurs il pourra arriver les pires atrocités aux divers protagonistes du film, mais à aucun moment on n'éprouvera la moindre empathie pour eux. Le seul personnage pour lequel on éprouvera un peu d'empathie, c'est Tetsu, interprété par Jun Murakami ("Call Girls", "Cutie Honey"), mais notre empathie restera tout de même très limitée!

Le film est particulièrement macho, avec peu de femmes aux rôles importants et la plus part du temps, elles seront traitées comme des objets, que cela soit sexuel, avec une scène de viol où la copine de Tetsu, le rival et en même temps ami de Shozo, est vraiment traitée comme un bout de viande ou que cela soit en tant qu'objet tout court puisqu'une jeune femme nue aura été transformée en arme ultra perfectionnée dans une scène réellement hallucinante.

Au niveau de la gente féminine, seules les femmes yakusa déguisées en infirmières tireront leur épingle du jeu, lors d’une scène particulièrement efficace, où elles vont subir les premiers assauts d’un Shozo transformé lui aussi en arme fatale.

Le scénario est on ne peut plus mince et n'est ici qu'un prétexte pour aligner des scènes toutes plus folles les unes que les autres. Les effets spéciaux souffrent par moments du budget certainement assez limité du film, mais ils assurent tout de même le spectacle et contribuent même par leur côté approximatif au côté cartoon du film.

"Yakuza weapon" est un film à prendre au millième degré, à voir entre copains si possible pour une bonne partie de rigolade ou pour se vider tout simplement la cervelle après une journée de boulot!

"Yakuza weapon" est sorti dans le commerce le 4 septembre chez Elephant Films en édition DVD simple et en édition Premium combo Blu-ray + DVD. Le DVD est présenté au format respecté 1.78 16/9ème avec pistes japonaise et française Dolby Digital 5.1 et française stéréo 2.0. Le Blu-ray est quant à lui au format respecté 1920 x 1080i Full HD avec pistes japonaise et française 5.1 dts-HD Master Audio. Côté bonus, ceux-ci sont uniquement sur le DVD et sont composés du Spin Off "Takuzo’s Weapon", d'un module assez loufoque intitulé "La Tour de Kurawaki", de scènes coupées, d'un Making Of, d'une interview de Go Nagai, Tak Sakaguchi et Yudai Yamaguchi filmée lors d'une avant-première et de bandes annonces de la collection incluant celle du film.

Yakuza weapon

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10.10.12

05:00:00, Cat�gories: Top 10  

Pendant un mois, les dvdpascheriens ont eu l'occasion d'envoyer le top de leurs 20 films policiers préférés.
Un grand merci à Zardi qui s'est une nouvelle fois occupé de recenser le classement des différents films.
16 personnes se sont prêtées au jeu, ce qui constitue un score moyen, mais il faut voir qu'il s'agit d'un top thématique très spécifique et qu'il y a déjà eu en fin d'année dernière un top 20 spécial thrillers.
C'est d'ailleurs le parallèle qu'il peut y avoir entre les thrillers et les films policiers qui fait que l'on retrouve plusieurs films dans ces deux tops.
Avant les résultats, merci à : zardi - surfeur51 - Barbe-Noire - dale cooper - kakashi3561 - c2302t - Bridoli - Johnny-Fan - Demonaz - flo001fg - montana62 - Pierrot44 - locktal - nicofeel - ghostwolf -reno11, qui ont fait part de leurs films policiers préférés !

Alors désormais voici la liste des 20 films policiers qui ont obtenu le plus grand nombre de points (sachant que l'on a utilisé pour ce top une nouvelle comptabilisation : 20 pts au premier, 19 points au second, 18 pts au troisième, et ainsi de suite) :
1. Il était une fois en Amérique (1983) de Sergio Leone
2. Le parrain 2 (1974) de Francis Ford Coppola
3. Le nom de la Rose (1986) de Jean-Jacques Annaud
4. Heat (1995) de Michael Mann
5. Chinatown (1974) de Roman Polanski
6. L.A Confidential (1997) de Curtis Hanson
7. Assurance sur la mort (1944) de Billy Wilder
8. Le cercle rouge (1970) de Jean Pierre Melville
9. L'impasse (1993) de Brian De Palma
10. Seven (1995) de David Fincher
11. Le deuxième souffle (1969) de Jean Pierre Melville
12. L'inspecteur Harry (1971) de Don Siegel
13. Le parrain (1972) de Francis Ford Coppola
14. Le silence des agneaux (1987) de Jonathan Demme
14. Les affranchis (1989) de Martin Scorcese
14. Usual suspects (1995) de Bryan Singer
17. Les Tueurs (1946) de Robert Siodmak
18. Infernal Affairs (2002) de Wai-Keung-Lau et Alan Mak
18. Les infiltrés (2006) de Martin Scorcese
18. Police fédérale, Los Angeles (1985) de William Friedkin
18. Bullitt (1968) de Peter Yates

Exceptionnellement, le top 20 est un top 21 car on dispose de 4 films ex aequo à la 18ème place. Preuve que le classement a été très serré.
Premier constat : plusieurs époques sont représentées : on compte des films des années 40 (2), des films des années 60 (2), des années 70 (5), des années 80 (5), des années 90 (5) et des années 2000 (2).
Deuxième constat : certains cinéastes réussissent à placer plusieurs films dans ce top 21 : Coppola avec Le parrain 2 (2ème du classement) et Le parrain (13ème) ; Jean-Pierre Melville avec Le cercle rouge (8ème) et Le deuxième souffle (11ème) ou encore Scorsese avec Les affranchis (14ème) et Les infiltrés (18ème).
Il est quelque peu étonnant de noter que Scorsese obtient plus de suffrages avec Les inflitrés qu'avec Casino, qui constitue pourtant un complément de qualité du film Les affranchis.
Anecdote amusante : Les inflitrés obtient le même classement qu'Infernal affairs dont il est le remake.
Plus sérieusement, on notera que ce top comprend, comme souvent, les classiques du genre. Ce n'est pas de retrouver au sommet Il était une fois en Amérique de Sergio Leone et Le parrain 2. Des titres comme Heat, Chinatown, LA Confidential, L'inspecteur Harry, Police Fédérale Los Angeles ou Bullitt sont des films policiers de grande qualité.

En revanche, comme souvent les œuvres récentes ne sont que peu représentées (2 titres des années 2000) et sont en bout de classement : Infernal affairs et Les inflitrés sont 18ème ex aequo. A fortiori, comme dit précédemment, le second est le remake du premier !
La petite surprise de ce top provient peut-être du fait que les cinéastes français n'ont jamais été autant à la fête : entre Le nom de la rose de Jean-Jacques Annaud qui se classe troisième et Melville qui place deux de ces films dans ce top 21, la France n'a jamais été aussi bien représentée.

Toutefois, la bonne posture de la France dans ce top ne doit pas faire oublier que la prédominance des Etats-Unis sur ce genre est impressionnante. Hormis les films français et le film hong-kongais Infernal affairs, on a droit uniquement à des films américains.
Sur cette thématique, les Etats-Unis n'ont pas de souci à se faire.
En tout cas, vous savez désormais vers quels films vous tourner pour regarder de très bons films policiers.

Par Nicofeel

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09.10.12

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Devant régler une affaire de succession, le clerc de notaire Albert Kovac (Walter Brandi) se rend dans un petit village d’Europe de l’Est. Sur place, il apprend que son client, Jeronimus Hauff est en fait décédé depuis près d’un an. Attiré par la veuve, Cléo (Barbara Steele), Albert accepte son hospitalité pour quelques temps. Il va alors découvrir que Mr Hauff était passionné par l’occulte et par la grande épidémie de peste noire, jusqu’à conserver et exposer des membres de pestiférés. Et que Hauff n’est peut-être pas mort par accident.

Mon avis :

Réalisé juste avant "Vierges pour le bourreau" par le même réalisateur, Massimo Pupillo ("La vendetta di Lady Morgan", "Django, le taciturne") et produit par les mêmes producteurs, "Le cimetière des morts vivants", connu également sous le titre "Cinq tombes pour un médium" est un film d'horreur gothique plutôt original, mais beaucoup moins excessif que "Vierges pour le bourreau"...

Le film a longtemps été attribué à Ralph Zucker, qui était en fait l'un des producteurs du film, car Massimo Pupillo n'accordait que peu d'importances aux films de ce type et préférait les documentaires. De plus, les producteurs américains réclamant plus de violences, deux scènes furent tournées par Zucker et Pupillo abandonna sans difficulté, ni regret la paternité de son film.

Le gros attrait du film, c'est évidemment la présence à l'affiche de la reine du cinéma d'horreur transalpin, la charismatique Barbara Steele ("Le masque du démon", "L'effroyable secret du Dr. Hichcock", "Le spectre du Dr. Hichcock", "Danse macabre", "La sorcière sanglante"), qui crève une fois de plus l'écran de part sa beauté si particulière et cela malgré un rôle limite secondaire.

Contrairement à la version américaine, la version européenne qui nous est présentée ici, rentre doucement dans l'horreur, avec une mise en place assez longue et bavarde. Pour ne pas arranger les choses, le héros Albert Kovac, interprété par Walter Brandi ("Vierges pour le bourreau", "L'orgie des vampires", " Des filles pour un vampire") est un acteur très fade au physique proche d'un Raymond Poulidor (A chaque fois que je le vois, il m'exaspère!!! Et pourtant il joue dans de nombreux bons films...).

Heureusement, la dernière partie du film, à partir de cette très belle scène où la servante court dans les bois, nous offre quelques moments mémorables, comme celui où l'on voit des mains coupées bougeant toutes seules.

Des bruits de grincements parsèment les différentes scènes d'angoisse et donnent une ambiance bien particulière au film, collant parfaitement à l'ambiance gothique du film créée notamment par des décors très typiques (demeure lugubre, cimetière etc...).

Les effets spéciaux sont assez simples, mais plutôt réussis et contribuent à la réussite de cette dernière partie du film qui vire au fantastique, de même que la présence à l'écran de Riccardo Garrone ("La dolce vita", "Mademoiselle cuisses longues", "Emilie, l'enfant des ténèbres", "Le cynique, l'infâme, le violent"), qui vole alors sans problème la vedette au médiocre Walter Brandi.

Au final, "Le cimetière des morts-vivants" est un petit film d’horreur gothique plutôt agréable à regarder et qui mérite d'être redécouvert, malgré sa mise en place assez longue et son héros sans charisme et limite pathétique...

"Le cimetière des morts vivants" est sorti le 2 octobre chez Artus films dans sa collection "Les chefs-d’œuvre du Gothique. Le film est présenté au format 1.85 original 16/9 compatible 4/3, avec pistes française et italienne et des sous-titres français bien entendu pour la version originale. En bonus, on y trouve une présentation du film intitulée "Cimetière pour morts vivants" par Alain Petit, le pré-générique américain et une scène alternative, un diaporama d'affiches et photos et des bandes-annonces de la collection Gothique dont celle du film.

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08.10.12

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Pour aider un ami en deuil, trois acteurs simulent un assassinat macabre pour duper un assureur qui déteste payer. Mais peuvent-ils réussir quand le tueur en série est plus proche d'eux que ce qu'ils pouvaient l’imaginer? ...

Mon avis :

Huit ans avant de réaliser son second long-métrage "Désaxé", Ryan Lee Driscoll, avait réalisé "Making a Killing", un petit thriller assez amusant aux rebondissements multiples.

Dès ce premier film, le réalisateur montre déjà une bonne maîtrise de son sujet, avec un scénario, dont il est l’auteur, qui tient bien la route, malgré sa complexité et avec une mise en scène convaincante, malgré un budget de toutes évidences très limité. Le scénario nous offre de nombreux twists, au point que l'on se sache plus trop sur quel pied danser. Les différents protagonistes passent leur temps à essayer de se berner les uns les autres afin d’empocher l’argent de l’assurance qu’ils veulent obtenir en simulant un faux meurtre de l'un des faux conjoints, pour venir, au départ, en aide à un ami dont la compagne a été tuée par un serial killer et qui n'a pas pu toucher l'assurance du fait que le corps ait disparu.

Ce thriller distille un humour noir quasi constant, très british, faisant en grande partie le charme de ce film qui ne se prend jamais au sérieux. Attention tout de même, même si celui-ci est souvent proche de la comédie et qu’il est destiné à un public relativement large, certaines scènes sanglantes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes. Le film est servi par des acteurs plutôt convaincants, en particulier la charmante Deborah Sheridan-Taylor ("Capital Punishment"), qui comme les autres acteurs, est essentiellement connue pour avoir jouée dans des séries télé.


"Making a killing" nous fait passer un très agréable moment, sans prétention et sans jamais le moindre ennui et c'est bien là tout ce qu'on lui demande! Il ne reste plus qu'à espérer qu'un éditeur français s'y intéresse, car pour le moment, seuls les États-Unis et l’Angleterre ont sortis le film en DVD et il n'est accessible qu'aux anglophones...

L’édition anglaise est un zone 0 et présente le film au format original 1.85, 16/9ème avec piste anglaise Dolby Digital 2.0 uniquement et contient en bonus un making of promotionnel, des scènes coupées et une galerie photo.

L’édition américaine de "Making a killing" est un zone 1 (donc nécessité d'avoir un lecteur dézoné!) et est sortie quant à elle sous le titre "Murder by design". Le film est au format 1.85, 16/9ème avec piste anglaise 5.1 Dolby surround et sous-titres espagnols optionnels. En bonus, on retrouve le making of et les scènes coupées, ainsi que des bandes annonces et un commentaire.

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05.10.12

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

A la suite d’un accident lors d’une nuit d’orage, un groupe de jeunes gens vient se réfugier dans un château lugubre. Il abrite toute une communauté de jeunes filles effectuant d’étranges rites mêlant le sexe et l’occultisme. La maîtresse des lieux est en fait la descendante d’une baronne vampire, mise à mort il y a plusieurs siècles par les villageois pour vampirisme. Elle cherche à venger son ancêtre en éliminant les familles des tortionnaires.

Mon avis :

Production Suisso/Suédo/Ouest-allemande de 1973, "Le château des messes noires" est un film horrifico-gothique avant tout érotique, ce qui n'est guère étonnant, puisque le film est réalisé par Joseph W. Sarno ("Vibrations", "All the Sins of Sodom", "Échanges", "Abigail Lesley Is Back in Town"), un des pionniers de la sexploitation. L'horreur et le fantastique ne seront d'ailleurs ici que secondaires par rapport à l'omniprésence de l'érotisme souvent très explicite.


Joe Sarno annonce tout de suite la couleur avec une scène où des jeunes femmes dénudées (les prêtresses) se font tripoter les seins par la chef des prêtresses lors d'un rituel, de toutes évidences, satanique. Parmi ces jolies jeunes filles, on remarque immédiatement le visage très particulier, limite androgyne de leur chef interprétée par Nadia Henkowa ("Vild på sex", "Butterflies"), qui joue en même temps le rôle de la gouvernante du château.

Ce qui est étonnant chez Nadia Henkowa, c'est qu'elle n'est pas particulièrement jolie, mais son visage est intrigant et elle a, malgré tout, un certain charme, presque animal, une fois ses cheveux déployés. Lorsqu'elle porte son chignon (lorsqu'elle tient son rôle de gouvernante), en revanche, elle fait très stricte et c'est, il faut bien l'avouer, un vrai remède à l'amour...

Après la scène d'introduction où l'on a du mal à situer l'époque, le film prend une direction plus contemporaine où l'on voit que l'histoire se situe au début des années 70. Différents personnages vont alors se retrouver dans un château assez lugubre, mais leur visite inattendue ne va pas changer les habitudes des jolies habitantes du château, puisque dès le premier soir elles continueront leurs rites, en se trémoussant nues sur la musique des tam-tams. Rapidement l'une des invitées, jouée par Marie Forså ("Les expériences sexuelles de Flossie", "Butterflies", "L'Emprise des Caresses") va se retrouver comme envoûtée et transformée en nymphomane.

Le côté fantastique va faire son apparition peu à peu, puisque ces rites sataniques ont pour but de faire revenir la comtesse Varga, interprétée par la très jolie Ulrike Butz ("Libres Jouissances", "Suce pas ton pouce!", "Les culbuteuses"), jadis brûlée vive pour vampirisme. Mais, il faut bien reconnaître, que malgré ce côté film fantastique gothique, le scénario est bien mince et surtout prétexte à nous offrir avant tout un film érotique, qui, s'il ne fera jamais dans le porno, sera tout de même à réserver à un public averti.

Le film nous réserve quelques scènes mémorables comme celles où la doctoresse, Julia Malenkow, jouée par Anke Syring ("Oui à l'amour, non à la guerre", " Vild på sex") se fera déshabiller par des chauves-souris ou encore celles où les prêtresses manient d'énormes bougies en forme de phallus.

"Le château des messes noires" fait parfois penser aux films de Jean Rollin par certains côtés et devrait satisfaire les amateurs d'érotisme et de curiosités déviantes...

"Le château des messes noires" sort le 2 octobre chez Artus films dans sa collection "Les chefs-d’œuvre du Gothique. Le film est présenté au format 1.66 original 16/9 compatible 4/3, avec pistes audio française et anglaise et des sous-titres français bien entendu pour la version originale. En bonus, on y trouve une présentation du film intitulée "Les vierges des messes noires" par Emmanuel Levaufre, un diaporama d'affiches et photos et des bandes-annonces de la collection Gothique dont celle du film.

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01.10.12

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Supervisant la destruction d'un immeuble, une jeune femme découvre les secrets qu'il contient. Des cadavres emmurés sont retrouvés pendant les travaux...


Mon avis :

Pour son premier film en dehors de nos frontières, Gilles Paquet-Brenner ("Les Jolies Choses", "Gomez et Tavarès", "U.V.", "Elle s'appelait Sarah") signe avec "Walled In", un petit film d'angoisse plutôt pas mal, même s'il peinera à complètement convaincre.

Librement inspiré du best-seller "Les Emmurés" de Serge Brussolo, "Walled in" débute par une très belle scène oppressante où une petite fille se retrouve emmurée vivante au moment où le ciment se déverse pour l’ensevelir, suivi ensuite d'un générique très réussi. Un début de film très convaincant et plein de promesses. Immédiatement, on remarque le très beau travail sur la photographie opéré par le talentueux réalisateur et chef opérateur Karim Hussain ("Subconscious cruelty", "Ascension", "La belle bête", "The Theatre Bizarre"). Dans le rôle de l'héroïne, Mischa Barton ("Sixième sens", "Newport Beach") apporte une touche charme, alors que le duo mère et fils joué par Deborah Kara Unger ("Crash", "The Game", "Hurricane Carter", "Silent Hill") et Cameron Bright ("Godsend", "Birth", "La peur au ventre", "Twilight, chapitres II, III et IV") campe un duo intrigant où l'on présume tout de suite qu'ils cachent quelque chose.

Quant à Pascal Greggory ("La Reine Margot", "Zonzon", "Jeanne d'Arc", "Nid de guêpes"), il est une nouvelle fois troublant avec un charisme évident, volant pratiquement la vedette à Mischa Barton, à partir du moment où il fait son entrée dans l'histoire. Son arrivée en cours de métrage se fait d'ailleurs sans surprise, puisqu'on devine tout de suite (un peu trop facilement d'ailleurs!) que l'architecte n'est pas vraiment mort. Le film contient autrement un paquet (oui, elle était facile!) de rôles secondaires notables comme Eugene Clark ("Land of the dead", "Renaissance d'un Champion", "La cadillac de Dolan"), Tim Allen ("Papa bricole", "Galaxy Quest") ou encore Noam Jenkins ("Saw II, IV et 3D", "Adoration"), qui apportent un vrai plus au film.

Mais l'autre personnage important du film, c'est le bâtiment qui ressemble à un bunker, planté au milieu de nulle part et qui fait vraiment son effet, même si on se dit que l'architecte n'est peut-être pas le génie décrit dans l'histoire, car il faut vraiment avoir envie d'y vivre! Toutefois, la structure intérieure de celui-ci est assez intéressante (on pense un peu à "Fou à tuer" par l'utilisation de l'architecture du bâtiment) et joue un rôle primordial dans l'intrigue. Le film est un thriller angoissant, voire parfois oppressant, souffrant par moments de petites longueurs. Dommage, car autrement le film tient plutôt bien la route avec des révélations parfois inattendues. Il aurait été souhaitable par contre que certains éléments soient en revanche moins prévisibles.


"Les emmurés" reste un film très regardable, malgré ses imperfections et il est tout à fait surprenant qu'il demeure inédit chez nous alors qu'il est sorti dans de nombreux autres pays...

"Walled in" est sorti en DVD entre autres aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, en Angleterre, en Australie, en Italie, mais reste étonnamment inédit chez nous ou en Belgique. Seule l'édition canadienne propose en revanche la version française. Cette édition qui ressemble à l'édition américaine offre en bonus un making of promo assez intéressant, mais uniquement en anglais... Pour les anglophones qui préféreraient une édition Blu-ray, vous pouvez vous tourner vers les USA ou l'Allemagne.

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