Archives pour: Mai 2013, 19

19.05.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Stormhouse
Réalisateur : Dan Turner
Date de sortie du film au cinéma : non programmée à l'heure actuelle
Origine : Etats-Unis
Durée : 1h28
Avec : Katherine Flynn (Haley Sands), Martin Delaney (Brandon Faber), Munir Khairdin (Salim Hasan), etc.

Par Nicofeel

Mis en scène par le quasi inconnu Dan Turner, Stormhouse tente à sa façon de renouveler le film sur les entités, donc sur les manifestations paranormales. Evidemment, on a peu d'espoir d'avoir un film de la qualité de The entity (1981) de Sidney J. Furie, film référence sur le sujet.
Ici, la problématique est d'ailleurs différente. Dans Stormhouse, il n'est pas question d'une entité mystérieuse qui vient violer une jeune femme. Non, le film se déroule dans une base militaire secrète du Royaume-Uni, en 2002, plusieurs mois avant l'invasion en Irak. On apprend qu'une entité invisible a été capturée (de quelle façon, pour cela on ne le saura qu'à la fin) et qu'elle est confinée dans un endroit où elle est retenue par des champs électromagnétiques qui ont été inversés.
Une jeune femme, qui aurait la faculté d'entrer en contact avec cette entité, est amenée dans cette base.
Le film suscite un certain intérêt avec cette entité qui est retenue contre son gré. Surtout, on voit que les personnels militaires sont particulièrement à cran et voient d'un bien mauvais oeil l'irruption d'une civile dans leur quotidien. Pour autant, le soufflé retombe assez rapidement. Car Stormhouse bénéficie manifestement d'un budget relativement faible et on le ressent rapidement. Car il ne se passe pas grand chose durant la première partie du film. On se contente d'imaginer qu'il y a des manifestations de l'entité avec des changements importants de température dans la cage de celle-ci et la sensation qu'il se passe des événements étranges : certains personnages auraient entendu le terme « on joue » et plus bizarre encore, l'un des principaux officiers de cette base, aurait chanté à son insu la chanson Frère Jacques (en français s'il vous plaît !). Mais c'est bien tout ce qui se passe durant la première partie. Le film demeure regardable mais on peine à se passionner à cette histoire.

En fait, le film devient nettement plus intéressant lorsque l'entité réussit à s'échapper et à contrôler les gens par l'esprit, comme si elle s'introduisait en eux. On a droit ainsi à des militaires qui s'auto-mutilent ou d'autres qui sont attaqués par l'entité. On a bien quelques membres arrachés et du sang qui coule de temps à autre mais là encore la déception est globalement de mise. Le fan de film d'horreur ne pourra que constater que le film reste trop sage sur ce point. La plupart des attaques de l'entité ont lieu dans la pénombre (du coup on voit quasiment rien), certaines scènes ont même lieu hors champ. Les rares scènes où l'on voit du sang ne font pas du tout peur et n'inspirent pas de dégoût. Mais bon, au moins cette deuxième partie est plus dynamique que la première.
Cela étant dit, il ne faut pas s'attendre à être très surpris car le scénario est très prévisible : l'entité s'échappe, elle tue des militaires, elle laisse en vie l’héroïne, des pseudo rebondissements ont lieu. Rien de bien étonnant dans tout cela. Finalement, un point qui aurait pu être développé est celui du sort qui attend un prisonnier de guerre, suspecté d'être à l'origine d'attentats (l'action du film est censée se dérouler seulement un an après les attentats du 11 septembre). Mais comme pour le reste, le traitement est extrêmement basique.
Il ne faut pas non plus s'attendre à des personnages qui sont bien développés. On a des caricatures de militaires et le personnage principal agit exactement comme on s'en doute à la base. Les acteurs sont dans le même état d'esprit. Ils ne sont pas mauvais en tant que tels mais aucun d'eux ne relève le niveau.
Tout au plus, on appréciera un dernier twist final qui explique le pourquoi du comment. Mais bon, tout être rationnel pourra trouver le concept complètement tiré par les cheveux.
En synthèse, Stormhouse est un film qui joue sur la notion d'entité. Si le film n'est pas nul, il est sans nul doute paralysé par un manque évident de budget, qui explique pourquoi ce quasi huis-clos patine clairement durant sa première partie. A regarder, si vous n'avez aucun autre film d'horreur digne de ce nom à vous mettre sous la dent.

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