16.04.10

02:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Shutter island
Réalisateur : Martin Scorsese
Durée du film : 2h17

Date de sortie du film : 24 février 2010

Avec : Léonardo Di Caprio (Teddy Daniels), Mark Ruffalo (Chuck Aule), Ben Kingsley (le psychiatre en chef), Michelle Williams (Dolores Chanal), Max von Sydow (le docteur Jeremiah Naehring), etc.

Par Nicofeel

Shutter island

Après avoir réalisé des films soit légèrement décevant en raison de son talent intrinsèque (Aviator, Shine a light) soit manquant cruellement d'originalité (The departed, qui n'est rien d'autre que le remake d'un film asiatique récent), Martin Scorsese nous revient enfin au meilleur de sa forme.
Il faut dire que le cinéaste bénéficie dès le départ d'atouts non négligeables. Ainsi, le réalisateur américain adapte un roman de Dennis Lahane, connu également pour avoir écrit le livre à l'origine de Mystic river (le film de Clint Eastwood).
Et puis le casting est digne d'un hôtel 3 étoiles : Leonardo Di Caprio (toujours très bon quand il est filmé par Martin Scorsese), Mark Ruffalo, Ben Kingsley et Max von Sydow. Rien que ça !
Venons-en au film. L'action de ce dernier se déroule en 1954, le marshal Teddy Daniels (Di Caprio) et son collègue Chuck Aule sont dépêchés sur une île, et précisément dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. C'est d'ailleurs la disparition d'une des patientes, Rachel Solando qui explique la présence des autorités fédérales américaines. Dès le début, un climat étrange s'instaure. En effet, personne - ni le personnel soignant ni le personnel de surveillance ni mêmes les administrés – n'a vu où a pu s'enfuir cette personne. Seul indice, un papier avec une suite de chiffres et de lettres trouvé dans sa cellule. A ce moment précis, on est en droit de penser qu'il puisse s'agir d'un film de fantôme, d'autant que cette patiente n'a pas pu se volatiliser.

Incontestablement, la grande force du film de Martin Scorsese est sa capacité à brouiller. Au même titre que les deux marshals, le spectateur n'a jamais de coup d'avance sur nos deux enquêteurs.
Le cinéaste américain distille divers éléments qui nous amènent sur plusieurs pistes, sans que l'on sache pour autant où il veut en venir.
Par exemple, pendant un bon moment, on se demande si Teddy Daniels a été drogué à son insu ou si ses cauchemars sont bien réels. Il y a de quoi être interloqué. Surtout, Scorsese ne livrera les informations qu'à la fin. Avant, le cinéaste nous aura fait explorer diverses contrées, en utilisant le mode du thriller. Plus précisément, le film fait penser à un policier des années 50 avec sa photo sombre, le fait qu'il se passe souvent de nuit et cette intrigue qui met les deux marshals à la recherche d'un évadé.
En plus de son scénario particulièrement retors dont l'intrigue ne sera dévoilée qu'à la fin, le film se distingue par des personnages secondaires bien marquants. C'est par exemple le cas de Max von Syndow dans le rôle de cet allemand qui a émigré et qui est plus que trouble. C'est un vrai rôle de composition, qui fait penser au sublime L'oeuf du serpent sur le nazisme et les horribles expériences commises sur les gens. Il y aussi des patients réellement inquiétants comme ce pyromane que l'on ne retrouve pas, George Noyce ou Rachel Solando avec cette superbe scène dans la caverne (qui rappelle la caverne d'Aristote).
Par ailleurs, les thématiques évoquées dans le film ne manquent pas d'intérêt. A de nombreuses reprises, les traumatismes du marshal Teddy Daniels rappellent l'horreur des camps de concentration avec le massacre d'innocents. Dans le même ordre d'idée, le film insiste sur le meurtre d'enfant, fait que l'on voyait déjà dans le très bon film Mystic river, les deux films adaptant au demeurant le même auteur.
Surtout, une fois que l'on a vu le film, on comprend que l'ensemble est une réflexion sur la schizophrénie. Le film prend alors d'autant plus de consistance que de nombreux éléments qui paraissaient insensés deviennent explicables, quand on décide de se placer du côté d'un esprit tourmenté. Le rôle de Teddy Daniels a été taillé sur mesure pour un Léonardo Di Caprio très crédible, que l'on avait déjà trouvé très affuté dans un rôle comparable (dans le sens où les deux rôles sont ceux d'hommes tourmentés) sur le film Aviator. En somme, le film correspond à l'expérience et aux troubles vécus par un vétéran de guerre, qui ont eu sur son cerveau un effet traumatique, et que l'administration tente de récupérer.
En synthèse, Shutter island n'est certainement pas le meilleur film de Martin Scorsese mais il s'agit tout de même d'un excellent cru.

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15.04.10

07:40:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

He was Jason
He was Jason

"Héros" de la prolifique saga horrifique des Vendredi 13, Jason Voorhees, le tueur au masque de hockey, méritait bien un documentaire pour retracer ses exploits sanglants déclinés tout au long des douze films de la franchise. C'est chose faite depuis l'année dernière avec ce His name was Jason qui va revenir sur divers aspects des différents titres grâce à l'intervention des principaux acteurs, réalisateurs et autres ayant œuvré au sein de la saga, et nous allons à partir du 20 avril pouvoir découvrir ce documentaire grâce à l'éditeur Emylia qui fera pour l'occasion un cadeau indispensable aux fans de Jason en proposant une édition mémoriale blindée de bonus, aussi bien en DVD qu'en Blu-ray.

He was Jason

Le documentaire va aussi bien revenir sur les faits marquants des différents films de la franchise que sur les origines de Jason Voorhees, puis sur les ingrédients nécessaires au bon fonctionnement d'un Vendredi 13 avant de nous gratifier d'un best-of des meurtres les plus graphiques et imaginatifs. Les différents interprètes de Jason seront également mis à l'honneur, tout comme les rares personnages ayant réussi à survivre à leur affrontement avec le tueur au masque de hockey. Mais le documentaire va aussi évoquer les incohérences des intrigues, les démêlés rencontrés avec la censure, l'origine du célèbre masque et sa paternité délicate, la partition musicale devenue légendaire ou encore le merchandising des nombreux produits dérivés glorifiant Jason, pour se terminer en évoquant le remake mis en boîte par Marcus Nispel.

He was Jason

Le documentaire adoptera un ton assez léger et vif pour laisser parler les intervenants en ne s'attardant par sur chacun pour ne les laisser placer que quelques phrases selon les sujets abordés, donnant ainsi du rythme à un ensemble jamais rébarbatif ou redondant qui en plus donnera une belle part aux images d'époque des tournages des films de la saga tout en avançant de nombreux extraits, comme ce florilège des meurtres les plus violents et sanglants qui rappellera des très bons souvenirs à tous, mais on pourra aussi être agréablement surpris par le nombre important d'intervenants réunis autour des thèmes abordés, d'un réalisateur reconnu comme Sean S. Cunningham jusqu'aux acteurs et actrices oubliés depuis, en passant par les interprètes de Jason, les maquilleurs et même des personnalités extérieures venant donner des avis très justes. Et bien entendu, ce sera un toujours un plaisir de revoir à l'œuvre Jason, tandis que si peu d'informations inédites filtreront, les anecdotes savoureuses se multiplieront au fil des séquences, tout en mettant en avant des éléments peu connus de ce côté ci de l'Atlantique, comme cette attraction du parc Universal américain.

He was Jason

L'édition mémoriale DVD proposée par Emylia avancera une image en 2.35 (16/9 anamorphique), tandis que la bande-son sera en français en DD5.1 et en anglais sous-titré en DD5.1 et en DTS. Au niveau des bonus, le second disque viendra prolonger de manière exemplaire et gourmande la vision du documentaire grâce à de nombreux éléments. En effet, on pourra ainsi suivre de longues interviews passionnantes de chacun des acteurs ayant endossé le masque de Jason, mais aussi des différents réalisateurs ayant participé à la franchise (à l'exception de Steve Miner, étrangement absent) et des scénaristes du premier volet de la saga, tandis qu'un petit module formellement rétro et croustillant viendra nous donner des conseils pour survivre dans un Vendredi 13, que l'attraction du parc Universal sera entièrement décryptée pour un bonus très intéressant, laissant d'autres modules revenir sur les décors des Vendredi 13 part. 3 et sur la maison des Jarvis dans le chapitre final, pour également retracer plus en profondeur les écueils des intrigues des différents films de la saga ou même proposer des courts-métrages amusants.
L'édition Blu-ray du documentaire proposera l'image en 1.85 (1080p/24) pour une bande-son en DTS aussi bien en français qu'en anglais sous-titré, et tout en reprenant les mêmes bonus que l'édition DVD.

He was Jason

Donc, il ne reste plus qu'à patienter jusqu'au 20 avril pour pouvoir découvrir ce véritable cadeau fait aux fans de la franchise des Vendredi 13 par Emylia, qui permettra également aux autres de porter un œil différent sur cette saga horrifique indémodable !

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14.04.10

02:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Une vie toute neuve
Réalisatrice : Ounie Lecomte
Durée du film : 1h32

Date de sortie du film : 6 janvier 2010
Avec : Kim Saeron, Park Doyeon, Park Myeong-Shin

Par Nicofeel

Film quasi autobiographique, Une vie toute neuve n'a rien d'une sinécure. Le film raconte en 1975 l'histoire de Jinhee, une petite fille de 9 ans qui est placée en orphelinat par son père. Le film est assez dur dans la problématique qu'il propose.
Pour autant, et c'est la grande force de ce long métrage, aucune fausse note n'est à signaler. Le début du film évoque des moments de complicité, de réciprocité entre le père et Jinhee. La transition est donc d'autant plus difficile cet enfant qui est finalement abandonné par son père. A la différence de beaucoup d'orphelins, elle a été abandonnée et surtout elle n'est pas un bébé. Etre adopté à l'âge de 9 ans est loin d'être évident car il s'agit de changer d'environnement et donc de repères.
L'orphelinat est une nouvelle vie pour Jinhee. Celle-ci donc bien se faire une raison et accepter cette nouvelle vie qui lui est imposée. Cette vie toute neuve ne l'intéresse pas de prime abord. Comme on peut s'en douter, à de nombreuses reprises, Jinhee cherche à rentrer chez elle et à revoir son papa. Le jeu de la jeune actrice (Kim Saeron) est très juste puisqu'il est celui d'une jeune fille qui n'accepte pas de tirer un trait sur son passé. Il faut pourtant accepter de faire le deuil de sa vie passée.
C'est donc logiquement que Jinhee, après être passé par le déni (son père ne peut pas l'avoir abandonné, pense-t-elle) en vient à une phase de colère où elle en veut au monde entier.
Le film n'est pourtant pas forcément pessimiste. Il évoque d'abord tout le travail de ces Religieuses catholiques qui s'occupent au quotidien de ces enfants qui n'ont pas ou plus de famille et attendent désormais d'être adoptés.
Et puis les enfants entre eux font preuve d'une grande solidarité de groupe. Ils jouent ensemble, ils supportent les moments plaisants comme les moments durs dont sont victimes certains (voir la belle scène où la plus grande, qui a une jambe malade, a eu le coeur brisé et a tenté de suicider et doit se repentir devant toute la population de l'orphelinat ; les enfants se mettant pour leur part à rire, donnant l'impression d'avoir compris ce qui se passait mais cherchant surtout à dédramatiser cette situation). Les enfants sont contents de voir certains d'entre eux qui quittent l'orphelinat pour trouver une nouvelle famille.
On appréciera ainsi particulièrement la belle histoire d'amitié entre la grande, Sookhee, âgée de 11 ans et Jinhee. C'est grâce à Sookhee que Jinhee va accepter sa nouvelle condition. Mais c'est loin d'être évident et notre petite héroïne va connaître de sérieux moments de rechute.
Ces moments sont d'ailleurs assez forts dans le film, comme lors de cette scène où Jinhee décide de creuser un trou profond, de se mettre dedans et de le recouvrir de terre et de feuilles mortes. C'est cette fois-ci à sa façon que Jinhee fait le deuil de son amie, qui vient d'être adoptée.
Car l'une des thématiques essentielles du film reste bien l'adoption. Ces enfants qui n'ont plus de famille, si ce n'est les autres enfants qui jouent avec eux, ou les Soeurs qui s'occupent d'eux, aspirent à trouver des parents adoptifs. Le film indique clairement ce fait très important pour ces enfants. Le meilleur exemple en est le personnage de Sookhee qui sait qu'elle est relativement âgée (11 ans) pour pouvoir être adoptée et qui fait tout pour se faire adopter auprès de parents étrangers. Elle est sans cesse souriante, bavarde lorsqu'elle rencontre de possibles parents adoptifs. Elle a même choisi d'apprendre quelques mots en anglais (bonjour, papa, à demain) pour se distinguer des autres enfants. L'adoption est quelque chose de particulièrement important puisqu'il permet d'avoir droit à cette fameuse vie toute neuve.

Cela n'empêche que même quand Jinhee trouve une famille d'accueil (en France), elle garde toujours dans un coin de sa mémoire le souvenir de son père. On a d'ailleurs droit à la fin du film à un très beau flashback où l'on voit Jinhee à l'arrière du vélo de son père. Evidemment, cette scène fait écho au début du film. Mais désormais la donne a changé. Puisque la jeune fille a accepté enfin de renoncer à sa vie passée.
Filmé de manière classique avec de très beaux mouvements de caméra qui laissent temps de se focaliser sur les protagonistes et sur leurs émotions, Une vie toute neuve est un film quasi documentaire qui signale au spectateur comment se passe la vie pour de jeunes enfants à l'intérieur d'un orphelinat.
Alors que d'habitude on assiste à des films qui montrent la difficulté d'adopter du côté des parents, on a cette fois le point de vue des enfants. Et le ton adopté dans le film est parfait. On évite un pathos ou un côté larmoyant qui aurait été malvenu. On se focalise dès lors d'autant plus sur les joies et les peines, ainsi que sur les émotions parfois caractérielles de ces enfants qui doivent faire avec une situation familiale particulièrement compliquée.
Se déroulant sur un faux rythme et avec une musique qui reste très légère, Une vie toute neuve n'est pas forcément un film facile d'accès. Pour autant, il mérite largement d'être vu.

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13.04.10

07:15:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Tout ce qui brille

Réalisateurs : Géraldine Nakache et Hervé Mimram
Durée du film : 1h40
Date de sortie du film : 24 mars 2010

Avec : Géraldine Nakache (Ely), Leïla Bekhti (Lila), Virginie Ledoyen (Agathe), Audrey Lamy (Carole), Linh-Dan Pham (Joan), Simon Buret (Max), Manu Payet (Eric), Daniel Cohen (Maurice), etc.

Par Nicofeel

Co-réalisé par Géraldine Nakache (vu dans Comme t'y es belle notamment) et Hervé Mimram, Tout ce qui brille est un nouveau film sur le monde des banlieues. Sauf qu'ici nous ne sommes pas dans La haine ou dans un film qui prend comme synopsis de base un fait sociétal.
Les deux cinéastes ont décidé d'utiliser le registre de la comédie pour faire passer leur message. Et reconnaissons qu'en dépit de quelques caricatures et lieux communs, le film est loin d'être dénué de fond.
L'histoire est assez simple : c'est celle de deux copines, Ely (Géraldine Nakache) et Lila ( Leïla Bekhti) qui vivent à Putteaux et en ont marre d'habiter en banlieue. Elles rêvent d'une autre vie et c'est la raison pour laquelle elles vont fréquenter des boîtes de nuit à Paris, leur permettant de rencontrer des parisiens de Neuilly.
A mi-chemin entre le conte contemporain (voir sur ce point les quelques séquences chantées qui font penser à du Jacques Demy) et la comédie sociale, évoque bien la misère présente en banlieue et le peu de débouchés qu'elle ouvre, sans pour autant tomber dans le misérabilisme. Le film est d'ailleurs assez clair dans son propos. C'est finalement l'histoire de beaucoup de jeunes qui rêvent d'une autre vie.
Ely et Lila qui sont respectivement serveuse dans un fast-food et dans un cinéma veulent connaître autre chose que leur banlieue. Elles sont donc naturellement attirées par « tout ce qui brille », c'est-à-dire par les soirées données par les riches et par le faste de la vie des personnes qui ont beaucoup d'argent. Les rencontres incongrues entre ces deux mondes donnent lieu à des scènes très drôles. De ce point de vue, Virginie Ledoyen est excellente dans le rôle d'une bourgeoise pur jus. Elle est réllement très différente des deux autres jeunes femmes venues de Putteaux, et de leur copine Carole, coach de sport occasionnelle.
Pour autant, le film a vite fait de rappeler à ses héroïnes qu'il convient de ne pas oublier d'où le vient et surtout de ne pas oublier les siens. C'est ainsi que la jeune Lila fait croire qu'elle habite aussi à Neuilly au Don-Juan de service, à savoir Max alors qu'Ely finit par se fâcher avec son père, en reniant ses origines et son milieu.

Car finalement qu'est-ce que montre le film ? Déjà que l'on ne peut pas évoluer dans un monde qui n'est pas le sien. Mais aussi et surtout qu'il est primordial de ne jamais oublier les êtres que l'on fréquente habituellement, que l'on aime et qui vous aiment.
Si la mise en scène est plus fonctionnelle qu'autre chose et ne permet pas au film de s'élever sur ce point, en revanche on appréciera la justesse de ton. On est sans cesse sur un ton qui évolue entre drôlerie et mélancolie, le tout avec des personnages hauts en couleurs. La plupart des seconds rôles disposent de personnages qui leur permettent de véritablement exister. Les deux cinéastes font preuve d'une réel humanisme que l'on retrouve au travers de quasiment tous les rôles du film : citons pêle-mêle le sympathique Slim qui est manifestement amoureux d'Ely et n'a rien trouvé d'autre comme méthode d'approche que les jeux de mot avec le prénom Ely (hélicoptère, etc. ) ; Eric qui est amoureux de façon très sincère de Lila ; le père d'Ely qui fait preuve d'une grande tendresse auprès de sa fille (c'est sa « poulette »).
Et puis la thématique reste belle, avec cette histoire d'amitié, faite de hauts et de bas, mais qui reste précieuse. Et puis le film évoque aussi les difficultés que l'on peut retrouver au sein de nombreuses familles : Leïla doit faire avec un père qui est rentré au pays (le Maroc) depuis de nombreuses années et ne reviendra plus jamais ; Ely qui fait le choix très contestable à un moment donné de s'éloigner de sa famille, et notamment de son père.
Chacun a ses qualités et ses défauts mais le film évoque clairement l'idée qu'il est primordial de faire avec les qualités et les défauts de chacun. Il convient de ne pas se brûler les ailes en allant dans un monde superficiel, car tout ce qui brille n'est pas or (voir le riche Max dont les qualités humaines sont loin d'être à la hauteur de sa richesse).
En plus de sa thématique intéressante et de son rythme endiablé, le film bénéficie d'une bande son qui est vraiment très sympathique, aussi bien par son côté éclectique que par la qualité des musiques où l'on retrouve : un duo entre Géraldine Nakache et Leïla Bekhti (Drôle de vie, qui est une reprise d'un titre de Véronique Sanson), The Streets, Clap your hands Say yeah, JP Verdin.
En somme, à défaut d'être un grand film, Tout ce qui brille est un film rafraichissant qui fait plaisir à voir.

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09.04.10

13:58:12, Cat�gories: Test / Critique  

par Nicore

Plague town

Premier long métrage de son réalisateur David Gregory, ce Plague town va brillamment réussir à créer une ambiance propice à toutes les peurs et s'en servir de manière efficace et probante, sans pour autant négliger un aspect sanglant bien présent, au sein d'une intrigue hélas non exempte de petits défauts, notamment au niveau d'une présentation des protagonistes certainement pas assez explicative.
Le script va laisser une famille américaine recomposée en vacances se perdre dans la campagne irlandaise et devenir les victimes d'enfants mutants.

Plague townLa séquence pré-générique aura le don de mettre le spectateur en condition en suivant cet accouchement redouté par la future mère qui aura du mal par la suite à accepter la décision du prêtre présent sur place, ce dernier voulant tuer le bébé (que nous ne verrons pas) comme n'étant pas un enfant de Dieu. L'intervention sauvage et sanguinaire du père, qui défoncera notamment le crâne du prêtre pour un premier effet gore saisissant, sauvera la vie de l'enfant. Cette entame du film jouera aussi bien sur un certain obscurantisme religieux avancé que sur l'apparence cachée du nourrisson pour titiller efficacement l'imagination et présager du pire et son déroulement en flash-back annoncé laissera supposer que l'enfant sera partie prenante dans les violences à venir.

Plague townEnsuite, nous aurons droit à la présentation des personnages principaux qui heureusement sera impliquante, intéressante et bien rythmée pour également laisser des questions en suspens en mettant en avant cette famille composée de Molly et de Jessica, deux sœurs ne pouvant vraisemblablement pas se supporter, accompagnées de leur père Jerry, un psychologue, et de sa fiancée Annette, le cinquième protagoniste étant Robin, un autochtone ayant récemment conquis le cœur de Jessica. Jerry aura donc voulu ce voyage sous forme de retour aux sources de leurs origines en Irlande pour essayer de ressouder les siens et réussir l'intégration de celle qui compte épouser. Mais hélas pour lui, les choses vont rapidement mal tourner.

Plague townDéjà, l'ambiance familiale sera complètement pourrie par les réflexions désobligeantes de Jessica sur l'état psychique fragile de sa sœur Molly et sur la situation d'Annette, qui n'est pas sa vraie mère, et tandis que la présence de Robin ne sera pas appréciée par tous. Ensuite, leur pèlerinage en rase campagne va tourner court lorsqu'ils vont rater le dernier bus susceptible de les ramener en ville, les obligeant à essayer de trouver un refuge pour la nuit. Et enfin, le réalisateur aura pris soin de placer ici ou là des éléments troublants et de mauvais augures relatifs à des meurtres commis dans les environs récemment et la présence mystérieuse de deux fillettes au comportement étrange ne fera que renforcer cette tension naissante et déjà effective.

Plague townLa nuit approchant, le petit groupe va tomber sur une voiture française abandonnée sur un chemin (et dont un rapide flash-back hypnotique nous renseignera sur les destin funeste des occupants) et décider de s'y réfugier, tandis que Robin, bientôt rejoint par Jessica, va aller essayer de trouver de l'aide. Ce sera le début d'une escalade dans la terreur rondement menée puisque chacun des protagonistes va tomber sur ces enfants mutants adeptes du sadisme et de la flagellation à coups de branches au détour de mauvaises rencontres souvent sanglantes et imaginatives dans l'art de faire souffrir ou de tuer (le fil de fer ou encore cet enjoliveur de voiture qui deviendra une arme redoutable pour frapper violemment un visage à de nombreuses reprises).

Plague townMais ces attaques se feront dans une ambiance étrange, gothique et parfois même bizarrement poétique qui ne cherchera pas vraiment à verser dans le "survival" pour au contraire laisser le mystère et les interrogations liées à la présence de ces enfants prendre régulièrement le pas sur une action certes vive mais ne cherchant pas le rebondissement à tout prix, laissant les situations s'exposer pleinement pour bien mettre en avant les jeux sadiques et un brin pervers des enfants, tout en laissant peu à peu entrevoir quelques explications guère rassurantes et offrir au métrage une ampleur alarmante et épouvantable bien maîtrisée mais sans surprise dans son agencement (la seconde mauvaise rencontre de Robin). Cela permettra au réalisateur d'avancer son personnage unique, visuellement hors du temps et là aussi étrangement poétique, puisque cette jeune fille, Rosemary, d'une pâleur incroyable, toute vêtue de blanc et portant un masque terriblement troublant sur les yeux, aura de quoi nourrir tous les cauchemars.

Plague townPassée une première heure sans anicroche le métrage va juste quelque peu faiblir dans ses situations pour préparer la révélation finale attendue et entrevue qui sera avancée de façon assez sommaire tout en préfigurant d'un sort peu enviable pour les survivantes avec cette dernière séquence édifiante, tout en redevenant au final assez terre à terre et quitter cet univers tourmenté et onirique qui seyait si bien au métrage. On pourra aussi regretter quelques éléments complètement sous-exploités et abandonnés en cours de route, comme l'origine des troubles psychiques de Molly, ou encore le pourquoi de la disparition de la mère de deux sœurs, sans oublier ce paysan au comportement saignant lorsque son aide sera refusée.

Plague townMais ces menus défauts seront bien vite balayés lorsque la nuit tombera sur le métrage pour alors laisser cette atmosphère pleine de tension et de mystère s'installer autour des protagonistes, avec ces bruits lointains et inconnus guère rassurants et qui trouveront une résonance bluffante lorsque la vie et l'organisation de cette petite communauté sera progressivement dévoilée dans toute son horreur. Le métrage osera aussi s'attaquer aux enfants qui ici bien entendu en temps que tortionnaires recevront des coups et périront pour certains, mais cela ne deviendra jamais choquant, leur difformité avérée au niveau du visage faisant disparaître un quelconque air enfantin. Pour contrebalancer cette ambiance diabolique, le métrage n'hésitera donc pas à verser régulièrement dans un gore franc et direct, toujours brutal et sadique, qui fera vraiment mal dans l'expression d'une violence graphique forte et sauvage.

Plague townLes personnages resteront donc en partie superficiels à cause du manque de renseignements déjà évoqué, mais cela n'empêchera pas de rendre certains d'entre eux plutôt attachants, avec bien évidemment cette Jeune Molly recluse et différente des autres, tandis que l'interprétation sera convaincante en étant naturelle. La mise en scène du réalisateur David Gregory est largement efficace pour créer cette univers à le frontière de l'onirisme, bien aidé il est vrai par une partition musicale extrêmement réussie. Les effets spéciaux sont largement probants pour les nombreux effets sanglants volontaires mais sans jamais tomber dans la surenchère.

Donc, ce Plague town alignera la performance assez rare d'arriver à impliquer et à imprégner son spectateur de son ambiance terriblement angoissante et propice à générer la peur et l'inquiétude, tout en nous réservant quelque surprise violente et sanglante du plus bel effet.

Plague townLe DVD de zone 1 édité par Dark sky films avancera une image nette et sans défaut, même lors des nombreux passages se déroulant dans l'obscurité, tandis que la bande-son sera particulièrement réussie, avec une partition musicale énorme, le métrage étant ici proposé dans sa version originale anglaise, avec des sous-titres optionnels en anglais et en français.
Au niveau des bonus, on pourra suivre un making-of sympathique et revenant sur l'intégralité du projet de manière sincère et sans se parer du ton promotionnel d'usage, un retour intéressant sur la partition musicale du film, ainsi que la bande-annonce.

Pour ceux qui voudraient rencontrer ces enfants mutants baignant dans une ambiance percutante, le DVD de zone 1 est disponible ici ou !

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08.04.10

01:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Mumu
Réalisateur : Joël Seria
Durée du film : 1h30
Date de sortie du film : 24 mars 2010

Avec : Sylvie Testud, Jean-François Balmer, Antoine de Caunes, Michel Galabru, Baltazar Dejean de la Bâtie, etc.

Par Nicofeel

Réalisé par Joël Seria, auteur notamment du film culte Les galettes de Pont-Aven, Mumu est un petit film qui s'intéresse à la France de l'après-guerre avec une description de cette époque.
Le cinéaste livre un film qui ne manque pas d'intérêt par sa thématique mais qui souffre franchement d'un classicisme que l'on retrouve aussi bien au niveau de la mise en scène, de la photographie (qui est tout de même assez laide, faisant penser à une série télévisée) que de l'histoire qui est cousue de fil blanc.
Mais diante où est passée la verve de Joël Seria, qui nous décrivait dans les annéees 70 la France profonde avec une galerie de personnages hauts en couleurs. Il faut dire qu'aujourd'hui le cinéaste ne dispose plus du charisme exceptionnel d'un Jean-Pierre Marielle.
Pour autant, Mumu n'est pas un mauvais film. C'est une oeuvre qui rappelle quelque part Une vipère au poing d'Hervé Bazin avec cet enfant, Roger, âgé de 11 ans, qui est détesté de son père, lequel le bat fréquemment en raison de ses mauvaises habitudes en classe, et qui est à peine considéré par sa mère. Le constat est dramatique et on se doute bien que de tels comportements en famille doivent encore exister.

Surtout, le véritable intérêt du film est de montrer un système éducatif qui est à des années-lumière de ce qu'il est aujourd'hui. Sylvie Testud incarne ainsi Mumu, une institutrice qui est quasiment tyrannique avec ses élèves. Elle n'hésite pas à les taper, à leur supprimer des sorties ou encore à les interroger sans cesse afin d'éveiller leur intelligence. Le procédé est un peu extrême et on demeure étonné de voir des gifles qui volent dans tous les sens. Cependant, peut-on réellement blâmer cette institutrice qui cherche avant tout à faire réussir des élèves difficiles, qui pour l'instant n'ont absolument pas réussi leurs études. On voit bien les changements avec notre époque actuelle avec un enseignant qui a parfois bien du mal à garder les rênes de sa classe.
Le film est également intéressant par les relations qui s'instaurent entre la fameuse Mumu et les élèves. Ces derniers la craignent mais ils l'apprécient également car ils voient bien qu'elle est juste. Sylvie Testud est plutôt convaincante dans son rôle et elle rend parfaitement la pareille aux enfants qui jouent également assez justement. La relation entre l'enseignant et les enfants, même si elle n'est pas toujours évidente, est belle car elle est manifestement sincère.
Le petit Roger, qui était considéré par ses parents comme un bon à rien, fait ainsi tout son possible et prouve qu'il vaut bien plus que ce que les gens pensent de lui.
Et puis le film vaut le coup aussi par les relations qui s'établissent cette fois entre les enfants. Tous ces gamins sont solidaires et acceptent de partager beaucoup de choses. On a par moments la sensation de voir des images qui sortent du vécu du cinéaste avec la description des premiers émois amoureux, des bêtises faites avec les copains ou encore des moments presque intimes partagés ensemble comme cette scène où l'ami de Roger lui donne la possibilité de voir le corps nu de sa mère.
Mumu est aussi un film qui vaut le coup pour quelques seconds rôles où l'on retrouve avec plaisir Jean-François Balmer dans le rôle d'un ecclésiastique pas vraiment des plus sympathiques. Il y aussi Antoine de Caunes et Michel Galabru.
Au final, que penser de Mumu ? Film mineur de la filmographie d'un Joël Seria revenu enfin au cinéma (il avait entre temps œuvré pour la télévision), Mumu mérite d'être regardé pour son côté chronique rétro et pour le point de vue qu'il apporte quant à l'éducation à cette époque. Le film n'est pas pour autant vraiment passionnant à regarder, et ce en raison d'un scénario trop balisé et d'une photographie qui est franchement très moche.

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07.04.10

01:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Légion
Réalisateur : Scott Stewart
Durée du film : 1h40
Date de sortie du film : 24 mars 2010

Avec : Paul Bettany, Lucas Black, Kate Walsh, etc.

Par Nicofeel

Réalisé par Scott Stewart, Légion est un film fantastique dont le synopsis rappelle fortement le Déluge dans la Bible. En effet, comme le rappelle le début du film, une prophétie indique que le monde sera plongé dans les ténèbres car Dieu en a marre des hommes.
Précisément, dans le film, Dieu a décidé d'envoyer ses anges, avec en tête Gabriel, pour en finir avec l'espèce humaine. Il y a des humains qui sont possédés et qui se débrouillent comme s'ils étaient des vampires.
Le film Légion ne se contente pas de la Bible. Il puise aussi sa source dans des films très connus. On pense plus particulièrement à Terminator avec cet ange « gentil », Michael, qui a décidé de se ranger du côté des humains. Sa mission est de sauver une jeune femme enceinte, car le bébé qu'elle porte peut empêcher la prophétie de se réaliser. L'humanité aurait donc une chance de survivre. Le parallèle que l'on peut faire avec l'enfant de Sarah dans Terminator est évident.

Légion puise aussi dans le fameux Une nuit en enfer de Robert Rodriguez. Les gens possédés qui rappellent fortement des vampires et le lieu isolé en plein désert sont des hommages plus qu'appuyés. Cela n'empêche pas le film de demeurer sympathique dans l'ensemble. Les quelques scènes d'action qui émaillent le film sont plaisantes à regarder. Ce sont des scènes qui se déroulent la nuit et qui voient un nombre important de personnes succomber aux tirs des résistants, ces êtres humains réfugiés dans un bar et qui tentent de sauver leur peau.
On a par ailleurs droit à quelques meurtres bien graphiques. C'est par exemple le cas du meurtre bien jouissif de la vieille dame ensorcelée (laquelle rappelle tout aussi bien L'exorciste que Jusqu'en enfer de Sam Raimi) ou encore l'explosion du père du famille, clouté sur une croix.
Même si cela ne dérange pas trop le déroulement du film, le cinéaste use et abuse de citations qui évoquent la Bible. C'est le cas par exemple du début du film qui se déroule à la veille de Noël, le 23 décembre. Il y a aussi la première explosion dans le film qui donne lieu à une entrée brûlante en forme de croix. On compte aussi un nuage d'insectes ou même le nom du bar, le « paradise lost ». Même les personnages se font l'écho de rappels à la Bible. Ainsi, l'un des deux Noirs du film déclare qu'il va chercher sa Bible puisqu'il faut bien que quelqu'un commence à prier. Ce sont précisément les dialogues dans le film qui handicapent fortement celui-ci.
Passé une première demi-heure relativement convaincante, le film Légion s'enlise très fortement avec de longs bavardages sur la vie des uns et des autres. Le film devient sérieusement ennuyeux et met un bon moment avant de redevenir intéressant.
Dès lors, on ne sera captivé que par le duel final entre l'ange Gabriel et l'ange Michael. Encore que ce combat est lui-même ralenti par plusieurs considérations morales et religieuses. On a d'un côté un être qui exécute les demandes de Dieu et de l'autre un ange qui fait preuve d'une réelle compassion à l'égard de l'espèce humaine.
Pour ne rien arranger, le film est rempli d'invraisemblances, plus ou moins gênantes. Le plus gros des incohérences est sans nul doute le fait que la serveuse qui accouche se remet en deux temps trois mouvements de son accouchement. Dans le même ordre d'idée, la récupération de l'enfant, qui est proche de tomber sur le sol, donne lieu à un réflexe proprement incroyable. On a aussi la voiture qui fait plusieurs tonneaux, et ses occupants (notamment le fameux bébé) qui ont, à une exception près, tout juste quelques égratignures. Le retour de l'ange Michael est lui aussi peu crédible.
Légion n'est donc pas un film original et n'est pas non plus dénué de défauts. Pour autant, l'action qu'il propose (mis à part un sérieux coup d'arrêt pendant plus d'une demi-heure) fait de ce film une série B regardable. Du reste, les acteurs se sentent concernés et sont à peu près crédibles dans leurs rôles respectifs. Quant aux effets spéciaux, ils sont réussis et permettent de prendre plaisir devant quelques scènes. Légion sera aussi vite oublié qu'il aura été vu mais il permet tout de même de passer un moment (presque) agréable. A voir, si vous n'avez rien d'autre à faire.

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05.04.10

21:00:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Le mois de mars qui vient de s’achever aura surtout été marqué par toute une série de ressorties plus ou moins intéressantes, mais également par l’arrêt de l’activité de l’un des éditeurs préférés des amateurs de cinéma-bis, Neo Publishing qui a annoncé sa disparition il y a peu, laissant ainsi un grand vide derrière lui, tandis que seuls quelques réelles nouveautés sont venues garnir les bacs, avec notamment très peu d'inédits n'étant pas passés par la case "salles obscures".

Underwolrd
L'exorciste

Au niveau de ces ressorties massives M6 Video et Warner Home Video auront fait très fort avec cette collection "WB Environmental" et ses packagings recyclables et son encre 100% végétale, pour ainsi proposer à nouveau aussi bien les trois Underworld que L'exorciste et L'exorciste : au commencement, mais également quelques autres titres de leur catalogue comme Entretien avec un vampire, Shining ou La maison de cire pour Warner, et 30 jours de nuit et le mauvais remake de Hitcher pour M6 video qui donnera en marge de cette collection une nouvelle chance au sympathique Outpost.

Saw 6
Morse

De son côté, Metropolitan/ Seven 7 auront réédité les deux premiers volets de la franchise The grudge à l'occasion de la sortie chez nous du troisième épisode de la franchise des fantômes énervés. Heureusement, l'éditeur nous aura proposé également La malédiction de Molly Hartley, l'inévitable Saw 6 et surtout l'excellent film suédois Morse et ses jeunes vampires.

The Manson family
Hoboken hollow

MEP Video aura lui aussi proposé quelques ressorties avec Relic, le déviant The Manson family ou encore l'amusant Dr Rictus, alors que Elephant films aura surfé sur cette vague de rééditions pour relancer deux de ses titres asiatiques The record et Nightmare, tout en nous offrant de la nouveauté avec La malédiction de Lola et le méchant Hoboken Hollow et son vétéran de la guerre en Irak tombant sur une famille de dégénérés sanguinaires.

Five acrosse the eye
Scarce

Emylia aura continué à capitaliser quelques uns de ses titres de sa collection "Extrême" en Blu-ray avec Five across the eye, The vanguard, Small town folk et Breathing room, l'éditeur ayant en outre eu le nez fin en nous proposant l'inédit Scarce critiqué ici et dont l'édition française est présentée , pour une œuvre dérangeante, violente et quelque peu sadique.

Bienvenue à Zombieland
The children

Pour ce qui est des titres ayant bénéficié d'une sortie au cinéma, ceux qui n'auront pas fait le déplacement en salles pourront découvrir, outre Morse déjà traité, le souriant et très sympathique Bienvenue à Zombieland grâce à l'éditeur Sony Pictures, mais aussi l'excellent The children édité par D'Vision et déjà traité dans son édition anglaise ici, ainsi que The descent 2 pour un retour mitigé des "crawlers" chez Pathé.

Zone of the dead
Babysitter wanted

Si les inédits se sont fait plutôt rares en mars, nous avons quand même eu l'opportunité de découvrir le "survival" espagnol The backwoods déjà évoqué ici et édité en France par One Plus One, ainsi que les zombies serbes de Zone of the dead chez Swift ou encore le loup-garou de The werewolf next door de Free Dolphin et le tueur de Babysitter wanted chez WE Productions.

X-tro
L'enterré vivant

Moins récents mais tout aussi passionnants ou graphiques, l'amateur aura eu l'occasion de (re)découvrir le barré X-Tro déjà proposé en "avant-première" avec le magazine Mad Movies il y a peu grâce à Opening bien discret ces temps-ci, mais aussi un Roger Corman de la grande époque de ses adaptations d'Edgar Allan Poe avec L'enterré vivant paru chez Sidonis.

Le rendez-vous est déjà pris pour fin avril, en espérant que ce mois qui commence sera porteur de fraîcheur et de plus de vraies nouveautés !

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