Catégorie: Nouveautés

09.06.10

07:15:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Après un début d’année plutôt prolixe au niveau des sorties fantastiques et horrifiques, ce mois de mai qui vient de s’achever dénotera en n’offrant qu’un bien maigre butin composé de traditionnelles ressorties, de quelques titres sorties en salles et très peu d’inédits qui heureusement seront globalement de qualité.

Hurlements
Dog soldiers

Pour ce qui est des titres déjà disponibles dans d’autres éditions, on remarquera surtout le Blu-ray de Hurlements de Joe Dante, classique indémodable de la lycanthropie que Studio Canal offre à nouveau aux amateurs, tandis que M6 Vidéo aura capitalisé sur Antichrist et sur Dog soldiers, autre film de loup-garou ne pouvant bien entendu espérer rivaliser avec Hurlements. Enfin, Sony aura proposé une fois encore le Frankenstein de Kenneth Branagh et MGM aura propsoé Misery en Blu-ray.

[REC]2
Esther

Wild side, entre deux titres érotiques de ses nouvelles collections, aura édité un [REC]2 attendu au tournant et qui semblera reprendre la formule gagnante du premier opus à découvrir pour ceux qui auront raté son passage en salles obscures en décembre dernier, laissant Warner mettre en avant un autre passé au cinéma en fin d’année, Esther et sa petite orpheline bien méchante.

La route
Dark side

Pour Seven 7 ce mois de mai aura été l’occasion de sortir La route est son univers post-apocalyptique réaliste et déprimant, ainsi que l’inédit Dark side et ses allures de "torture-flick" dans le milieu de la religion.

Infestation
La nurse

Free Dolphin aura donné sa chance au sympathique Infestation et son hommage aux films d'invasions d'insectes souriant et déconneur, tandis que BAC Films aura été plus sérieux pour nous proposer l'oublié La nurse de William Friedkin, un inédit DVD de taille à la mauvaise réputation usurpée.

The mother
Animals

Mois très calme également pour Opening qui s'est contenté de The mother, disponible également avec le Mad Movies du mois dernier, ainsi que pour Emylia et son plutôt sympathique Animals présenté ici et critiqué .

The dark hour
Yatterman

Enfin, WE Productions aura édité un autre titre de Elio Quiroga après son sympathique Les témoins du Mal, avec The dark hour et ses zombies étranges et originaux, mais aussi Yatterman, un des derniers délires de Takashi Miike.

Donc, comme on peut le voir, ce mois de mai aura été assez limité pour l'amateur de cinéma fantastique et horrifique, mais le rendez-vous est déjà pris pour voir si le mois de juin aura remonté la barre !

Antichrist

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[REC] 2 (Blu-ray)

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Esther (Blu-ray)

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Esther

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La route

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La route (Blu-ray)

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Animals

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Yatterman

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07.06.10

07:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Cicak-Man

Seconde aventure du super-héros malaisien, ce Cicak-Man 2 va agréablement prolonger l’expérience décalée du premier opus et même si l’humour sera ici moins mordant, avec notamment la quasi absence des "Ginger" remplacés par un adversaire bien moins délirant pour le Cicak-Man, le métrage se permettra quelques passages bien souriants en plus de se montrer plus spectaculaire.
Le script va laisser le professeur Klon fomenter un nouveau plan diabolique visant cette fois-ci à polluer l'eau de la ville (et du monde entier) pour pouvoir ensuite passer pour le sauveur qui aura inventé un purificateur d'eau efficace, mais se sera sans compter sur le Cicak-Man qui va se dresser contre lui.

Cicak-Man 2D'entrée, le métrage va faire preuve d'une virulence plus graphique et maîtrisée dans l'action pour avancer un richissime truand, Bakar, qui, ne voulant pas céder à la pression d'un interlocuteur téléphonique va rentrer chez lui avec ses gardes du corps pour préparer ses affaires afin d e quitter le pays, non sans avoir été auparavant doublé par une bien étrange jeune femme à moto, Rrama, que nous ne tarderons pas à retrouver chez Bakar puisqu'elle va s'attaquer aux stupides gardes du corps pour une séquence de combats aussi souriante que bien agencée pour finalement laisser Bakar périr, piégé par Rrama qui en plus se sera amusée à filmer toute la scène.

Cicak-Man 2Nous allons ensuite retrouver Hairi qui vivra un cauchemar surréaliste amusant nous permettant de revoir les fameux "Ginger" désormais réduits à l'état de fantômes avant que l'intrigue nous fasse découvrir le quotidien de Hairi, vivant désormais avec la mère et la sœur aveugle de Danny, Iman, sans qu'elles ne sache qu'il est en fait le Cicak-Man, tandis que Hairi n'aura pas pour autant oublié Tania, son amour du premier "Cicak-Man" devenue présentatrice à la télévision et qu'il aura l'occasion de croiser par hasard en allant chercher du travail à la station pour laquelle elle travaille, réveillant ainsi de fait sa timidité naturelle toujours aussi maladive. Et l'intrigue va aussi récupérer le professeur Klon qui, vivant caché sous terre, aura convoquer une petite assemblée de truands de toutes origines (laissant un humour légèrement surfait s'installer) pour les forcer à collaborer avec lui en investissant de l'argent dans son nouveau plan, pour les menacer en cas de refus de finir comme Bakar, puisque Rrama sera sa seconde qui l'aidera à accomplir son nouveau plan consistant à polluer l'eau de la ville pour la rendre noire et seulement alors sortir de l'anonymat dans lequel Klon est retomber pour se présenter en sauveur grâce à un purificateur d'eau confectionné avec les fonds de ses créanciers forcés.

Cicak-Man 2Ce plan sournois ne va pas tarder à se mettre en place en laissant le réalisateur nous gratifier de quelques scènes comiques pour illustrer l'apparition de cette eau noire, mais évidemment Hairi ne croira pas un mot de l'allocution de Klon lorsqu'il se présentera en sauveur et au contraire il va chercher à en savoir plus, quelque peu aidé par Tania qu'il aura finalement réussi à revoir dans de bonnes conditions. Mais le danger viendra de Rrama qui ayant rencontré le Cicak-Man, va se mettre en tête de l'ajouter à son tableau de chasse, en pistant Hairi qu'elle aura démasqué pour l'attirer dans le repaire de Klon sous un prétexte mesquin mais quand même classique et presque attendu.

Cicak-Man 2Si le premier "Cicak-Man" avait résolument choisis son camp en optant pour un ton humoristique omniprésent au détriment d'une action moins présente, ce second volet va quelque peu équilibrer ces deux tendances pour se montrer plus prolixe en combats qui gagneront largement en ampleur visuelle (le final notamment) et en séquences dynamiques, mais d'un autre côté l'humour se fera plus discret, le facéties calamiteuses du "Cicak-Man" toujours aussi maladroit ne vont ainsi presque plus créer de surprises souriantes, tandis que le professeur Klon aura inventé un plan moins dément et décalé qu'avec ces clones démultipliés, et surtout les irrésistibles "Ginger" qui auréolaient de leur présence le premier film ne serviront ici que de faire-valoir pour de trop courtes apparitions au détriment de cette Rrama certes plus expressive dans l'action virevoltante mais qui n'avancera qu'une personnalité de "méchante" classique et sans réelle saveur.

Cicak-Man 2Mais on pourra quand même compter sur quelques passages bien divertissants pour égayer l'ensemble, comme cette visite chez une diseuse de bonne aventure qui permettra à Hairi de faire preuve de sa maladresse légendaire et quelques bonne surprises viendront émailler le métrage, aussi bien au niveau de l'humour, même si une fois encore l'effet de surprise devant ce super-héros gaffeur et largement empoté ne fonctionnera plus vraiment tout en laissant de côté les spécificités des pouvoirs hérités du lézard de Hairi, que pour l"intrigue pure qui une fois encore mettra sporadiquement en avant un aspect plus adulte pour ses différents niveaux de lecture, devenant même brièvement émouvant en faisant preuve d'une apparente cruauté qui tranchera avec le conteste du métrage.

Cicak-Man 2Les personnages resteront bien travaillés pour avancer un Hairi souriant mais quelque part plus adulte et parfois presque sûr de lui dans l'action (comme lorsqu'il traquera deux braqueurs de banque), tandis que la belle Tania avec sa volonté de découvrir qui se cache derrière le masque du "Cicak-Man" offrira un protagoniste bien convenu et quelque peu sous-exploité au profit de la frêle Iman qui sera dans son handicap plus percutante pour alimenter l'humour, au même titre qu'un professeur Klon moins délirant qu'auparavant, mais par contre encore plus dangereux, achevant aisni d'affirmer la nouvelle orientation prise par cette seconde aventure du "Cicak-Man".

Cicak-Man 2L'interprétation est largement convaincante, portée par Saiful Apek qui en fera certes moins dans un surjouage ici plus discret pour laisser els autres acteurs paraître également plus sérieux, tandis que la mise en scène du réalisateur restera largement dynamique pour donner un meilleur rythme à l'ensemble tout en ne négligeant par des effets et des cadrages audacieux et originaux. Les effets spéciaux sont plutôt probants pour avancer les cascades et autres combats du film, mais comme pour le premier "Cicak-Man", les inserts numériques qui envahiront même certains plans demeureront souvent bien visibles et trancheront avec les prises de vues réelles en ayant du mal à fonder un ensemble harmonieux, mais cela ne viendra pas pour autant gâcher les passages concernés.

Donc, ce "Cicak-Man 2" se suivra facilement et même avec un certain plaisir en réussissant à compenser cet humour délirant en retrait par une action plus présente et plus généreuse au sein d'une intrigue qui ne cachera pas sa parenté avec Spider-Man pour un second démarquage plaisant !

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les éditions françaises en DVD et en Blu-ray proposées par Emylia, une présentation est disponible ici !

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03.06.10

07:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Cicak-Man

Nous venant de Malaisie, ce Cicak-Man va nous offrir un nouveau super héros bien farfelu et lorgnant évidemment du côté de "Spider-Man" au sein d’un métrage complètement déjanté qui sera bien plus porté sur la comédie que sur l’action spectaculaire (petit budget oblige !) mais pour autant le délire ambiant deviendra vite communicatif et permettra du passer un bon moment de grand n’importe quoi assumé et largement souriant pour ainsi plaire à tous avec un petit côté mûr qui s’exprimera parfois.
Le script va prendre place dans une ville futuriste où le patron d’un laboratoire spécialisé dans le recherche d’antidotes aux virus menaçant la ville va chercher à prendre le pouvoir sans se douter qu’un de ses employés, ayant avalé un lézard contaminé, va se transformer en un super-héros et s’ériger contre lui.

Cicak-Man 1Après avoir replacé le métrage dans un contexte de "comic book", le métrage va tout de suite nous présenter ses deux personnages principaux, Danny, un jeune homme d’apparence normal et son ami Hairi qui lui sera complètement frappé et le sera encore plus lorsqu’il apercevra la belle Tania prenant la même rame de métro qu’eux pour se rendre à leur travail et lorsque Tania viendra vers eux, il sera dans une incapacité totale de lui parler. Cette entame du métrage avancera donc un personnage haut en couleur en la personne de ce Hairi au comportement exagéré et donc bien entendu souriant, tandis que le métrage s’amusera également grâce à cette voix-off d’un présentateur à présenter une ville où tout est payant, renforçant ainsi l’humour de ce début original.

Cicak-Man 1Ensuite, nous allons suivre nos deux lascars à l’arrivée à leur travail au laboratoire Klon, gardé par des hommes en armes et dont l’accessibilité sera bien cloisonnée pour alors ne pas tarder à voir Hairi, voulant tester sur des lézards un antidote à un mystérieux virus 266 commençant à faire des ravages en ville, se retrouver à en avaler un par mégarde et sans s’en rendre compte. Nous découvrirons aussi le patron du laboratoire, un excentrique professeur Klon hystérique et toujours ricanant, même lorsqu’il se retrouvera face aux "Ginger", deux hommes à l’accoutrement identique d’un marron brillant qui victime des expériences de Klon voudront se venger avant de finalement pactiser avec lui pour un plan diabolique destiné au prendre le pouvoir de la cité.

Cicak-Man 1Pendant ce temps-là Hairi et Danny vont prendre conscience de faits louches pouvant être imputés au professeur Klon et décider de mener l’enquête dans le bureau du professeur, chose qui sera facilitée par Hairi qui va par ailleurs commencer à découvrir ses nouveaux pouvoirs, consistant essentiellement à pouvoir grimper le long des murs et se tenir au plafond, sans oublier cette langue de lézard qui lui permettra d’attraper des choses, pour rapidement mettre Danny dans la confidence. L’intrigue ainsi posée avec notamment un apprentissage assez bref et une acceptation quasiment immédiate de ses nouveaux pouvoirs par Hairi, le métrage va alors nous renseigner sur le fameux plan concocté par le professeur Klon et ses deux sbires, tandis qu’aussi bien Hairi que Tania vont être chacun d e leur côté mis au courant des sombres desseins du professeur.

Cicak-Man 1En effet, celui-ci aura kidnappé et cloné cinq ministres pour s’assurer une mainmise sur le pouvoir de la cité avec en plus le lancement du nouvel antidote contre le virus 266 et à la clé un programme nucléaire financé par le gouvernement. Mais Cicak-Man veillera et bien que sa tâche sera compliquée par une transformation interne (à cause du budget limité qui empêchera des effets spéciaux trop coûteux !) le poussant à ressembler dans ses postures de plus en plus à un lézard et surtout par ses impairs commis au cours de situations grandement souriantes, il va tout faire pour sauver "sa" ville et Tania, bientôt menacée à son tour, tout comme Danny au cours de rebondissements réguliers et souvent imprévisibles qui vont amener des situations cocasses mais aussi plus dramatiques (notamment lors du final qui achèvera le métrage sur une note assez aigre), tout en comportant un minimum d’action pour quelques combats mémorables avec leur agencement particulier.

Cicak-Man 1Si l’intrique restera sur le fond assez classique avec ce super-héros découvrant ses pouvoirs et confronté à un méchant bien décidé à dominer son monde, le métrage vaudra surtout pour son aspect comique omniprésent et régulièrement irrésistible avec un comique de situation et également par ses personnages hauts en couleurs, complètement surjoués (le professeur Klon en tête) et foncièrement déjantés, la palme revenant dans ce domaine au deux "Ginger" et leur élocution anormale excellente, avec en plus une façon d’agir décalée incroyable et démentielles. Mais le métrage en profitera aussi pour se gausser quelque peu des super-héros traditionnels dont les actions sont saluées par la presse avec ici un Cicak-Man bien malmené malgré sa volonté de bien faire et dont les actes seront inévitablement travestis pour le faire passer pour un criminel.

Cicak-Man 1On pourra ajouter à ce constat savoureux quelques idées originales et sujettes à bien des délires, avec déjà ces clones de ministres défaillants et multipliés à l‘infini pou tromper Cicak-Man lors d’une séquence démente, ou encore cette surprise lors du final qui vaudra son pesant de cacahuètes, mais le personnage central, Hairi, sera largement délectable avec sa manie de rater les actions entreprises et son caractère asocial du début du film qui contrastera pleinement avec l’assurance de son ami Danny, ce qui laissera encore des développements s’imposer pour donner une ampleur supplémentaire à l’ensemble et permettre à un penchant plus adulte de s’exprimer sans pour autant venir nuire à l’aspect divertissant global du film.

Cicak-Man 1L’interprétation sera ici largement convaincante avec un surjouage volontaire exquis (mais hélas parfois un peu répétitif, surtout concernant le professeur Klon) pour assurer la partie comique du métrage tout en sachant sporadiquement retrouver une gravité lorsque cela se fera nécessaire, tandis que la mise en scène du réalisateur est dynamique pour mesurer l’ampleur du délire du film et lui donner un bon rythme tout en insistant bien sur ses effets et sur l’exubérance de certains protagonistes (les "Ginger"). Les effets spéciaux sont plutôt probants pour les cascades du film mais l’animation numérique de certaines séquences et de certains décors restera quand même visible mais sans que cela ne vienne nuire véritablement à la bonne marche du film.

Donc, ce premier Cicak-Man nous réservera bien des surprises ahurissantes et démentielles dans une volonté délirante assumée et contagieuse afin de vraiment faire passer un bon moment à son spectateur, amateur ou non de super-héros !

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01.06.10

06:55:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Fragments

Epaulé par un casting aux petits oignons, ce Fragments va réussir à développer une intensité dramatique autour de protagonistes marqués par un épisode traumatisant qui va bouleverser leurs vies respectives, pour nous faire découvrir avec naturel et simplicité comment chacun va réagir, dressant ainsi une galerie de personnages attachants, voir même attendrissants, mais aussi parfois souriants et qui vont se dévoiler progressivement au gré de séquences allant harmonieusement de l'un à l'autre.
Le script va donc suivre la reconstruction de la vie de survivants d'un massacre perpétré dans un fast-food par un tireur isolé.

FragmentsD'entrée le métrage va se positionner dans ce restaurant où nous allons découvrir certains des protagonistes principaux, comme Carla la serveuse qui mettra du temps à s'occuper de Charlie, un homme au regard malheureux, tandis que plus loin le jeune Jimmy va s'amuser avec son amie Anne et le père de celle-ci, ou encore ce médecin, le docteur Bruce Laraby, qui quittera les lieux juste avant qu'un nouvel arrivant sorte une arme et ouvre le feu dans le fast-food. Le métrage ne s'attardera pas en première intention sur le carnage commis pour préférer s'intéresser aux survivants qui vont être bien entendu conduits à l'hôpital local, nous laissant alors par bribes découvrir ce qui s'est réellement passé, tandis que Charlie sera soigné d'une balle qui ne l'aura par miracle qu'effleuré, laissant Carla, Jimmy et Anne être reçus par une personne de l'assistance aux victimes qui va essayer de les faire parler pour évacuer leur trauma.

FragmentsMais le métrage se fera également plus frontal pour suivre l'arrivée des blessés graves dans des brancards aux draps recouverts de sang et surtout cette opération de la dernière chance que va subir sans succès le père d'Anne qui va y rester malgré les soins prodigués par le docteur Laraby, qui par ailleurs aura bien conscience d'avoir eu de la chance de quitter le fast-food au bon moment, tenant même la porte au tireur entrant. Mais même si les différents personnages vont se croiser dans les couloirs de l'hôpital, il ne va pas pour autant se créer de liens entre eux, et chacun va devoir retourner à sa vie d'avant, complètement bouleversée pour chacun à des degrés bien évidemment différents et ce sera le parcours de reconstruction ou de renaissance de chacun que le métrage va alors s'efforcer de nous faire vivre de l'intérieur avec une force dramatique largement maîtrisée.

FragmentsEn effet, nous allons ainsi chronologiquement assister au retour chez lui de Jimmy qui ne daignera plus parler à son entourage pour se barricader dans un mutisme qui va alarmer ses parents, tandis que Anne va se trouver une Foi en dieu débordante d'énergie en louant le courage de son père à l'heure de la mort pour se mettre à parler comme ces prédicateurs typiquement américains, à commencer par son discours d'adieu lors de l'enterrement de son père, ce qui se fera au grand dam de sa mère déjà bien éprouvée par la mort de son mari. Mais le destin le plus marquant sera celui de Charlie, miraculé du massacre qui, tout en se sachant atteint d'un cancer, ne va pas rentrer chez lui mais au contraire tout larguer pour aller à Las Vegas et s'adonner à son vice, le jeu, en misant sur la chance qu'il a eu de rester en vie.

FragmentsA côté de cela, d'autres personnages vont eux aussi interférer largement dans l'intrigue, à commencer par Carla, la serveuse sortie indemne mais cela n'aura pas calmé son mode de vie assez dissolue et négligeant son bébé au point de flirter avec la maltraitance, à moins que la déshydratation et les maux de son jeune fils ne soient une raison pour aller consulter le docteur Laraby dont Carla sera amoureuse, mais le bon docteur aura la tête ailleurs, en cherchant à soigner son épouse victime de maux de tête en lui administrant en cachette deux médicaments, pour ce qui restera comme la sous-intrigue la plus confuse et la moins passionnante du film.

FragmentsLe réalisateur australien Roman Woods va développer chacun des segments du métrage avec une implication constante qui sera communicative et rendra les différents protagonistes plus ou moins attachants ou troublants comme la petite Anne qui par ses discours religieux va commencer à s'attirer autour d'elles une petite communauté de croyants, laissant au passage l'auteur fustiger à demi-mot le fondamentalisme religieux ou encore cette Carla inconsciente qui n'hésitera pas à laisser son bébé seul dans sa voiture pendant qu'elle ira s'amuser dans un bar, mais l'intrigue se chargera au final de régler les comptes de chacun pour leur faire se rendre compte de leurs erreurs respectives, erreurs causées et motivées ou non par l'incident du fast-food, et ce de manière émotionnellement forte avec notamment le retour à la réalité de la petite Anne qui aura sanctifié aveuglement son père.

FragmentsLe déroulement de l'intrigue se fera aussi intelligent pour ménager de la place à toute une série de courts flash-backs revenant sur le massacre du fast-food sans aucun sensationnalisme inutile, nous permettant à chaque retour en arrière d'en apprendre un peu plus sur le déroulement des faits tout en se mettant judicieusement à la place du personnage alors concerné pour ainsi reformer un puzzle qui ne manquera pas de réserver quelques petites surprises désagréables et ne mettant pas foncièrement en valeur certains des individus concernés, ce qui vaudra également pour les réactions de certains personnages annexes aux réflexions bien terre à terre mais tellement humaines.

FragmentsLe métrage pourra donc bien évidemment compter sur ses personnages pour devenir impliquant et prenant, et l'interprétation sera au diapason avec une brochette d'acteurs engagés et extrêmement convaincants, Forest Whitaker en tête pour jouer un Charlie émouvant, tandis que Kate Beckinsale campera une Carla avec naturel, laissant Guy Pearce ou encore Dakota Fanning venir jouer des personnages avec sérieux pour achever de donner une crédibilité totale à l'ensemble. La mise en scène du réalisateur est convaincante, sans fioriture ou effets inutiles pour bien suivre le destin de chacun de protagonistes tout en revenant sur l'événement déclencheur de façon intelligente et perspicace.

Donc, ce Fragments sera porteur d'une charge émotionnelle réelle et parviendra à poser des questions avec justesse pour certes ne pas forcément apporter des réponses mais en tout cas laisser chacun réfléchir sur les sujets abordés de manière naturelle et efficiente !

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les éditions DVD et Blu-ray du film proposées par Emylia, une présentation est disponible ici !

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31.05.10

07:25:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Cicak-Man
Cicak-Man

Films de super-héros complètement déjantés, ces Cicak-Man 1 & 2 nous viennent de Malaisie et vont singer de manière largement souriante les Spider-Man au cours d’intrigues privilégiant certes l’humour à l’action, mais ce sera pour devenir irrésistibles, et ce sera grâce à l’éditeur Emylia que nous allons pouvoir découvrir ce super-héros au pouvoirs hérités du lézard à partir du 1er juin prochain en DVD et en Blu-ray.

Cicak-Man

Le script de Cicak-Man 1 va nous faire assister à le genèse du super-héros au travers des aventures de Hairi et Danny qui travaillent tous les deux pour Klon Technologies à la recherche d’antidotes pour les différents virus qui agressent les habitants de la ville de Metrofulus. Alors qu’ils travaillent sur l’éradication du virus 266, Hairi ingère accidentellement un lézard contaminé. Dès lors, il constate assez vite qu’il se met à disposer de capacités hors normes : une agilité et une force surhumaine, la capacité de ramper sur les murs ainsi qu’une langue puissante et extensible. Cicak-man le super-héros est né !
Et le super-héros reviendra dans Cicak-Man 2 puisque le diabolique professeur Klon sera de retour, cette fois-ci pour contrôler l’approvisionnement en eau potable de al terre qu’il menace d’empoisonner selon un plan baptisé Black Planet. Dans 72 heures, l’eau deviendra noire et polluée. Heureusement, Cicak-Man veille !

Cicak-Man

Ce sera sur un ton franchement humoristique que cette franchise va développer ses intrigues loufoques où vont se mêler des ingrédients gentiment inspirés et détournés des aventures de l’homme-araignée, avec des protagonistes hauts en couleurs et complètement frappés, comme les deux Ginger du premier opus qui resteront inoubliables dans leur comportement et leur accoutrement et tandis que les deux métrages vont mélanger cet humour à une action certes limitée par un budget limité mais qui nous vaudra quand même quelques combats explosifs, pour en plus présenter un aspect adulte qui s’exprimera avec différentes situations amères. Mais le principal atout de la franchise résidera bien entendu dans son humour omniprésent et définitivement barré qui sera vite irrésistible et contagieux par ses moments de folie et ses protagonistes ahurissants.

Cicak-Man

L’édition 2 DVD de la franchise proposera une image en 1.78 (16/9 anamorphique) pour une bande-son en malaisien en DD5.1 et en DTS avec bien sûr des indispensables sous-titres en français.
Au niveau des bonus, on retrouvera sur chaque disque un making-of intéressant mas hélas non sous-titré ainsi qu’un vidéo-clip.
L’édition Blu-ray proposera quant à elle Cicak-Man 1 en DVD et uniquement Cicak-Man 2 en Blu-ray avec une image en 1.78 (AVC 1080p) pour une bande-son en DTS-HD avec les mêmes bonus que l’édition DVD.

Cicak-Man

Donc, c’est à partir du 1er juin prochain que nous allons pouvoir nous plonger dans les aventures de ce super-héros atypique et irrésistible par cet humour déjanté qui lui ira si bien !

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28.05.10

06:35:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Fragments
Fragments

Soutenu par un casting largement soigné comprenant entre autres la belle Kate Beckinsale, Guy Pearce ou encore Forest Whitaker, ce Fragments va exposer avec force et naturel les affres des suites d’un événement traumatisant qui va bouleverser les vies des survivants pour dresser le portrait souvent dramatique de personnages meurtris intérieurement, et le film, boudé par les distributeurs en salles, arrive chez nous directement en DVD et en Blu-ray le 1er juin grâce à l’éditeur Emylia.

Fragments

Le script va s’attacher à suivre la reconstruction de la vie de plusieurs survivants d'un massacre perpétré dans un fast-food par un tireur isolé.

Fragments

Le réalisateur australien Roman Woods va avec le métrage se servir d’un événement déclencheur brutal pour pouvoir s’intéresser de près à ces quelques survivants qui vont réagir chacun à leur manière pour permettre le développement de sous-intrigues portées par des protagonistes attachants ou troublants selon leurs réactions, laissant au passage le réalisateur fustiger à demi-mot le fondamentalisme religieux ou encore le système du jeu à Las Vegas, pour surtout interroger le spectateur et poser des questions auquel chacun devra répondre à sa manière, tout en laissant quand même l’intrigue apporter un retour de bâton à ceux qui auront dévié du droit chemin, pour en plus ne laisser l’événement déclencheur prendre son ampleur dramatique que progressivement au cours de flash-backs récurrents et parfaitement agencés qui vont ainsi mettre en lumière une réalité parfois bafouée et travestie par les survivants, pour un ensemble largement prenant, parfois attendrissant mais aussi parfois bien cruel lorsque la réalité s’imposera aux yeux de tous.

Fragments

Le DVD de zone 2 édité par Emylia avancera une image en 1.78 (16/9 anamorphique) pour une bande-son disponible en français en DD5.1 et en anglais sous-titré en DD5.1 et en DTS. Au niveau des bonus, outre le commentaire audio, on pourra suivre un imposant diaporama présentant des clichés du film.
L’édition Blu-ray du film proposera une image également en 1.78 (1080p/24) avec une bande-son en français et en anglais sous-titré en DTS-HD, pour bien entendu reprendre les mêmes bonus.

Fragments

Donc, ce sera à partir du 1er juin prochain que nous allons pouvoir découvrir ce drame poignant, prenant et qui pourra compter sur une mise en scène efficiente et une interprétation largement convaincante pour impliquer son spectateur !

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19.05.10

07:30:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Stripped naked

Réalisé par Lee Demarbre, l'auteur du sympathique Smash cut, ce Stripped naked pourra compter sur son intrigue retorse et ses protagonistes attachants et souriants pour parvenir à impliquer et à entraîner son spectateur dans une spirale diabolique réservant bien des surprises.
Le script va laisser une strip-teaseuse être témoin d'un deal de drogue qui va mal tourner et s'emparer de l'argent de la marchandise, sans se douter des problèmes qui vont en découler.

Stripped nakedLe métrage va tout de suite nous présenter son personnage principal, Cassie, une demoiselle en pleine dispute avec son petit ami, Jack alors qu'ils circulent sur une route déserte, dispute qui va devenir assez violente au point de pousser Jack à débarquer Cassie de sa voiture et de l'abandonner sur place. Cette première séquence mettra bien en avant le caractère complètement instable de ce couple mal assorti, et alors que Cassie va chercher à rejoindre la ville, elle va tomber sur un homme seul attendant dans sa voiture. Alors qu'elle commençait à lui demander de l'aide, l'homme va de façon pressante la prier de monter à bord de son véhicule et de se cacher. Et pour cause, deux hommes vont arriver pour un échange de drogue qui va déraper puisque l'inconnu rencontré par Cassie va se faire tirer dessus, trouvant juste le temps de répliquer pour abattre les deux autres. Cassie, d'abord apeuré devant cette situation, va récupérer les deux sacs contenant les dollars et la came et s'enfuir à bord de la voiture.

Stripped nakedCette mise en situation de l'intrigue pourra présager de développements classiques, surtout qu'un homme de main de Grayson, le baron de la drogue dépouillé de son argent va être lancé sur l'affaire, mais l'intrigue va prendre place dans le milieu du strip-tease, non pas comme prétexte pour aligner des scènes dénudées (même si le réalisateur proposera quand même quelques plans de nudités) mais pour avancer toute une galerie de personnages plus vrais que nature qui vont graviter autour de Cassie, à commencer par Jade, un lesbienne avec qui elle partage son appartement et qui sera profondément amoureuse de Cassie, tout en étant légèrement simplette en ne cherchant qu'à rendre heureuse Cassie, souvent en en faisant trop, mais toujours prête à rendre service. Hélas pour elle, Cassie aura d'autres projets en tête grâce à l'argent volé, à savoir s'envoler pour Paris où elle espère pouvoir réaliser ses rêves romantiques (visualisés au cours de petites scènes romantiques volontairement caricaturales).

Stripped nakedMais alors que cassie devra attendre deux jours pour avoir son passeport, les événements vont se précipiter autour d'elle, avec le retour de Jack qui après avoir commencé par reprendre ses affaires chez Cassie va retourner là-bas pour un motif puéril (et mis en œuvre par Cassie pour agacer Jack) et tomber sur l'argent, qu'il va subtiliser, tandis que Cassie, voulant se débarrasser de la voiture volée aux trafiquants, va compter sur Jade et un client de la boîte à strip-tease où elle travaille. Mais bien entendu, le manque de discrétion de Jade permettra à l'homme de main de Grayson de voir le véhicule volé et donc de commencer à remonter la piste de cassie, pour toute une série de rebondissements qui alimenteront le métrage avec un certain sadisme issu des manières brutales de ce tueur, mais sans pour autant que l'ensemble ne devienne sanglant, les méfaits se déroulant en hors-champ ou étant carrément éludés.

Stripped nakedLa suite du métrage verra donc Cassie devoir composer avec ce Jack qui n'aura d'autres rêves que d'ouvrir un garage de réparation automobile avec l'argent de Cassie, mais également avec les problèmes de Jade et ce tueur qui va inexorablement se rapprocher d'elle, tandis que ce personnage central va lentement commencer à nous laisser percevoir sa vraie nature individualiste et méprisante, délaissant progressivement cette apparence de demoiselle attachante avec ses rêves romantiques pou devenir beaucoup plus trouble et mesquine, ce qui trouvera son apogée lors du dernier acte et notamment d'un final sarcastique qui retournera heureusement les choses.

Stripped nakedL'intrigue, bien ficelée, prendra un malin plaisir à empêcher les plans de Cassie de fonctionner pour autant de surprises et de retournements de situations imprévisibles et souvent bien trouvés afin d'étonner le spectateur, mais au-delà de cet aspect direct, le métrage va également s'attacher à tous ses protagonistes pour avancer des caractères et des personnalités définitivement crédibles et souvent attachantes dans leur vie misérable au passé chargé en malheurs de tous ordres, ce qui semblera être un des atouts du réalisateur Lee Demarbre à la vue du naturel déconcertant avec lequel il approfondira la présentation de ses personnages sans jamais devenir pour autant lassant et au contraire en impliquant le spectateur dans ces portraits, ce qui était déjà un des points forts de smash cut.

Stripped nakedMais ces personnages vont bien évidemment évoluer au sein d'une action sans cesse renouvelée avec des rebondissements réguliers et des situations s'enchaînant de manière cohérente et de manière inéluctable pour faire capoter les plans d'une Cassie certainement trop sûre d'elle et de sa chance, quitte à mépriser les autres, comme elle le fera avec Jade en lui annonçant ses quatre vérités au cours d'une séquence émouvante et douloureuse pour la pauvre Jade descendue en flèche par sa soi-disant amie qui commencera ainsi à nous révéler son vrai profil peu glorieux et contrastant de façon caustique avec la présentation initiale du personnage, recelant même une certaine aigreur pour le spectateur de s'être attaché à elle sans se douter de ses travers.

Stripped nakedEt justement, l'interprétation viendra renforcer ce contraste avec une Sarah Allen impeccable dans le rôle de Cassie, tandis que le reste de la distribution se montrera convaincant et toujours crédible, avec en majeure partie des interprètes issus du clan de Lee Demarbre et l'ayant déjà suivi dans ses autres longs métrages. La mise en scène du réalisateur est efficace pour garde le rythme tout en impliquant son spectateur dans l'intrigue malgré ces petits effets clippesques sporadiques qui heureusement se feront assez discrets. Les quelques effets spéciaux sanglants seront probants et réalistes, sans verser dans une quelconque surenchère en étant destinés à servir l'intrigue.

Stripped nakedDonc, ce Stripped naked s'avérera être une très bonne surprise et confirmera l'existence chez son réalisateur Lee Demarbre d'un savoir-faire certain pour mettre en scène avec justesse des protagonistes naturels issus d'un univers misérable dépeint avec justesse et unecrédibilité à toute épreuve, tout en ayant la capacité de changer de genre pour distiller des intrigues savoureuses avec, comme ici, des situations diaboliques et savoureuses qui réserveront bien des surprises tout en n'hésitant pas à se montrer cruelles avec ses personnages !

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les éditions françaises en DVD et en Blu-ray du film, une présentation est disponible ici !

Permalink 1213 mots par nicore, 490 vues • 1 r�action

18.05.10

06:45:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Animals

Variation plutôt originale sur le thème de la lycanthropie, ce Animals va mêler horreur et érotisme de manière graphique au service d'une intrigue certes assez classique et utilisant des protagonistes guère enthousiasmants, mais tout en faisant preuve d'un volontarisme appréciable au niveau d'une sensualité animale bien retranscrite et d'un aspect sanglant régulièrement affirmé.
Le script va laisser un looser se retrouver confronté à une race humanoïde assoiffée de sang ayant la capacité de se transformer en bêtes féroces.

AnimalsAprès un petit laïus sur la perte de l'instinct animale chez l'homme, instinct uniquement conservé par une race vivant en marge de la société, le métrage va directement nous présenter son personnage principal, Jarett, un homme circulant à bord de sa voiture et qui après un accident occasionnant un petit effet de surprise hélas presque attendu va une première fois rencontrer (sans le savoir et de loin) un de ces prédateurs, mettant ainsi le spectateur en condition. Et justement nous allons ensuite faire la connaissance de Vic et de Nora, un couple bien singulier puisque Vic pourra presque passer pour le souteneur de Nora qu'il va forcer à enfiler une perruque pour ensuite aller dragueur en ville, attirant ainsi deux jeunes dans sa toile et les entraînant dans un endroit isolé.

AnimalsAprès une petite séance d'amusement entre Nora et les deux hommes Vic va intervenir et massacrer les deux victimes avec une bestialité toute animale, nous gratifiant au passage d'un premier et virulent effet gore hélas certainement trop rapidement visualisé, annonçant d'entrée la position de créature sauvage de ce Vic dont la relation avec Nora sera largement houleuse, celle-ci l'accusant de l'avoir transformé elle aussi. Vic va alors décider d'abandonner quelques temps Nora pour aller s'amuser de son côté comme nous aurons l'occasion de le découvrir, tout en jurant de retrouver Nora où qu'elle aille se cacher.

AnimalsEnsuite, l'intrigue va revenir vers Jarrett pour s'immiscer dans sa vie morne, entre son boulot dans une usine de ciment et ses soirées dans le bar tenu par son ami Jules et où travaille sa meilleure amie, Jane, pour nous laisser appréhender le passé glorieux de Jarrett en temps que footballeur, gloire stoppée nette par un accident l'obligeant maintenant à vivre une existence minable et répétitive essentiellement tournée vers ce bar où il passe tout son temps libre. C'est dans ce contexte que Nora va faire son apparition attendue dans la vie de Jarrett pour littéralement le draguer et réussir à se faire emmener chez lui pour un ébat sexuel qui pourra paraître étonnamment soft au niveau de l'érotisme, ce qui sera vite contrebalancé pour une seconde séquence érotique largement plus osée en avançant une nudité franche et mise en valeur. Bien entendu, Nora va mordre Jarrett tout en arrivant à se faire accepter chez lui pour quelques temps.

AnimalsCette partie centrale du métrage sera essentiellement axée sur la relation délicate entretenue par Jarrett et Nora, mélange de complicité et de violence dans la sexualité (avec une scène assez surprenante sous la pluie chargée en érotisme salé), tandis que Jarrett, mordu par Nora va commencer à ressentir quelques légers changements dans sa perception de son environnement. Mais Vic ne va pas tarder à retrouver la trace de Nora et ainsi lancer une dernière partie quelque peu biscornue et opportuniste dans ses rebondissements tout en n'oubliant pas heureusement de se montrer graphique et sanglante, notamment lors de l'obligatoire duel final.

AnimalsAlors bien sûr le métrage ne sera pas exempt de défaut, avec ce personnage principal quand même fade et pas vraiment attachant, ces situations et développements parfois hasardeux et facilement anticipables, mais l'essentiel sera ailleurs, avec déjà cette volonté graphique avérée qui pourra agréablement surprendre avec cet érotisme torride qui viendra très régulièrement se mêler à l'intrigue pour des séquences osées mettant en valeur la plastique des deux actrices principales, Nicki Aycox et Eva Amurri, et alors que l'aspect sanglant sera également bien traité, certes sans débordements gores outranciers mais en avançant régulièrement des plans saignants réalistes et assez généreux.

AnimalsMais surtout, on pourra retenir cette façon originale de traiter les créatures qui pourront évidemment se rapprocher des loups-garous dans leur visualisation et dans l'animalité s'en dégageant, mais cela se fera avec des éléments différents et en marge comme ces yeux changeant de couleurs de manière étonnante ou encore cette faculté de guérir rapidement , sans oublier la vision de l'environnement déformée et qui sera montrée intelligemment par le réalisateur, le tout au travers des changements s'opérant chez Jarrett sans avoir recours à une quelconque séance de transformation comme tout film de loup-garou se doit de comporter, laissant ainsi l'auteur exprimer sa différence une fois encore, pour préférer répercuter les modifications intervenant de façon plus discrète et continue.

AnimalsS'il fera parfois preuve d'une psychologie de comptoir assez stérile, le métrage ne s'éternisera heureusement pas sur les déboires intérieurs de son personnage principal (avec un emploi de la voix-off très atténué) pour souvent revenir à l'action érotique ou sanglante pour laisser exploser la rage de ce Vic qui à défaut de paraître comme un ennemi redoutable par son physique, saura faire preuve de bestialité et de sadisme dans l'action et les mises à mort, quand ce ne sera pas d'autres protagonistes qui se livreront à des méfaits ou des combats entre créatures (et même si cela découlera de certaines orientations limites de l'intrigue).

AnimalsL'interprétation est cohérente, la présence de Nicki Aycox (déjà vue dans de nombreuses séries TV) compensant largement le manque de charisme évident de Marc Buclas dans le rôle principal. La mise en scène du réalisateur est assez efficace pour justifier ses effets, parvenir à réussir quelques effets de surprise tout en utilisant de manière maîtrisée et efficiente la caméra subjective. Les effets spéciaux sont globalement probants pour avancer ces effets gores crédibles et bien saignants, tandis que l'animation numérique des créatures pourra sembler rudimentaire et étrange.

Donc, ce Animals assumera sa différence au sein de la lycanthropie qui ici sera contournée avec intelligence mais hélas aussi avec un certain opportunisme, ce qui n'empêchera pas l'ensemble de se montrer généreux, aussi bien avec cet érotisme inespéré et osé que pour son aspect sanglant volontaire !

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les éditions françaises en DVD et en Blu-ray du film éditées par Emylia, une présentation est disponible ici !

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