Archives pour: Décembre 2012

20.12.12

14:01:25, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Sinister

Réalisateur
 : Scott Derrickson

Date de sortie au cinéma
 : 7 novembre 2012

Durée : 1h50

Avec : Ethan Hawke (Ellison Oswalt), Juliet Rylance (Tracy), Fred Thompson (le shérif), etc.

Par Nicofeel

Mis en scène par Scott Derrickson (L'exorcisme d'Emily Rose), Sinister est un petit film d'horreur qui joue sur plusieurs sous-genres. On songe de prime abord au thriller par le biais de ces massacres non élucidés avec la police qui s'intéresse de près à la venue d'un écrivain dans une petite bourgade. On songe ensuite au film de maison hantée avec ces apparitions étranges et le comportement curieux de certains membres de la famille de l'écrivain. On peut même penser au film de fantômes, voire de spectres. Et puis il y a tout simplement ces cassettes que retrouve dans le grenier de l'écrivain, qui évoquent ce sous-genre très utilisé actuellement qu'est le « found footage ».
Sinister prend comme point de départ le fait qu'un écrivain, quasiment au creux de la vague, décide de vivre avec sa famille dans une maison où ont eu lieu des crimes abominables, pour retrouver l'inspiration.
Le réalisateur américain Scott Derrickson parvient à attiser la curiosité du spectateur et même à instaurer une tension certaine lorsque l'on voit ces cassettes contenant des meurtres pour le moins horribles, et dont on ne distingue pas qui est le tueur. Or, la question qui se pose à la vue de ces abominations est bien entendue de savoir qui a torturé ces gens et qui a eu l'idée de tourner ces snuff movies.

Le visionnage des premières cassettes fait réellement froid dans le dos. Mais rapidement l'entreprise de Scott Derrickson finit par tourner à vide. Le film n'arrive plus à se renouveler et on rentre dans une certaine monotonie. De plus, l'attitude de l'écrivain laisse songeur. D'une part, il ne communique à aucun moment avec sa famille quant aux cassettes étranges qu'il a trouvées. D'autre part, on se demande bien comment l'écrivain réussit en deux temps trois mouvements à transformer des vidéo en super 8 en des vidéos sur support numérique, qu'il visionne à son bon vouloir. Ces incohérences scénaristiques affaiblissent le film mais cela n'est pas le principal problème.
Le mélange des genres, évoqué précédemment, dessert Sinister. On a la désagréable impression que Scott Derrickson a choisi de partir un peu dans tous les sens (on peut dire qu'il a mangé à tous les râteliers), sans que son film dispose d'une logique propre.
A trop vouloir surfer sur des sujets à la mode au cinéma, le réalisateur n'a fait qu'effleurer son sujet global (exemple : le cas de l'enfant insomniaque qui aurait sans nul doute mérité un développement) et le film a un fond pour le moins limité.
Le twist final n'est d'ailleurs pas génial du tout. On aurait espéré quelque chose de plus original, qui parvienne à scotcher le spectateur par une révélation bouleversante. Au lieu de cela, on a droit à une fin banale, qui donne le sentiment d'avoir vu cela dans 1000 autres films d'horreur.
Pour ne rien arranger à l'affaire, le casting laisse franchement à désirer. Ethan Hawke n'était sans doute pas le meilleur choix. L'acteur n'apparaît pas spécialement à son aise. Du reste, à l'écran il ne passionne pas du tout et il n'est nullement charismatique.
Côté mise en scène, rien d’ébouriffant à signaler. Tout au plus on pourra remarquer que les séquences des vidéo en super 8 sont plutôt bien faites. Mais malheureusement leur répétition nuit à leur intérêt et surtout la musique que l'on entend lors de ces scènes paraît trop décalé par rapport à ce que l'on voit à l'écran, ce qui annihile une partie de la tension voulue par le réalisateur.
Au final, Sinister est un petit film d'horreur qui se laisse regarder. Mais son manque d'originalité et son évident opportunisme le handicapent sérieusement. Voilà un long métrage qui ne fera pas date.

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18.12.12

06:47:29, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Explorez les endroits les plus hantés de France avec la première série documentaire sur les maisons hantées françaises. Dead Crossroads innove dans l’épouvante et vous montre la France comme vous ne l’avez jamais vue. Un journaliste et un expert en survie explorent les ruines les plus hantées du pays et y passent une journée et une nuit pour filmer les phénomènes paranormaux les plus terrifiants.

Le ghost show le plus effrayant de tous les temps !

Mon avis :

Voilà une idée fort originale : faire un Ghost Show, chez nous en France, en exploitant à fond des demeures en ruines aux caractères bien particuliers, sensées figurer parmi les lieux les plus hantés de notre pays! C'est le pari fou que s'est lancé le jeune artiste freelance et collaborateur du célèbre magazine d'horreur canadien Rue Morgue, Fabien Delage, connu également sous le surnom de WMK, qui s'est déjà fait remarquer cette année avec de très belles photos érotiques sortant vraiment des sentiers battus.

Fabien Delage, en compagnie de Julien Mazzitelli, un guide de survie, vont parcourir la France à la recherche des lieux les plus hantés de France, en passant à chaque fois, un jour et une nuit sur place. La grande force de "Dead Crossroads" est de nous présenter des lieux hors du commun au charme macabre indéniable. Les deux jeunes hommes vont nous faire découvrir ces ruines tout en nous racontant les histoires sordides, qui s'y sont passées. Réalité ou pure fiction, cela n'a guère d'importance et le principal, c'est que cela fonctionne à merveille. On est captiver par les anciennes demeures et par ces histoires qui font froid dans le dos. Quant aux phénomènes paranormaux, il n'y en aura pas forcément, rendant d'autant plus crédibles ces courts épisodes.

Cela sera d'ailleurs le cas du premier épisode de la série, "Les enfants du devoir sacré", qui va nous montrer où est sensé avoir vécu une secte dont le gourou était un véritable despote, particulièrement cruel et qui ira jusqu'à pousser ses fidèles au suicide collectif. Avec le deuxième épisode, "Des monstres et des hommes", le premier phénomène étrange va se passer sous nos yeux dans un asile psychiatrique particulièrement sordide, qui n'est pas sans rappeler par son côté glauque, celui d' "Esther"et où les patients ont subi des sévices particulièrement affreux.

Bien entendu, la porte qui bouge toute seule, cela peut être un trucage assez simple, mais là n'est pas l'important... Ce qui est important, c'est l'ambiance que Fabien Delage et Julien Mazzitelli arrivent à créer, une atmosphère bien angoissante et qui mine de rien, nous rend accros à ces petits films. Car une fois qu'on a entamer la série, impossible de la lâcher!

Le troisième épisode se passe dans un château, toujours en ruine, où a eu lieu le massacre d'une famille par le père de famille, qui craignait que sa femme le quitte suite à un adultère. A nouveau, une bonne angoisse et cette fois un étrange visiteur! Ce qui est vraiment amusant, c'est le degré d'immersion dans lequel on est. On a vraiment la sensation d'être avec eux, de découvrir les lieux en même temps, de devoir nous cacher en même temps etc... C'est assez étonnant!

La visite suivante se déroule sur deux épisodes, dans un orphelinat, théâtre une nouvelle fois d'un horrible massacre. Un nouvelle fois, l'ambiance est au rendez-vous avec qui plus est de biens flippantes manifestations. Seul petit reproche, il y aura un peu trop de redite entre les deux épisodes.

Le sixième épisode, qui se déroule dans un domaine agricole fait également assez peur, toujours aidé comme pour les autres épisodes par une musique très réussie de Jack Bird. Le réalisateur a eu la bonne idée de donner à chacun des épisodes, une colorimétrie particulière, lui conférant ainsi une identité propre.

"Numéro 27", le septième épisode est l'un des plus efficace avec des voix et des manifestions paranormales bien flippantes. A nouveau, la visite suivante va se dérouler sur deux épisodes, dans le nouveau château de Malmort Le Castel (Joli nom!) où une nouvelle histoire sordide nous attend, suivi de phénomènes de plus en plus impressionnants. Peut-être un peu trop pour qu'on y croit pleinement, mais on se prend au jeu et on continue d'enfiler les épisodes comme on pouvait enfiler ceux des "La Quatrième Dimension" par exemple, mais ici avec forcément plus d'implication et de réalisme.

L'épisode 10 calme un peu le jeu pour faire retomber la tension et rendre plus crédible certainement la dernière visite, qui se passera sur deux épisodes et où cela sera bien évidemment l'apogée de la série et en même temps là où au final notre implication retombe légèrement... On se sent alors plus spectateur qu'acteur, mais on a passé un super moment et on aurait bien voulu que cela ne s'arrête pas! Alors finalement, réalité ou pure fiction? A vous de vous faire votre opinion!

Le jeune réalisateur, Fabien Delage, a réussi son coup et il me tarde de pouvoir revivre cette expérience à travers je l'espère une nouvelle saison...

Même si la sortie officielle est prévue pour le 5 avril 2013, vous pouvez déjà vous procurer la saison 1 de "Dead Crossroads" depuis le 1er décembre, via le site Oh my gore!, dans une très belle édition double DVD Digipack 3 volets. Cette première saison est composée de 12 épisodes au format 16/9 compatible 4/3, en français 2.0. En bonus, on trouve un documentaire intitulé "Exploring Horror", un galerie photos et des bandes annonces de l'éditeur.

Dead Crossroads : Saison 1

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16.12.12

09:17:53, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Amour

Réalisateur : Michael Haneke

Année : 2012

Origine
 : France

Durée
 : 2h07

Avec : Jean-Louis Trintignant (Georges), Emmanuelle Riva (Anne), Isabelle Huppert (Eva), Alexandre Tharaud (lui-même), etc.

Par Nicofeel

Palme d'Or au festival de Cannes en 2009 avec Le ruban blanc, Michael Haneke est parvenu seulement trois ans après à obtenir une nouvelle palme d'Or. Cette fois c'est le film Amour qui lui permet d'obtenir ce prix majeur.
Et le moins que l'on puisse dire c'est que cette palme d'Or est amplement méritée.
Habitué à livrer au spectateur des drames ou des thrillers frontaux où l'émotion n'a pas franchement sa place (Funny games en étant le meilleur exemple), Michael Haneke change de fusil d'épaule avec Amour.
Le drame est plus que jamais présent mais le film est différent par le ton adopté.
Ici, le cinéaste autrichien focalise sa caméra autour de ses deux personnages principaux, Georges et Anne, un couple d'octogénaires, qui sont très liés. On voit au début du film ces deux personnes, qui sont d'anciens professeurs de musique, aller au concert d'Alexandre Tharaud, dont Anne fut autrefois le professeur. Ravis par le spectacle, ils rentrent en bus et rejoignent leur bel appartement parisien. On perçoit des petits gestes quotidiens de douceur, prouvant à quel point ce couple est proche et s'aime.
Mais évidemment le destin va briser cette belle harmonie. Anne va être victime d'une attaque cérébrale et c'est pour le couple le début des difficultés.
Amour peut être vu comme un film sur la vieillesse, la maladie, la dépendance mais c'est surtout comme son titre l'indique un film sur l'amour.

Et cet amour est symbolisé par tous les gestes que fait Georges pour rendre vivable le quotidien de son épouse. Georges assiste constamment sa femme : il l'aide à se déplacer, à se doucher, à manger et puis il lui montre d'évidentes touches d'affection quand il lui caresse la main, quand il la regarde avec un œil attendrissant ou quand il lui raconte des histoires vécues dans sa jeunesse.
Georges aime cette femme de tout son fors intérieur et il cherche ainsi à protéger l'amour de sa vie contre le monde extérieur. Comme il l'a promis à sa femme, il refuse de la ramener à l'hôpital ou de la placer en maison de retraite. Il tend aussi à protéger sa femme de leur , Eva, qui ne parle jamais d'amour vis-à-vis de sa mère mais qui évoque seulement son inquiétude quant à son état de santé : nul doute que Eva ne laisserait pas sa mère avec Georges si elle en avait le choix.
Georges n'hésite pas également à renvoyer sur le champ une aide-soignante pour le moins brutale qui ne fait montre d'aucune humanité pour sa femme.
Seul le grand pianiste Alexandre Tharaud, qui interprète dans Amour son propre rôle, se révèle pour le moins délicat et est désolé de l'état de santé de son ancien mentor. Pour faire plaisir à Anne, il joue un morceau du répertoire de Beethoven. Cette scène est un moment d'une grande émotion, une sorte de passage de relais entre la nouvelle génération incarnée par Alexandre Tharaud et ce vieux couple passionné de musique classique.
En fin de compte, Georges est parfait le rôle du mari aimant et protecteur. La performance de Jean-Louis Trintignant qui donne corps à Georges, est remarquable. Trop rare à l'écran, il effectue une prestation encore plus bouleversante que dans Rouge de Kieslowski.
Pour lui rendre la pareille, Emmanuelle Riva est aussi formidable : elle parvient à susciter chez le spectateur une émotion forte en évoquant sa souffrance tout à la fois morale et physique. D'autant que l'on voit bien que les choses vont de mal en pis.
C'est la raison pour laquelle Georges, après avoir calmé son épouse et attendu qu'elle soit détendue, fait le choix de clore cette vie insupportable. La fin du film, qui peut apparaître aux yeux de certains comme radicale, est surtout une très belle marque d'humanité. Georges et Anne sont et resteront à jamais un couple qui vit ensemble et rien ne pourra jamais les séparer.
Alors, si cette finalité peut sembler logique au regard de la filmographie de Michael Haneke (on songe notamment à la fin du Septième continent ou de Funny games), elle est avant tout le témoin de l'amour incommensurable que porte Georges à Anne.
Le film Amour est donc un film très touchant, qui parlera à n'importe quel spectateur car il s'agit d'une très belle histoire d'amour et parce qu'il évoque au spectateur l'une de ses plus importantes angoisses : l'inéluctable vieillissement de l'être et la mort qui rôde au bout du chemin.
Mais avant d'en arriver là il reste une vie à vivre, avec l'être cher que l'on aime, comme le rappelle constamment Georges avec les petits gestes quotidiens qui marquent son existence avec son épouse Anne.
Sans conteste, voilà un très beau film qui n'a nullement usurpé sa palme d'Or. C'est également un film-testament pour Jean-Louis Trintignant qui signe là une interprétation particulièrement marquante.

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14.12.12

07:59:22, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Beth Raymer débarque à Las Vegas, où elle fait la connaissance de Dink, parieur sportif professionnel, qui lui offre un boulot. Beth ne tarde pas à devenir sa mascotte jusqu’à ce que la roue tourne...

Mon avis :

Un film, où une ancienne strip-teaseuse devient bookmaker, réalisé par Stephen Frears ("Les Arnaqueurs", "Héros malgré lui", "The Van", "Tamara Drewe"), avec en plus un casting de stars, voilà qui est bien alléchant, du moins sur le papier...

"Lady Vegas : Les Mémoires d'une joueuse" nous offre en effet un casting de choix avec en premier lieu, la charmante Rebecca Hall ("Le Prestige", "The Town", "La Maison des ombres"), dans le rôle principal. Elle y incarne Beth Raymer, une jolie strip-teaseuse, partant pour Las Vegas pour devenir barmaid, mais au lieu de ça, ne trouvant pas de travail, elle va se retrouver embaucher par Dink, un parieur sportif professionnel, qui va immédiatement craquer pour la jeune femme.

Dink, c'est Bruce Willis ("Piège de cristal", "Pulp Fiction", "L'Armée des douze singes", "Le Cinquième Élément"), qui ici rompt avec son image d'acteur de films d'action, pour nous montrer un tout autre visage où il semble assumer complètement son âge. Dink et Beth ne vont pas tarder à flirter ensemble, mais ils vont se heurter à la femme de Dink, Tulip interprétée par une Catherine Zeta-Jones ("Le Masque de Zorro", "Traffic", "Chicago", "Intolérable Cruauté") quasi méconnaissable et assez surprenante, qui retrouve le réalisateur anglais pour la seconde fois, après "High Fidelity".

Alors qu'on aurait pu croire que le film allait nous faire suivre une histoire d'amour passionnelle et tumultueuse entre Beth et Dink, Stephen Frears va plutôt nous surprendre en montrant cet amour naissant qui va se transformer en amour presque paternel, Dink la protégeant un peu comme un père et Beth lui demandant conseil un peu comme une fille le ferait avec son père. Bien entendu, cela sera un peu plus compliqué que ça, leur relation connaissant des hauts et des bas au gré des humeurs de Dink et la passion de Beth pour cet homme plus âgé restera évidente même si elle gardera tout de même ses distances... Elle va d'ailleurs se rabattre sur Jeremy, un jeune homme charmant, mais un peu trop gentil, joué par Joshua Jackson ("Sexe intentions", "The Skulls", "Spirits"), pour lequel on sentira que Beth a beaucoup plus affection que véritablement de l'amour.

Elle va également prendre son envol, rencontrer le succès et s'apercevoir finalement que ce milieu n'est pas si rose que ça, en tombant sur des personnages plus ou moins fréquentables, qui vont d'ailleurs apporter un peu de piment à cette petite comédie sans prétention. Tout d'abord, Vince Vaughn ("Psycho", "The Cell", "Zoolander", "Into the Wild"), comme toujours très bon et le charismatique John Carroll Lynch ("Fargo", "Zodiac", "Shutter Island", "Gothika"). Le film s'inspire des mémoires de Beth Raymer, une journaliste qui a travaillé notamment pour le New York Times, mais l'histoire semble bien légère et il faut reconnaître que le réalisateur anglais nous a habitué quand même à beaucoup mieux... Cela se laisse regarder certes, mais c'est aussi vite oublié !

Ce cru 2012 de Stephen Frears vaut donc principalement pour son casting, mais il ne laissera probablement de souvenirs impérissables...

Dans le film, il est beaucoup question de chance et c'est le 12 décembre 2012 que Wild Side Vidéo a choisi pour sortir "Lady Vegas : Les Mémoires d'une joueuse", une date particulière synonyme de chance pour certains... D'ailleurs peut-être ferez-vous parti des chanceux en achetant ce film, puisque l'éditeur a placé à l'intérieur des DVD et Blu-ray, 6 tickets d'or d'une valeur allant de 50 euros à 1000 euros, un peu à la manière des tickets dans les tablettes de chocolat dans "Charlie et la chocolaterie".

L'édition DVD propose le film au format 1.85, 16/9ème compatible 4/3 avec des pistes françaises DTS 5.1 & Dolby Digital 2.0 et anglaise Dolby Digital 5.1. Le Blu-ray, quant à lui, est au même format avec une résolution de 1080, 24p et contient des pistes anglaise et française DTS Master Audio 5.1. Les deux éditions contiennent les mêmes bonus, à savoir la bande annonce du film, des crédits et des liens internet.

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07:58:47, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Le hobbit : un voyage inattendu

Réalisateur : Peter Jackson

Date de sortie au cinéma : 12 décembre 2012

Origine : Etats-Unis / Nouvelle-Zélande

Durée : 2h45

Avec : Martin Freeman (Bilbo) ; Richard Armitage (Thorin), Ian McKellen (Gandalf), Sylvester McCoy (Radagast), Andy Serkis (Gollum), Barry Humphries (le grand gobelin), Hugo Weaving (Elrond), Cate Blanchett (Galadriel), Christopher Lee (Saroumane), Elijah Wood (Frodon), Bilbo âgé (Ian Holm), etc.

Par Nicofeel

Le cinéaste Peter Jackson est visiblement un adepte de la formule « On ne change pas une équipe qui gagne ». Près de dix ans après avoir terminé sa trilogie du Seigneur des anneaux, le réalisateur néo-zélandais s'est lancé dans l'adaptation du conte pour enfants Bilbo le hobbit.

Si l'histoire est différente du Seigneur des anneaux – il s'agit ici pour treize nains et un hobbit de (re)prendre le trésor d'un dragon malfaisant – en revanche la narration demeure la même et le nombre de films, à savoir trois, reste le même (Le hobbit : un voyage inattendu sera suivi de Le hobbit : la désolation de Smaug et de Le hobbit : histoire d'un aller et retour).

A l'instar de La communauté de l'anneau, premier volet du Seigneur des anneaux, Le hobbit : un voyage inattendu débute par une bataille dantesque. Elle a lieu à Erebor, une cité mythique des nains, et elle permet de comprendre pourquoi les nains sont déterminés dans cette quête.

Puis l'introduction continue avec un Bilbon âgé qui achève l'écriture de ses mémoires. C'est alors que l'histoire proprement dite commence avec un retour en arrière de soixante ans par rapport aux événements du début du Seigneur des anneaux.

On aperçoit la Comté, le pays des hobbits, avec un jeune Bilbon qui reçoit la visite du magicien Gandalf et de treize nains. Bilbon est recruté pour une aventure extraordinaire en qualité de cambrioleur.

D'emblée, reconnaissons que les spectateurs qui ont déjà vu et revu le Seigneur des anneaux sont en terrain connu. Il n'y a plus le côté excitant, voire enivrant de la découverte de ce monde que constituent les Terres du Milieu. Cela étant, on prend toujours un plaisir non dissimulé à replonger dans cet univers fantastique peuplé de hobbits, de nains, d'elfes, d'orques et de magiciens.

D'autant que Peter Jackson respecte plutôt fidèlement l'histoire. Les treize nains et le hobbit, aidés de Gandalf, vont vivre des événements extraordinaires, en étant aux prises à des trolls des bois, à des gobelins situés dans des cavernes puis à d'autres gobelins chevauchant des wargs. Et puis évidemment, pour ceux qui ont lu le roman, une des scènes phares du film est sans conteste le concours d'énigmes entre Bilbon le hobbit et cette étrange créature qu'est Gollum. Tout cela est très bien retranscrit et on sent une nouvelle fois la maestria de Peter Jackson qui livre un film dynamique où plans larges et plans en plongée sont judicieusement utilisés.

Le spectateur est happé par cette histoire prenante où il retrouve avec joie les sublimes paysages de Nouvelle-Zélande mais aussi les décors fictifs – notamment les cavernes – qui paraissent plus vrais que nature.

Au niveau des scènes proprement dites, certaines ne sont pas sans rappeler le Seigneur des anneaux. On songe ainsi aux chutes de pierre quand nos protagonistes escaladent une montagne par un chemin étroit ou encore aux combats qui ont lieu dans des cavernes (on pourrait faire un parallèle avec ce qui se passe dans les mines de la Moria dans Le seigneur des anneaux).

Peter Jackson prend même la liberté d'ajouter certaines scènes, toujours dans le but de faire entre Le hobbit et Le seigneur des anneaux une histoire qui se perpétue dans la durée. On a droit par exemple à une scène impressionnante entre des géants de pierre ou à la tenue du Conseil blanc chez maître Elrond.

En revanche, on regrettera que le passage chez le magicien Béorn, changeur de peaux, se résume à l'amitié d'un vieil pour les animaux. Il eut été appréciable que le scénario donne un peu plus de consistance au personnage de Béorn qui en a beaucoup dans le roman. Espérons qu'une possible version longue du hobbit : un voyage inattendu évoquera plus longuement la venue chez Béorn.

Toujours dans le registre des nouveaux éléments, on signalera que la fin se clôt par un clin d'oeil au dragon Smaug, qui sera la vedette du prochain opus du hobbit.

Au niveau de la distribution, Martin Freeman remplit bien le rôle de Bilbon, un être tout à la fois fragile et malin tandis que Richard Armitage interprète bien le rôle du nain Thorin écu de chêne. Jamais un nain n'a paru aussi charismatique.

Quant à la musique, elle est signée, comme pour le Seigneur des anneaux, Howard Shore, et elle se marie parfaitement à l'action du film.

Un mot sur la 3D avant de terminer ce tour d'horizon du hobbit : un voyage inattendu : si celle-ci permet de donner de la profondeur à certaines images, je demeure convaincu que ce procédé est quelque peu gadget et donc parfaitement dispensable.

Au final, si ce premier opus consacré à Bilbo le hobbit correspond à ce que l'on attendait de Peter Jackson, on a droit à un film d'heroic-fantasy de très grande qualité. On attend impatiemment la suite.

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13.12.12

07:02:21, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Anna fuit son ex-mari violent, avec son fils de 8 ans, Anders. Ils emménagent à une adresse tenue secrète. Terrifiée à l’idée que son ex-mari ne les retrouve, Anna achète un babyphone pour être sûre qu’Anders soit en sécurité pendant son sommeil. Mais d’étranges bruits, provenant d’un autre appartement viennent parasiter le babyphone. Anna croit entendre les cris d’un enfant...

Mon avis :

Récompensé lors du dernier festival du film fantastique de Géradmer, où il a remporté le Grand Prix et le Prix de la Critique Internationale, "Babycall" n'a pas volé ces récompenses, de même que Noomi Rapace ("Millénium", "Sherlock Holmes : Jeu d'ombres", "Prometheus", "Passion"), qui a également bien mérité son prix d'interprétation féminine au festival international du film de Rome pour son rôle complètement habité d'une mère paranoïaque.

J'avais beaucoup aimé "Next door", le film précédent de Pål Sletaune et il me tardait de voir ce qu'il allait faire par la suite, s'il allait notamment pouvoir garder la même originalité. Et bien, je dois avouer que le réalisateur norvégien m'a à nouveau agréablement surpris avec ce nouveau film, grâce notamment à l'ambiance étrange qui se dégage de ce long-métrage où nous ne savons jamais ce que nous devons croire.

Noomi Rapace est ici vraiment remarquable dans le rôle d'Anna, une jeune mère traumatisée par son ex-mari, qui a tenté de tuer leur fils. On sent que la jeune actrice s'est donnée corps et âme pour ce rôle aux antipodes de son rôle dans la saga "Millénium". Kristoffer Joner ("Next door", "Les révoltés de l'île du diable", "Hidden"), dans le rôle de Helge, est également très bon et très juste dans son interprétation.

Malgré un rythme très lent, on reste captivé jusqu'au bout, en se demandant sans arrêt comment on doit interpréter ce que l'on voit. Anna est-elle folle? A-t-elle des hallucinations? Est-ce que ce qu'elle entend est vrai? Son fils, est-il réellement en danger? Les enfants subissent-ils des mauvais traitements? Et de la part de qui? Tant de questions qui ne trouveront de réponses qu'à la fin! Le réalisateur prend en effet un malin plaisir à brouiller les pistes en permanence, nous poussant à nous poser des questions en permanence.

L’utilisation du babyphone dans le film est vraiment traumatisante et glace le sang a plusieurs reprises, mais sera, par contre, moins utilisée qu'on aurait pu l'espérer. Car ne vous attendez pas à un thriller spectaculaire, ni à proprement parler à un pur film d'horreur! "Babycall" est en fait un film beaucoup plus réservé que ça, constamment à la limite des genres. C'est avant tout un drame, mais c'est en même temps un thriller psychologique, parfois presque horrifique et en même temps on est très proche du fantastique par certains côtés.

Le film traite de la maltraitance avec une vraie pudeur et beaucoup de sensibilité, le rendant très touchant, sans jamais être larmoyant. Il aborde également avec justesse les thèmes de la folie, de la paranoïa, du traumatisme... nous emmenant avec lui au passage pour mieux nous faire douter. Esthétiquement parlant le film est très réussi avec une mise en scène impeccable et une photographie des plus soignée.

Difficile de vous en dire beaucoup plus au risque de gâcher votre plaisir, mais sachez que le film mérite vraiment qu'on s'y attarde!

"Babycall"est sorti le 4 décembre chez Jour2fête en DVD et en Blu-ray. Le DVD, présenté dans un très joli digipack slim, contient le film au format 2.35, 16/9 compatible 4/3, avec pistes norvégiennes et françaises 2.0 et 5.1. Le Blu-ray, quant à lui présente un packaging plus classique avec seulement un boîtier noir en guise d'originalité et contient le film au format image HD 1920 x 1080 avec également des pistes norvégiennes et françaises 2.0 et 5.1. Les deux éditions n'ont que la bande annonce pour bonus.

Babycall

Babycall
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Babycall (Blu-ray)

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07:02:01, Cat�gories: Top 10  

Une nouvelle fois, les dvdpascheriens ont eu la possibilité pendant plus d'un mois de livrer un top 20 thématique. Cette fois-ci c'était les comédies qui étaient à l'honneur.

Sans plus tarder, voici les résultats, avec les quelques commentaires qui suivent :

Premier : Monty Python, sacré Graal de Terry Jones et Terry Gilliam (1975, Royaume-Uni)
Deuxième : Un jour sans fin d'Harold Ramis (1993, Etats-Unis)
Troisième : Les tontons flingueurs de Georges Lautner (1963, France)
Quatrième : The big lebowski de Joel et Ethan Coen (1998, Etats-Unis)
Cinquième : Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? de David Zucker (1980, Etats-Unis)
Sixième : La grande vadrouille de Gérard Oury (1966, France)
Septième : La cité de la peur d'Alain Berbérian et Alain Chabat (1994, France)
Huitième : The party de Blake Edwards (1968, Etats-Unis)
Neuvième : Les bronzés font du ski de Patrice Leconte (1979, France)
Dixième : Astérix et Obélix : mission Cléopâtre d'Alain Chabat (2001, France)
Onzième : Le dîner de cons de Francis Veber (1998, France)
Douzième : Y-a-t-il un flic pour sauver la reine ? De David Zucker (1998, Etats-Unis)
Treizième : Le père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré (1982, France)
Quatorzième : Frankenstein junior de Mel Brooks (1974, Etats-Unis)
Quinzième : Un poisson nommé Wanda de Charles Crichton (1988, Etats-Unis)
Seizième : Les temps modernes de Charles Chaplin (1936, Etats-Unis)
Dix-septième : Dumb et Dumber de Peter Farrelly (1994, Etats-Unis)
Dix-huitième : O' brother de Joel et Ethan Coen (2000, Etats-Unis)
Dix-neuvième : Les aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury (1973, France)
Vingtième : Hellzapoppin de Henry C. Potter (1941, Etats-Unis)

Voilà un top pour le moins inattendu et très instructif.

Commençons par un cocorico. Depuis que l'on a instauré le jeu du top 20, on a jamais vu autant de films français cités dans un top. On a dans le top comédies 8 films français cités. Seuls les Etats-Unis font mieux (11) , mais la France place plus de films aux avant-postes.
En cumulant Etats-Unis et France, on obtient donc 19 des 20 films cités, ce qui est impressionnant. Seul le Royaume-Uni uni parvient à placer un de ses films, et non des moindres, puisqu'il s'agit de Monty Python, sacré Graal qui se classe à la première place.

Le classement par nations laisse penser que les dvdpascheriens qui ont voté reste fidèlent à des comédies françaises et à des comédies américaines, ce qui correspond finalement à notre culture.

Ce top laisse d'ailleurs la part belle à des films qui ont très bien marché au cinéma : on songe notamment à La grande vadrouille de Gérard Oury, au dîner de cons, aux bronzés font du ski ou encore la cité de la peur.

Ce sont d'ailleurs des films dits populaires qui se taillent la part belle de ce classement.

En revanche, on pourra être un peu surpris par la présence de films qui ne font pas dans la finesse tels que Y-a-t-il un pilote dans l'avion ?, Y-a-t-il un flic pour sauver la reine ? ou encore Dumb et Dumber. Ce sont des films qui ont le mérite d'envoyer des tonnes de gags au spectateur, mais qui sont loin d'être subtils.
Après, évidemment, les goûts et les couleurs...

Si l'on s'en tient aux années de sortie des films, comme souvent, on constate que les films dits anciens sont peu nombreux. On a seulement un film des années 30, et ce n'est rien d'autre qu'un classique de la comédie : Les temps modernes de Chaplin. Les années 40 n'ont qu'un seul représentant et les années 50 aucun film de cité. On constatera que tout un pan du cinéma hollywoodien, marqué par de superbes comédies (notamment ce que l'on nomme la screwball comedy), est aux abonnés absents. Mais la question est finalement de se demander si des films tels que L'impossible monsieur Bébé ; La dame du vendredi ; Chérie, je me sens rajeunir, sont connus du grand public. C'est pas certain. Visiblement les dvdpascheriens qui ont répondu au top comédies sont plus attirés par des films récents, qu'ils ont sans doute plus l'occasion (ou l'envie) de voir.

Tout se concentre entre les années 60 (3 films), 70 (4 films), 80 (3 films) et les années 90 qui caracolent en tête avec 6 films ! Les années 2000 n'ont que deux représentants, ce qui corrobore un constat que l'on a déjà fait dans de nombreux autres tops : les années 2000 peinent à trouver de nouveaux « classiques ».

A bientôt pour le prochain top !

Permalien 748 mots par nicofeel Email , 1835 vues • 4 retours

10.12.12

12:55:26, Cat�gories: Nouveautés, Interview  

Par Flo001fg

Alexandre Simard, gérant de la société EMYLIA et Isabelle Haury, fondatrice du site avenuedelhorreur.fr se sont associés pour nous faire découvrir une collection de films d’horreur inédits!

Le 3 juillet dernier la collection Avenue De L’Horreur débutait avec la sortie en DVD et Blu-ray du film "Sutures". Le 6 novembre, "Devil Seed", un deuxième titre orienté possession, disponible cette fois uniquement en DVD, est venu la compléter. Un troisième titre sera disponible dès le 2 janvier 2013 en DVD et Blu-ray, il s'agit d'une comédie sanglante récompensée dans plusieurs petits festivals indépendants (Cinequest, Backseat Film Festival, Atlanta horror festival…).

"Sang plomb" a connu l’honneur d’une sortie en salles au Royaume-Uni en 2012. Réalisé par Alexandre Orr, il propose un synopsis des plus alléchant: « le prix du pétrole explose, avoir une voiture devient un luxe : un choix se nourrir ou conduire. Un jeune instituteur s’improvise inventeur afin de trouver un carburant alternatif. Son obsession se transforme en coup de génie sanglant : utiliser du sang humain. Ses voisins ne lui ont jamais été aussi utiles… »

"Sang plomb"

A l'occasion de la sortie de ce nouveau titre, Isabelle Haury a eu la gentillesse de répondre à quelques questions afin de nous présenter son site et cette collection:

Bonjour Isabelle ! Peux-tu nous présenter ton site ?

"Avenue De L’Horreur" est né d’une passion commune avec mon mari pour les films d’horreur. En juillet 2007 nous avons lancé le forum, qui est toujours en ligne aujourd’hui. Notre envie de partager toujours un peu plus avec des passionnés comme nous, m’a conduit à mettre en ligne un site en avril 2010. Ce fut aussi l’occasion de faire progresser l’ensemble et de faire de belles rencontres. La grosse activité du site se concentre sur les critiques de films de genre, les actualités cinéma, vidéo et les news ! Comme nous voulions récompenser nos lecteurs nous nous sommes tournés vers les jeux concours. Depuis deux ans, le site en organise en permanence avec nos partenaires.

"Sutures"

A ton avis, qu’apporte "Avenue de l’horreur" par rapport aux autres sites consacrés à l’Horreur ?

Notre passion pour l’horreur voit sans cesse ses limites repoussées alors nous sommes en perpétuelles améliorations et innovations. En plus du cinéma et des séries TV de genre nous nous sommes tournés vers la littérature et les jeux vidéo horrifiques. Depuis une bonne année maintenant, nous rédigeons des actualités et des critiques concernant un bon nombre de livres, de BD, de comics, de mangas. Pour les jeux vidéo nous essayons de coller au plus près l’actualité et de publier nos tests afin d’aider nos lecteurs dans leur choix d’achats.

"Sutures"

En janvier sort le troisième titre de la collection "Avenue de l’horreur présente". Comment est née cette collaboration avec Emylia entertainment ?

La rencontre avec l’équipe d’Emylia entertainment remonte juste avant l’ouverture du site. Le courant est de suite très bien passé entre nous, sans doute grâce à un amour du cinéma que nous partageons. Dans un premier temps nos échanges ont consisté à organiser des jeux concours pour leurs sorties horreur, et par le test de leurs titres. Notre envie de progresser a entretenu nos liens. C’est à la suite de plusieurs entretiens au sujet des projets d’avenir d’Emylia entertainment, qu’Alexandre Simard, gérant de la société, m’a proposé de travailler en collaboration sur une collection horreur, "Avenue De L’Horreur". Nous sommes très vite tombés d’accord sur un premier titre, "Sutures" s’imposait comme une évidence.

"Sutures"


As-tu un regard sur les titres qui sont sélectionnés ? Si un titre ne te plaisait pas, refuserais-tu qu’il appartienne à cette collection ?

Avant chaque sortie de titres, nous discutons ensemble des possibilités à venir et nous choisissons ensemble le film à éditer. Il est évident que si un titre ne correspondait pas à ce que nous souhaitons offrir aux amateurs de films d’horreur, nous ne l’ajouterions pas à la collection "Avenue De L’Horreur".

Penses-tu élargir cette collection à d’autres éditeurs ?

Non, cette collection est un partenariat unique avec Emylia entertainment, en aucun cas elle ne pourra s’étendre à d’autres éditeurs.

"Devil Seed"

"Devil Seed" devait sortir en Blu-ray. Regrettes-tu que cette sortie ait été annulée ?

Malheureusement, personne n’est à l’abri d’un problème technique qui vient chambouler ses projets. C’est ce qui s’est produit avec l’annulation de la sortie Blu-ray de "Devil Seed". Évidemment ce genre d’incident est ennuyeux, surtout qu’au vue de la qualité d’image du DVD on pouvait s’attendre à une image haute définition superbe, comme ce fut le cas pour "Sutures". Il est toujours plus intéressant d’être présent dans les deux formats, surtout sur un marché où le Blu-ray grignote des parts chaque jour.

"Devil Seed"

Aura-t-on le droit une édition Blu-ray pour "Sang plomb"?

"Sang Plomb" sera bien présent en DVD et en Blu-ray, afin de satisfaire au mieux les attentes de tous et de permettre de découvrir ce long métrage dans des conditions optimales.

"Sang plomb"

Quelles évolutions aimerais-tu apporter à "Avenue de l’horreur"? Aimerais-tu par exemple te lancer dans l’édition comme "Oh my gore!"?

Les idées ne manquent pas, depuis la création d’ "Avenue De L’Horreur", j’ai sans cesse de nouveaux projets qui me traversent la tête mais aucun n’a pour le moment pris le dessus. J’aimerai déjà dans un premier temps pouvoir m’occuper du site à temps plein, car cumuler avec un emploi ce n’est pas toujours évident. Me lancer dans l’édition comme le fait "Oh My Gore!" serait pour moi un bel aboutissement et cela fait partie de nos espérances futures.

"Sang plomb"


Merci Isabelle!

Sutures (DVD + Copie digitale)

Sutures (DVD + Copie digitale)
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Sutures (Blu-ray + Copie digitale)

Sutures (Blu-ray + Copie digitale)
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Devil seed (DVD + Copie digitale)

Devil seed (DVD + Copie digitale)
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Sang plomb (DVD + Copie digitale)

Sang plomb (DVD + Copie digitale)
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Sang plomb (Blu-ray + Copie digitale)

Sang plomb (Blu-ray + Copie digitale)
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06.12.12

07:46:25, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Un pilote de la Première Guerre Mondiale est un bourreau des coeurs envié de tous. Il s’avère être en réalité un meurtrier qui assassine ses conquêtes...

Mon avis :

Très libre adaptation du conte de Charles Perrault, ce "Barbe-Bleue", réalisé en 1972 par Edward Dmytryk ("Le Bal des maudits", "L'Homme aux colts d'or", "Ouragan sur le Caine") et Luciano Sacripanti, est un agréable mélange d'horreur et de comédie, valant beaucoup pour son casting, sa musique et son ambiance baroque et très seventies.

Dire que le film a failli sortir sous le nom d'Alan Smithee car Dmytryk n'en était pas très fier, il n'y avait vraiment pas de quoi! Le réalisateur ne nous livre, certes, pas un chef d’œuvre, mais cela demeure un film tout à fait regardable et recommandable. Déjà pour son casting, avec tout d'abord Richard Burton ("Cléopâtre", "Qui a peur de Virginia Woolf ?", "Quand les aigles attaquent") qui est excellent dans le rôle du Baron Von Stepper, étonnamment attachant, malgré que cela soit un nazi.

De plus il est entouré d'une distribution féminine des plus délicieuse. Raquel Welch ("Le Voyage fantastique", "Les Trois mousquetaires", "La revanche d'une blonde"), en nonne, est un véritable fantasme, qui va malheureusement se transformer en véritable cauchemar pour notre pauvre Baron... Nathalie Delon ("Le Samouraï", "Sex-shop") y est aussi charmante, tout comme Agostina Belli ("La Carrière d'une femme de chambre", "Holocauste 2000"), Virna Lisi ("La Tulipe noire", "La Reine Margot"), Sybil Danning ("Airport 80 Concorde", "Grindhouse", "Halloween"), Joey Heatherton ("Cry-Baby") et Karin Schubert ("La Folie des grandeurs", "L'Attentat").

Seule Marilù Tolo ("Les Sorcières", "Roy Colt et Winchester Jack", "Cinq jours à Milan"), dans le rôle de Brigitte, fait ici véritablement peur en féministe hystérique devenant soumise face notre Baron. En tous cas, la plus part de ces jolies pin-up vont, pour notre plus grand plaisir (masculin), se dévêtir, donnant au film un côté presque érotique, du moins assez coquin. On notera enfin la présence au niveau du casting de Jean Lefebvre ("Les Tontons flingueurs", "Le Gendarme de Saint-Tropez").

Le film se compose essentiellement de divers tableaux présentés sous forme de flashbacks, donnant quelque peu l'impression de voir un film à sketches, où le Baron explique à Anne, sa dernière épouse, pour quelles raisons il a tué toutes ses femmes. Le film est servi par une belle mise en scène, une photographie très soignée très marquée années 70, le tout mis en valeur par une composition de Ennio Morricone ("Il était une fois dans l'Ouest", "Le Clan des Siciliens") facilement identifiable et mémorisable. Par contre, le montage du master français présenté ici semble comporter quelques coupes, pas très bien faites d'ailleurs. Quel dommage!

Côté horreur, les meurtres sont souvent assez graphiques, avec des effets par contre rudimentaires, mais le film commence à dater et c'est donc plutôt excusable. Le film est très baroque, se rapprochant par moments des films d'horreur italiens des années 60/70, tels que ceux que pouvaient réaliser Mario Bava ou Dario Argento à l'époque, mais cela reste avant tout une comédie souvent amusante, notamment grâce à un Richard Burton désabusé par les femmes sur lequel il tombe. Certains seront peut-être choqués que Barbe-Bleue soit présenté comme étant un officier du IIIème Reich, mais n'est-il pas avant tout un monstre? Même si ici, on le perçoit avant tout comme un séducteur...

Ce "Barbe-Bleue" est bien différent des autres adaptations, mais n'en est pas moins intéressant à bien des niveaux. De plus, il a plutôt bien vieilli, alors pas de raisons de s'en priver !

Cette édition collector de "Barbe-Bleue" est sortie chez Bach Films le 2 octobre dans un splendide coffret cartonné accompagné d'un livret contenant le conte original de Charles Perrault. Le premier DVD contient le "Barbe-Bleue" d’Edward Dmytryk au format 1.85 : 1 avec piste française mono. Les bonus sont composés de "Edward Dmytryk par Yves Boisset" et "Barbe-Bleue par Fabienne Raphoz" en trois modules "Le conte de Charles Perrault", "Variantes et interprétation" et "Les origines du personnage". Le second DVD contient quant à lui le "Barbe-Bleue" d’Edgar G. Ulmer au format 4/3 avec piste originale anglaise mono sous-titrée en français. Les suppléments se composent de A propos de "John Carradine par Jean-Pierre Bouyxou", "Le mythe de Barbe-Bleue par Jean-Pierre Deloux" et "A propos d’Edgar G. Ulmer par Stéphane Bourgoin".

Il est à noter que le film était déjà sorti chez Antartic en septembre 2003 dans une édition beaucoup moins soignée et dépourvue de réels bonus.

Barbe-Bleue - Edition collector

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Barbe bleue

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04.12.12

09:07:16, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Ancien soldat devenu tueur à gages, Jay reçoit de son étrange nouveau client une liste de personnes à éliminer. À mesure qu’il s’enfonce dans l’univers sombre et inquiétant de sa mission, Jay commence à perdre pied : peur et paranoïa le font plonger irrémédiablement au coeur des ténèbres...

Mon avis :

Nommé et récompensé dans plusieurs festivals où il a fait sensation, "Kill List" surprend par sa violence extrême et profondément dérangeante, mais c'est aussi un film qui ne vous fait douter en permanence...

Ben Wheatley ("Down Terrace", "Touristes", "The ABCs of Death") retrouve ici une grosse partie du casting de son premier film, des acteurs pas forcément très connus, mais très crédibles. Le duo formé par Jay, interprété par Neil Maskell ("Paintball", "Doghouse") et Gal, joué par Michael Smiley ("Cadavres à la Pelle", "La fureur dans le sang"), semble tout à fait normal, les deux hommes ressemblant à des "monsieur Tout-le-monde". Le réalisateur va nous montrer leur quotidien afin que l'on ait l'impression que ce sont des personnes comme vous et moi, montrant d'ailleurs Jay jouant avec son fils et sa femme, se faisant engueuler par celle-ci etc...

Seulement voilà, tout comme son comparse Gal, Jay est un tueur à gages et ils exercent leur activité comme nous on va au boulot tous les matins, cela semble être pour eux la routine... Les deux hommes sont d'anciens militaires, ayant fait l'Irak, qui ont trouvé là, un moyen de reconversion. Ce qui est assez amusant dans ce film, c'est vraiment cette description de cette cellule familiale, celle de Jay, avec cette femme inquiète pour leur devenir, car son mari ne travaille plus depuis des mois, alors que lui, sa préoccupation, c'est de s'acheter son jacuzzi...

Shel, interprété par Myanna Buring ("The Descent", "Doomsday", "Twilight, chapitre IV et V : Révélation partie 1 et 2"), l'actrice la plus connue du film, connaît de toutes évidences l'activité professionnelle de son mari et malgré cela le pousse à aller bosser... Wheatley prend le temps d'installer son histoire laissant le spectateur confortablement assis, puis peu à peu instaure un certain malaise et le doute dans notre tête, avec notamment ces commanditaires fort inquiétants ou encore lorsqu'on s'aperçoit que Fiona, la compagne de Gal joue un double-jeu.

Le réalisateur nous bouscule ensuite soudainement avec une scène particulièrement violente et dérangeante où Jay révèle sa vraie nature, faisant preuve d'une violence et d'un sadisme assez inattendu, laissant supposer que ce type de tortures qu'il inflige, il en a déjà faits subir durant le temps passé sous les drapeaux ou lors de cette mystérieuse mission à Kiev dont on ne saura pas grand chose. Le film bascule alors vers l'horreur le plus graphique et le malaise grandit alors d'autant plus que lors des différents meurtres, les victimes semblent tout à fait sereines et même limite consentantes, troublant alors un peu plus le spectateur qui ne sait plus trop quoi penser.

La fin, qui n'est pas sans rappeler "The Wicker Man" de Robin Hardy, mais aussi "A Serbian Film" et finit de nous achever, par son côté claustrophobe et sa révélation inattendue et choquante. Niveau esthétique, le film fait au départ très film indépendant à la Ken Loach, ce qui ne lui empêche pas d'avoir une photographie très soignée, mais change ensuite radicalement de style sur la fin comme pour accompagner le changement d'ambiance, accompagné par l'étrange BO composée par Jim Williams.

On ne sort pas indemne de "Kill List" et dans tous les cas, il ne laisse pas indifférent."Touristes", le troisième long-métrage du réalisateur sort le 26 décembre au cinéma et fait également pas mal parlé de lui, ce qui fait qu'on peut se demander si Ben Wheatley n'est pas le nouveau cinéaste anglais à suivre...

"Kill List" sort le 5 décembre chez Wild Side Vidéo en éditions DVD et Blu-ray. Le DVD est présenté au format 2.35, 16/9ème compatible 4/3 avec pistes Anglaises DTS 5.1 & Dolby Digital 2.0 et Française Dolby Digital 5.1. Le Blu-ray est quant à lui au format 2.35 avec une résolution du film 1080 24p et comportera des pistes Anglaise & Française DTS Master Audio 5.1. Les deux éditions offrent les mêmes suppléments, à savoir, un making-of exclusif à l'édition française d'une durée de 12 minutes et des entretiens avec l'équipe du film d'une durée de 25 minutes.

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