Archives pour: Mars 2013

27.03.13

09:16:45, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Après la tentative de suicide de sa mère à laquelle Mimi a assisté impuissante, la tante Solange emmène la fillette vivre quelque temps chez elle. Or Solange est un peu maniaque. Chez elle, chaque chose a sa place. Celle de Mimi est dans un recoin près de la porte. Mais dès le premier soir, le sommeil de la fillette est troublé par l'arrivée de Jean-Pierre, le nouveau fiancé de Solange...

Mon avis :

Impossible pour toute personne connaissant "Carne" de ne pas faire le parallèle avec "La bouche de Jean-Pierre" tellement les deux films comportent de similitudes que cela soit dans les thématiques, la mise en scène ou encore les cadrages. Pourtant les deux films ont vraiment leur identité propre et la personnalité des deux metteurs en scènes s'y ressent...

Pour son premier titre, l'éditeur Badlands nous permet de redécouvrir le premier moyen-métrage de Lucile Hadzihalilovic ("Innocence"), une œuvre forte, à la fois très proche donc des œuvres de son compagnon Gaspar Noé ("Seul contre tous", "Irréversible", "Enter the void") et en même temps très marqué par sa sensibilité beaucoup plus féminine. Le film décrit une certaine misère sociale à travers l'innocence brisée d'une petite fille, qui se retrouve hébergée chez sa tante, suite à une tentative de suicide de sa mère.

Mimi, jouée par Sandra Sammartino, va se retrouver donc chez cette tante, interprétée par Denise Schropfer ("Notre univers impitoyable"), peu disposée à l'accueillir et qui ne lui offrira qu'un minuscule lit disposé dans un placard de l'entrée de son petit deux pièces, où la jeune fille n'aura pas de réelle intimité et assistera même aux ébats sexuels de sa tante avec son compagnon, Jean-Pierre, parfaitement incarné par Michel Trillot ("Le Convoyeur", "Nuit noire").

Mimi va alors s'enfermer dans son monde, ne parlant que très peu. Comme Mimi, on va alors être confronté à cet univers profondément sectaire et raciste, dont le couple, en est le parfait exemple. Cet univers, c'est celui des citées des années 70/80, mais il est assez difficile de situer à quelle époque exacte se situe l'histoire, car il y a parfois un décalage entre cette tante Solange, qui semble vivre dans les années 60/70 et d'autre part les jeunes voisins, par exemple, qui eux semblent vivre plutôt dans les années 80.

Solange a du mal à supporter sa nièce, même si elle ne lui montre pas de trop et qu'elle éprouve tout de même de la compassion pour la jeune fille. Quant à Jean-Pierre, il se révélera être un pédophile en puissance, n'hésitant pas à essayer d'abuser de la jeune fille dès qu'il se retrouvera seule avec elle. Mimi n’aura alors comme unique échappatoire pour fuir ce milieu sordide que d’essayer de rejoindre sa mère...

Le film nous met souvent mal à l'aise, suggérant plus qu'il ne montre, avec parfois de petites phrases révélatrices de la personnalité de chacun, comme par exemple quand Jean-Pierre entend parler de pédophiles à la télévision et où sa réaction, c'est de se préoccuper uniquement de leur sort en prison, un peu comme si c'était la seule chose qui l'empêchait de passer à l'acte. D'ailleurs, Jean-Pierre ne passera pas vraiment à l'acte, se contentant d’attouchements lors d'un plan séquence étouffant où finalement il s'énervera que l'enfant ne cède pas à ses avances.

Mais en dehors de cette tentative avortée, ce sont surtout les maltraitances de la tante qui seront choquantes, des maltraitances certainement perçues comme non graves par l'intéressée, qui comme beaucoup de gens ne s'aperçoivent pas du mal qu'ils peuvent faire, comme quand elle envoie Mimi sur le palier pour être tranquille ou qu'elle lui donne des somnifères ou des calmants pour qu'elle dorme.

Tout est ici traité avec beaucoup de finesse, beaucoup plus en tous cas que dans les films de Gaspar Noé, tout en étant aussi fort et perturbant. Chacun a sa personnalité et même s'ils participent au métrage de l'autre, leur personnalité se ressent donc et cela se voit à l'écran. On reconnaît évidemment la patte de Gaspar lors des gros plans des bouches, des yeux ou encore des oreilles, cadrages typiques du réalisateur ou lors d'autres tics du réalisateur, mais ceci n'est pas un hasard, puisqu'il a assuré ici le découpage, le cadrage et la direction artistique du film.

La colorimétrie de ce conte moderne et urbain est assez particulière et joue un rôle important dans l'ambiance pesante qui y règne, avec ces couleurs essentiellement axées sur les jaunes et les verts. Un vert souvent agressif! Les trois acteurs principaux sont vraiment excellents et parfaits dans leur rôle respectif, même la jeune Sandra Sammartino, malgré son inexpérience (C'était son premier rôle et à ce jour elle n'a jamais rejoué dans un film) impressionne par son naturel et son une innocence. On ressort alors de ce film bouleversé et marqué durablement, car "La bouche de Jean-Pierre" n'est pas un film que l'on oublie comme ça...

Espérons que Badlands nous offrira de nouveaux films aussi bons dans cette collection 1kult qui s'annonce comme étant indispensable pour tout cinéphile qui se respecte. En attendant, je vous conseille fortement de faire l’acquisition de ce DVD limité à seulement 1000 exemplaires, car il serait vraiment dommage que vous le loupiez.

"La bouche de Jean-Pierre" est sorti en DVD le 11 mars chez Badlands dans une édition limitée à 1000 exemplaires. Le film est présenté dans son format original respecté 2.66, 16/9ème d'après un nouveau master haute définition avec piste française 2.0 et est accompagnée de bonus de très belle qualité, à savoir "Les souvenirs de Jean-Pierre", un passionnant documentaire de 35 minutes où l'équipe du film revient sur celui-ci, un autre de 52 minutes intitulé "Les amis de Jean-Pierre" où de multiples intervenants donnent leur avis sur le film, "Good boys use condoms", un court métrage de 6 minutes à caractère pornographique réalisé par la réalisatrice pour Canal + dans le cadre d'une campagne de promotion pour le port du préservatif et enfin la bande annonce de "Innocence". Pour finir, cette édition est accompagnée d'un livret collector de 40 pages contenant le scénario original.

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09:14:05, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Détour mortel 5
Réalisateur : Declan O'Brien
Date de sortie du film au cinéma : non programmée à l'heure actuelle
Avec : Doug Bradley (Maynard), Camilla Arfwedson (Shérif Angela), Simon Ginty (Billy), Roxanne McKee (Lita), etc.
Par Nicofeel

La saga des Détour mortel semble décidément inusable. Après un retour aux origines avec Détour mortel 4, on a droit cette fois à une nouvelle intrigue. Et comme pour les deux précédents opus, c'est à nouveau Declan O'Brien qui est aux manettes.
Comme dans les autres films, des jeunes venus passer un WE de détente, dans un endroit où a lieu un festival de musique, vont être pris à parti par des êtres dégénérés et cannibales.
Mais le film comporte malgré tout un point original. En effet, le chef de la bande des dégénérés est emprisonné et ses compagnons vont donc s'atteler à le faire libérer. Le shérif du coin, complètement esseulé, décide de donner des armes à deux des jeunes mais aussi à un habitant de la ville, connu pour être un alcoolique notoire. Le scénario du film, tel qu'il apparaît fait clairement penser à Rio Bravo d'Howard Hawks. D'autant que les rues de la ville sont étrangement vides.
On s'attend alors à avoir des confrontations très intéressantes entre le shérif – qui est une femme – et les dégénérés. Malheureusement, cela n'est pas du tout le cas. Le réalisateur Declan O'Brien ne cherche pas à faire dans la subtilité et il applique sans s'embêter la recette qui a fait le succès (commercial) des précédents opus de Détour mortel, à savoir du gore, du gore et encore du gore. Les scènes sanglantes dans le film sont légion. La seule originalité est la mise à mort des personnages qui varie à chaque fois. Cela devient l'un des intérêts du film, se demander comment les victimes vont décéder. Entre une personne qui est éventrée, une autre qui est décapitée et une autre qui est écartelée, on a droit à des morts variées. Cela étant, même si le sang coule à flot, le film ne fait absolument pas peur. Cela n'est d'ailleurs pas la volonté du réalisateur. Car dans Détour mortel 5, un humour bien cynique est présent de bout en bout. Le spectateur voit ainsi les êtres dégénérés s'amuser avec leurs victimes, sachant qu'ils ne leur laissent aucune chance mais qu'ils se plaisent bien à les faire mariner dans leur jus. Le propos de Maynard, le chef des dégénérés, qui déclare qu'à l'aube il sera reparti chez lui car il aura été délivré par les siens, est prémonitoire.
Une des qualités du film est au demeurant son côté jusqu'au boutiste. Aucune issue favorable n'est laissée aux héros : Declan O'Brien jusqu'au bout de ses idées, pour aboutir à un final quasiment nihiliste.
On se doute qu'il sera aisé de mettre en scène un Détour mortel 6.
En dehors du manque d'originalité du long métrage, plusieurs incohérences au niveau du scénario sont notables : Comment quelqu'un qui est bâillonné peut-il crier ? Comment se fait-il que la seule personne qui entende le shérif soit un drogué ? Comment se fait-il que toutes les rues et tous les immeubles sont déserts (certes c'est la fête mais il est peu probable que toute la population y participe) ? Comment se fait-il que l'un des dégénérés qui reçoit un coup de carabine s'en remet immédiatement ? Voilà quelques-unes des incohérences du scénario qui certes n'empêchent pas de regarder le film mais prouvent au demeurant que l'histoire a par moments été traitée un peu au dessus de la jambe.

C'est aussi le cas pour les personnages du film qui n'ont aucune profondeur. On ne s'intéresse guère qu'à la femme shérif dont le personnage est un peu plus développé que les autres. Quant aux jeunes, leurs personnages sont de pures caricatures. Au niveau de la distribution, cela n'est guère mieux. Aucun acteur n'émerge vraiment, si ce n'est Doug Bradley, qui joue le chef des méchants et qui fait quelque peu peur. Les fans de films d'horreur connaissent bien Doug Bradley puisqu'il a interprété à de nombreuses reprises le rôle du mythique Pinhead dans la saga Hellraiser.
Terminons par la mise en scène du film qui ne comporte rien de transcendant.
Au final, Détour mortel 5 est un petit film d'horreur qui se laisse regarder, même si son intérêt demeure plus que limité.

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26.03.13

06:45:57, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Six amis s’introduisent par effraction dans l’immeuble désaffecté de leur enfance afin d’y établir leur squat. Mais un psychopathe y a déjà élu domicile et ne laissera aucun d’entre eux lui voler sa place. Traqués, torturés et bloqués au dernier étage de l’immeuble, pour s’en sortir ils n’ont qu’une solution : descendre...

Mon avis :

Avec son affiche présentant un jeune des banlieues muni d'une batte de baseball devant une tour particulièrement lugubre, on imagine de suite avoir affaire à un ersatz de "The Raid", un pur film d'action ayant fait sensation l'année dernière... Mais non, "Comedown" est un simple slasher plutôt efficace à la sauce torture-porn.

Nous venant d'Angleterre, cette petite série B horrifique réalisée par Menhaj Huda ("Kidulthood", "Everywhere and Nowhere", "Young Dracula") démarre plutôt calmement, prenant bien le temps de nous présenter cette bande de jeunes délinquants montant en haut d'un immeuble désaffecté dans le but d'y mettre une antenne pour une radio pirate.

Seulement voilà, les jeunes ne sont pas seuls, quelques membres d'une bande rivale sont aussi là et il y a aussi et surtout un vilain tueur solitaire qui va se faire un plaisir de piéger tous ces intrus violant son antre... Bon, comme dans la plus part des slashers, les jeunes ne sont guère attachants et ne sont là que pour servir de victimes à un tueur sanguinaire. Alors on n'espère qu'une chose, en avoir pour notre argent avec des mises à mort efficaces et sanglantes. Et bien, de ce côté là, on va être plutôt servi!

Seul le couple formé par Lloyd et Jemma arrivera quelque peu à attirer notre sympathie, toutes proportions gardées et cela tombe bien c'était le but! La jeune femme va d'ailleurs se faire kidnapper par notre mystérieux tueur et Lloyd n'aura alors qu'une obsession, retrouver sa copine enceinte, alors que les autres n'en auront que faire... Dommage pour eux, car comme pour les punir de leur indifférence, ils vont tous y passer et dans des circonstances peu enviables.

Mais, notre homme ne s'arrête pas à de simples meurtres, puisqu'il va également en torturer certains et faire de son immeuble un véritable piège ne laissant aucune chance aux personnes qui y pénètrent, faisant preuve d'un réel sadisme. Le film est certes assez classique et prévisible, mais ce petit slasher est tout de même assez bien fait, bien filmé, les mises à mort efficaces, avec des effets spéciaux et de maquillages très convaincants et un tueur au physique assez impressionnant.

Même s'il ne révolutionnera pas le genre, "Comedown" remplira correctement son contrat et personnellement, je ne lui en demandais pas plus...

"Comedown" sort le 27 mars chez Wild Side Vidéo en DVD et en Blu-ray. Le DVD est présenté au format 1.85, 16/9ème avec pistes anglaises et françaises Dolby Digital 5.1 et 2.0, alors que le Blu-ray est au format 1.85 avec une résolution de 1080 24p et des pistes anglaise et française DTS Master Audio 5.1. Les bonus communs aux deux éditions comprennent les coulisses du tournage, un entretien avec l'équipe du film et un avec les acteurs.

Comedown ( Blu-ray)

Comedown ( Blu-ray)
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06:44:31, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Spring breakers

Réalisateur : Harmony Korine

Année : 2013

Origine : Etats-Unis

Durée : 1h32

Avec : James Franco (Alien), Vanessa Hudgens (Candy), Selena Gomez (Faith), Ashley Benson (Brit), Rachel Korine (Cotty), etc.

Par Nicofeel

Aux Etats-Unis, les vacances de printemps sont choisies par certains étudiants Américains pour se rendre sur des lieux de vacances, proches de la mer. Là, tout le monde se lâche et on assiste à des excès en tous genres : alcool, sexe et drogue.
Le cinéaste atypique Harmony Korine (Mister Lonely) a décidé de se baser sur ce phénomène de société pour raconter à sa façon un spring break et les dérives de celui-ci.
Si on prend Spring breakers au premier degré, le film est une sorte de comédie dramatique complètement débile avec des jeunes qui font la fête (la première scène avec ces jeunes s'éclatent sur une plage, sans aucune pudeur, est bien révélatrice du spring break) et qui commettent des actes répréhensibles, sans qu'à aucun moment il n'y ait une prise de conscience. Au premier abord, on peut avoir l'impression d'assister à un film stupide calibré pour les adolescents puisqu'il y retrouvent des “bombasses” en bikini, qu'interprètent les jeunes et jolies Vanessa Hudgens, Selena Gomez, Ashley Benson et Rachel Korine (la femme du cinéaste). D'ailleurs, le réalisateur ne cesse de les mettre en valeur puisqu'on les voit en maillots de bain fluorescents, avec des poses plutôt suggestives.
Maintenant, si l'on analyse les thématiques du film, on voit qu'Harmony Korine a bel et bien quelque chose à raconter. A sa façon, il filme le vide d'une société américaine qui se voile la face. Que font ses 4 héroïnes ? Rien d'intelligent. Elles participent à des fêtes orgiaques : ça fume, ça boit, ça fait l'amour. Alors oui, la vie paraît facile ainsi. Mais tout a un prix dans la vie et on ne fait pas n'importe quoi. Nos jolies demoiselles, les fameuses spring breakers, commencent par braquer un fast-food local et tout s'enchaîne de mal en pis : elles sont arrêtées par la police lors d'une fête bien arrosée ; puis l'une d'entre elles est blessée et tout se termine par une fusillade à grande échelle.

Harmony Korine filme de son côté ce que l'on pourrait nommer l'anti rêve américain. Ici, on s'amuse, on gagne (ou on vole) de l'argent facile sans travailler, on possède des armes, on tue des gens comme si on jouait à un jeu vidéo.
Le film est effrayant dans le sens où ses protagonistes n'ont jamais de prise de conscience de leurs actes. Les spring breakers restent avant tout des post-adolescentes qui ne réfléchissent pas à ce qu'elles font. Elles souhaitent seulement s'amuser. Elles sont restées des gamines, comme le prouvent les fringues qu'elles portent : si elles sont habillées comme des gangsters, elles ont une cagoule rose , des baskets rose et un maillot de bain avec une tête de tigre. Elles sont très féminines et sexy mais ne réfléchissent pas des masses.
En utilisant le mode de l'humour, Harmony Korine se moque de ses héroïnes sans cervelles. Les actrices Vanessa Hudgens, Selena Gomez, Ashley Benson et Rachel Korine s'en donnent à coeur joie pour jouer les bimbos idiotes. Mais la personnalité la plus remarquable est incontestablement James Franco, qui est méconnaissable dans le rôle d'Alien, une sorte de chanteur et gangster local. Avec ses dents argentées, son style, son tatouage, ses nattes et son rap un peu reggae, il fait penser à Sean Paul, même si visiblement le réalisateur s'est inspiré du rappeur Riff Raff. James Franco est énorme et très drôle (ou pathétique, c'est selon) quand il chante des chansons super naïves sur son piano. C'est ce personnage d'Alien, qui ne cesse de répéter le terme de spring break de façon cool – comme si la vie n'était qu'un amusement – qui amène nos spring breakers girls vers de bien mauvais horizons.
La fin se termine vers une fusillade générale. Mais ici Harmony Korine n'en a que faire de sa scène d'action : son héros se fait tuer stupidement dès le départ ; les meurtres ont lieu avec des ralentis exagérés ; les jeunes filles, qui a priori ne sont pas des as de gachette, ne ratent pas leurs cibles alors qu'à l'inverse elles ne se font jamais toucher.
C'est bien l'irresponsabilité de ses héroïnes (qui s'en sortent comme des fleurs) et de manière plus générale une société américaine obnubilée par la possession d'armes que le réalisateur pointe du doigt. Il critique aussi une société qui se dit puritaine et bien pensante, alors que si l'on gratte le vernis, on voit que des attitudes excessives sont à l’œuvre, à l'image de ces spring breaks.
Comme quoi, on voit que les apparences sont parfois trompeuses et que Spring breakers a plus de choses à raconter que ce que l'on image au départ. Ce long métrage n'est pas (seulement) réservé à des jeunes venus voir des belles filles dans des tenues légères en train de s'amuser.
Et puis, cerise sur le gateau, le film bénéficie d'une excellente BO, très énergique et éclectique. On y retrouve du rap, de la techno, de la pop avec Britney Spears (Everytime et Hit me baby one more time) et lors du générique de fin le très bon Lights d'Ellie Goulding.
Je tenais tout de même à terminer en délivrant une mention spéciale à Vanessa Hudgens qui est véritablement allumée dans le film et est hallucinante en fausse blonde fofolle.
En synthèse, Spring breakers est une comédie dramatique survitaminée, qui dresse un constat assez amer sur la société américaine. Le cinéaste Harmony Korine, scénariste sur Kids, continue de s'intéresser à une jeunesse dépravée, à côté de la plaque. Voilà un film réservé à un public averti qui ne plaira pas à tout le monde mais qui a le mérite d'exister.

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06:41:09, Cat�gories: Nouveautés  

Sans nul doute la sortie la plus importante nous est offerte par Wild side video avec l'édition en combo Blu-ray + DVD de La rivière rouge de Howard Hawks. Ce film, qui n'avait bénéficié jusqu'à présent que d'une édition zone 1 de pâle facture et d'une édition zone 2 kiosque à l'identique, retrouve une deuxième jeunesse avec cette remastérisation très réussie et presque parfaite. A noter que le Blu-ray contient deux versions du film : la version cinéma (122') et la version director's cut (133'). Des bonus courts mais très intéressants y sont présents. Enfin un livre très bien illustré accompagne les galettes.

La rivière rouge

Warner sort deux autres titres en combo Blu-ray + DVD dans boîtier métal, Le chanteur de jazz et Une étoile est née de George Cukor avec pas mal de bonus et de gadgets (magnet, affiche, livret). Espérons que la qualité soit au rendez-vous.

Le chanteur de jazz
Une étoile est née

Toujours Warner dans la collection Fnac six titres dont l'excellent Piège mortel de Sidney Lumet et Chercheuses d'or de 1933 avec les chorégraphies magiques de Busby Berkeley. Les autres titres : Le commando de sa majesté, Trois petits mots, La jolie fermière et Calamity Jane.

Piege mortel
chercheuses dor de 1933

Du côté de Studiocanal, outre la sortie d'éditions restaurées en Blu-ray de la trilogie Rambo, sans bonus apparemment, il est à noter la sortie d'une nouvelle collection « les pépites de studiocanal » en vente exclusive à la Fnac avec 13 titres souvent inédits en zone 2 à ma connaissance, parmi lesquels on remarque particulièrement Paysage dans le brouillard de Theo Angelopoulos, L'homme de Berlin de Carol Reed, Chaussure à son pied de David Lean et La mort apprivoisée de Michael Powell et Emeric Pressburger. Les autres titres : A double tour, Dernier atout, La bête s'éveille, Tueurs de flic, Tortillard pour Titfeld, Mayerling, Monsieur personne, Le mur du son et Le secret. Il est à noter que les films étrangers sont en VOST avec sous-titres français imposés.

paysage dans le brouillard
chaussure a son pied
lhomme de berlin
la mort apprivoisee

Chez Seven 7 on remarque surtout l'édition collector par Filmedia du bon film de mercenaires Les oies sauvages d'Andrew McLaglen qui comprend le DVD et le Blu-ray du film, le DVD des oies sauvages 2 et un livret sur les films de guerre. Le même éditeur sort L'armée des ténèbres en Blu-ray et DVD.

les oies sauvages
evil dead 3

Après le remarquable Music lovers, Bel air classique poursuit l'édition des films de Ken Russell avec la sortie de Valentino en Blu-ray et en DVD.

valentino

Pas de titres majeurs distribués par Arcadès : La commissaire chez les éditions Montparnasse. L'argent des autres et surtout Malevil chez Tamasa. Bach Films réédite enfin (les sorties étaient prévues fin 2012) 56 rue Pigalle, Les amants maudits, All ladies do it, Le commando des morts-vivants et Le voyeur.

la commissaire
malevil

Un seul titre chez MGM, il s'agit du film culte 9 semaines 1/2 d'Adrian Lyne en Blu-ray sans bonus. Espérons que le tranfert soit d'aussi bonne qualité que celui effectué par Warner en zone 1.

9 semaines 1-2

Enfin L.C.J. sort quatre titres que je n'ai jamais vus : La fête espagnole, Je suis une nymphomane, Wanda la pêcheresse et Le chemin de Katmandou.

Le chanteur de jazz (Blu-ray + 2 DVD)

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Chercheuses d'or de 1933 - Collection Fnac

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Trois petits mots - Collection Fnac

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Fnac à 10€
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La blonde du Far West - Collection Fnac

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Paysage dans le brouillard - Edition Fnac

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L'homme de Berlin - Edition Fnac

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A double tour - Edition Fnac

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Dernier atout - Edition Fnac

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Tueurs de flics / Edition Fnac

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Mayerling - Edition Fnac

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Monsieur Personne - Edition Fnac

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Le mur du son - Edition Fnac

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Les oies sauvages - Edition collector (Blu-ray + DVD)

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Valentino

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La commissaire

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L'argent des autres

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Malevil

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56 rue Pigalle - Edition 2012

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Les amants maudits

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Le commando des morts-vivants

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Je suis une nymphomane

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21.03.13

06:41:34, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Doo-heon, figure légendaire de la pègre coréenne prend sa retraite pour réaliser son rêve : ouvrir un restaurant. Il prend des cours de cuisine où il se lie d’amitié avec Se-bin, une jeune femme espiègle, séduisante et experte dans le maniement des couteaux. Mais le passé rattrape Doo-heon lorsqu’il est désigné par le parrain de la mafia comme son successeur. Ce qui n’est pas au goût de ses anciens comparses qui engagent un tueur à gages pour le liquider : Se-bin...

Mon avis :
Depuis plus d'une dizaine d'années maintenant, la Corée du Sud nous pond régulièrement des films de genre de qualité et notamment d'excellents polars. C'est une nouvelle fois le cas avec "Hindsight", qui sous ses apparences de film de gangsters, nous offre une très belle histoire d'amour...

Yoon Doo-hun joué par Song Kang-Ho ("Sympathy for Mr. Vengeance", "Memories of Murder", "Thirst, ceci est mon sang"), acteur emblématique de cette nouvelle vague du cinéma coréen, est un ancien mafieux qui souhaite se reconvertir dans la cuisine en ouvrant un restaurant. Dans ce but, il suit des cours de cuisine et ne tarde pas à tomber sous le charme de Jo Se-bin, interprétée par Se-Kyung Shin ("Cinderella", "Five Senses of Eros", "Acoustic"), une toute jeune femme, ancienne championne de tir, chargée dans un premier temps de l'espionner, puis de l'éliminer...

Évidemment tout ne va pas se dérouler comme prévu et elle va assez rapidement éprouver de la sympathie pour le cuisinier en herbe. Hyun-seung Lee ("Siworae") nous livre un film à la mise en scène impeccable et à la photographie hyper léchée signée par Byung-seo Kim ("Dangerous Liaisons"). Un vrai régal pour les yeux! Le genre de film que l'on ne se lasse pas de revoir... D'autant plus que la musique est également excellente.

Le duo d'acteurs principaux est vraiment très bon et attachant, même si au départ, on a du mal à les imaginer ensemble. Cela pourrait être le père et la fille! On se prend d'ailleurs assez rapidement de sympathie pour l'ancien gangster et cela malgré son physique assez particulier ( Song Kang-Ho a un visage très angulaire et ici une coupe assez improbable! Il faut dire que dans le film, il n'est pas le seul et que les mèches doivent être très à la mode là-bas...).

Le réalisateur se concentre essentiellement sur cette romance naissante que sur l'action, qui est reléguer ici au second plan, même s'il s'agit tout de même d'un film de gangsters avec son lot de scènes d'action parfaitement chorégraphiées.

D'ailleurs, certains personnages secondaires seront également intéressants comme celui de l'homme de main de notre héros, interprété par Jeong-myeong Cheon ("Hansel et Gretel"), un tueur peu impressionnant physiquement, mais efficace et dévoué et ne perdant quasi jamais son sang froid. Quant à la romance, elle aura l'originalité de rester très platonique, puisque non consommée... Du moins sous nos yeux!

"Hindsight"est un film tout public, qui plaira aussi bien aux hommes qu'aux femmes, aux jeunes comme aux plus âgés. En tous cas, moi j'ai pris beaucoup de plaisir à le voir tout d'abord avec mon fils, puis une seconde fois avec le reste de ma petite famille...

"Hindsight" est sorti dans le commerce le 20 février 2013 chez Elephant Films en édition DVD et en édition Blu-ray. Le DVD est présenté au format respecté 1.78 16/9ème avec pistes coréenne et française Dolby Digital 5.1. Le Blu-ray est quant à lui au format respecté 1.78 16/9ème natif avec pistes coréenne et française en dts digital surround 5.1. Côté bonus, on a le droit à un making of et à des bandes annonces de l'éditeur sur les deux éditions.

Hindsight

Hindsight
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Hindsight (Blu-ray)

Hindsight (Blu-ray)
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06:39:57, Cat�gories: Nouveautés  

A l'occasion du 50e anniversaire de James Bond à l'écran la MGM n'a pas lésiné sur les moyens. En effet le dernier et peut-être meilleur opus du héros de Ian Fleming, réalisé par Sam Mendes avec un Daniel Craig à son meilleur niveau, une Julie Dench impeccable dans le rôle de M et un vrai méchant avec Javier Bardem, paraît dans pas moins de sept éditions :
Tout d'abord un combo Blu-ray + DVD dans un beau boîtier steelbook en édition limitée avec un making of de presque une heure, des commentaires audio en VOST du réalisateur, des producteurs et du décorateur, trois autre bonus et des cartes postales collector. Ensuite un Blu-ray avec les mêmes bonus et enfin un DVD avec quatre séquences du making of. A souligner l'excellente définition de l'image pour les Blu-ray et une bande-son qui risque de vous fâcher avec le voisinage.
La trilogie Daniel Craig contenant Casino royale, Quantum of solace et Skyfall bénéficie de deux éditions une en Blu-ray et une en DVD mais sans aucun bonus.
L'intégrale des 23 films de James Bond sort avec près de 40 heures de bonus en DVD et près de 120 heures de bonus en Blu-ray.

Le succès du film de Rian Johnson qui est en passe de devenir l'un des meilleurs films de science fiction a poussé M6 video à réaliser 4 éditions :
Un DVD qui contient pas mal de bonus et des commentaires audio de Rian Johnson, Joseph Gordon-Levitt et Emily Blunt, des scènes coupées et un making of.
Un combo Blu-ray + DVD + copie digitale qui contient les mêmes bonus avec 17 scènes coupées supplémentaires et un interview du réalisateur.
Une édition ultime qui reprend l'édition combo dan un boîtier métal avec l'affiche et une montre gravée du logo du film.
Un Blu-ray avec les mêmes bonus.

Au niveau ressorties M6 video nous propose le film culte The raid de Gareth Evans en Blu-ray avec des bonus assez étoffés tandis que MGM édite des versions Blu-ray de plusieurs James Bond : Au service secret de Sa Majesté, Dangereusement vôtre, Demain ne meurt jamais, Les diamants sont éternels, L'espion qui m'aimait, GoldenEye, Octopussy, On ne vit que deux fois, Tuer n'est pas jouer.

Les amateurs de films asiatiques vont être satisfaits avec Viral factor de Dante Lam édité par Metropolitan video tout comme ceux de films de guerre avec The lost battalion édité par Koba films et Constantinople édité par Condor entertainment. Ces 3 films sont proposés en DVD et Blu-ray.

Plus dispensables sont Rescue team édité par Zylo et Yellow rock édité par Filmedia en DVD et Blu-ray.

Skyfall

Skyfall
Amazon à 7.25€
Fnac à 10€
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Skyfall (Blu-ray)

Skyfall (Blu-ray)
Amazon à 8.92€
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Amazon à 7.14€
Fnac à 20€
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Skyfall + Casino royale + Quantum of solace / Coffret 3 DVD

Skyfall + Casino royale + Quantum of solace / Coffret 3 DVD
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Skyfall + Casino royale + Quantum of solace / Coffret 3 Blu-ray

Skyfall + Casino royale + Quantum of solace / Coffret 3 Blu-ray
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Looper

Looper
Amazon à 2.9€
Fnac à 13€
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Looper (Blu-ray + DVD) - Boitier steelbook

Looper (Blu-ray + DVD) - Boitier steelbook
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Amazon à 11.45€
Fnac à 12.09€
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Dangereusement votre (Blu-ray)

Dangereusement votre (Blu-ray)
Fnac à 11.49€
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Demain ne meurt jamais (Blu-ray)

Demain ne meurt jamais (Blu-ray)
Amazon à 10.83€
Fnac à 12.09€
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L'espion qui m'aimait (Blu-ray)

L'espion qui m'aimait (Blu-ray)
Fnac à 15€
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Goldeneye (Blu-ray)

Goldeneye (Blu-ray)
Amazon à 11.59€
Fnac à 13.29€
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Octopussy (Blu-ray)

Octopussy (Blu-ray)
Fnac à 15€
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On ne vit que deux fois (Blu-ray)

On ne vit que deux fois (Blu-ray)
Fnac à 15€
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Tuer n'est pas jouer (Blu-ray)

Tuer n'est pas jouer (Blu-ray)
Amazon à 10.78€
Fnac à 12.09€
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Viral factor

Viral factor
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Viral factor (Blu-ray)

Viral factor (Blu-ray)
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The lost battalion

The lost battalion
Amazon à 9.99€
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The lost battalion (Blu-ray)

The lost battalion (Blu-ray)
Amazon à 14.99€
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Constantinople

Constantinople
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Constantinople (Blu-ray)

Constantinople (Blu-ray)
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18.03.13

06:15:31, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200


Synopsis :

La vie de Hunter Isth est détruite le jour où sa jeune fille de 12 ans est tuée par un adolescent alcoolisé au volant. En dépression et en colère, le père disparait en laissant la rumeur d’un départ de la petite ville de Braiden Woods. Alors que les années passent, cette tragédie se transforme en légende urbaine laissant croire que le désespoir de Hunter se serait transformé en rage et lui en meurtrier. Légende jusqu’à ce qu’un groupe d’adolescents partis faire la fête dans les bois se fassent brutalement massacrer un à un...


Mon avis :

Ah!!! Cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu le droit à un film d'horreur avec des jeunes qui partent en forêt et qui se font massacrer par un vilain tueur! Et devinez quoi? On les avait prévenu!!! A croire qu'ils le font exprès tous ces jeunes!!!


Bon, rien que du classique donc avec ce "Punishment", qu'il ne faut pas confondre avec le thriller australien de Danny Matier, comme c'est indiqué sur certains sites (Amazon...). Sous ce titre se cache en fait "Nobody Gets Out Alive" ou encore "Down The Road" (On ne sait plus trop d’ailleurs!!!), un petit slasher indépendant signé Jason Christopher, dont c'est le premier long-métrage, qui utilise ici tous les codes du genre pour un résultat convenable, mais sans réelle surprise, si ce n'est la personnalité du tueur.


Ce tueur, comme annoncé par la légende qui plane sur cette forêt où se rendent nos jeunes fêtards, est un père qui a perdu sa fille renversée par une voiture dans laquelle se trouvaient des jeunes soûlards. Qui plus est, l'homme est veuf, ce qui n'arrange certainement en rien son état psychologique! Rien d'étonnant donc à ce que celui-ci veuille s'en prendre à tous ces jeunes! Nos étudiants vont alors subir sa colère et y passer quasiment tous les uns après les autres...


Là où le film va quelque peu nous surprendre c'est donc par la personnalité de certains personnages dont celle de Jared, un jeune de la bande complètement barré, interprété par Chris Ready, mais qui malheureusement disparaîtra un peu trop vite. Celle du tueur est également peu commune pour un slasher, puisque celui-ci se justifiera auprès de ses victimes (celles qu'il aura enlever afin de les torturer) de façon interminable... Là, on reste perplexe devant un tueur aussi bavard!


Bon, autrement les jeunes filles sont fort jolies et peu farouches. Elles se déshabillent assez facilement et passent à la casserole comme dans tout bon slasher qui se respecte, mais nous, on en profitera finalement peu, le réalisateur s'arrangeant pour que l'on ne voit rien! (Snif!) Côté positif, on notera une bonne musique bien rock, des effets spéciaux plutôt convaincants et la présence, facultative, mais toujours appréciable de Clint Howard ("Austin Powers", "Le Grinch", "Blood Reich") dans un de ses rôles habituels de docteur...


Le film se termine par un petit cliffhanger prévisible et même attendu (Pensez à aller jusqu'à la fin du générique!). Le film est alors passé comme une lettre à la Poste et finalement, on ne s’est pas ennuyé...


Bon, en résumé, si vous êtes en manque de slasher, celui-ci remplira son office aussi bien qu'un autre, mais cela ne sera pas non plus un film impérissable! Loin de là...


"Punishment" est sorti chez Emylia le 5 mars en combi DVD + Copie digitale au format 1.78, 16/9ème avec pistes française et anglaise 5.1 Dolby Digital et anglaise 5.1 dts Digital Surround. La copie digitale H.264 est quant à elle au format 1.78, 16/9ème et piste française 2.0 AAC. Les bonus se composent d'un commentaire audio en version originale, d'un making of et d'un bêtisier, tous deux sous-titrés en français, d'un clip et de bandes annonces de l'éditeur.


Punishment (DVD + Copie digitale)

Punishment (DVD + Copie digitale)
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06:14:58, Cat�gories: Interview  

Par Flo001fg

L’actrice Hélène Darras, dont le DVD "Le Réserviste" sort officiellement dans le commerce le 7 mai prochain chez Oh My Gore! et dont je vous ai parlé récemment, a eu la gentillesse de répondre à mes questions :

Bonjour Hélène. Peux-tu nous parler du tournage du "Réserviste" ? Dont les conditions ont été, il me semble, assez précaires...

C'est vrai que c'était un drôle de tournage, 40 personnes dans la montagne sans électricité, ni eau courante, mais les conditions ne m'ont pas paru à moi, si précaires. J'ai été scout! En fait, j'étais super contente de camper, de manger dehors sur une énorme table, de me laver dans une bassine... je vivais comme mon personnage au final... Ce tournage reste une super expérience, la fatigue, les moustiques, c'est rien !

Quels souvenirs gardes-tu de tes autres tournages pour le cinéma? Que cela soit "Un conte de Noël", "Disco" ou encore "Les yeux bandés", dont les conditions étaient, je présume, toutes autres, même si tu n’avais que des petits rôles...

Les conditions de confort étaient différentes mais au final, quand on entreprend un tournage avec des gens motivés et compétents, la réalité du tournage reste la même, je passe au maquillage, j'écoute les directives et je commence à jouer au mot "action".
La différence c'est que sur "Le Réserviste", j'ai dû défendre un rôle du début à la fin. Sur les tournages pour le cinéma, j'ai beaucoup appris, il y a plus de monde, de pression, un réal connu, des acteurs connus. Mais au final, quand on aborde un tournage, c'est toujours de la même manière.
"Un conte de noël" reste un de mes meilleurs souvenirs, j'étais heureuse de tourner sur Lille, dans ma région, dans le magasin Printemps où j'avais mes habitudes. J'ai eu la chance de rencontrer Catherine Deneuve et Emmanuelle Devos, et de tourner sous la direction d'Arnaud Desplechin.

Tu as également tourné pour la télévision, notamment dans "R.I.S Police scientifique", dans la WebSérie "Pills Nation" et dans la publicité pour la marque Afflelou. Y a-t-il beaucoup de différences ?

Avec les tournages pour le cinéma, il n'y a pas de différences, d'excellents réalisateurs travaillent pour la télévision ou la publicité, et les moyens sont conséquents. La différence c'est peut être le soin apporté à l'esthétique quand on tourne une publicité, comme celle pour Afflelou réalisée par Elie Chouraqui, les tenues, le maquillage, mais aussi la déco et la précision des gestes. Après la différence entre mes expériences ciné/pub et celles pour la télé, c'est que j'y ai connu de nombreuses morts, et que ce sont toujours des scènes particulières à jouer. Pour "Les oubliées" d'Hervé Hadmar, j'ai dû m'allonger dans une véritable tombe et me faire recouvrir de terre. Dans "Les petits meurtres d'Agatha Christie", après être morte à coups de pierre, je reviens en zombie pour attaquer Lampion, 3 heures de maquillage et des lentilles qui me rendaient aveugle. Il n'y a que le maquilleur des effets spéciaux qui a osé manger à côté de moi à la cantine.

Tu as également récemment tourné dans "Florides", le nouveau court métrage de Margot Abascal. Comment es-tu arrivée sur ce projet ?

Margot m'a contacté et lors d'un déjeuner ensemble, elle m'a parlé de son projet, et m'a proposé un rôle dedans. J'étais ravie.


Peux-tu nous présenter un peu ce court qui doit être diffusé cette année sur France Télévision ?

On suit l'errance d'une femme borderline dans la ville de Dinard. Sur son parcours, elle croise un couple d'amis qui s'amuse dans un karaoké, et qui chante "C'est quand le bonheur" de Cali, qui résume le questionnement intérieur de l'héroïne.


Quel est ton cursus ? As-tu suivi des cours de comédie ?

J'ai commencé par des ateliers théâtre quand je faisais mes études à Lille. J'y ai découvert le plaisir de jouer, ainsi que des passionnés et des techniques de relaxation délirantes comme de faire des câlins aux arbres. Parallèlement, j'ai commencé à faire mes premiers pas devant la caméra notamment dans "La vie d'Anaïs" d'Arnaud Gauthier.
Mon diplôme en poche, je suis montée sur Paris, pour continuer les cours de théâtre, chez Eva Saint Paul, puis chez Blanche Salant, et enfin Jack Waltzer, pour une approche plus cinéma.

Quels sont tes futurs projets ?

Je suis de près plusieurs projets pour la télévision et le cinéma, et je continue mon travail d'écriture, car j'aime également raconter des histoires.

Merci Hélène !

N'hésitez pas à visiter le site officiel de Hélène Darras, si vous souhaitez en savoir plus sur cette actrice talentueuse.

Si vous souhaitez voir "Le réserviste" avant sa sortie officielle, je vous invite à vous le procurer directement par l’intermédiaire de la boutique Oh My Gore ! où il est déjà disponible.

Voici une sélection des DVD et Blu-ray où vous pouvez retrouver l’actrice dans des rôles plus ou moins importants :

Le chat et les souris

Le chat et les souris
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Disco / 2 DVD

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Amazon à 8.2€
Fnac à 13€
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Disco (Blu-ray)

Disco (Blu-ray)
Amazon à 6.3€
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15.03.13

06:42:06, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Sortie de clinique psychiatrique au bout d’un an d’enfermement, Martine de Bressard (Alice Arno) retrouve son manoir et son mari, Charles (Robert Wood). Le couple reprend alors ses habitudes perverses : ils font venir une jeune fille prude pour l’initier à tous les vices à travers des jeux érotiques. La jolie Cécile (Tania Busselier) va ainsi être initiée, aidée par Adèle (Lina Romay), la jeune esclave sourde. Mais, la crypte du manoir cache des secrets et quelques cadavres...

Mon avis :

C'est toujours un plaisir de retrouver la charmante Lina Romay ("La Comtesse noire", "Les Possédées du diable", "Célestine, bonne à tout faire"), surtout dans un film des années 70, là où elle était à son apogée et où il était impossible de ne pas tomber sous son charme.


Pourtant, avec "Plaisir à 3", l'égérie de Jess Franco ("Vampyros Lesbos", "Venus in furs", "99 Women") joue une jeune domestique limite attardée. Pas très glamour! Pourtant la jeune femme s'avère malgré tout toujours aussi séduisante et plutôt convaincante dans ce rôle. Un rôle, certes secondaire, mais assez marquant au point où c'est celui qu'on retiendra probablement le plus. On retrouve ici le casting de "La comtesse perverse", ce qui est tout à fait normal, puisque ce dernier a été tourné dans la foulée, après que le réalisateur ait flashé sur une bâtisse hors norme signée Ricardo Bofill.

"Plaisir à 3" vaut bien mieux que son titre tout de même assez racoleur ne le laisse supposer... Jess Franco s'inspire ici de "La Philosophie dans le boudoir" du marquis de Sade, pour nous offrir un film érotique assez cruel, aidé au niveau du scénario et des dialogues par l'un de ses plus grands fans français, Alain Petit, qui réalise là certainement l'un de ses plus grands rêves.

Le film met en scène un couple de riches nobles, interprété par Alice Arno ("Justine de Sade", "Convoi de femmes", "Kiss Me Killer") et Robert Woods ("Mon nom est Pécos", "Croc Blanc et les chercheurs d'or"), vivant une sexualité très particulière, puisque leur plaisir est de faire l'amour avec une troisième personne, si possible mineure. Après une première victime, leur dévolu va alors se porter vers la jolie Tania Busselier ("La romancière lubrique", "Dora... la frénésie du plaisir"), qui ne sera évidemment pas aussi ingénue qu'on aurait pu le penser.

Par contre, on ressent très rapidement que le couple cache d'autres vices, avec ce sous-sol où se trouve de bien étranges décorations, des femmes momifiées tout droit sorties d'un musée des horreurs... On verra également Martine de Bressac, qui sort d'un enfermement en hôpital psychiatrique, émasculer un homme avec un rasoir, ainsi que tuer avec sadisme une première victime.

De plus, le personnel du couple est composé de personnages très énigmatiques. Il y a donc tout d'abord Adèle, la jolie simplette, mais aussi le chauffeur et majordome Mathias, interprété par Howard Vernon ("L'horrible Docteur Orlof", "Les prédateurs de la nuit", "Le rocher d'Acapulco"), dont le physique et la présence ne peuvent pas passer inaperçu.

Enfin, il y a ce jardinier, un petit homme bossu au charisme incroyable joué par Alfred Baillou ("Morgane et ses nymphes", "Steppenwolf"). Tous ces personnages contribuent à donner une ambiance très particulière au film, aidés par une musique et des décors très seventies. L'intrigue est parfois assez laborieuse avec des scènes parfois très hot, assez inutiles et déplacées, comme celle où le couple fait l'amour tout en espionnant la jeune Cécile en train de se masturber, mais à côté de ça, le scénario nous réserve de belles surprises, avec notamment cette fin complètement inattendue.

Ce "Plaisir à 3", même s'il ne fera pas parti des tous meilleurs Franco, sera tout de même tout à fait recommandable et fera quand même parti du haut du panier dans la filmographie du cinéaste espagnol.

"Plaisir à 3" est sorti en DVD chez Artus films le 4 décembre au format 1.33 original 16/9 compatible 4/3, avec piste française uniquement. Les suppléments se composent de deux documentaires intitulés "La genèse de Plaisir à trois" et "Sade et Jess Franco" présentés par Alain Petit, d'un diaporama d'affiches et photos et de bandes-annonces de la collection Jess Franco.

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14.03.13

18:09:29, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Jonathan Adams, un jeune peintre, a fui la civilisation pour s’installer à Fort Douglas, étant ainsi plus proche de la nature et des indiens qui l’inspirent pour ses tableaux. Alors que sa fiancée Cynthia arrive à l’improviste, le surprenant avec une jeune indienne, le trafiquant d’armes Butler anime les hostilités des indiens contre les colons afin de vendre ses armes. La tension monte et Adams se retrouve au milieu d’un conflit qu’il n’a pas souhaité.

Mon avis :

"L'attaque de Fort Douglas", plus connu sous son titre original, "Mohawk" est un film pro indiens, assez désuet, mais ayant gardé un certain charme grâce notamment à un ton assez libertin pour l'époque...

Cette petite série B, réalisée par Kurt Neumann ("Tarzan et la Chasseresse", "Kronos", "La Mouche noire") a la particularité d'utiliser pas mal de séquences du film de John Ford, "Sur la piste des Mohawks", achetées par le producteur Edward L. Alperson ("Les envahisseurs de la planète rouge"), qui demanda aux scénaristes Maurice Geraghty ("Love me tender") et Milton Krims ("Prince of Foxes") d'en tirer quelque chose, ce qu'ils feront assez bien...

Le film met en scène un peintre coureur de jupons, qui voit une de ses nombreuses conquêtes, une citadine accompagnée par sa tante, venir à sa rencontre au beau milieu du territoire des Mohawks, n'en pouvant plus d'attendre celui qu'elle pense être son fiancé... Évidemment, Jonathan Adams, joué par le beau Scott Brady ("Les Boucaniers de la Jamaïque", "Johnny Guitare", "La Horde sauvage") n'entend pas changer de mode de vie pour la jeune femme, sans pour autant le lui dire. Grâce à ce personnage truculent, le film distille un humour qui le rend immédiatement sympathique.

Durant le long-métrage, on découvrira trois de ses conquêtes, toutes incarnées par de très jolies actrices, dont la très belle Rita Gam ("Saadia", "Annibal", "Le Roi des rois"), dans le rôle de la fille du chef indien, qui n'hésitera pas à se montrer en tenue légère, lors d'une scène assez osée pour l'époque, lorsque celle-ci ira se baigner habillée de façon plus qu'improbable (Ne cherchez pas de vérité historique dans ce film, ce n'est qu'une pure fiction ne reposant sur rien!), mais qui ne sera pas pour nous déplaire. Les tenues des indiens seront d'ailleurs également peu crédibles comme dans beaucoup de westerns de cette époque.

Le deuxième atout charme du film, sera jouée par la belle Allison Hayes ("L'attaque de la femme de 50 pieds", "The Undead", " Zombies of Mora Tau") dans le rôle du modèle, une femme libertine bien consciente de la vraie nature du beau Jonathan. Enfin, dans le rôle de la fiancée, le très jolie Lori Nelson ("La revanche de la créature", "Les affameurs") se fera surtout remarquer pour sa beauté.

Le film vaut, ce qu’il vaut! Il a certes pas mal vieilli, les décors ne sont pas terribles dû notamment au faible budget, les indiens ont des tenues assez grotesques et ne sont pas vraiment joué par des indiens, mais cela reste un agréable divertissement, ayant acquis un certain charme par son côté rétro, son humour et sa mentalité plutôt modernes pour les années 50. On ne s'ennuie pas une seconde et certaines scènes d'action sont même plutôt réussies et cela même si les stock-shots seront souvent très visibles.

Le méchant interprété par John Hoyt ("Le Choc des mondes", "Les Contrebandiers de Moonfleet", "Spartacus") est vraiment parfait, à la fois sournois et machiavélique, faisant tout pour monter les deux communautés l'une contre l'autre. Heureusement le bien triomphe toujours et le vilain payera pour son infamie. Et notre héros se fera évidemment la belle indienne... (Pas très catholique, tout ça!!!)

Artus Films nous gâte avec une copie non coupée du film, qui nous permet enfin de profiter pleinement de cette petite série B très regardable...

"L'attaque de Fort Douglas" est sorti en DVD chez Artus films le 2 avril au format original 1.33 16/9 compatible 4/3, avec piste française et anglaise avec sous-titres français amovibles. Les suppléments se composent d'une présentation du film et des Mohawks par le dessinateur de BD Georges Ramaïoli, d'un diaporama d'affiches et de photos et de bandes-annonces de la collection « Les grands classiques du Western ».

L'attaque de Fort Douglas

L'attaque de Fort Douglas
Amazon à 14.99€
Fnac à 18.79€
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13.03.13

08:07:21, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Cherchant à renouer avec le succès, Ellison, auteur de livres policiers inspirés de faits réels, emménage avec sa famille dans une maison dont les anciens occupants ont été retrouvés pendus. La découverte de vieilles bobines 8mm le met sur la piste d’un mystère surnaturel. Pendant ce temps, tous les soirs à la nuit tombée, des bruits étranges se font entendre dans la maison...

Mon avis :

Wild Bunch a mis le paquet sur la promo de "Sinister" au moment de sa sortie ciné et a tout naturellement réussi à attirer mon attention sur ce film dont j'attendais du coup beaucoup... Le danger dans ce cas, c'est justement d'être déçu, car on en espère de trop! Mais pour cette fois, ce ne fût pas le cas et la surprise fût même plutôt bonne...

Le réalisateur de "L'Exorcisme d'Emily Rose" nous revient enfin en forme, après avoir pas mal déçu avec sa version de "Le Jour où la Terre s'arrêta". Grâce à ce "Sinister" très marqué années 80, Scott Derrickson ("Hellraiser 5 : Inferno") nous surprend par cette histoire bien glauque d'un écrivain à succès, Ellison Oswalt, enquêtant sur des meurtres non résolus et venant habiter avec sa famille sur les lieux mêmes des drames, faisant ainsi de l'ombre au travail de la police, ce qui ne sera évidemment pas trop pour plaire à la police locale.

Rapidement, le romancier, interprété par un excellent Ethan Hawke ("Bienvenue à Gattaca", "Training Day", "Daybreakers"), va tomber sur des bobines Super 8 de films amateurs montrant des meurtres particulièrement sordides. Il faut bien reconnaître que ces derniers font immédiatement leur petit effet grâce notamment à une musique à chaque fois très efficace et mettant le spectateur profondément mal à l'aise. Des musiques souvent étranges, voire terrifiantes, achetées par le cinéaste, sur internet, à bas prix, à des groupes européens et qu'il diffusera même lors des tournages de ces scènes.

Chaque petit film filmé en found footage a sa propre identité, chaque meurtre étant radicalement différent et présentant simplement comme point commun de commencer en filmant une famille dans son quotidien avant une mise en scène macabre se terminant par l’exécution de la famille. Mais à chaque fois, un des enfants disparaît, semblant être enlever par le boogey man à des fins mystérieuses. Ce boogey man, surnommé Mister Boogie, est en fait une divinité païenne du nom de Bagul, personnage graphiquement assez réussi faisant évidemment son petit effet, avec son look situé quelque part entre le gothic à la "The Crow" et un clown sinistre, lui donnant même un côté un peu risible, tout en étant en même temps bien flippant.

Malgré les phénomènes inquiétants et la pression de sa femme, Ellison va s'obstiner à enquêter sur ces meurtres, avide du succès que ce nouveau roman pourrait lui apporter, mettant ainsi sa famille en danger. La recette est certes classique, le film jouant notamment sur la peur du noir, usant par exemple de bruits de pas et autres craquements de planché, mais il faut le reconnaître, c'est diablement efficace! L'utilisation des enfants est également réellement effrayante et même si cela n'a rien de nouveau, cela fonctionne aussi parfaitement.

"Sinister" repose autrement essentiellement sur les épaules d'Ethan Hawke, les autres acteurs étant relativement secondaires et servant essentiellement à faire avancer l'histoire et en particulier Ellison dans son enquête. D'ailleurs, il est assez amusant de voir que le personnage de la voisine jouée par Angela Bettis ("May", "The Woman") a complètement disparue du montage final, montrant bien la volonté du réalisateur de se concentrer sur son personnage principal. La fin est plutôt inattendu et propre à vous glacer le sang.

Espérons que Scott Derrickson restera à l'avenir sur des budgets modestes, qui lui permettent de garder une réelle liberté d'expression, car cela lui réussit et nous, on en redemande!

"Sinister" est sorti le 13 mars chez Wild Side Vidéo en DVD, Blu-ray et VOD. L'édition DVD est au format 2.40, 16/9ème avec pistes anglaise Dolby Digital 5.1 et françaises dts 5.1 et Dolby Digital 2.0. Le Blu-ray est quant à lui au format 2.40 avec une résolution de 1080, 24p et des pistes anglaise et française dts-HD Master Audio 5.1. Les bonus du DVD se composent d'un entretien avec le réalisateur, de scènes coupées avec commentaire optionnel et de la bande annonce, alors que ceux du Blu-ray contiennent en plus un module intitulé "La maison hantée" et un autre appelé "Les auteurs de récits criminels". Les deux éditions contiennent en plus un code afin d'obtenir la copie numérique du film.




Amazon à 4.06€
Fnac à 9.09€
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Fnac à 12.69€
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08:06:27, Cat�gories: Nouveautés  

Game of thrones : saison 2

Les amateurs d'aventures dans le monde de Westeros vont pouvoir se régaler avec la sortie le 1er mars de la 2ème saison de l'excellente série éditée par HBO et distribuée par Warner. Les bonus du Blu-ray sont riches mais dommage que les commentaires audio des épisodes soient en V.O. non sous titrée. A noter que la Fnac a sorti une édition spéciale en Blu-ray.
Dans la foulée, à partir du 3 mars le même distributeur permet d'avoir l'intégrale des deux premières saisons. La aussi mêmes richesses pour la version Blu-ray avec des éditions spéciales aussi bien de la Fnac que d'Amazon.

Looper

L'excellent thriller d'ancipation de Rian Johnson est disponible à partir du 6 mars. Edité par M6 video et distribué par la Warner, il est disponible dans 3 éditions : en DVD, en combo Blu-ray + DVD + copie digitale (offerte jusqu'au 30 septembre) dans un boîtier steelbook, en éditon limitée combo blu-ray + DVd + copie digitale dans un boîtier steelbook avec en plus l'affiche française du film et la montre officielle utilisée par Joseph Gordon-Levitt et Bruce Willis, gravée du logo du film. Les bonus sont les mêmes pour les 3 éditions avec 17 scènes coupées en plus pour les versions Blu-ray.

Argo

Le nouveau film de Ben Affleck multirécompensé (César, Oscars, BAFTA, Golden globes ...) sortira le 13 mars dans deux éditions de la Warner : en DVD avec pour seul bonus le témoignage des otages, en combo Blu-ray + DVD + copie digitale avec les deux versions (cinéma et version longue)et une kyrielle de bonus.

Thérèse Desqueyroux

La nouvelle adaptation du roman de François Mauriac par Claude Miller sera disponible à partir du 21 mars. Edité par UGC et distribué par Tf1 video le film sera mis en vente dans deux versions : en DVD et en Blu-ray avec pour seul bonus des souvenirs de tournage dans les deux cas.

Stars 80

La sortie de la comédie avec Patrick Timsit et Richard Anconina est prévue pour le 27 mars dans deux versions éditées par Warner : en DVD et en Blu-ray avec à chaque fois une édition double (version cinéma et version karaoké) et de nombreux bonus.

Les cinq légendes

Le 28 mars verra la sortie de la production Dreamworks distribuée par Paramount avec 3 versions proposées : le dvd, le combo Blu-ray + DVD, le combo Blu-ray 3D active + Blu-ray 2D + DVD + copie digitale. Les trois éditions sont riches en bonus avec des commentaires audio même pour le DVD.

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06.03.13

06:01:08, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200


Synopsis :

Le parcours autodestructeur de Bunny, une prostituée toxicomane qui erre dans le Manhattan underground, cyberpunk et violent des années 2000, en quête de clients pour satisfaire son addiction aux substances stupéfiantes. Au détour d'une mauvaise rencontre, elle se fait enlever et subit les pires sévices d'un psychopathe qui la met face à ses propres démons.


Mon avis :

"Grotesque", "A Serbian Film", maintenant "The Bunny game" et prochainement "Subconscious Cruelty"... Mine de rien Elephant films est en train de devenir en France, l'éditeur de l'extrême, nous livrant qui plus est des éditions très soignées de ces films et surtout en version non-censurées. Avec "The Bunny Game", on a affaire à un film moins violent physiquement que les autres, mais tout aussi violent psychologiquement. Une expérience qui, en tous cas, ne peut laisser indifférent!


Pour bien appréhender ce film de Adam Rehmeier ("Jonas"), il aurait été à mon avis souhaitable de le précéder d'une présentation, car la connaissance de certains facteurs change pas mal la vision de celui-ci. En effet, il est important de savoir que la jeune Rodleen Getsic ("Charlotta-TS"), qui va être ici séquestrée et va subir violence et humiliations, est également productrice et scénariste du film et que pour se mettre en condition, elle n'a rien mangé durant 40 jours avant le tournage et que durant celui-ci, elle n'hésitera pas à se faire violenter et marquer au fer rouge réellement. Vu ainsi, l'impact est encore plus marquant, mais lorsqu'on sait que la jeune femme a dans le passé était également kidnappée, cela en devient réellement perturbant!


Dès les premières images, le réalisateur choque en montrant l'enfer que vit la jeune femme au quotidien, errant la plus part du temps dans la rue, passant sa vie entre passes avec des clients souvent violents envers elle et shoots à la cocaïne. Il n'hésitera d'ailleurs pas à nous montrer dès la première scène une fellation non simulée où le client manque à plusieurs reprises de l'étouffer en lui tirant la tête violemment vers lui pendant de longues secondes. Une scène éprouvante qui immédiatement donnera le ton du film, même si cela sera la seule scène réellement à caractère pornographique.


La vie de la jeune femme est donc bien sordide, mais ce n'est rien encore, car comme souvent lorsqu'on se prostitue, on fait régulièrement de mauvaises rencontres... Pour son malheur, sa route va croiser celle de Hog, un camionneur, interprété par Jeff Renfro ("A Lure: Teen Fight Club"), qui va l'enlever, puis la séquestrer en plein désert, dans la remorque de son camion. L'acteur est vraiment bluffant et totalement crédible, mais il faut dire que l'homme est réellement camionneur, car même s'il travaille depuis longtemps dans le cinéma, c'est en tant que transporteur!


Ce qui va très rapidement surprendre chez cet homme, ce sont ses motivations plutôt étranges. Celui-ci va en effet se livrer dans un premier temps à un bien curieux rituel, essayant de réveiller sa victime, tout en la déshabillant petit à petit, méthodiquement, en la touchant certes, mais pas plus que ça. D'ailleurs une fois réveillée, il ne va pas essayer de la violer comme on aurait pu l'imaginer et cela même si on sent tout de même un côté très malsain chez lui. Il va tout d'abord jouer avec la jeune femme inanimée comme avec un pantin désarticulé, puis une fois réveillée, la traumatiser en l'enchaînant sans qu'elle sache ce qu'il veut d'elle, sans lui donner à boire, puis en l'humiliant tout d'abord en lui rasant le crâne, puis en la baladant dans le désert avec une laisse, avant de se livrer à un bien étrange jeu, le Bunny Game...


La violence sera donc essentiellement psychologique, même si elle sera aussi physique par les étouffements notamment, quelques claques ou encore en la forçant à boire. La torture consistera également à lui laisser de l'espoir, un espoir évidemment de très courte durée, la poussant à la limite de la folie, pour finir en la confier à un complice, un certain Jonas, qui sera d'ailleurs le héros du film suivant du cinéaste, nous laissant alors dans l'expectative devant une fin sans réponse, où au final on se demande vraiment quelles étaient réellement les motivations du tortionnaire. On en vient par moments à se demander si par l'enlèvement, son but n'est pas à la fois de la punir pour sa vie qu'il considère comme une vie de débauche et en même temps de la sortir de cet enfer.


Le film est servi par une très belle photographie noir et blanc, avec par moments des morceaux de Death metal accentuant pas mal le malaise que l'on peut éprouver. Il est difficile de savoir autrement trop quoi penser du film, car il n'est pas fait pour être apprécié, mais plutôt pour déranger le spectateur confortablement installé dans son fauteuil... Pour leur premier film, Adam Rehmeier et Rodleen Getsic, marquent de suite les esprits et créent forcément la polémique. Ce film est né de leur collaboration et le réalisateur a fait savoir qu'il ne pensait pas refaire de films dans le même style, même si "Jonas", son film suivant reprend en effet le personnage qui apparaît à la fin de celui-ci. En fait, l'histoire se passe des années plus tard dans un contexte très différent...


"The Bunny Game" est un film très éloigné des torture-porn que l'on a l'habitude de voir ces dernières années, il nous rappelle d'ailleurs quelque peu par son réalisme, son thème et son noir et blanc, "PIG", le court métrage très dérangeant de Nico B. et Rozz Williams. Pour public averti bien évidemment!


"The Bunny Game" sort dans le commerce le 6 mars 2013 chez Elephant Films en édition DVD simple et en édition combo Blu-ray + DVD. Le DVD est présenté au format respecté 1.78 16/9ème avec pistes anglaise et française Dolby Digital 5.1. Le Blu-ray est quant à lui au format respecté 1.78 16/9ème, résolution Full HD 1920 x 1080p avec pistes anglaise et française en dts-HD Master Audio 5.1. Côté bonus, on a le droit à un module sur la genèse du projet, à un module musical où Rodleen Getsic interprète différents titres de son répertoire et à des bandes annonces dont celle du film.


The Bunny game

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The Bunny game (Blu-ray + DVD)

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06:00:41, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : A fantastic fear of everything

Réalisateurs : Crispian Mills et Chris Hopewell

Date de sortie
 : prochainement

Origine : Royaume-Uni

Durée
 : 100 minutes

Avec : Simon Pegg (Jack), Amara Karan (Sangeet), Paul Freeman (Docteur Friedkin), Clare Higgins (Clair), etc.

Par Nicofeel

Habitué à jouer dans des comédies où il incarne un personnage à qui il arrive des aventures complètement abracadabrantesques (Shaun of the dead ; Paul), l'acteur Simon Pegg ne se retrouve absolument pas dépaysé avec A fantastic fear of everything.
Signé par un duo de réalisateurs peu connu, Crispian Mills et Chris Hopewell, le film est surtout l'occasion d'un véritable one man show pour Simon Pegg.
Il incarne dans ce film le rôle d'un écrivain, Jack, habitué à écrire des histoires pour enfants, et qui se passionne pour tout d'un coup pour les serial-killer de la période victorienne. Il commence à rédiger un script intitulé des décennies de meurtres. Sauf que rapidement, il fait des cauchemars et il a bien du mal à faire la différence entre la réalité et ce qu'il imagine.
Une voix-off raconte à plusieurs reprises ce qui arrive à Jack. Le film se déroule au départ dans son appartement. On s'amuse à voir Jack, qui est suspicieux du moindre bruit, tire des conclusions pour le moins fumeuses : il constate que le directeur du département scénario d'une maison d'édition, Harvey Humphries, porte le même prénom qu'un psychopathe qui aurait démembré sa femme dans sa cave. Comme tous deux sont citoyens américains, il aboutit à la conclusion farfelue qu'Harvey Humphries est le petit-fils du meurtrier.

Tout est du même acabit : il se bat contre lui-même sous la douche ; il prend une arme qui reste accrochée à lui. Les réactions de Jack sont imprévisibles, à l'image de son choix de mettre ses chaussettes et ses slips dans son four pour les sécher !
Les scènes qui ont lieu dans l'appartement sont drôles mais on a quand même l'impression de tourner un peu en rond. Toutes proportions gardées, ces séquences sont le point faible du film.
Car la suite est incroyable et d'un humour dévastateur. Evidemment, il faut accepter le délire vers lequel les réalisateurs amènent le spectateur. Si on est pris dans l'ambiance, il y a de quoi rigoler.
Une fois que Jack quitte son appartement, on se situe plus que jamais dans du grand n'importe quoi. Le scénario part totalement en vrille. Lisez plutôt : un écrivain terrorisé par ce qui l'entoure a une peur bleue des lavomatiques. Il finit par y aller, se fait arrêter par la police en raison d'un quiproquo puis il tombe sous l'emprise d'un psychopathe qui le retient en otage avec une jeune femme dans une cave située juste en dessous d'un lavomatique.
Et encore, le scénario n'apporte qu'une vision partielle du délire auquel on assiste. Certaines scènes sont folles et ravagent tout sur leur passage. Le moment le plus hilarant est sans nul doute le moment où le tueur descend les escaliers de la cave, muni de grosses lunettes et d'un auto-radio, avec comme musique de fond The final countdown du groupe Europe. S'en suit une discussion surréaliste à propos de l'appartenance de Europe au métal ou au rock. De la même façon, l'histoire du hérisson Brian que raconte Jack au psychopathe et qui se matérialise pour le spectateur par une scène d'animation pour le moins étonnante, vaut également son pesant de cacahuètes.
Auparavant, on aura eu droit à une discussion bizarre entre Jack et son psychologue. A se demander si ce personnage n'existe pas uniquement dans l'esprit torturé de Jack. Car quand le psychologue déclare à son malade qu'une jeune femme vient le voir parce qu'elle a la phobie des bananes, il y a de quoi rigoler. A côté, Jack est presque quelqu'un de normal avec sa phobie des lavomatiques.
Mais ce n'est pas tout. Les dialogues sont bien souvent très drôles, en partant du principe que plus c'est idiot plus c'est amusant. A titre non exhaustif, citons Jack qui indique au début du film « ma tête ressemble à un scrotum de putois ». Le tueur n'est pas mal non plus lorsqu'il déclare : « parfois j'étais une rock star moitié homme moitié elfe ». Et que dire de la police qui se rend dans la laverie en signalant : « séchoirs sécurisés ».
Avec le film A fantastic fear of everything, on part dans tous les sens, avec un humour qui fait directement ou indirectement référence au Monty-Python et aux trouvailles visuelles de Michel Gondry.
Le film ne serait évidemment pas aussi amusant sans la prestation époustouflante de Simon Pegg qui omniprésent et qui joue très bien le rôle de cet écrivain qui réagit de façon inattendu aux événements qu'il est amené à vivre. Les autres acteurs, bien que plus en retrait au niveau de leurs rôles, interprètent bien leurs personnages respectifs.
En fait, A fantastic fear of everything serait peut-être une excellente comédie, sans son début un peu poussif, avec ce huis-clos initial qui enferme son personnage à plus d'un titre. Heureusement, la suite carbure à cent à l'heure avec des gags qui partent dans tous les sens. Au final, On tient donc une comédie horrifique de bonne facture, qui peut être vue par n'importe quel adulte. 

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02.03.13

08:10:59, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

A la fin XIXe siècle, l’empire Britannique hégémonique, se bat pour conserver ses colonies africaines à l’intérieur de son Common Wealth. Le Soudan particulièrement agité concentre alors toutes les attentions militaires de l’Empire qui ne compte pas céder. Dans cette guerre, quatre jeunes officiers, sont affectés à Karthoum. L’un d’eux, Harry déserte par amour. Avant de partir dans l’enfer Soudanais, ses 3 camarades et une amie lui remettent chacun une plume blanche, signe de lâcheté et couardise. Face à son destin, et au courage de ses frères d’arme, Harry décide de prouver que sa bravoure est intacte en partant pour Karthoum.

Mon avis :

Cela fait bien longtemps que les chaînes de télévision ne diffusent plus les vieux films d'aventure, ceux qui ont bercé mon enfance dans les années 70. A cette époque, il n'était pas rare de voir ces films au souffle épique, qui nous faisaient rêver, même si souvent on rouspétait en se demandant pour on n'avait pas le droit à des films plus récents...

C'est donc avec un brin de nostalgie que j'ai mis "Les 4 plumes blanches" dans mon lecteur et dès les premières secondes, la magie a opéré, avec ce générique où la musique m'a renvoyé à bon nombre de films de cette époque. Cette quatrième adaptation (On en compte sept!) du roman de A.E.W. Mason, "Four Feathers" est réputée être la meilleure, la dernière datant de 2002, étant "Frères du désert" de Shekhar Kapur avec notamment, le regretté Heath Ledger. Celui-ci date ici de 1939 et est réalisé par Zoltan Korda ("Alerte aux Indes", "Le Voleur de Bagdad", "Le Livre de la jungle"), qui nous offre là, un excellent divertissement, ayant vraiment bien vieilli.

Le film parle de la lâcheté, de l'héroïsme et de l’honneur à travers le personnage de Harry Faversham, interprété par John Clements ("Le chevalier sans armure", "Ah! Dieu que la guerre est jolie", "Gandhi"), un officier anglais issu d'une famille de héros, traumatisé dès son enfance par les récits concernant ses aïeux et parallélisé par la peur de mourir à son tour au combat.

Alors à la veille de partir faire la guerre au Soudan afin de reconquérir notamment Khartoum perdu 10 ans plutôt, celui-ci démissionne prétextant que cela n'a jamais été sa vie et décide de se marier avec la fille d'un illustre général, ami de son père, pensant que celle-ci l'approuvera totalement. Il reçoit alors 3 plumes blanches, symboles de la lâcheté, 3 plumes envoyées par ses amis du régiment. Harry n'aura alors qu'une obsession, prouver à ses camarades qu'il n'est pas un lâche et leur redonner leur plume...

Cette quête ne va pas être de tout repos et le jeune homme va alors devoir faire de sérieux sacrifices et faire preuve d'un véritable héroïsme afin d'atteindre son but, en s’infiltrant parmi l'ennemi pour rejoindre ses troupes. Le réalisateur nous offre ici un véritable film d'aventure à l'ancienne, comprenant quelques scènes de guerre très réussies. Un vrai film d'hommes, qui ne laisse que peu de place aux femmes...

En fait la seule femme, Ethne Burroughs, la fille du général, jouée June Duprez (" Le Voleur de Bagdad ", "Dix Petits Indiens") qui semble avoir une mentalité assez moderne pour l'époque, va s'avérer être bien déçue lorsqu'elle apprendra la démission de son élu, jouant ainsi certainement un rôle important dans la décision de Harry de prouver son courage. Cette réaction ne semblera pas liée à son père, le Général Burroughs, joué par Charles Aubrey Smith ("Rebecca", "Dr. Jekyll and Mr. Hyde", "Les Quatre Filles du docteur March"), qui apportera une touche d'humour au film, plutôt sympathique.

Comme souvent Harry aura un rival amoureux, le Capitaine John Durrance, mais pour une fois, ce personnage, magnifiquement interprété par Ralph Richardson ("Docteur Jivago", "La Bataille d'Angleterre", "Greystoke, la légende de Tarzan"), sera assez intéressant, puisque ce ne sera pas un personnage antipathique comme dans la plus part des films, mais un personnage assez attachant et respectueux du choix de la jeune femme. Évidemment, cela sera aussi l'un des fameux camarades ayant envoyé une plume blanche et Harry ira le secourir dans le désert, faisant preuve d'une réel bravoure.

Certes, le film est très patriotique et colonialiste, mais sans que cela soit vraiment gênant, car c'est toujours le côté aventure qui primera. De plus, il est filmé en Technicolor et a vraiment de l'allure grâce à une belle photographie, des décors grandioses, de gros moyens déployés avec des centaines de figurants et une musique très épique. La fin assez humoristique et sarcastique est très bien vue et conclut ce très beau spectacle avec panache.

J'ai entamé ce film vers minuit et je n'ai pas décroché une seconde tellement j'étais happé! "Les 4 plumes blanches" est vraiment une œuvre à redécouvrir, un très beau film d'aventure comme on en fait plus...

"Les 4 plumes blanches" est sorti dans le commerce le 4 décembre 2012 chez Elephant Films en édition DVD simple et en édition combo Blu-ray + DVD dans la collection Cinéma Master Class. Le DVD est présenté au format respecté 1.33 4/3 avec pistes anglaise et française Dual Mono 2.0. Le Blu-ray est quant à lui au format respecté 1.33 résolution Full HD 1920 x 1080p avec pistes anglaise et française en dts-HD Master Audio 2.0. Côté bonus, il n'y a par contre que la bande annonce.

Les 4 plumes blanches

Les 4 plumes blanches
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Les 4 plumes blanches (Blu-ray + DVD)

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07:55:02, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : The bay

Réalisateur : Barry Levinson

Année : 2012

Origine : Etats-Unis

Durée : 1h 24

Avec : Kether Donohue (Donna Thompson), Kristen Connolly (Stephanie), Christopher Denham (Sam), Stephen Kunken (docteur Jack Abrams), Michael Beasley (officier Jimson), etc.

Par Nicofeel

Les « found footage » (films où une vidéo trouvée constitue le synopsis du film) sont devenus un sous-genre.du film d'horreur à part entière. Avec une telle multiplication de films, quelques-uns sortent du lot (REC) alors que la plupart sont bien ratés (Paranormal activity 2 et 3 pour ne citer que ceux-ci).
Alors quand on apprend que le cinéaste Barry Levinson (Good morning Vietnam, Rain man, Bandits) se lance lui aussi dans la mode des « found footage », on se dit encore ! Pourtant, malgré un certain raz le bol de ce genre de films, The bay parvient à intéresser le spectateur durant toute sa durée.
Mais que raconte ce film ? Une jeune femme, Donna Thompson, évoque devant une caméra qu'elle a vécu un terrible drame il y a quelques mois. Elle s'apprête donc à raconter son histoire.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, commençons par signaler le principal point faible du film : Donna Thompson déclare que toutes les vidéos qui ont été tournées ce jour-là ont été confisquées par les autorités. Si tel est le cas, comment expliquer que Donna Thompson commente un film qui comprend de multiples supports vidéo. On peut plus largement se demander comment elle ou la personne avec qui elle communique a eu accès à toutes ces vidéos. Évidemment, tout cela ne paraît pas crédible mais bon, en tant que spectateur, il faut partir du postulat que ces vidéos, qui constituent la base même de The bay, ont pu être trouvées par Donna Thompson.
Passée cette réserve, The bay constitue une très bonne surprise. D'abord, parce que le film nous amène sur un terrain qui n'est pas celui auquel on songe au départ. En effet, on apprend dans The day que de nombreux habitants de la ville de Claridge, sont décédés dans d'horribles souffrances. Quand on voit la vitesse à laquelle le mal étrange, pour l'appeler ainsi, se multiplie, on pense que The bay n'est rien d'autre qu'un nouveau « found footage » sur un virus. Eh bien non, cela n'est pas le cas. Le mal n'est pas viral, il est cette fois organique. C'est précisément un isopode, qui s'incruste dans l'eau à l'état de larve, et qui s'introduit de cette façon dans l'organisme humain qui est à l'origine de ce mal étrange. L'homme qui a bu cette eau infectée est très rapidement rongé de l’intérieur.
The bay a beau être un faux documentaire, sa réussite tient précisément au fait que tout ce qui est raconté paraît vrai. Lors de cette terrible journée, Donna Thompson faisait office de journaliste amateur et son caméraman a tourné de nombreuses scènes. Ce sont ces scènes que l'on voit à l'écran mais elles ne sont pas les seules. On a aussi des vidéo tournées dans l'hôpital de la ville de Claridge, celles obtenues par les caméras situés à l'intérieur des voitures de police ou celles prises par le biais de téléphones portables. En somme, de multiples supports différents qui renforcent l'aspect réaliste de l'ensemble. Sans compter que le cinéaste n'hésite pas à montrer des personnes dont le physique devient particulièrement disgracieux (pustules sur le visage entre autres) et qui sont victimes de vomissements ou de jets de sang. Les effets spéciaux sont plutôt bien faits et accroissent le côté réaliste de cette œuvre. Et puis quand on voit au bout d'un moment cette ville de Claridge, qui est déserte, avec les rues jonchées de cadavres, on prend froid dans le dos. Le réalisateur Barry Levinson parvient à monter progressivement la tension, jusqu'à obtenir un résultat proprement terrifiant. D'autant qu'un (faux) documentaire a rarement semblé aussi vrai.
Mais là où le film se démarque de ses congénères, c'est par sa critique permanente des autorités gouvernementales. En liminaire, il convient de noter que cela n'est pas dû au hasard si l'action principale du film a lieu un 4 juillet. Cela correspond à la fête des Etats-Unis, un moment symbolique fort. C'est dans ce contexte qu'a lieu cette catastrophe. Alors qu'un rapport avait alerté diverses autorités en amont, rien n'avait été fait. A fortiori, ni les autorités sanitaires, ni les scientifiques ni les militaires n'ont fait quelque chose pendant la crise. Ce n'est qu'au moment où la population entière (à quelques exceptions près) a été décimée qu'une réaction a enfin eu lieu. C'était largement trop tard. Mais sans doute était-ce voulu ? Car cela ferait une bien mauvaise presse que d'avoir des témoins prêts à témoigner. Il est évident que des morts ne risquent pas d'attaquer l'Etat devant les tribunaux... Le réalisateur signale d'ailleurs qu'en matière de désinformation, l'Etat a étouffé cette affaire dans l’œuf en déclarant que ces morts ont été causés par un réchauffement de l'eau. Du grand n'importe quoi. Et puis comme l'argent permet d'acheter presque tout, l'Etat américain a payé une somme importante à la ville sinistrée. Une manière comme une autre d'éviter des procès.
Le film met aussi en cause l'absence de respect de l'environnement. Le développement particulièrement anormal de ces isopodes, et leur survie dans une eau salée, pourrait avoir ainsi diverses origines : les déjections massives de poulets dans l'eau, les produits chimiques qui sont déversés chaque année dans l'eau, les éléments radioactifs qui figurent dans l'eau. Autant de choses qui montrent un manque de vigilance de la part de l'homme. Quand on ne respecte pas la nature, la nature nous le rend à sa façon. The bay a beau être une fiction, on peut penser que l'on n'est pas forcément très loin de la réalité. Une meilleure gestion de notre planète s'impose.
Au final, même si The bay n'est pas parfait (l'erreur scénaristique des sources vidéo qui ont échappé au gouvernement aurait sans doute pu être évitée ; quant au jeu des acteurs, il n'est pas toujours à la hauteur), il constitue un film d'horreur prenant qui pose plus largement le problème de la gestion de notre environnement.

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