Archives pour: Mai 2013, 10

10.05.13

18:19:40, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : The collection

Réalisateur : Marcus Dunstan

Date de sortie au cinéma
: inconnue

Origine
: Etats-Unis

Durée : 1h22

Avec : Josh Stewart (Arkin), Emma Fitzpatrick (Elena), Randall Archer (The collector), etc.

Par Nicofeel

Scénariste de la franchise Saw depuis le quatrième épisode (autant dire les plus mauvais épisodes...), Marcus Dunstan est un jeune cinéaste qui a connu une ascension rapide. En 2009, il met en scène de manière efficace – à défaut d'être original – The collector, un film où un psychopathe prend un plaisir certain à séquestrer ses victimes de manière très méthodique.
Avec The collection, il signe la suite de The collector. C'est d'ailleurs le seul point de comparaison que l'on peut faire entre les deux films, car d'un point de vue qualitatif c'est le jour et la nuit. Sans compter qu'à la base The collector n'est pas non plus un chef d'oeuvre...
De son côté, The collection parvient haut la main à intégrer la catégorie “nanar”. Petit rappel pour les néophytes : un navet est un mauvais film pas sympathique alors qu'un nanar est lui aussi un mauvais film mais il est sympathique.
Autrement dit, The collection cumule à un tel niveau les fautes de goût qu'il en devient un film d'horreur involontairement drôle.
Tout y passe dans ce long métrage : la mise en scène est hachée, la distribution joue comme un pied, le scénario est totalement prévisible et surtout les scènes sont irréalistes et s'enchaînent de façon abracadabrantesques.
Commençons par la mise en scène. L'ami Marcus Dunstan a pris le parti de nous livrer un ersatz de Saw. C'est bien simple, du début à la fin de The collection, on a l'impression d'assister à un clip géant qui dure plus d'une heure trente minutes. Du coup, à notre grand désarroi, à force de contempler des scènes “cut”, on ne voit pas grand chose et les plans deviennent quasi illisibles. Les diverses scènes d'action sont tellement hachées que l'on ne parvient pas à distinguer clairement ce qui se passe à l'écran. Du coup, même certaines bonnes idées sont annihilées par cette surcharge de plans. Cela étant, les bonnes idées de Marcus Dunstan sont àn relativiser. Car le réalisateur ne s'est pas franchement foulé en pompant ce qu'il avait déjà vu et en l'adaptant à sa sauce. Ainsi, la première séquence marquante du film, qui a lieu dans une boîte de nuit, et qui est marquée par un massacre à grande échelle, puise clairement son inspiration dans le mésestimé Hellraiser 3. Sauf que si dans le film d'Anthony Hickox la séquence est particulièrement gore, dans The collection, la mise en scène chaotique fait que l'on assiste à une séquence horrifique aseptisée, puisque l'on ne voit pas grand chose. Les amateurs des Saw y trouveront leur compte. Quant aux autres, il ne leur restera plus que leurs yeux pour pleurer. Eh bien non, car le camarade Marcus a décidé de faire les choses en grand.

Si la mise en scène est pathétique, le scénario est du même niveau. Et là, il y a franchement matière à rigoler. Pour donner quelques exemples savoureux, au début du film, un homme parvient à échapper aux griffes du fameux tueur en série. Étant gravement blessé, il fait logiquement un passage par la case hôpital. Pourtant, son état de santé ne l'empêche pas de prêter main forte à une équipe de mercenaires chargée de retrouver la fille d'un homme riche, qui a été kidnappée par le collector. Cet homme a une faculté de récupération qui force le respect. Et encore on a rien vu car il va même se battre avec l'ennemi public numéro un, sans donner sa langue au chat. Loin de là ! Toujours au rayon des scènes irréalistes, on se demande bien comment le collector est parvenu à garder des dizaines de victimes en vie, au même endroit et pendant longtemps. C'est qu'il faut tout de même donner à manger et à boire à tous ces gens. Le collector est tout de même loin d'être un philanthrope.
Quand aux pièges qui sont omniprésents dans le film, le psychopathe a eu de la chance de ne jamais s'être pris les pieds dedans, tant ils sont nombreux. Et puis le collector doit disposer de sacrés moyens pour tous ces pièges. Mais bon passons, il y a encore mieux. La façon dont le “gentil” réussit à se remettre puis à se démettre le bras pour se libérer, rendrait presque jaloux un certain Mel Gibson qui a œuvré dans L'arme fatale. Dans le genre plus c'est gros plus ça passe, un des séquences finales est à ne rater sous aucun prétexte. Ainsi, l'héroïne du film parvient à se sauver des flammes avec l'autre gentil en jouant le pompier de service avant que les portes ne s'ouvrent juste quand il faut. Tout se succède à merveille pour nos héros avec un facteur chance à son summum. En rentrant chez eux sains et saufs, il ne leur reste plus qu'à jouer à l'euro million.
Pour que le spectacle soit total, il est nécessaire d'avoir un casting de troisième zone. Et là non plus on n'est pas déçu, tant les acteurs jouent tous plus faux les uns que les autres. Aucun des acteurs n'émerge. On ne les sent pas impliqués et ils pourraient jouer n'importe quel autre rôle de la même façon. Pour l'anecdote, on peut noter que l'un des membres de mercenaires esquisse un large sourire au moment de rentrer dans l'antre du tueur. Au moins, à défaut de livrer une prestation correcte, les acteurs se sont visiblement bien amusés.
Au final, que dire de The collection ? Film impersonnel, qui souffre cruellement d'un manque d'originalité et d'une mise en scène trop hachée, ce long métrage n'en demeure pas moins une pépite pour les amateurs de nanar. En effet, le film bénéficie d'un rythme alerte et surtout les scènes sont tellement ratées qu'elles en deviennent hilarantes.
Evidemment, pour ceux qui n'apprécient pas les nanars, il vaut mieux passer son chemin.

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18:13:12, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

À la recherche d'un trésor caché, des aventuriers s'engouffrent dans la jungle indonésienne. Pris au milieu d'une attaque par des groupes armés, ils se réfugient dans une mine supposée abandonnée et s'y retrouvent piégés. Rapidement, ils réalisent qu'ils ne sont pas seuls et s'engagent dans une lutte désespérée pour leur survie...

Mon avis :

Pour son premier film, la filiale asiatique des studios HBO a fait appel à Steven Sheil, le réalisateur de "Mum & Dad" pour nous offrir un petit film d’horreur plutôt alléchant, du moins sur le papier...

L'histoire se passe en Indonésie où un groupe de mercenaire accompagne le fils d'un richissime homme d'affaires, venu dans cette région, pourtant peu sûre, afin d'y trouver un trésor enfoui dans des galeries souterraines jadis occupées par l’armée japonaise durant la seconde guerre mondiale. Seulement voilà, en plus d'une menace extérieure, nos explorateurs vont également être confrontées à des créatures issues d'expérimentations scientifiques dont le but étaient de transformer des êtres humains en armes de guerre...

Le pitch est donc plutôt sympa et avec son côté souterrain, on peut s'attendre à quelques scènes chocs faisant penser à "The descent", ce qui sera d'ailleurs le cas... Les personnages sont bien définis, avec quelques acteurs assez bien choisis comme Sam Hazeldine ("Don't Let Him In", "L'ombre du mal"), Ario Bayu ("Dead Time: Kala", "Pintu terlarang", "Java Heat"), Joe Taslim ("Karma", "The Raid") ou encore Miki Mizuno ("Sasori, la femme scorpion", "Guilty of romance"). Jusque là tout va bien! De plus, les décors, les effets spéciaux et les maquillages sont convaincants...

Pourtant tout cela ne suffit pas à faire de "Dead Mine" une réussite, car malheureusement à aucun moment, il ne fera peur, le réalisateur préférant ici privilégier l'action. Et surtout la fin n'apporte pas de réponses sur de nombreux points et notamment sur ce que deviennent certains personnages, ni sur qui sont les tireurs qui sont à l'extérieur. Peut-être est-ce dans le but de nous proposer une suite? A suivre donc, mais l'on reste tout de même franchement sur sa faim!

Heureusement, le film se laisse tout de même voir agréablement grâce à un scénario apportant régulièrement de nouveaux éléments, car ces souterrains sont habités et pas qu'un peu! Il y a d'une part les anciens prisonniers ayant servis pour les expérimentations et d'autre part une armée de samouraïs ayant subis le même traitement. Enfin, comme si cela ne suffisait pas, il y a également un vieux soldat, persuadé d'être toujours en guerre...

Si vous avez envie de voir un action movie dépaysant et sans prétention, ce film est pour vous! Par contre si vous avez envie d'avoir les chocottes, passez votre chemin!

"Dead Mine" sort le 15 mai chez Wild Side Vidéo en DVD, Blu-ray et VOD. La version DVD est au format 1.85, 16/9ème compatible 4/3 avec pistes anglaises, allemandes et françaises Dolby Digital 5.1 et 2.0 et sous-titres français, allemands et néerlandais. La version Blu-ray est quant à elle au format 1.85, avec une résolution 1080 24p et des pistes anglaise, allemande et française DTS-HD Master Audio 5.1 et sous-titres français, allemands et néerlandais. Les bonus, communs aux deux éditions se composent de nombreux entretiens avec l'équipe du film, d'un making of et des scènes coupées.

Si vous voulez vous faire une petite idée de "Dead Mine", Wild Side Vidéo vous propose un petit extrait exclusif du film.

Dead mine

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Dead mine (Blu-ray)

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