Catégorie: Dossier

07.05.08

01:00:00, Cat�gories: Dossier  

Saison 4 / Episode 2 – Confrontations

Pendant que Clark et Lois vont à la recherche de Chloé (dans un esprit très Club des Cinq), Lionel lance un mutant métallique (scénarii transfuge des Powers Rangers sur le coup, Lionel semblant avoir sous la main une armée de méchants à sacrifier, de la chair à patouille en somme) et meurtrier (tant qu’à faire, si c’est pour proposer des pique niques, je ne vois pas l’intérêt) pour la réduire au silence. Et peut être que le magnat a plus d’une corde à son arc (on parle d’Oliver Quinn, non ?) : il semblerait que le père de Loïs – le général Sam Lane – ait pris parti pour Luthor.

Direction la maison éclatée en mille morceaux où Chloé et son père ont logiquement bénéficié du programme de protection des témoins. Logique, au passage, quand on protège ce type de personne, on les installent dans la ville même où ils ont toujours vécu, c’est imparable.

En vrac, on a Clark et Lois qui fouinent, des hélicos de l’armée qui rappliquent nous offrant au passage une réinterprétation de l’affiche mythique de La mort aux trousses, Clark qui castagne des militaires comme nous soufflerions sur une fourmilière et l’atterrissage final où on peut découvrir que le père de Lois Lane est un militaire, contre un grand médecin dans Lois et Clark, et qu’il est interprété par l’inoubliable Ahn de la série V.
Michael Ironside est suffisamment rare à l’écran aujourd’hui dans des rôles valables pour souligner sa présence (attention, je n’ai pas dis que Sam Lane était une prestation incroyablement réussie, mais il faut bien payer ses factures.) Michael Ironside, pour mémoire est l’un des bad guys de Total Recall (il finit estropié sur un ascenseur), l’immortel revanchard de Highlander II (où il finit décapité par Lambert) ou encore le super terroriste d’une triple épisode de Walker Texas Ranger assez bien ficelé où il finit par clamser sous les balles de Chuck Norris. L’un des meilleurs punchings balls du ciné des années 90.

Pour revenir l’épisode qui nous occupe, on s’est finalement tapé toute une course poursuite alors que Lois savait dès le départ qu’il s’agissait de son père. Du temps perdu , d’autant plus qu’aucun militaire envoyé valdingué à six mètres au dessus du plancher des vaches par Clark ne se posera la question de la force surhumaine de celui-ci. On se souvient alors avec nostalgie des deux épisodes de Lois et Clark ou Trask représentait l’un des cauchemars de Superman (second épisode saison 1 et un peu plus tard lorsqu’on découvrira pour la première fois Smallville).

Pour tracer et afin que ce dossier ne soit pas trop imposant , on réduira l’intrigue de cet épisode peu palpitant en quelques mots.
Clark, de plus en plus remonté contre Lex, apprend de sa bouche que le cercueil de Chloé est vide car il n’y avait rien à enterrer via le souffle de l’explosion, et qu’un mystérieux tueur mutant, soudoyé par Lionel qui a l’art et la manière de manipuler les sentiments, s’occupe d’éliminer Chloé ainsi que Clark et Lois par la suite. Cet épisode permet surtout de retomber sur les chemins habituels de la série, à avoir une intrigue par épisode centrée généralement sur un problème d’infection à la kryptonite entrecoupée d’éléments de l’intrigue principale basée sur les cristaux et le nombre incalculable de personnes leur courant après (les Luthor, Les Kent, Les Teague et Lana Lang)

Reste malgré tout une belle scène dans les douches de la prison reprenant les poncifs du genre (L’évadé d’Alcatraz, le récent Réussir ou mourir et dans une moindre mesure Oz et Prison Break) où Lionel déjà mal en point côté santé se fait poignarder par un parangon des prisons américaines télévisuelles (type mexicain, chauve et baraqué, (sic)) grâce notamment à des matons soudoyés.


I won’t be back ! (Heureusement)

L’autre scène forte (?) de l’épisode consiste en l’affrontement avec le T 1000 local reprenant à la lettre les effets spéciaux de Terminator II. Deux fois en deux épisodes d’affilées, cela frise le plagiat. Ce qui est agréable à constater, c’est la formidable faculté d’adaptation de Lois face à ce monde de monstres mutants. On passera sur le final assez cheap du bac de métal en fusion qui comparé à l’usine de transformation du film précité fait office de pataugeoire.

Tout ceci permet de soulever un autre lièvre. Clark durant toute la série se refusera à utiliser ses pouvoirs dans le but de tuer quelqu’un. Normal, quand on parle de Superman qui se doit d’être d’une probité irréprochable.
Pourtant, là, il vient de dessouder un mutant des météorites de manière radicale et cela ne le gênera pas par la suite. C’est vrai, je suis bête, tuer un monstre pour récupérer sa copine en vie, c’est logique… Mouaip…
Encore une boulette de la part des scénaristes, plus habitué à faire faire le sale boulot par les Luthor et la faune nocturne de Métropolis.
Un épisode lourd qui ne sera finalement utile qu’au retour tarabiscoté de Chloé qui explique comment elle s’en est sorti de justesse grâce à Lex. A se demander comment ce garçon si prévoyant a pu se faire avoir par du poison précédemment. De toue manière, comme il s’en est remis, cela n’a pas d’importance. On file, on prend les spectateurs pour des décérébrés et on poursuit. Il est loin le temps de Buffy contre les Vampires avec une série d’épisodes sympas entrecoupés de perles comme lors du réveil de la tueuse dans un lit d’hôpital qui ne sait pas si son destin est simplement un rêve ou si elle est devenue folle… (Saison 6 ou 7, je ne saurais dire, si certains le savent, qu’ils n’hésitent pas à me le dire u peu plus bas).

Note : 3/10 pour la scène dans la fonderie - 4/10 pour tout le reste car ça ne vole pas haut par rapport à l’épisode précédent.

Références cinématographiques : Réussir ou mourir, Terminator 2, La mort aux trousses

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23.04.08

02:00:00, Cat�gories: Dossier  
Smallville

Pour ma part, la saison 4 de Smallville reste la plus faible - niveau scénario - de toute la franchise. Les créatifs prennent des libertés peu crédibles vis-à-vis du matériau original et nous pondent, en mal d’inspiration une succédanée de Charmed pour introduire, non sans peine, la Forteresse de Solitude. Là où le film magistral de Donner (dont je vous épargnerai la critique sous peine d’être traité de fétichiste à la longue) nous permettait de nous familiariser avec cet endroit si particulier en moins d’une demi heure fantastique (qui mine de rien représente un résumé bienvenu de Smallville) , là ou Lois et Clark abordait à peine le sujet en nous montrant un Kal-El hurlant son désespoir dans un endroit enneigé et perdu au milieu de nulle part suite à la demande en mariage de Lois par Lex, là où, la série animée nous met en place la dite forteresse en moins d’une minute de présentation, il faut ici se taper 22 épisodes plus ou moins inégaux dans leur traitement pour assister à l’arrivée de Clark au pôle Nord (ou Sud,je laisse les détracteurs potentiels se tirer dessus sans moi). Comble d’ironie crispante, il faudra en plus attendre le premier épisode de la saison 5 pour avoir le privilège de voir s’ériger ce monolithe de SFX mal construit, alors que la pluie de météorite finale de cette saison restait particulièrement marquante. Quand on pense à Donner et à ses mates paintings emplis de poésie et d’un charme rétro tellement évocateur du monde de Superman, on ne peut que crier au scandale.
Coup de bol néanmoins, la saison a malgré tout bien marché aux States et la suite des évènements redressera le tir de manière spectaculaire pour aboutir à la brillante sixième saison (la dernière ?).
On s’assoit, on se fait un chocolat chaud et c’est parti pour 22 analyses et résumés , toujours selon le principe critique – résumé – comparaison.
Bonne lecture.

S04E01 - Renaissance

La critique de cet épisode sera assez longue, ce qui reste logique car le premier et le dernier épisode d’une saison sont généralement les plus marquants.

Il est prêt pour accomplir sa terrible (sic) vocation. Clark rentre à Smallville sous l’allure de son alter ego Kal-El (c’est vrai qu’on les différencie sans problème, il suffit de jeter un œil aux œillades maléfiques de Welling pour comprendre le changement opéré. Aussi expressif que les multiples poses de Ben Stiller dans Zoolander ! N’oublions pas bien sûr la finesse de raisonnement des créateurs car quand Clark est méchant ou perturbé ou dopé à la colle, il porte de l’Armani noir (ooooooooooooooooooouaaaaaaaaaaaaaaaaaah !) … mais peut être (suspense insoutenable) que Martha sait comment lui rendre sa personnalité originale. Lois Lane vient enquêter sur le décès supposé de Chloé (elle est bien bonne, jusqu’aux trois secondes de fin, Lois et persuadée que sa cousine est bien morte). (Pour ceux qui prendraient la navette spatiale en route, les résumés en italiques sont simplement une reprise de ceux données dans les coffrets dvd, ce qui explique leur caractère spécieux écrits sous extasie pour exciter l’imagination sabordée des ados en rut et en mal de SFX d’aujourd’hui)

La saison 3 s’achevait sur l’un des meilleurs climax (que celui qui me rappelle celui de la saison 2 se calme, une crise d’adolescence barbiturée à la kryptonite rouge ne peut avoir la même intensité car cette fois, tout échappe au contrôle de nos héros – les Kent – qui prennent tout dans la figure sans pouvoir faire quoique ce soit) de cette série avec un Lionel Luthor plus puissant que jamais bien qu’au fond du gouffre sur fond de musique classique et qui réussissait le tour de force de faire gicler les ¾ du casting en moins de cinq minutes tandis que Clark – Kal-El se décidait contraint et forcé à suivre sa foutue destinée .Notons que ce qui prend une demi-heure dans le film de Donner commence à sentir le renfermé pour Smallville. Il serait temps qu’il se décide à s’y mettre une fois pour toute qu’on puisse enfin avancer.

Pour rappel, Chloé se fait éjecter, Lex se fait un shoot mortel au cognac tandis que Lana s’exile à Paris (ne croyez pas au Père Noël pour autant car elle reviendra avec son double masculin cucu-j’ai un gros secret pas bô dans ma hôte) alors que Clark (pour ne pas faire répétition) se barre dans une dimension parallèle - à poil - car c’est bien connu, Krypton est un bloc de glace et le tourisme se fait en tenue légère. Pa et Ma Kent quant à eux se retrouvent seuls et vont devoir dégoter une excuse pas piquée des vers pour expliquer l’absence de leur bambin parti sans laisser d’adresse (Clark Kent aka Kal-EL – dimension inconnue, cela ne fait pas sérieux). Entre nous, ce n’est pas grave, ils ont l’habitude, le sale gosse leur faisant régulièrement le coup (Métropolis, zone fantôme, forteresse de solitude….).

L’épisode commence par une allusion à peine voilée au(x) Terminator(s) de James Cameron. Tandis que Lois apparaît pour la première fois dans la série, un orage éclate et comme nous sommes à Smallville, il est normal que ce dernier dégénère en phénomène paranormal. Comme il est communément admis que ce bourg est la capitale mondiale des météorites, pourquoi ne pas varier sur les éclairs. De plus, puisqu’il faut de nouveau appâter le chaland, il est normal d’en faire des tonnes pour le retour tant attendu (plusieurs mois normalement pour les fans de TV, trois minutes pour les dvdvores le temps de changer de rondelle) de Kal-El. Ni une , ni deux, on se retrouve avec un montage quasi identique à celui des arrivées du T1000, 800 et consort avec déflagration en sus (les effets spéciaux ayant évolués) , gerbes de flammes concentrées en sphère et héros glabre en intégral. Etant admis qu’il s’agit du bad Clark , celui se comporte comme un cyborg amnésique et rencontre pour la première fois le futur grand amour de sa vie (quoique parti comme c’est là, je suis impatient de savoir comment le scénarii va retomber sur les pattes du comics). Evidemment, ils entament la conversation et Lois emmène le bellâtre à l’hôpital.


Qui dit Superman dit forcément Luthor. On n’hésitera pas à faire une offrande sur les tombes de Siegel et Shuster pour obtenir un jour sur grand ou petit écran un Lex digne de la BD. Pourquoi ne pas faire écrire au passage quelques histoires par Byrne et ses potes ? On peut rêver. Bref, on se retrouve donc en Egypte via l’emploi d’un filtre jaune des plus affreux , sur un site de fouilles archéologiques ou des autochtones locaux se démène pour trouver quelque chose à mettre sous la dent de leur patron. Les parallèles cinématographiques sont évidents. On pensera de prime abord à La Momie des années 30 avec une équipe d’occidentaux en retrait tandis que les habitants du coin en mal d’argent creusent à tout va jusqu’à trouver un truc à se mettre sous la cloche. Passerelle facile dès qu’il s’agit de fouilles égyptiennes puisqu’on peut aussi citer de multiples épisodes de Sydney Fox l’aventurière (vous savez ,la série qui fonctionne sur le canevas suivant : salle de cours, trésor à trouver , voyage exotique, Nigel qui se travesti sous l’œil amusé de Tia Carrere, un piège I-N-E-V-I-T-A-B-L-E suivi d’un passage secret pour s’en sortir, trois coups de poings sur l’evil pignouf du jour et retour à l’université avec une blague vaseuse à la standardiste qui ne pige rien d’autre que les fringues…) ou bien encore un tvfilm récent avec Casper Van Dien qui s’acharne à retrouver 4 morceaux d’une tablette mythique donnant accès au mal absolu , Seth.
Transition aisée pour amorcer l’arrivée de la première des trois pierres (comme quoi, les influences sont cycliques) qui vont nous occuper pendant 22 épisodes et après lesquelles les Luthor , père en tête, ont consacré des sommes folles pour mettre la main dessus . Logique que nous pauvres spectateurs ne l’apprenions que maintenant. Mais on ne vous dira pas tout de suite.

On se retrouve ensuite au Smallville Medical Center (SMC) avec Lois qui ne sait quoi faire de Clark jusqu’à l’arrivée de Martha qui , le hasard faisant bien les choses ,veille son mari qui est condamné par les médecins alors qu’elle, vaillante, croit dur comme fer qu’il va s’en sortir . La série se recycle elle-même puisque la situation inverse a eu lieu deux saisons plus tôt avec Martha cliniquement morte sauvée par le vaisseau de Clark. De toutes façons, dans tout soap qui se respecte (j’insiste sur soap car comment qualifier autrement la relation entre Lana et Clark ?) , tout le monde passe par la case coma, hôpital ,prison et Smallville ne déroge pas à la règle, faites le calcul, vous verrez bien si je me trompe.

Martha donc, sortant dans le couloir, réussi à reconnaître Clark, à le récupérer en tenue d’Adam, à bazarder Lois hors de l’ascenseur tout en ne remplissant aucun papier.
Incohérence suprême avec Clark au passage, car depuis 3 saisons maintenant, le boy scout a passé le plus clair de son temps à amener tous les loqueteux et mal en point du coin dans cette fichue clinique, il est présent sur tous les rapports de police (on nous le rappelle assez tout au long de la série) et bien évidemment, pas un médecin, pas un interne ne parvient à savoir qui est ce mystérieux Adam ? D’accord, il ne porte pas sa sempiternelle chemise à carreaux mais quand même !!!
On file ensuite en vrac à Paris où Lana semble fricoter avec l’ex de Dark Angel code barre en moins tout en filant vers une cathédrale pour faire un frottage d’une tombe obscure. Bien sûr, elle est toujours trop tarte pour remarquer la ressemblance entre la gravure et elle ainsi qu’entre le blason du bouclier et les symboles de la grotte. Une fusion psychique plus tard, retour dans l’avion de Lex. Celui-ci a droit à une transfusion intégrale car son sang est contaminé grâce à son père. On se dit alors que ce point de détail va être assez intéressant pour lancer de multiples arcs scénaristiques.
Peau de zob. On aura droit à tout ce bataclan médical uniquement dans cet épisode. Par la suite, Lex est tout à fait normal et pas une allusion ne filtrera sur sa guérison miracle. Je risquerai une référence à Captain America qui connaît des problèmes similaires de nombreuses fois dans sa carrière via son sérum de super soldat.
Une turbulence bienvenue permet la mise à jour du premier artefact, entraînant une note suraiguë (qui sera en fait un identifiant de la famille El, comme on découvrira dans l’épisode de la saison 6 avec Bow Wow) qui

va réveiller le côté noir de Clark qui jusque là était en stand-by. Un décollage calqué sur Matrix qui lui-même faisait référence à Superman dans la fameuse trilogie et c’est parti pour le premier vol du futur meilleur représentant du Spandex. La scène en soi est assez bonne (surtout pour une série TV), prémices du sauvetage aérien de Superman Returns de Singer mais n’enlève en rien le manque de cohérence d’un Lex qui trente secondes avant était en état de choc et qui maintenant, récupère à vitesse grand V pour se hisser au niveau du trou laissé dans le mur pour voir qui est le voleur alors que l’avion est dépressurisé. Mouaip…

S’en suit un caméo de Bridgette Crosby (Margott Kidder bien défraîchie, l’étincelle de la Lois Lane quasi originale ayant disparue) qui comme par hasard remplace le Dr Swann (Reeve ayant disparu entre temps)et fourni une kryptonite inédite à Martha. Elle lui explique of course son utilité alors que jusqu’à maintenant, on ignorait son existence.
Là-dessus, précisons deux ou trois choses. L’existence d’une kryptonite noire n’est pas un problème en soi. Tout fan sait pertinemment qu’il en existe une version dorée qui transforme tout kryptonien en être humain normal (bien que Donner et Lester n’aient pas souhaités s’en servir pour les différentes versions de Superman II) et une autre qui permettra à Batman d’obtenir pour un temps les pouvoirs de Superman (avec risque mortel à la clé). On passera sur les versions bleues, blanches….
La rouge et la verte sont les plus connues avec des effets constants quelques soient les versions (la verte) ou aléatoires (la rouge qui rend au choix Superman indifférent à tout ou qui lui donne des pouvoirs exacerbés (Lois et Clark) ou bien qui le rend monstrueusement fanfaron et égocentrique (Smallville). Pour mémoire, citons aussi la verte améliorée employée par Pryor dans Superman III et qui a les mêmes effets que la rouge dans Lois et Clark).
Ce qui me gène ici, c’est qu’on sort celle-ci de nulle part et qu’on sait d’office qu’elle est son utilité. Lorsque le prof Fine (Brainiac) aura recours à une version argentée, on saura au moins de quoi il retourne. Ici, nada. Et on ne la reverra plus (l’épisode sur le double Lex prend une tournure différente, malgré une roche noire elle aussi).
Kal El file vers la grotte ; met à jour une nouvelle section dissimulée par une lézarde large comme une paume de main et dépose le premier cristal. En sortant, il se retrouve face à Martha qui lui tend la pierre noire. Résultat : le bad Clark déchire sa chemise, laissant un individu torse-nu pour exprimer la transition entre les deux côtés de la personnalité et cède la place au good (et falot) Clark qui du même coup permet la guérison miracle de son père.
Clark Kent récupère sa mémoire terrienne et tout rentre dans l’ordre.
Viens alors un scène à l’incohérence grotesque : Clark se recueille sur la tombe de Chloé, rejoint par Lois qui accepte le fait qu’un gus venu du ciel à poil et se comportant comme un parfait cyborg soit maintenant tout à fait humain.
Révélation finale sur le cercueil vide et fin de l’épisode.

Note : 8/10 pour la scène de vol tant attendue - 6/10 pour tout le reste car il est difficile de maintenir la tension instaurée par le final de la saison 3.

Références cinématographiques : La Momie, Matrix, Le cinquième élément, Terminator et dans une moindre mesure Le silence des agneaux avec Lionel possédant de nombreuses réponses.

Reférences comics : Captain America, Superman
Influences DC : pour Superman Returns

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13.02.08

01:00:00, Cat�gories: Dossier  

Lors de sa première édition en DVD, "Eyes Wide Shut" est sorti dans une version 1.33:1, au format vidéo 4/3, "pour respecter la volonté du réalisateur".

L'édition collector sortie en fin d'année 2007, présente le film au format 1.78:1 (proche du 1.85:1 sorti en salles), et au format vidéo 16/9.

Voici les différences principales du point de vue de l'image:

En général, l'image la plus "complète" est celle de l'édition initiale, et la version 1.78:1 a été obtenue en rognant des bandes en haut et en bas de l'image, plus ou moins importantes selon le cadrage. On trouvera ci-dessous trois illustrations significatives:

eyes wide shut
eyes wide shut
eyes wide shut

Le choix entre les deux versions n'est pas forcément évident. En effet la version 4/3 est la plus riche en contenu, mais les parties supprimées sont souvent peu significatives. La place accordée au sujet principal est donc plus importante dans la version 16/9, et la définition, pour cette partie de l'image, est forcément meilleure.

De plus, la règle générale ci-dessus n'a pas toujours été respectée. Si l'on examine l'image ci-dessous (désolé d'imposer la vue de la nudité de Nicole, mais cet exemple est le plus illustratif), on voit que la version qui contient l'image la plus riche est la version 16/9, avec des bords droits et gauche qui n'apparaissaient pas sur la version 4/3, et avec un décalage en hauteur centrant mieux le personnage principal.

eyes wide shut kidman nue

Au final si l'on considère que les couleurs sont un poil mieux saturées sur la version 16/9, et la compression également un peu mieux réussie, on peut considérer que sur le seul plan de l'image, la version collector est la plus intéressante. Et bien sûr, il y a les bonus en plus...

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08.02.08

07:00:00, Cat�gories: Dossier  

Par Nicofeel

Né à Berlin le 20 décembre 1963, Jörg Buttgereit fait partie de ces réalisateurs undergound dont l’œuvre est sujette à controverse. Il y a les pro et les anti Buttgereit. Et pour cause, en seulement quatre longs métrages, le réalisateur allemand a créé une œuvre qui ne peut laisser personne insensible.
C’est en 1987 que Buttgereit réalise son premier long métrage, Nekromantik, une œuvre particulièrement malsaine qui pourtant pose de vraies questions. Nekromantik est comme son titre le laisse supposer un film sur la nécrophilie. Il montre une femme prenant plaisir avec son compagnon dans des actes nécrophiles. Mais le film n’est pas simplement un brûlot censé choquer, il s’interroge sur les relations entre romantisme et nécrophilie.

nekromantik DVD

En 1989, Buttgereit réalise Der Todesking (le roi des morts), qui constitue probablement avec Schramm, son dernier film, son œuvre la plus aboutie à ce jour. Le film est divisé en sept segments qui sont reliés par un cadavre en décomposition (le cadavre pouvant représenter l’Homme). Chaque scène évoque une journée différente de la semaine. Le point commun de ces scènes est qu’elles traitent toutes du suicide. Une œuvre difficile à voir mais qui pose là encore de nombreuses questions.

der todesking DVD

En 1991, Buttgereit revient avec la suite de son Nekromantik, précisément Nekromantik 2. Le film est interdit dans plusieurs pays et vaut à son auteur de nombreux problèmes judiciaires. On va jusqu’à demander au juge la destruction du film ! Cependant, Buttgereit gagne devant les tribunaux, qui reconnaissent d’ailleurs le côté artistique de son œuvre. Ce qui permet à Buttgereit de faire constater avec un certain plaisir qu’il est enfin devenu officiellement un artiste ! Le film en lui-même reprend la même thématique que Nekromantik, sauf que cette fois-ci le plaisir de la nécrophilie est exclusivement vu du côté féminin.

En 1993, Buttgereit réalise son dernier long métrage à ce jour. Il s’agit de Schramm, un film qui montre le quotidien sordide d’un « serial-killer » qui est amoureux de sa voisine, laquelle est une prostituée. Un film incroyablement abouti qui s’intéresse une nouvelle fois au côté sombre de l’homme, lequel pourrait pourtant s’avérer être monsieur tout-le-monde.

Schramm

Jörg Buttgereit n’a plus tourné depuis Schramm. En 1996, il s’est fait remarquer en réalisant les effets spéciaux du film comico-horifique gay Killer Kondom, distribué aux Etats-Unis par la firme indépendante Troma (Toxic Avenger, Sergeant Kabukiman, etc.)
Cela fait donc près de 13 ans que l’on attend un nouveau film de la part de ce réalisateur qui certes est underground mais qui a toujours soigné ses films aussi bien d’un point de vue technique que musical et qui a toujours fait preuve d’une réelle réflexion ; ce qui n’est pas toujours le cas de nos voisins teutons, comme le montrent les films d’Andreas Schnaas et d’Andreas Bethmann, qui cherchent avant tout pour le premier à montrer du bon gore qui tâche et pour le second des scènes érotiques mâtinées d’horreur. C’est pourquoi le monde de Buttgereit mérite que l’on s’y intéresse, au détour de plusieurs thématiques permettant de relier ses différents films.

1) Buttgereit et le romantisme :

Le réalisateur allemand Buttgereit fait preuve dans tous ses films d’un romantisme qui se rapproche du vaste mouvement artistique qui marqua l’Europe du XIXème siècle. En effet, l’âme du romantique est celle d’un homme qui aspire à un monde nouveau, et qui exalte une sorte de paradis perdu. C’est exactement ce qui se passe pour les héros buttgereitiens. Ceux-ci semblent souvent errer comme des âmes en peine, à la recherche d’un monde qui n’existe pas ou qui n’est plus à leur goût.

On notera d’ailleurs que les enfants, qui sont finalement au commencement du cycle de la vie, apparaissent dans les deux œuvres les plus abouties de Buttgereit : Der Todesking (au début et à la fin du film, une petite fille évoque la personne du roi des morts en le dessinant ; au générique de fin, on voit le portrait de plusieurs enfants qui font suite à l’évocation du roi des morts) et Schramm (l’enfance de Lothar Schramm étant évoquée à plusieurs reprises). Ces enfants sont là pour montrer que les personnages buttgereitiens sont désormais des adultes qui ont quitté le monde de l’enfance et doivent faire avec ce monde qui ne leur convient que très peu. Le spleen et la solitude qui caractérisent l’être romantique sont très présents dans l’œuvre de Buttgereit.

Les actes des personnages de ses films attestent d’ailleurs de ce romantisme. Dans Nekromantik 2 notamment, l’héroïne en vient à faire abstraction du présent et à vivre uniquement sur le passé puisqu’elle ne peut imaginer vivre sans son ami récemment décédé. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle pratique la nécrophilie.

Dans Schramm, le romantisme du héros est également bien réel. En effet, Lothar Schramm est amoureux de sa voisine, ou en tout cas de l’image qu’il se fait d’elle. Malgré le cerveau particulièrement dérangé qui est le sien, il ne fait que penser à sa voisine, sans jamais lui faire du mal, même lorsqu’il la drogue afin de l’endormir. Sa voisine bénéficie d’une sorte d’aura qui ne se démentira jamais tout au long du métrage.

Dans Der Todesking, le romantisme est aussi un thème très présent. En effet, la motivation de ces suicidés laisse apparaître qu’il s’agit de personnes seules, au bout du rouleau, qui n’ont plus la force de vivre dans un monde dans lequel elles ne veulent plus faire partie. Le spleen vécu par ces personnes atteint un point paroxysmique par rapport aux autres métrages de Buttgereit.
D’autant que dans les autres métrages, la sexualité apparaît comme un point central.

2) Buttgereit et la sexualité :

Chez Buttgereit, la sexualité est un thème majeur qui apparaît de manière récurrente dans ses films. Pour autant, la sexualité revêt deux aspects principaux : elle est soit renfermée (Schramm, Der Todesking) soit déviante (les deux Nekromantik).
Dans tous les cas, le résultat est le même : elle montre une frustration, aussi bien de l’homme que de la femme.

La sexualité renfermée apparaît dans Schramm par la vision du quotidien de son héros principal, Lothar Schramm (joué par l’excellent Florian Koerner Von Gustorf) qui a peur de l’acte sexuel. D’ailleurs, tout au long du métrage, il est assailli par de nombreuses visions cauchemardesques explicites : un vagin dévorateur ou encore son sexe qu’il cloue pouvant signifier son incapacité à faire l’amour à une femme. Car Schramm, qui est amoureux de sa voisine, une prostituée (la « girl next door » Monika M), n’arrive pas à lui déclarer sa flamme. S’il se laisse inviter par elle dans un restaurant pour se faire remercier des services qu’il lui a rendus, il fait un blocage quand il s’agit de dire à cette femme tout ce qu’il pense d’elle. Il n’arrive qu’à fantasmer sur elle. Son caractère troublé l’amène par ailleurs à la droguer, lorsque celle-ci se trouve chez lui, afin de l’endormir. Pour autant, Lothar Schramm ne lui fait aucun mal. Il la déshabille, l’insulte en la traitant de pute (ce qu’elle est effectivement dans sa vie professionnelle, mais qui fait le tapin sans doute plus par nécessité que par choix), afin de faire ressortir toute la frustration qui est en lui. Une frustration qu’il a besoin d’extérioriser d’une façon ou d’une autre comme le prouve une scène du début du film où on le voit en train de forniquer avec le tronc d’une poupée gonflable. Cette scène particulièrement tordue et pourtant si vraie montre en fin de compte un homme qui se sent très seul et ne sait pas comment faire pour communiquer avec les gens qui l’entourent. Son livre de chevet est d’ailleurs très clair : « Tortured love. »

Dans Der Todesking, la sexualité n’est jamais vraiment traitée de manière aussi frontale que dans Schramm. Il s’agit plutôt d’un thème sous-jacent. En effet, le thème principal de ce film est le suicide. Mais la sexualité n’est jamais loin. En effet, c’est notamment l’absence de sexualité qui fait que ces gens seuls, dont le quotidien est morne et triste, décident d’en finir avec la vie. Deux journées, donc deux segments de Der Todesking, sont à rapprocher. Le segment du mardi montre un homme qui regarde un film qu’il a loué au vidéo-club du coin et qui tue sa femme d’un coup de pistolet dès que celle-ci rentre au foyer, avant de se pendre. Quant à l’autre segment, celui du mercredi, il montre un homme parlant de sa femme à une autre femme située sur un banc, à côté de lui. La jeune femme lui donne un pistolet et celui-ci se fait sauter la cervelle. Dans les deux cas, le segment du mardi et du mercredi, montrent des gens qui n’arrivent plus à communiquer avec leurs conjoints respectifs, et donc a fortiori qui n’ont plus de rapports sexuels avec. La frustration sexuelle est sans nul doute bien réelle et explique en partie leur geste irréparable.

Dans les deux Nekromantik, la sexualité est plus déviante et perverse. En effet, le maître-mot de ces films est la nécrophilie. Or, ce terme désigne une perversion sexuelle se manifestant par la recherche du plaisir avec un cadavre. Les deux femmes qui jouent dans ce diptyque, respectivement Beatrice M et Monika M, ne sont en effet contentées sexuellement qu’en faisant l’amour avec des cadavres. Dans Nekromantik 2, il ne s’agit d’ailleurs pas de n’importe quel cadavre. Il s’agit précisément de la dépouille de son ex-petit ami, qui a décédé peu de temps auparavant (en fait le personnage principal de Nekromantik 1). Monika M pousse le vice à garder ce squelette en lui adjoignant la tête et le sexe de son actuel petit ami qu’elle vient de tuer. Mais au bout du compte, s’il s’agit d’un vice, il y a malgré tout dans cet acte sexuel un véritable acte d’amour. Car en pratiquant ce plaisir pervers, elle entend avant tout pratiquer le sexe avec son ancien amour, aujourd’hui décédé. D’ailleurs cet ancien amour, qui était le personnage principal de Nekromantik 1, joué alors par Daktari Lorenz (connu également pour composer seul ou en partie les bandes originales des films de son pote Buttgereit), avait lui aussi des mœurs sexuelles très particulières. Incapable de prendre du plaisir avec une prostituée, il la tue, réussit alors à lui faire l’amour et surtout à jouir. La jouissance est d’ailleurs un autre thème fondamental lié à la sexualité. Daktari Lorenz, qui joue le rôle d’un certain Robert Schmadtke, a beaucoup de mal à jouir de plaisir. C’est pourquoi il en arrive à des considérations extrêmes, en décidant de se suicider et d’obtenir avant de mourir une jouissance ultime procurée par sa souffrance de l’instant. Car il faut bien voir que si les attitudes sexuelles particulièrement perverses des personnages principaux de Nekromantik 1 et 2 sont à elles seules répréhensibles (car il y a mort d’homme), elles ont le mérite de montrer la souffrance vécue par ces gens. Des personnes qui pourraient être les voisins de tout un chacun, des personnes qui sont avant tout des êtres fragiles, dont la société ne se préoccupe absolument pas.


3) Buttgereit et la société contemporaine :

Comme on a pu s’en rendre compte précédemment, Buttgereit dépeint dans chacun de ses films un univers à la fois glauque et pessimiste.
Malgré le côté dérangeant que peut constituer la vision des films du réalisateur allemand, il faut rappeler que celui-ci s’intéresse avant tout à montrer des personnes marginales qui veulent exister, des laissés-pour-compte par la société (un peu comme le réalisateur Henenlotter, qui pour sa part utilise parfois le côté humoristique, ce qui n’est pas jamais le cas chez Buttgereit).
Si la société ne fait rien pour personne, le pire peut arriver. Et c’est que ce critique ouvertement le réalisateur allemand.
Lui qui n’a de cesse de montrer que la solitude peut devenir in fine un fardeau insurmontable.

Ainsi, dans Nekromantik, le personnage principal, qui perd son travail et dans la foulée sa petite amie, perd aussi très rapidement les quelques repères sociaux qui pouvaient encore le raccrocher à la société. En effet, que faire quand on n’a plus de famille, plus de travail et plus d’amis ? A défaut d’apporter des réponses, Buttgereit a le mérite de poser la question.

Dans Schramm, la solitude du héros est encore plus visible. On voit tout au long du film un être anti-social, et pourtant profondément humain. Lothar Schramm est un homme meurtri, dont le traumatisme remonte visiblement à son plus jeune âge, comme le montrent les séquences en flash-back avec des personnes qui semblent être sa sœur (rapports incestueux ?) et sa mère, qui renvoient à une pureté originelle aujourd’hui disparue. Lothar Schramm semble avoir perdu sa famille ou en tout cas avoir coupé les liens avec celle-ci. On remarquera d’ailleurs que la figure du père brille par son absence.

Dans Der Todesking, la solitude qui accable tous ses personnages atteint un niveau paroxysmique. En effet, chacun d’eux, pour des raisons diverses, décide d’en finir avec la vie.

La société n’apporte aucune solution concrète quant à ces problèmes fondamentaux. Il ne suffit pas d’avoir une politique de l’emploi ou d’édicter chaque jour des lois à respecter, il faut avant tout penser à l’être humain afin que celui-ci ne soit pas marginalisé.
Si Buttgereit traite de sujets aussi sensibles que la nécrophilie, le suicide et l’étude d’un serial-killer au travers de ses films, c’est bien parce qu’il sent que la société doit changer.
A sa façon, il remet en cause le fonctionnement même de celle-ci. Ce n’est pas pour rien qu’il cite au début de Der Todesking une phrase du célèbre assassin Pierre-François Lacenaire (1800-1836) : « Ce qui me tue reste mon secret. » En effet, Lacenaire, qui avait ri avant d’être guillotiné, avait clairement remis en question les institutions punitives de son époque. Devant l’absence de choix qu’offre la société pour vivre en paix, une solution possible demeure le suicide, qui est d’ailleurs une victoire contre la mort et surtout une victoire contre Dieu.

4) Buttgereit et la religion :


Si Buttgereit est loin de croire dans les vertus d’une société qui ferait tout pour le citoyen, il émet encore plus de doutes quand à l’existence de Dieu.
La vision de ses différents longs métrages prouve que celui-ci ne croit absolument pas en Dieu.
D’ailleurs, tout ce qui est interdit par la religion est évoqué de manière explicite dans les films de Buttgereit. Des sujets tels que le meurtre (présents dans ses quatre longs métrages), le suicide (Nekromantik 1, Schramm) et la nécrophilie (Nekromantik 1 et 2), ne peuvent qu’être bannis par les autorités ecclésiastiques.
D’autant qu’à sa façon, Buttgereit n’hésite pas à blasphémer, au travers de symboles ô combien explicites.

Dans les 2 Nekromantik, les rapports sexuels entre un homme et une femme, prônés par l’Eglise, sont remplacés par des rapports entre un homme ou une femme et un mort (ou entre les trois à l’instar de Nekromantik 1). Nekromantik 2 va d’ailleurs encore plus loin dans le blasphème puisque l’héroïne n’hésite pas à déterrer le cadavre de son ex-ami afin de l’avoir à nouveau à ses côtés. Cet homme est donc censé ne pas pouvoir trouver le repos éternel auquel il aspire.

Dans Schramm, Lothar Schramm tue chez lui deux témoins de Jéhovah après que ceux-ci lui aient demandé s’il croyait en Dieu. La réponse est donc extrêmement claire et limpide… A un autre moment du film, Lothar Schramm rêve (mais est-ce seulement un rêve ?) qu’il se cloue le sexe, ce qui rappelle sans nul doute la crucifixion du Christ. La fin de Schramm est également anti-christique : Lothar Schramm, arrivé au seuil du paradis, est accueilli par Dieu le père (la figure du père étant absente tout au long du métrage) -ce qui ne semble pas très étonnant, puisque Buttgereit a précédemment comparé son personnage à Jésus-Christ - qui le gifle. On peut penser que Dieu juge Lothar Schramm des actes qu’il a commis sur terre et l’interdit de la sorte de regagner le paradis.

Le paradis, il en est également question dans Der Todesking. En effet, la religion catholique interdit aux gens de se suicider. Sinon le paradis ne leur sera jamais offert. En tout cas, cet argument est valable pour les chrétiens et autres croyants. Car Buttgereit est plus proche de la personne athée que du croyant. Surtout que le suicide étant l’action de se tuer soi-même volontairement, il permet d’après le réalisateur à l’homme de faire un choix. A cet égard, un des personnages de Der Todesking qui apparaît dans le segment du vendredi, lit une lettre où il est notamment écrit : « Je meurs donc je suis. » Quant au segment du jeudi, il montre un pont filmé sous divers angles. Sur l’écran défilent le nom, l’âge et la profession de nombreuses personnes qui se sont suicidées du haut de ce pont : un gynécologue, un étudiant, un propriétaire terrien, un chômeur, un boursicoteur, une femme au foyer, etc. Buttgereit montre le côté universel du suicide qui peut toucher tout le monde ; la religion n’y changeant rien.
La vision du monde de la part de Buttgereit est clairement anti-christique. D’autant que son film, qui montre 7 façons de se donner la mort durant les 7 jours que comporte la semaine, vient inexorablement en opposition avec les 7 jours qu’a mis Dieu pour créer le monde. Le cinéma de Buttgereit est d’ailleurs rempli d’oppositions pour le moins originales.

5) Les oppositions du cinéma de Buttgereit :

La première opposition du cinéma de Buttgereit est purement formelle. En effet, on peut constater que le réalisateur propose parfois des séquences en noir et blanc. Ces dernières sont là soit pour rappeler le passé (le début de Nekromantik 2, filmé en noir et blanc, a pour but de faire le lien avec le premier opus) soit pour montrer que l’on est dans un film à l’intérieur du film créé de toute pièce par Buttgereit (on pense au segment du mardi dans Der todesking où un homme loue une cassette vidéo et la regarde chez lui ; l’extrait de cette cassette étant une création exclusive de Buttgereit).

Mais ce n’est pas tant l’opposition de séquences en couleur et en noir et blanc qui a lieu dans les films de Buttgereit que l’opposition entre séquences réalistes et oniriques. Tout le talent de Buttgereit tient à sa capacité à montrer des choses complètement différentes à la base, qui au bout du compte se complètent à merveille. Ainsi, l’auteur allemand, qui n’a de cesse de montrer des personnages évoluant au sein d’un environnement morne, crade, sans aucun avenir, leur offre pourtant parfois (momentanément) une porte de sortie. Ainsi, les films de Buttgereit, qui sont souvent proches du documentaire, un documentaire froid où il n’y a aucune espèce de dramatisation ce qui rend le résultat encore plus déconcertant et désespéré (Der Todesking), comportent souvent des séquences en flash-back. Ces séquences évoquent parfois le passé des protagonistes comme c’est le cas de Lothar Schramm qui se rappelle souvent son enfance avec sa sœur notamment ainsi que sa mère. Il semble que la perte de ces êtres ou en tout cas l’absence de communication avec eux, soit en partie responsable de son état pour le moins instable.
Ces séquences, qui prennent aussi la forme de rêves, offrent également des moments de pur romantisme. Buttgereit fait preuve d’un onirisme et d’une poésie certaine lorsqu’il montre les séquences de danse entre Marianne (Monika M) et Schramm dans le film du même nom. Ces séquences, marquées par une musique douce et mélodieuse (utilisation du piano, d’un synthétiseur, de bruits du vent, etc.) sont réellement entraînantes et complémentaires avec le reste du métrage dans la mesure où elles signifient clairement que Lothar Schramm fantasme pour sa voisine. Il ne pense qu’à elle. Quant à la séquence au piano dans Nekromantik 2 vécue comme dans un rêve (il s’agit de la séquence musicale appelée Squelette délicieux), il s’en dégage là encore un romantisme certain qui permet de comprendre tout l’amour que l’héroïne a pour son ex-compagnon décédé.

Et c’est de là que découle une opposition fondamentale du cinéma de Buttgereit, comme d’ailleurs de nombreux autres réalisateurs, le lien entre amour et mort ou plus précisément le lien entre Eros et Thanatos. Buttgereit a un penchant certain pour les amours contrariés, les deux Nekromantik le prouvant sans ambiguïté. Cette opposition montre bien que la vie n’est pas un long fleuve tranquille et qu’en chacun de nous il peut sommeiller des penchants pour le moins particuliers.

Une des dernières oppositions fondamentales du cinéma de ce réalisateur allemand est le fait que la position dominant/dominé « habituelle » est renversée. Alors que l’on a coutume de dire que la femme est le sexe faible, Buttgereit dresse le portrait de femmes dominantes. Dans les 2 Nekromantik, ce sont clairement les femmes qui ont les cartes en main et qui font ce qu’elles veulent de leurs compagnons respectifs. Quant à Lothar Schramm, il est toujours prêt à aider sa voisine sur laquelle il fantasme en permanence. On notera d’ailleurs que c’est elle qui paie l’addition lorsqu’ils se rendent au restaurant. C’est donc la femme, a fortiori une prostituée, qui paie l’homme. Le renversement de perspective est intéressant dans la mesure où il prouve une fois de plus que Buttgereit n’a pas fait des films juste pour choquer son monde mais bien pour faire avancer les choses ou en tout cas pour apporter des éléments de réflexion quant aux changements qui restent à effectuer au sein de notre société. Rien que pour cela, merci monsieur Buttgereit.

A noter que les 4 films de Buttgereit sont disponibles en DVD zone 2 (mais ni en France ni en Belgique).
Cependant, on peut les commander sur deux sites :
- Celui de la sympathique association www.sinart.asso.fr
- Le site américain bien barré, www.xploitedcinema.com

Deux sites qu'apprécient particulièrement mon ami Nicore (d'ailleurs il a déjà parlé de ces sites sur le blog !).

Permalink 4047 mots par nicofeel Email , 459 vues • R�agir

20.12.07

01:00:00, Cat�gories: Dossier  

Par Nicore

S'il existe un acteur atypique dans le paysage français de l'édition de DVD, il s'agit bien de Bach Films qui nous abreuve depuis plus de trois ans de films étranges, oubliés ou sortis de nulle part, tout comme d'autres s'empressent d'éditer les derniers blockbusters hollywoodiens.

bach films

Après avoir commencé par sortir de nombreux titres aux droits d'auteur faibles ou carrément tombés dans le domaine public ( dont une Nième version du classique La nuit des morts-vivants de George A. Romero, mais avec une version française ), principalement orientés vers le fantastique désuet et kitsch ou la science-fiction rigolote et également kitsch des années cinquante, mais surtout remarqués par leur prix dérisoire et des titres parfois hallucinants ( dont le terrible Jesse James contre Frankenstein ou encore L'attaque des sangsues géantes ), symboles d'une époque révolue.

Le Cerveau qui ne voulait pas mourir

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Jesse James contre Frankenstein

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L'attaque des sangsues géantes
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Le monde p�trifi�

Le monde pétrifié
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Les tueurs de l'espace

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Mais rapidement, l'éditeur a clarifié son offre en se lançant dans la création de collections diverses et variées, mais reprenant toujours les thèmes favoris de Bach Films, c'est à dire des films plutôt ou carrément anciens, la plupart du temps méconnus du grand public ( oeuvrant ainsi à une reconnaissance de ce cinéma oublié ! ), et bien souvent ancrés dans le fameux "cinéma d'exploitation" !

C'est ainsi que se côtoie dans le catalogue de Bach Films les collections régulièrement enrichies des "inédits du fantastique" comportant plusieurs œuvres de Roger Corman telles que le classique La petite boutique des horreurs ou l'hilarant L'attaque des crabes géants mais aussi des films avec Bela Lugosi et autres petites perles ( La crâne hurlant par exemple ), mais également la collection des "inédits de la SF" à la frontière avec la précédente parfois floue puisque reprenant des œuvres du genre, telles que le splendide La cité des morts ( aka Horror hotel ) avec Christopher Lee ou encore La bête de la caverne hantée, le premier film de Monte Hellman, ainsi que de petites curiosités des années quarante ( La révolte des zombies ou encore Le roi des zombies ).

L'attaque des crabes g�ants

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Le fant�me invisible

Le fantôme invisible
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La r�volte des zombies

La révolte des zombies
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Mais en même temps, Bach Films a également lancé plusieurs "petites" collections pourvues de titres d'exploitation purs et durs, avec la collection "mauvais goût" et l'inénarrable Régal d'asticots produit par un des rois du cinéma "grindhouse" ( pour être à la mode ! ), Ted V. Mikels, celle consacrée aux "Femmes en cage" avec Women in cages ( cela ne s'invente pas ! ) et deux titres "exotiques" de Jack Hill, mais aussi celle dévolue aux "Bikers" avec l'unique Satan's sadists d'un autre pape du "bis", Al Adamson !

R�gal d'asticots

Régal d'asticots
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Women in cages

Women in cages
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Satan's sadists

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Mais ce ne sera pas tout, puisque l'éditeur a également déterré de nombreux classiques du cinéma russe, au travers d'une collection sobrement intitulée "Les chefs d'œuvre du cinéma russe", forte d'une cinquantaine de titres divers et variés, entre Aelita, 20 jours sans guerre ou encore Les marins de Kronstadt.

Aelita

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20 jours sans guerre

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Depuis l'année dernière, Bach Films nous a gratifié d'une excellente collection dédiée au cinéma fantastique mexicain des années cinquante, présentés dans de splendides digipacks, permettant ainsi à l'amateur de découvrir les classiques de Fernando Mendez ( Les mystères d'outre-tombe, mais aussi ses deux films inspirés de Dracula, Les proies du vampire et Le retour du vampire, complétés par Le monde des vampires d'Alfonso Corona ), mais aussi ceux de Rafael Portillo ( sa trilogie de la momie aztèque ), ou encore de Rafael Baledon ( le remarquable Les larmes de la malédiction, L'homme et le monstre ).

Les proies du vampire

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Les larmes de la mal�diction

Les larmes de la malédiction
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Enfin, l'actualité chez Bach Films, c'est depuis peu le lancement de plusieurs collections riches et passionnantes, avec celle regroupant les "Grands classiques d'Universal" de plusieurs genres, avec par exemple la science-fiction représentée par Danger : planète inconnue, le fantastique avec le classique Le fantôme de Milburn ou encore l'excellent Dracula de John Badham, mais également la comédie avec deux aventures des comiques Abbott et Costello, ainsi que des œuvres de Franck Capra (La vie est belle, L'enjeu), Paul Newman (Le clan des irréductibles, Le convoi de la peur) Le mystère de la chambre close de Michael Curtiz et de découvrir par exemple L'incroyable Monsieur X de Bernard Vorhaus, jusque là inédit en France !
Et pour finir, l'éditeur s'est lancé dans une collection comprenant pour l'instant une dizaine de titres du réalisateur Cecil B. DeMille à ses débuts.

Danger : Plan�te inconnue

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Le fant�me de Milburn

Le fantôme de Milburn
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Abbott et Costello contre Frankenstein

Abbott et Costello contre Frankenstein
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L'enjeu (1948)

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Le myst�re de la chambre close

Le mystère de la chambre close
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L'incroyable Monsieur X

L'incroyable Monsieur X
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Techniquement, les DVD édités par Bach Films avancent une image de qualité variable, entre le tout juste acceptable et le très bon, selon bien entendu l'âge des œuvres en question, et ce malgré une restauration numérique sur pas mal de titres, alors que les bandes-son proposent en général une version française et le cas contraire des sous-titres français. Au niveau des bonus, il faut reconnaître que l'éditeur n'est guère prolixe, mais essaye quand même d'en proposer à chaque fois que cela s'avère être possible !

Donc, on pourra remercier chaleureusement Bach Films pour avoir osé éditer un bon nombre d'œuvres méconnues ou oubliés du grand public, et ce à des prix vraiment plus que raisonnables !

Après avoir surtout écoulé ses DVD en kiosques, Bach Films a désormais ses titres de disponible sur les principaux sites de vente et notamment Alapage , mais aussi bien entendu sur le site officiel de l'éditeur !

Permalink 919 mots par nicore, 750 vues • 2 retours

15.12.07

08:45:00, Cat�gories: Dossier, Test de commande  

par Nicore

"Presque plus personne n'édite, ni ne distribue des films gores, déviants et anticonformistes en France !". C'est à partir de ce triste constat que Patrice Carmona et Romuald Salleau ont décidé de remédier à cet état de fait en créant leur propre label Uncut Movies. Car il est vrai que depuis la disparition de feu Haxan, le marché du gros gore qui tâche était quelque peu orphelin et les deux compères vont largement contribuer à réparer cette injustice.

Nous sommes en 1999, et il n'est pas encore question de DVD au coût bien trop onéreux et c'est donc naturellement qu'Uncut Movies va d'abord se lancer dans l'édition et la distribution de VHS, et après deux titres sympathiques mis sans réelle envergure ( Psycho sisters et Generation Ax ), l'éditeur va véritablement prendre son envoi et asséner aux adeptes du rouge écarlate quelques titres incroyablement sanglants ( Premutos, Infantry of doom ou encore The burning moon dont je vous ai déjà parlé ici ), mais aussi des œuvres plus dérangeantes ( Angel of death et surtout le Scrapbook d'Eric Stanze ) ou plus érotiques qu'autre chose ( les Fantom kiler, quand l'éditeur ne nous délivrait pas des titres complètement dingues, tels que le bien barré et provocateur The necro-files.

Et ce ne sera que tardivement et après avoir sorti vingt-trois titres, en 2003, qu'Uncut Movies se décida enfin à passer à l'édition de DVD, avec des éditions collectors limitées à 500 ou plus généralement 1000 exemplaires, pour continuer à nous livrer des films issus d'horizons différents, avec quelques vraies réussites mais hélas aussi avec quelques déceptions.
Car à chaque nouvelle livraison ( en général l'éditeur sort ses DVD par paire ), nous trouvions au départ un bon film et un autre bien plus discutable, avant que cela ne se lisse.

Parmi les titres-phares d'Uncut Movies qui ont eu droit à une édition en DVD, on retrouvera le très réussi Nikos the impaler qui aligne quelques scène furieusement sanglantes et se livre à quelques clins d'œil sympathiques, Unhinged, pas spécialement sanglant, mais porteur d'une ambiance terrifiante, The witch's sabbath et Slaughter disc qui avancent un érotisme plaisant, versant dans le hard pour le second, et du gore régulièrement généreux, Game of survival qui malgré son côté quelque peu daté restera bien pervers et méchant, alors que The necro-files 2 suivra dignement les traces de son prédécesseur.

Mais une fois encore hélas, Uncut Movies a également osé sortir quelques titres bien moins glorieux, comme Blood sisters qui est tout simplement hors-sujet avec son intrigue à base de maison hantée poussive ou Evil clutch qui ne sera qu'un bon gros nanar italien ringard mais un peu gore et alors que certains autres titres ne tiendront qu'en partie leurs promesses, le Anthrophopagous 2000 d'Andreas Schnaas, par exemple, qui reste sympathique malgré un côté amateur bien trop voyant, heureusement compensé par un gore très expansif.

Et ce qui a eu tendance à décontenancer les fans de l'éditeur de la première heure, c'est cette dérive avérée vers des œuvres avançant un érotisme exacerbé, parfois même au détriment de l'horreur pure, avec notamment la sortie des films d'Andreas Bethmann ne se servant du gore que comme prétexte pour se livrer à un maximum de scènes érotiques bon marché et essayant ( parfois avec un minimum de succès quand même ) de se montrer transgressives.

Mais heureusement, cette tendance semble quand même s'atténuer, avec récemment la sortie du sanglant mais fauché Barricade et dernièrement, après plusieurs mois de silence ayant même fait penser à une disparition de l'éditeur, du comique mais gore Bloody toons, la suite du déjà bien déjanté Terror toons, disponible en VHS chez l'éditeur.

Techniquement, tous les DVD édités par Uncut Movies avancent une image de bonne qualité, sauf pour de rares titres plus anciens comportant une granulosité visible. Au niveau des langues, toutes les éditions disposent de la version originale ainsi que de la version originale sous-titrée en français.
Du côté des bonus, ce sera également variable, principalement selon l'âge des films, mais l'éditeur a fait son maximum pour nous proposer des modules intéressants, avec généralement une galerie de photos, invariablement les bandes-annonces de tous les films édités, un making-of, et aléatoirement des interviews des réalisateurs/ acteurs et des présentation des métrages en question.

Il ne reste plus qu'à souhaiter "bonne chance" à l'éditeur pour la suite, en espérant qu'il puisse continuer longtemps à nous abreuver de films déments et sanglants !

Pour ceux qui seraient intéressés par les VHS d’Uncut Movies, en sachant que l’éditeur ne compte pas les rééditer en DVD, il faudra soit le contacter car certains titres sont encore disponibles en quelques exemplaires, même si le catalogue VHS a disparu du site officiel, ou alors aller vers le marché de l’occasion, par exemple ici !
Par contre, tous les DVD sont disponibles chez l’éditeur.

Permalink 869 mots par nicore, 1065 vues • R�agir

11.12.07

07:30:00, Cat�gories: Dossier  

Les films sortent en DVD plus tôt en Belgique (4 mois après le cinéma) qu'en France (6 mois!), beaucoup de DVDvores achètent les éditions belges pour les avoir dans leur collection avant tout le monde.

Mais certains arrivent même à avoir des films qu'aucun français ne peut posseder s'il ne sort pas des frontières !
Hé oui car en Belgique, certains films sont inédits en DVD, mais malheureusement comme on peut voir ci-dessous certains ne sont plus en vente...

En voici une liste, heureusement pour nous Français, assez courte mais est-elle exhaustive ? (n'hésitez pas à faire part de vos propositions dans les commentaires)

Le concierge du Bradbury - Edition belge

Le concierge du Bradbury - Edition belge
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Felicity : Saison 1 - Edition belge

Felicity : Saison 1 - Edition belge
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L'homme qui aimait la guerre - Edition belge

L'homme qui aimait la guerre - Edition belge
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La chute - Edition collector belge / 3 DVD

La chute - Edition collector belge / 3 DVD
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Punisher - Edition belge

Punisher - Edition belge
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Toboggan de la mort - Edition belge

Toboggan de la mort - Edition belge
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A noter que The Punisher (1989) est en vente tout de même chez Mediadis :

Si quelqu'un en connait d'autre, qu'il n'hésite pas à en faire part dans les commentaires...

Permalink 137 mots par Rudy Candaes, 427 vues • 10 retours

06.12.07

01:00:00, Cat�gories: Dossier  

Par Rudy Candaes

Michel Colucci, dit Coluche, était un humoriste qui n'avait pas sa langue dans la poche... mais aussi un bon acteur, certes de comédie pour la plupart du temps, et il a incarné un bon nombre de métiers et tenu des rôles extravagants qui vont du coq à l'ane sans passer par la chêvre ! A part les deux films présentés en premier (inspecteur de police), on remarquera que les rôles ne sont pas banals. C'est impressionnant.

Inspecteur (2) | Employé de Planète Assistance (rapatriement des malades lors de voyages)

Inspecteur la bavure

Inspecteur la bavure
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Les v�c�s �taient ferm�s de l'int�rieur - Edition 30�me anniversaire

Les vécés étaient fermés de l'intérieur - Edition 30ème anniversaire
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Banza�

Banzaï
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Conducteur de chars à Rahatlocum | Artiste de cirque | Employé d'une station de ski

Deux heures moins le quart avant J�sus Christ - Collection Coluche

Deux heures moins le quart avant Jésus Christ - Collection Coluche
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L'aile ou la cuisse - La collection Louis de Fun�s

L'aile ou la cuisse - La collection Louis de Funès
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