Catégorie: Nouveautés

15.03.10

01:00:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Scarce
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Film indépendant datant de 2008 et premier long métrage pour ses deux réalisateurs prometteurs, ce Scarce va aussi bien verser dans le "Torture-flick" que dans le "slasher" mâtinée de "Survival" avec ces deux cannibales ayant trouvé de nouvelles proies à se mettre sous la dent. Evidemment, le métrage n'est pas passé par la case "salles obscures" et c'est donc directement en DVD et en Blu-ray qu'il débarquera chez nousle 16 mars grâce à l'éditeur Emylia, toujours à l'affût pour nous dénicher des inédits de qualité.

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Le script la suivre le calvaire de trois snowboarders coincés dans une tempête de neige en rentrant chez eux et qui vont trouver refuge dans une cabane complètement isolée appartenant à un vieux homme affable qui va se révéler être un cannibale secondé par un homme de main particulièrement sadique.

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Si le métrage adoptera dans sa première partie une intrigue codifiée mais qui ménagera pour autant des passages tendus, ce sera ensuite que l'originalité va pointer le bout de son nez pour aussi bien verser dans un aspect graphique dérangeant et sadique avec ces tortures vicieuses subies par les deux naufragés de la route, que pour laisser un dernier acte ancré dans le "survival" venir secouer le spectateur avant un dernier retour à la case "Torture-flick" pour un final éprouvant. La critique complète du film étant disponible ici et aura permis à l'éditeur français de la citer pour ses visuels promotionnels.

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Le DVD français édité par Emylia avancera une image en 7.78 (16/9 anamorphique), tandis que la bande-son sera disponible en français en DD2.0 et en anglais sous-titré en DD5.1 et en DTS, et en bonus on pourra suivre un imposant et graphique dioporama. L'édition Blu-ray proposera également une image en 1.78 (1080p/24) pour une bande-son en français en DTS-HD Master Audio 2.0 et en anglais sous-titré en DTS-HD High Res Audio 5.1, avec le même bonus.

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Donc, il ne reste plus qu'à patienter jusqu'au 16 mars prochain pour pouvoir découvrir ce Scarce, œuvre virulente, dérangeante et même un brin sadique !

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Scarce les chapitres
Scarce la sérigraphie DVD
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08.03.10

12:15:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Le mois de février qui s'est achevé aura été plutôt agréable pour l'amateur de cinéma fantastique/ horrifique, avec quelques bonnes surprises, des titres sortis après leur passage en salles et encore et toujours des rééditions plus ou moins opportunes.

Frankenstein
Le loup-garou

Au niveau des titres déjà existants, Universal aura par exemple uniquement capitalisé sur ses trésors des années 20-30 et nous proposant une nouvelle fois aussi bien le Dracula avec Bela Lugosi, que le Frankenstein avec Boris Karloff, mais également L'homme invisible, La momie et Le loup-garou.

R-point
Negative happy chainsaw egde

De son côté WE Productions donnera encore une nouvelle chance à deux de ses titres orientaux avec le mitigé R-Point et à Negative happy chainsaw edge et son "terrifiant" homme à la tronçonneuse, le tout en steelbook.

La tombe de Ligeia

Déjà disponible en édition belge, l'appréciable La tombe de Ligeia de Roger Corman avec Vincent Price a connu une édition française grâce à Sidonis par ailleurs bien occupé avec ses westerns.

Jennifer's body
Destination finale 4

Parmi les titres ayant eu la chance de passer par la cache "salles obscures", on retiendra la sortie de Jennifer's body par 20th Century Fox pour ce mélange de "teen-movie" et d'horreur plus ou moins heureux, et de Destination finale 4 par Metropolitan, dernier volet en date d'une franchise qui commence sérieusement à s'essouffler.

Grizzly park
Pirates de Langkasuka

Pour les inédits, on pourra évidemment compter sur Emylia qui nous aura encore ce mois-ci gratifié de deux titres intéressants avec d'abord Grizzly park, présenté ici et critiqué , et surtout avec Pirates de Langkasuka, pour des éditions traitées ici et une critique du film .

Pandorum
Dark mirror

M6 Vidéo aura donné sa chance à Pandorum et son vaisseau spatial bourré de créatures monstrueuses, tandis que Action & Communication aura laissé son Dark mirror et son intrigue lorgnant du côté du Mirrors d'Alexandre Aja venir titiller l'amateur.

Whiteout
Inside

Studio Canal se sera montré bien discret ce mois-ci avec uniquement la sortie du thriller horrifique Whiteout et son U.S. Marshall joué par la ravissante Kate Beckinsale coincé en Arctique avec un meurtrier, et il en ira de même pour France Télévision Distribution qui aura eu la bonne idée d'éditer Inside, titre bénéficiant d'excellents échos.

Train
Lesbian vampire killers

Dans la même configuration Europa aura lancé Train, auréolé d'une interdiction aux moins de dix-huit ans qui ne semble pas justifiée pour tout le monde pour un nouveau "Torture porn" que l'on espérera bien graphique, et Wild Side aura édité Lesbian vampire killers dont le principal intérêt semblant résider dans son titre délirant.

Girls wanted
The neighbours

Elephant Films aurait pu créer l'événement avec la sortie de Girls wanted, titre obscur qui cache le terrible Murder, set, pieces de Nick Palumbo, mais hélas, ce ne sera que la version "cut" du film qui sera proposée par l'éditeur, celui-ci ayant également sorti en février l'intriguant The neighbours ainsi qu'un Dracula datant de 2006 et déjà disponible depuis une première sortie en 2008.

Brain damage

Enfin, gardons le meilleur pour la fin avec Opening qui outre une ressortie du Bazaar de l'épouvante d'après Stephen King, aura laisser la folie du ver parasite de Brain damage de Frank Henenlotter (également connu sous le titre de Elmer, le remue-méninges)venir connaître enfin une sortie dans l'hexagonale pour un titre plus qu'attendu depuis des années.

Donc, ce mois de février aura été porteur de bonnes surprises certes pas forcément nombreuses, mais de taille et il ne reste plus qu'à espérer que le mois de mars maintenant commencé soit du même acabit, le rendez-vous est déjà pris pour un compte-rendu !

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17.02.10

07:30:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Pirates de Langkasuka

Superproduction thaïlandaise mêlant action et "fantasy" tout en se créant une mythologie propre, ce Pirates de Langkasuka pourra aussi bien compter sur une beauté visuelle de tous les instants magnifiée par des décors et autres reconstructions historiques impeccables que sur une intrigue palpitante et rythmée pour conquérir le spectateur et l'impliquer dans cette aventure monumentale dont le seul défaut viendra de ses multiples sous-intrigues parfois envahissantes et mettant en avant de trop nombreux personnages annexes créant ainsi sporadiquement un très vague sentiment de confusion.
Le script va suivre la lutte, tournant en partie autour de la possession de puissants canons, entre la reine du royaume de Langkasuka et une bande de pirates désireux de s'emparer de ses territoires et des ses richesses, mais la reine, secondée par ses deux princesses, pourra compter sur l'aide de ses guerriers et de leur chef expert en arts martiaux mais aussi sur un jeune homme héritier du pouvoir de la magie blanche du Du Lum.

Pirates de LangkasukaAprès une introduction en voix-off de ce royaume de Langkasuka dirigée par le reine Hijau s'étant fait offrir deux canons surpuissants afin de garantir sa sécurité par un armateur hollandais sans que ces armes lui parviennent, le bateau les transportant ayant été coulé par le pirate "Corbeau Noir" désireux de s'en emparer, le métrage va pouvoir s'atteler à la présentation de ses différents protagonistes que nous découvrirons d'abord dans leur jeunesse, avançant ainsi Paree, un jeune homme né au milieu des mers et vivant dans un village côtier en compagnie de pêcheurs et que son oncle va vouloir faire initier au Du Lum par le maître de cette magie blanche pour essuyer le refus de celui-ci, tandis que pendant ce temps-là, la reine Hijau va déjà devoir subir une attaque de renégats et ne devoir son salut qu'à la bravoure de Jarang, un très jeune homme qui va mettre en fuite ses adversaires, non sans avoir reçu une flèche empoisonnée qui va le défigurer.

Pirates de LangkasukaBien qu'un peu confuse en allant sans réelle transition de l'un à l'autre de ces deux mondes n'ayant apparemment rien en commun, cette introduction va néanmoins commencer à poser les pierres angulaires de l'ossature de l'intrigue avec suffisamment de conviction pour impliquer et interroger le spectateur de manière effective en alternant les séquences d'action vives et diablement rythmées pour suivre ces premiers combats spectaculaires à d'autres quelque peu plus calmes et explicatives permettant de bien pénétrer dans cette mythologie et ce royaume oublié de Malaisie du seizième siècle, et même lorsque le métrage fera sans prévenir ouvertement un bond dans le temps pour retrouver en autres Paree adulte en la personne d'un beau jeune homme flirtant avec une demoiselle de son village tandis que Jarang officiera toujours sous les ordres de la reine, l'ensemble demeurera cohérent et se suivra aisément.

Pirates de LangkasukaLa suite du métrage va bien entendu faire se rencontrer les différents protagonistes, Paree devant supporter le massacre de son village par le méchant pirate "Corbeau Noir " en représailles à une attaque contre un de ses bateaux, tandis que la reine va apprendre que Limkiem, le disciple de l'armateur hollandais ayant construit les puissants canons disparus vivrait justement dans le village de Paree, la poussant à envoyer ses deux princesses et Jarang sur place pour vérifier cette affirmation, d'autant plus que le prince rebelle Rawai s'est allié avec "Corbeau noir" et d'autres pirates pour préparer un assaut contre le royaume de Langkasuka. Evidemment, Limkiem aura survécu mais sera finalement fait prisonnier par "Corbeau Noir" et le prince Rawai qui vont lui demander de construire pour eux un super-canon sous peine de voir la sœur de Limkiem (débarquée comme par hasard à ce moment-là au pays et elle aussi faite prisonnière) tuée.

Pirates de LangkasukaPendant ce temps-là, Paree va se retrouvé échouer avec Ungu, une des deux princesses par ailleurs promise à un mariage plus ou moins forcé avec le prince d'un pays voisin pour ainsi garantir l'aide de ce pays en cas de guerre avec les pirates, sur l'île du maître du Du Lum venu les secourir. Bien tendu, de nombreux rebondissements présentant des situations blindées d'action et de combats au sabre et à mains nues viendront émailler cette trame qui saura rebondir systématiquement pour avancer et continuer à développer ses différentes sous-intrigues, laissant même parfois des flash-backs revenir sur le passé (et notamment la mort des habitants du village de Paree ou encore sur la destruction du navire transport les canons hollandais), sans pour autant nous faire languir en attendant le combat final plus qu'attendu grâce à un rythme soutenu et une implication constante.

Pirates de LangkasukaEt justement, cet assaut final tiendra toutes ses promesses par son action homérique, son gigantisme jamais démenti tout en nous réservant quelques surprises savoureuses et d'autres qui assureront un suspense en rendant incertaine l'issue d'un combat au cours duquel les canons placés en haut des remparts de Langkasuka feront vaciller les navires des pirates qui répliqueront par d'autres tirs nourris de canons qui infligeront des destruction impressionnantes parmi les rangs des soldats de la reine, tandis que l'identité restée insoupçonnable du traître travaillant pour le prince Rawai sera enfin révélée, ajoutant ainsi aux péripéties grandioses qui viendront clore le métrage sur une note forcément positive malgré quelques effets spéciaux numériques peut-être trop ambitieux.

Pirates de LangkasukaLe réalisateur aura en outre l'intelligence de ne pas trop s'attarder sur la romance naissante entre Paree et la princesse Ungu avec juste le temps de rapides scènes douces et réservées qui seront bien agencées et ne viendront pas perturber ni ralentir l'ensemble, et il en ira de même pour cette mythologie liée au Du Lum et ses deux penchants, la force "blanche" voyant un côté obscur intégrant la colère comme leitmotiv lui opposer et être mis en avant de manière concluante et prenante pour quelques situations fortes et graphiques pour une magie liée à la symbiose entre l'homme et les animaux et surtout les poissons, ce qui par ailleurs servira l'intrigue de façon efficiente.

Pirates de LangkasukaLes personnages seront pour la plupart bien travaillés, l'effort étant concentré sur quelques protagonistes principaux et régulièrement mis en avant, avec ce Paree et sa rage intérieure causée par la mort de sa bien-aimée (ce qui nous vaudra d'ailleurs une séquence terrible et magnifique lorsqu'il découvrira son cadavre sous l'eau), la princesse Unju et son côté "garçon manqué" qui ne résistera pas au charme de Paree, ou encore Jarang qui servira surtout le métrage par sa maîtrise des arts martiaux bien utiles lors des nombreux combats parsemant le métrage. Par contre, on pourra peut-être regretter une sous-exploitation des pirates et de ce prince Rawai qui seront non pas sous-exploité mais présentés de manière assez légère et uniquement sollicités pour les phases d'action. Et il ne faudra pas oublier les nombreux personnages annexes qui viendront se greffer à l'intrigue principale avec une réussite quasiment constante pour rendre ainsi l'ensemble fourni, parfois même presque trop.

Pirates de LangkasukaL'interprétation est convaincante, portée par des acteurs impliqués et toujours crédibles, avec notamment Ananda Everingham qui nous offrira un Paree charismatique, tandis que la mise en scène de Nonzee Nimibutr est efficace, vive et dynamique tout en parvenant avec brio à mettre en avant les somptueux décors reconstitués et en nous gratifiant très régulièrement de séquences splendides et remarquablement agencées. Les effets spéciaux sont plutôt probants, pour quelques petits effets sanglants justifiés par ces combats très bien orchestrés et pour ces inserts numériques souvent bien intégrés mais demeurant quand même parfois visibles lors de plans d'ensemble certainement trop audacieux.

Donc, ce Pirates de Langkasuka méritera franchement d'être découvert par son action impliquante et rythmée au sein d'une intrigue mythologique parfaitement coordonnée mais éventuellement quelque peu trop touffue, sans pour autant que cela vienne nuire au plaisir pris devant ce spectacle grandiose, magique et vraiment sympathique à suivre!

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les éditions françaises en DVD et en Blu-ray du film, une présentation est disponible ici !

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16.02.10

01:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Grizzly park

Sans autre prétention que de divertir, ce Grizzly park va pourtant longtemps hésiter avant de trouver sa voie entre son aspect comique volontairement stupide avec ses personnages idiots au possible et une volonté horrifique qui se montrera bien timide tout au long du métrage avant d’exploser lors d’un final surprenant par son côté gore très graphique.
Le script va envoyer huit jeunes délinquants en pleine forêt, dans le "Grizzly park" pour une mission de réinsertion consistant à nettoyer les lieux après le passage des touristes, mais ce sera sans compter sur la présence d'un tueur en série qui va se mêler aux groupe avant qu'un grizzly affamé vienne semer la terreur.

Grizzly parkAprès un splendide générique avançant des gravures antiques resplendissantes, le métrage va rapidement avancer ce ranger suivant les informations à la télévision pour ainsi découvrir l'ampleur des feux de forêt détruisant la région et entendre parler de l'évasion de ce tueur en série pervers que nous allons découvrir juste après attaquant un employé de prison s'apprêtant à prendre en charge huit jeune gens. L'assassin va donc prendre la place de sa victime et se rendre au rendez-vous fixé, laissant alors le métrage se lancer dans la présentation de ses autres personnages principaux, ces huit jeunes adultes délinquants et convoyés à un stage de réinsertion dans la nature.

Grizzly parkCes protagonistes resteront gentiment et certainement volontairement stéréotypés avec au hasard un néo-nazi affichant clairement ses opinions, deux poupées, une latino appartenant à un gang, un black,qui ici ne servira pas de blagueur de service, puisque ce rôle obligé sera tenu par quelqu'un d'autre, une adorable jeune femme aussi belle que stupide et un jeune bourgeois. Mais heureusement, le réalisateur traitera ces caricatures avec un humour bien prononcé qui permettra au spectateur de sourire régulièrement et du coup ne pas trouver le temps trop long le temps que l'intrigue se mette véritablement en place, le petit groupe étant placé sous la responsabilité du ranger Bob, un homme d'un certain âge buté et droit qui ne semblera que modérément apprécier les blagues et autres petites provocations venant de la part des uns ou des autres.

Grizzly parkLa première partie du métrage sera essentiellement axée sur les déboires rencontrés par la petite troupe, notamment à cause de la stupidité grisante de Bebe, cette jeune femme complètement idiote qui véhiculera une bonne partie de l'humour du film par ses répliques vraiment drôles prouvant si besoin en était encore son état mental plus que limité, pour suivre en parallèle les exactions de ce tueur en série qui se sera donc fait passer avec succès pour cet employé pénitentiaire devant accompagner le ranger Bob et l'aider dans différentes besognes. Mais alors que le spectateur était légitimement en droit de s'attendre à ce que l'intrigue vire au "slasher", surtout que les jeunes femmes vont évoluer un temps en tenues légères non loin du psychopathe, créant de fait un début de tension, le métrage va abandonner cette piste et faire disparaître le meurtrier de façon quelque peu graphique pour continuer à suivre le parcours de ces jeunes qui vont bien entendu commencer à faire tout ce qu'il faut éviter dans leur situations, tel ce duo qui va décider de faire bande à part pour tenter d'impressionner le ranger en allant plus vite que le reste du groupe pour rejoindre leur campement. Campement qu'ils n'atteindront évidemment jamais, puisque le réalisateur, qui aura eu l'intelligence d'énumérer au préalable les éventuels dangers encourus en cas de dispersions, va s'arranger pour les mettre hors d'état de nuire.

Grizzly parkMais jusque-là le métrage restera assez sage au niveau gore en n'esquivant que de très rapides plans vaguement saignants, pour préférer s'intéresser encore et toujours à ces protagonistes toujours aussi stupides et malmenés par l'humour du réalisateur avec encore ces répliques rigolotes qui continueront inlassablement de divertir et de rendre facilement et largement acceptables les situations classiques du genre ici passées en revue même si certains potentiels demeureront sous-exploités (comme par exemple le racisme de ce partisan du "White power") alors que d'autres seront peut-être surexposés (le couple nouvellement formé par ce dandy et cette demoiselle précieuse) pour réussir dans la bonne humeur à nous faire patienter jusqu'à ce dernier acte détonant par son graphisme sanglant exacerbé.

Grizzly parkEn effet, le grizzly tant attendu va daigner se déchaîner et attaquer frontalement les survivants du groupe pour multiplier les assauts vraiment sanglants et porteurs de plans ouvertement gore qui auront le don de surprendre par leur volonté horrifique avérée, laissant la bête décapiter, arracher les bras ou encore couper en deux une jeune femme qui se traînera quelques instants sur le sol, quand il ne donnera pas une réponse aussi sanglante qu'ironique à une question qui aura taraudé les hommes du groupe, tandis que le final remettra astucieusement en cause certaines évidences du métrage avant de nous gratifier d'un dernier plan tournant à la farce et montrant bien une certaine dérision de la part du réalisateur.

Grizzly parkAlors certes, on pourra regretter le manque de présence à l'écran du grizzly promis par le titre durant une bonne partie du film, celui-ci ne semblant servir que de prétexte pour laisser l'intrigue accumuler les situations humoristiques pour même laisser ce tueur en série occuper un temps le terrain, mais ce sera pour nous gratifier d'un final remarquable qui permettra aisément de faire oublier ces errances scénaristiques volontaires et destinées à mieux préparer la surprise finale. Car l'aspect comique et caricatural des personnages ne sera pas innocent, tellement les traits de caractère seront grossis et servis sur le plateau de l'humour pour égayer chaque situation, même la plus puérile avec l'apparition de cette moufette odorante, ici comparée lors d'une réplique énorme à un "chat des forêts" !

Grizzly parkL'interprétation est cohérente, avec de jeunes actrices charmantes qui ne dédaigneront pas à montrer leurs charmes devant la caméra (mais pour rester dans une sensualité légère et sans nudité intégrale ou même partielle) et à jouer les idiotes avec humour, tandis que la mise en scène du nouveau venu Tom Skull sera plutôt rythmée et dynamique, tout en utilisant avec efficience avec les effets de la caméra subjective, aussi bien pour suivre le grizzly que le tueur en série. Les effets spéciaux seront largement probants, puisque ce sera un vrai ours qui officiera tout au long du film et tandis que les dérives gores resteront impeccables, réalistes et plus que graphiques.

Donc, ce Grizzly park se suivra très facilement à condition d'accepter et d'apprécier son humour omniprésent qui contrebalancera l'absence provisoire du grizzly qui ne se réveillera que lors d'un final excellent et qui méritera à lui seul le détour !

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12.02.10

07:10:00, Cat�gories: Nouveautés  

parNicore

Pirates de Langkasuka
Pirates de Langkasuka

Plus importante production du cinéma thaïlandais jusqu'à ce jour, ce Pirates de Langkasuka, réalisé par Nonzee Nimibutr, va nous offrir une fresque épique où aventure, histoire et action vont s'entremêler tout en laissant une place de choix à une mythologie fantastique originale. Mais hélas le métrage n'ayant pas connu de sortie en salles, ce sera directement en vidéo qu'il va pouvoir se faire connaître du public français dès le 16 février prochain grâce à l'éditeur Emylia qui a mis les petits plats dans les grands en nous proposant le film aussi bien en Blu-ray qu'en DVD, avec même une édition collector 2 DVD, pour un nouvel inédit de premier ordre.

Pirates de Langkasuka

Le script va prendre place en 1542 et suivre Black Raven, un infâme pirate convoitant un précieux canon qui a coulé au fond de la mer de Thaïlande. A coup de magie noire et d’arts martiaux, il va tenter de s’emparer de l’objet afin de renverser le royaume de la reine Hijau. Ces pirates des mers menacent d’envahir les royaumes des trois reines de Langkasuka qui décident de s’unir pour défendre leurs terres et leurs peuples.

Pirates de Langkasuka

Bien que pouvant paraître très touffu lors de son entame avec ses sous-intrigues mêlées, le métrage va bientôt s'éclaircir et venir enchanter et charmer le spectateur avec ses décors grandioses, son action soutenue et palpitante, ses personnages hauts en couleurs attachants et sa mythologie s'intégrant parfaitement à l'ensemble pour en plus nous gratifier d'un final homérique réussi avec pour seul petit bémol des effets spéciaux peut-être quelque peu trop ambitieux, mais cela ne viendra en aucun cas gâcher la splendeur d'une œuvre grandiose et parfaitement maîtrisée par son réalisateur aussi bien au niveau visuel que pour le rythme et la tenue du film, en ayant par exemple l'intelligence de ne pas trop s'attarder sur la romance naissante entre deux des personnages principaux pour préférer l'action à grand renfort de rebondissements captivants et haletants, sans oublier la découverte de cette mythologie étrange et parfois même surprenante et fascinante.

Pirates de Langkasuka

Les deux éditions DVD d'Emylia avanceront le métrage avec une image en 1.85 (16/9 anamorphique), tandis que la bande-son sera disponible en français en DD5.1 et en DTS, la version originale thaïlandaise sous-titrée en français sera quant à elle disponible en DD5.1.
Au niveau des bonus, l'édition "simple" du film n'avancera qu'un imposant diaporama, alors que l'édition collector proposera un sympathique making-of sous forme de clip pour suivre des phases du tournage, tandis que "Les secrets de Pirates de Langkasuka" nous permettront de suivre une passionnante interview du réalisateur qui reviendra sur l'intégralité du projet avec sincérité, mais aussi d'en savoir plus sur les personnages et le tournage avec notamment des interviews des acteurs du film au travers d'un second reportage, pour laisser un troisième module également franchement intéressant revenir sur les costumes et les magnifiques décors du film, permettant ainsi à ces bonus de donner une vraie valeur ajoutée à cette édition 2 DVD.
Le Blu-ray du film proposera quant à lui également une image en 1.85 (1080p/24) avec une bande-son en français et en thaïlandais sous-titré en DTS-HD, pour bien entendu reprendre les bonus de l'édition DVD collector.

Pirates de Langkasuka

Donc, c'est à partir du 16 février prochain que nous allons pouvoir nous plonger dans cette fresque grandiose et palpitante autour d'une intrigue riche et porteuse en rebondissements épiques !

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Pirates de Langkasuka - Edition collector / 2 DVD

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09.02.10

07:50:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Grizzly park
Grizzly park

Dans le sous-genre horrifique du film d'agression animale, le grizzly n'a jamais été réellement connu la place qu'il méritait (si on excepte le sympathique mais daté Grizzly, le monstre de la forêt de William Girdler datant de 1976), et ce ne sera pas forcément en voulant changer la donne que le jeune réalisateur Tom Skull s'est intéressé à ce grand mammifère en 2008 pour ce Grizzly park oscillant entre comédie et horreur qui, ne pouvant bien entendu pas espérer une sortie en salles chez nous, débarquera le 16 février prochain en DVD et en Blu-ray sous l'impulsion de l'éditeur Emylia qui continue inlassablement de nous proposer des inédits agréables à différents niveaux.

Grizzly park

Le script va suivre huit jeunes délinquants faisant parti d’un programme de réhabilitation obligés d’effectuer une semaine de travaux forcés dans le Parc Grizzly, un endroit reculé de la Californie. Supervisé par le Ranger Bob, le groupe va être la proie d’un serial killer échappé de prison qui se cache dans la forêt mais également d’un autre tueur.tu

Grizzly park

Sans jamais se prendre au sérieux avec cet humour volontairement stupide, le métrage va quand même hésiter entre plusieurs horizons différents, avec cet aspect horrifique qui prendra plusieurs chemins avant de trouver sa voie lors d'un final furieusement gore et épaulé par des effets spéciaux impeccables et très graphiques, tandis que l'intrigue impliquera également une accumulation de situations comiques souvent souriantes et comportant des répliques vraiment hilarantes pour peu que l'on adhère au genre d'humour mis en avant par le réalisateur, et si le grizzly promis par le titre se fera hélas assez rare pour n'intervenir que dans le second acte du film, nous n'assisterons pas ici à du remplissage mais à une volonté délibérer du réalisateur de tourner en dérision certains passages obligés du sous-genre, ce qu'il fera avec une certaine réussite, tout en profitant des possibilités offertes par ses personnages stéréotypés au possible.

Grizzly park

Le DVD édité par Emylia avancera une image en 1.78 (16/9 anamorphique), tandis que la bande-son sera disponible en français en DD2.0 et en anglais en DD5.1 et en DTS. Au niveau des bonus, on pourra parcourir un court diaporama et suivre un making-of complet et instructif qui ne sera hélas pas sous-titré et donc à réserver aux anglophones.
L'édition en Blu-ray du film proposera également une image en 1.78 (1080p/24) pour une bande-son en DTS HD, avec les mêmes bonus.

Grizzly park

Donc, ce sera à partir du 16 février prochain que nous allons pouvoir découvrir ce mélange amusant de sourires et d'horreur sanglante bien sympathique !

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02.02.10

07:45:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Après un mois de décembre famélique et quand même décevant au niveau des sorties Fantastiques et horrifiques, les éditeurs se sont quelque peu réveillés en ce premier mois de 2010 pour nous gratifier de titres attendus après leur sortie en salles l’année dernière, mais surtout pour une flopée de petits inédits plus ou moins alléchants et tandis que les ressorties en DVD ou en Blu-ray continuent.

Midnight meat train
District 9

Metropolitan s’est réservé ce mois-ci l’exclusivité des titres passé par la case "salles obscures" avec les sorties de Midnight meat train (traité ici dans son édition en zone 2 anglaise) et de District 9 et ses aliens néo-zélandais parqués pour une œuvre qui ne ménagera pas les morceaux de bravoure tout en incitant à la réflexion.

Toutes les couleurs du vice
L'étrange vice de Mme Wardh

Après une trop longue absence, Neo Publishing revient sur le devant de la scène avec deux "gialli" de premier ordre orchestrés par Sergio Martino, Toutes les couleurs du vice (évoqué ici dans son édition en zone 1) et L'étrange vice de Mme Wardh, son premier "giallo" mettant en vedette la sublime Edwige Fenech.

Cold prey

Longtemps espéré, les deux volets de la franchise nordique des Cold prey ont enfin connu une édition grâce à Studio Canal, permettant ainsi au public français de découvrir ces deux "slashers" méritant le détour (plus de détails sur le premier volet ici).

Frankenstein
Le masque de la mort rouge

De son côté, Sony semble hiberner en ne nous ayant offert ce mois-ci que deux ressorties en Blu-ray, les versions de Wolf et de Frankenstein datant de 1994. Il en ira de même pour Tiffany qui s'est contenté de vouloir nous refourguer à nouveau les pourtant très sympathiques King of the ants de Stuart Gordon et Plane dead retitré bêtement Des zombies dans l'avion et le plus dispensable Shark attack 2, tandis que Sidonis offrira une nouvelle chance à l'ambiance baroque et gothique du Masque de la mort rouge de Roger Corman.

Paintball
the substitute

Au niveau des inédits débarquant directement chez nous en DVD, Wild Side a lâché Paintball, un "survival" au pitch apparemment original mais esthétiquement difficile à suivre, tandis que Zylo nous a proposé le "gentil" The substitute du danois Ole Bornedal, titre pourtant sélectionné pour faire partie de l'une des saisons de l'Afterdark Horrorfest.

Thr3e
Heartstopper

Elephant Films se sera montré bien plus inspiré avec Thr3e et son tueur adeptes des devinettes explosives, le bien saignant Heartstopper de Bob Keen ou encore le marrant Killer Bees.

WarWolves
Dolan's Cadillac

Toujours pour des inédits, WE Productions a tenté d'imposer son WarWolves et ses infectés d'un genre nouveau, laissant F.I.P. profiter du nom de Stephen King pour sa dernière adaptation en date à l'écran avec Dolan's Cadillac.

Death valley
Evil twins

De son côté Pathé nous a également offert deux autres inédits avec Death valley, un autre "survival" plus classique mais pouvant compter sur des personnages attachants, ainsi que le sympathique Evil twins et sa légende macabre prenant vie sous la forme d'un Crispin Glover au jeu toujours aussi frappé.

Henry Lee Lucas
smash cut

Enfin, toujours aussi régulier et nous proposant des titres de plus en plus intéressants, Emylia s'est fendu de deux titres méritant largement le détour, Henry Lee Lucas qui s'attachera à revisiter fidèlement l'histoire du célèbre tueur en série (et traité ici), et surtout le terriblement attachant Smash cut et son réalisateur raté de films d'horreur qui trouvera un moyen radical d'économiser les frais des effets spéciaux de son prochain film, pour un hommage au cinéma d'exploitation irrésistible ( et évoqué ici ).

Il ne reste plus qu'à espérer que les éditeurs DVD vont continuer sur cette lancée encourageante, et déjà au cours d'un mois de février qui s'annonce déjà porteur d'excellentes surprises !

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District 9 (Blu-ray)

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Cold Prey + Cold prey II / 2 DVD

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Evil twins

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Death Valley

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19.01.10

07:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Henry Lee Lucas

Comptant parmi les "serial killer" les plus emblématiques des Etats-Unis, Henry Lee Lucas, qui avait déjà inspiré John Mc Naughton pour son terriblement malsain Henry, portrait of a serial killer se voit honoré d'une nouvelle adaptation de ses méfaits par Michael Feifer (réalisateur spécialisé dans le genre puisqu'il a été l'auteur d'Ed Gein, the butcher of Plainfield ou encore de Chicago massacre : Richard Speck) avec ce film sobrement intitulé Henry Lee Lucas qui retracera de manière largement fidèle le parcours du tueur nécrophile sans pour autant se vautrer dans la complaisance pour au contraire essayer d'apporter des éléments de réponse quant à l'origine des troubles de cet assassin pour presque le rendre étrangement sympathique, ce qui ne manquera pas de provoquer un certain malaise, mais tout en évoquant également sans fard ses exactions, sur un ton quand même trop policé.
Le script va donc retracer la vie d'Henry Lee Lucas, meurtrier nécrophile ayant souffert des brimades de sa mère pendant son enfance et qui va au cours de sa carrière "commettre" un nombre aussi important qu'indéfini de crimes, puisque l'homme aura dans un premier temps avoué plus de trois cent meurtres avant de se rétracter pour la plupart d'entre eux.

Henry Lee LucasLa séquence introductive va s'attacher d'entrée à démystifier le personnage d'Henry Lee Lucas en nous le présentant déjà arrêté et face à un interlocuteur à qui il va avouer avoir parfois raconter des "salades" et s'offusquant de ne pas être cru pour le meurtre de Becky, meurtre qui nous sera alors dévoiler dans les moindres détails, puisque nous suivrons Henry et cette très jeune femme s'arrêtant au bord d'une route désertique pour voir Henry sortir la demoiselle de son véhicule et la malmener quelque peu avant de la poignarder en plein ventre pour une scène à la force dramatique avérée, surtout qu'à la question du pourquoi de cet acte posé par la mourante, Henry répondra "parce que je t'aimais" sans qu'aucune autre explication vienne appuyer ses dires.

Henry Lee LucasAprès un générique dynamique, l'intrigue va commencer par faire du spectateur le témoin de l'un des crimes commis par Henry Lee Lucas avec son complice Ottis Toole en compagnie de cette Becky, puisque le trio, errant sans but sur la route à bord de leur guimbarde, va décider d'aller au cinéma pour faire plaisir à Becky, mais devant les remontrances d'un couple de spectateurs face au comportement exubérant et bruyant d'Ottis, Henry va égorger l'homme tandis que Ottis va s'occuper d'enlever la jeune femme qui finira évidemment mal, Ottis étant présenté comme un cannibale prenant plaisir à découper ses victimes en morceaux pour les manger, sans bien entendu que cette affirmation soit confirmée à l'écran, l'ellipse et le hors-champ s'imposant pour juste laisser le réalisateur visualiser rapidement l'égorgement du malheureux.

Henry Lee LucasEnsuite, l'intrigue va replacer Henry face aux rangers texans l'ayant arrêté et avec qui il se comportera de manière très amicale, même lorsque le shérif acceptera qu'un journaliste s'entretienne avec Henry en échange de mots flatteurs dans son journal, offrant ainsi de fait une transition idéale au métrage qui pourra alors se replonger dans l'enfance martyrisée de Henry. En effet, c'est un Henry âgé de six ans que nous découvrirons par la suite, brimé par une mère terrifiante de mesquinerie et d'égoïsme qui n'hésitera pas à assommer son fils désobéissant avec une planche en bois ou encore à l'envoyer à l'école habillé en fille, pour même refuser de le faire soigner alors qu'il se sera blessé à l'œil en jouant avec un bâton, ce qui le privera par la suite de son œil gauche, finalement remplacé par un œil de verre posé par un médecin condescendant.

Henry Lee LucasCette partie du métrage éclipsera complètement le côté malsain du personnage d'Henry Lee Lucas pour au contraire le présenter comme un petit martyr subissant les affronts d'une mère dont le caractère foncièrement mauvais sera largement mis en avant au point de la faire devenir presque pire dans son comportement que son fils, le ton mielleux affiché face à ses clients (la mère d'Henry se prostituant à domicile pour nourrir sa famille et notamment son mari amputé des deux jambes suite à un accident sur une voie ferrée), ce qui aura pour répercussion de laisser le spectateur prendre en pitié le petit Henry avec une empathie certaine et troublante, même en connaissant sa destinée sanglante et déviante, et qui se retrouvera régulièrement au cours de l'intrigue, notamment au cours d'une scène romantique entre Henry et Becky, celui-ci révélant l'existence à sa "fiancée" l'existence de Venise et de ses gondoles.

Henry Lee LucasLe métrage s'attachera également à suivre l'adolescence de henry, pour ainsi visualiser son premier crime maladroit et ses premiers déboires avec la justice qui l'enverra une première fois en prison, puis une seconde suite au meurtre libérateur de sa mère pour le laisser suivre une thérapie à base d'électrochocs destinés à réduire ses pulsions suicidaires et meurtrières dont l'origine sera clairement avancée par les délires teintés de souvenirs internes du personnage. Et ce ne sera donc que dans une dernière partie que l'équipée sauvage du tueur suite à sa remise en liberté et sa rencontre avec Ottis Toole sera appréhendée et presque survolée pour seulement nous laisser assister au meurtre d'une autostoppeuse, meurtre suivi d'un acte nécrophile avancé frontalement mais débarrassé de tout aspect glauque ou véritablement pervers.

Henry Lee LucasLe réalisateur préférera en effet insister sur la relation nouée par Henry avec cette Becky, la nièce d'Ottis (qui sera ici simplement un peu naïve alors que la vraie Becky était une attardée mentale), qui s'amourachera du tueur jusqu'à en mourir puisque le métrage élucidera l'introduction, pour laisser le final revenir brièvement sur le comportement de Henry après son arrestation, l'homme reconnaissant tous les crimes non résolus aux quatre coins des Etats-Unis, sans souci de vraisemblance pour se faire un nom et bénéficier de la largesse des rangers trop heureux de devenir eux aussi célèbres. Il faudra l'acharnement d'un procureur pour que Henry se rétracte, comme le sous-entendra une dernière séquence justificative et édifiante.

Henry Lee LucasLe réalisateur Michael Feifer affichera clairement sa volonté de revenir aux sources de la folie homicide de Henry Lee Lucas, avec cette évocation sordide et poignante de son enfance, pour ensuite s'intéresser le plus fidèlement possible à l'histoire réelle, quitte à éluder ce qui ne sera guère palpitant à l'écran (les mensonges de Henry), mais en insistant sur les protagonistes et les relations nouées, l'auteur oubliera quand même souvent ( et ce sera le seul reproche que l'on pourra faire au film) de s'intéresser au côté malsain et sauvage des crimes de Henry Lee Lucas, ici très (trop ?) peu visualisés et surtout de façon trop propre pour affecter le spectateur, ce qui ne permettra pas de donner forcément pleinement conscience de l'étendue des horreurs commises par le tueur, et ce même si son caractère nécrophile sera examiné et décrypté de manière explicite, mais toujours sans volonté réelle de choquer.

Henry Lee LucasCette approche sera également quelque peu pénalisée par une ambiance elle aussi trop propre notamment au niveau des personnages qui seront quand même décrassés et trop nets sur eux pour respecter pleinement la réalité, mais cela se fera au bénéfice d'un côté psychologique brillant et percutant pour amener le spectateur à découvrir en profondeur ce qui a façonné ce tueur en série roublard, nous impliquant de fait dans l'intrigue en laissant parler des émotions contradictoires et pas toujours aisées à maîtriser face à la condition de victime et de bourreau du personnage central, même si le final aidera à le replacer dans un contexte respectant plus facilement le contexte de ses crimes.

Henry Lee LucasL'interprétation est largement convaincante, Antonio Sabato Jr incarnant un henry tout à fait crédible et naturel qui sera entouré d'acteurs impliqués avec notamment une terrible Caia Coley jouant Violet, la mère de Henry, un surprenant bambin (Ezra Averill) pour tenir le rôle de Henry enfant et Kelly Curran qui imprimera une naïveté angélqiue au personnage de Becky, rendnant ainsi sa mort encore plus douloureuse et dramatique. La mise en scène de Michael Feifer est efficace pour tenir en haleine (avec juste ce passage clippesque pas franchement opportun apparaissant au milieu du métrage) tout en demeurant conventionnelle. Les effets spéciaux sanglants seront probants mais tout en n'ayant pas vraiment le temps de se laisser apprécier.

Henry Lee LucasDonc, ce Henry Lee Lucas se penchera de manière efficiente sur le cas de ce "serial killer" pour chercher à nous dépeindre en profondeur son malaise et les origines de sa folie, ce qui sera fera hélas quelque peu au détriment d'un aspect glauque et malsain régulièrement absents ou volontairement écartés pour leur préférer une approche psychologique moins facile mais ô combien frappante !

Pour ceux qui voudraient en apprendre davantage sur l'édition française du métrage en DVD ou en Blu-ray par Emylia, la présentation est disponible ici !

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