Catégorie: Box office cinéma

31.03.14

06:33:58, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo200

Synopsis :

Pour l’Olympique de Paris, aller disputer ce match amical à Capelongue aurait dû être une simple corvée de fin de saison. Personne n’aurait pu anticiper qu’une infection très semblable à la rage allait se propager, et transformer les habitants du petit village en créatures ultra-violentes et hautement contagieuses. Pour Samuel - l’ancienne gloire près de la retraite, Idriss - le prodige arrogant, Coubert - l’entraîneur dépressif, ou Solène - la journaliste ambitieuse, c’est l’heure de l’affrontement le plus important de leur vie.

Mon avis :

Mêler zombies et football, voilà une idée on ne peut plus originale, voir même un peu extravagante! Les deux univers étant a priori assez peu compatible... C'est pourtant ce qu'ont fait Benjamin Rocher ("La Horde") et Thierry Poiraud ("Atomik Circus - Le retour de James Bataille") en nous livrant un film à la structure et à la distribution sortant des sentiers battus...

"Goal of the Dead" est en fait composé de deux parties d'environ 70 minutes, chacune mise en scène par un réalisateur. Benjamin Rocher s'est chargé de la première partie, plus précisément de la mise en place de l'histoire. On y fait la connaissance des différents protagonistes et cela jusqu'au match et au moment où cela va vraiment partir en couille! Contrairement à beaucoup de gens, j'avais adoré "La Horde", le premier long métrage que Benjamin Rocher avait réalisé avec Yannick Dahan et j'attendais donc beaucoup de cette première partie du dyptique. Eh bien, je n'ai vraiment pas été déçu, le réalisateur nous offre là une première partie complètement délirante et jubilatoire, où l'on prend son pied du début à la fin! Les comédiens sont géniaux, les gags font mouches et on passe donc un excellent moment! Que demander de plus?

Alban Lenoir ("6 Hours", "Kaamelott", "Lazy Company") y campe le personnage de Sam Lorit, un footballeur en fin de carrière qui revient au pays où il n'a pas laissé que de bons souvenirs... Soyons clair, en fait ils veulent carrément tous lui faire la peau! Et le premier à lui en vouloir, c'est son ancien meilleur ami, Jeannot, joué par l'impressionnant Sebastien Vandenberghe ("Le transporteur 3", "La proie", "À l'aveugle"), dont le père, interprété par le toujours aussi charismatique Philippe du Janerand ("Nikita", "Ridicule", "Le cousin", "Taxi 2") est le médecin du village, une sorte de docteur Frankenstein qui va le transformer malgré lui en zombie surpuissant!

Enfin, pas tout à fait en zombie, on devrait plutôt ici parler d'enragé, en quelque sorte une version décuplée des supporters les plus extrêmes du monde du football. En plus d'Alban Lenoir, on retrouve ici deux autres acteurs de la très sympathique série humoristique "Lazy Company", à savoir Alexandre Philip ("Batman: Ashes to Ashes") et Benoît Moret ("Les missionnaires"), dont ce dernier n'est pas sans rappeler Édouard Baer par sa façon de sortir des phrases hallucinantes et ennuyeuses au possible, barbant bien évidemment tous ceux qui l'entourent...

Le casting est très orienté comédie avec notamment quelques acteurs qui sortiront particulièrement du lot comme Bruno Salomone ("Brice de Nice", "Hellphone", "Fool Moon"), absolument génial dans le rôle d'un agent bien déjanté, Patrick Ligardes ("Le créateur", "Frontière(s)", "Lulu femme nue") dans le rôle de l'entraîneur de l'équipe de l'Olympique de Paris ou encore Philippe Rebbot ("Chroniques d'une cour de récré", Mariage à Mendoza", "Lulu femme nue") dans le rôle du caméraman. Le jeune humoriste Ahmed Sylla, dont c'est là le premier rôle au cinéma, est vraiment très bon également en jeune prodige du ballon rond, mais on se marrera aussi énormément grâce à l'apparition de personnages ayant de tous petits rôles, comme par exemple le couple formé par Trent ("Echap") et Delphine Drieu la Rochelle ("Eject"), véritable couple dans la vie, qui fait ici un caméo absolument bidonnant en spectateurs passant leur temps à se rouler des patins... La jeune actrice Tiphaine Daviot ("Plus belle la vie", "Eyjafjallajökull") apporte quant à elle une petite touche d'émotion et de sérieux dans cet univers bien allumé.

Dans la seconde partie réalisée donc par Thierry Poiraud, on rentre réellement dans le vif de l'action, l'invasion des « zombies » qui se propage et donc la survie des personnages principaux et cela sans qu'à aucun moment le genre ne soit par contre parodié. On est ici dans une comédie horrifique, mais les réalisateurs ne se moqueront jamais de ce type de films, bien au contraire ! On sent même que c'est un genre de films qu'ils affectionnent tout particulièrement, ce qui n'a rien de surprenant vus leurs précédents films et cela même s'ils ne sont pas à l'origine du projet, puisque les deux personnes à l'origine du projet, qui devait d'ailleurs être à l'origine une mini-série, sont en fait le scénariste Nicolas Peufaillit ("Un prophète", "Les revenants") et le producteur Raphaël Rocher ("La horde", "Territoires", "Lazy Company"), le frère de Benjamin...

On pense évidemment à des comédies du style "Shaun of the Dead" ou "Zombieland", qui nous offraient chacun à leur manière une variation amusante du film de zombies et malgré le fait que "Goal of the Dead" soit français, il n'a absolument rien à leur envier. Les avis diffèrent pas mal concernant les deux parties (ou mi-temps pourrait-on dire?) du film, mais pour ma part j'ai préféré la première partie, même si la seconde ne m'a absolument pas déçu. Dans les deux cas, la mise en scène est ultra efficace, les combats et acrobaties chorégraphiés par Manu Lanzi ("Le Transporteur", "Le Talisman", "À l'intérieur", "Le Réserviste") d'une efficacité redoutable et les effets spéciaux de maquillage très réussis. Un vrai régal ! Fichtre, qu'est-ce que cela fait du bien de voir un film comme ça !

Pour la sortie de leur film, les deux réalisateurs ont choisi de ne pas faire une sortie salle classique, les deux films étant diffusés à la suite, dans de petits cinémas indépendants, avec un entracte et une ambiance festive durant toute la projection (Boisson offerte, présence de l'équipe du film à chaque projection, diffusions de courts métrages très Z signés Mathieu Berthon etc...). En fait, on se retrouve plus là dans une ambiance style projection de films de genre lors de festivals spécialisés que dans l'ambiance d'une projection classique. Le générique à la fin du premier épisode est par contre un peu long, mais pour ceux qui y prêteront attention, il permet par contre d'apprécier quelques scènes coupées du film. Bien entendu, ce choix de diffusion ne permettra pas au film de faire de l'argent, mais vu sa qualité, il y a fort à parier que celui-ci sera un succès lors de sa sortie très prochaine sur support physique, d'autant plus que c'est typiquement le style de films qui se regarde plusieurs fois avec toujours autant de plaisir. Un futur film culte ? Peut-être bien... D'autant plus que le film sortira en DVD et Blu-ray au moment de la Coupe du Monde de football...

Le cinéma de genre se porte plutôt mal en France depuis quelques années, mais après "Aux yeux des vivants" et maintenant "Goal of the Dead", tous les espoirs sont permis !!! Maintenant, il faut que le public français se bouge un peu les fesses...

Initialement, il était prévu que "Goal of the Dead" soit projeté 4 jeudis de suite au cinéma Les 3 Luxembourg à Paris avant le départ pour une tournée en Province, mais suite à son succès, une cinquième date a été programmée pour les parisiens le 27 mars toujours dans la même salle. Le film commencera ensuite sa tournée le 17 avril par Angoulême, suivront ensuite Lyon le 21 avril, Nice le 25 avril, Dijon le 29 avril, Avignon le 2 mai, Strasbourg le 6 mai, L'Isle Adam le 13 mai, Bordeaux le 23 mai, Nantes le 28 mai et Audincourt le 30 mai... Pour suivre, la tournée qui devrait également passer par Toulouse, Marseille et Lille ou avoir plus de renseignements, suivez la page facebook du film!

Quant à la sortie du DVD et du Blu-ray, elle est prévue pour le 4 juin 2014 chez M6 vidéo...

Goal of the dead

Goal of the dead
Fnac à 13€
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Goal of the dead (Blu-ray) / 2 Blu-ray

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19.03.14

06:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo001fg


Synopsis :

Christian, jeune producteur de films ambitieux, est amoureux fou de Tara, une actrice qu’il abrite sous son toit. Obsédé par l’idée qu’elle le trompe, Christian fait suivre Tara et découvre qu’elle entretient effectivement une liaison. Sa jalousie se fait d’autant plus grande que l’amant de Tara n’est autre que Ryan, ex petit-ami de cette dernière qu’elle a imposé sur le futur projet cinématographique de Christian.
Le producteur décide alors de les piéger tous les deux, sacrifiant au passage ce qui lui reste d’humanité dans des jeux pervers et violents...


Mon avis :

Depuis sa présentation hors compétition à la Mostra de Venise 2013, on ne peut pas dire que le nouveau film de Paul Schrader ("Hardcore", "American Gigolo", "La féline", "Light of Day") ait été très bien accueilli par la critique en général, pourtant "The Canyons" ne mérite tout de même pas un tel acharnement...


Est-ce dû à la présence en vedettes, d'une part de Lindsay Lohan ("Freaky friday", "Lolita malgré moi", "Mère-fille, mode d'emploi", "Machete") et d'autre part de celle de la star du porno James Deen (Déjà plus de 1100 films à son actif!!! Qui dit mieux?) ? Peut-être un peu des deux ? Vu les frasques, très fréquentes de Lindsay Lohan sur les plateaux ou dans sa vie privée, l'actrice fait le bonheur de la presse people, mais ne s'attire du coup pas trop la sympathie...


Quant à James Deen, il faut bien l'avouer, les critiques n'apprécient en général pas trop que des acteurs venant du porno tentent leur chance dans le cinéma plus conventionnel ! Pourtant, l'acteur s'en sort plutôt bien! Il est ici froid, détestable et imbu de sa personne, en gros tout ce qui convient pour incarner ce personnage abject, qu'on va forcément détester...


D'ailleurs même en ce qui concerne Lindsay Lohan, on ne s'attachera finalement pas tellement plus à son personnage, car elle incarne un personnage qui fait passer l'argent avant l'amour. Alors une partie de la réponse est peut-être là? Dans "The Canyons", on n'éprouvera aucune empathie pour aucun des différents protagonistes du film! D'ailleurs le film est froid comme les personnages du film, mais c'est 100% voulu et on retrouve bien là l'univers assez glacial de son scénariste, le romancier Bret Easton Ellis, à qui on doit notamment "Les Lois de l'attraction" et "American Psycho". L'ambiance générale, le personnage de Christian aussi, font d'ailleurs fortement penser à l'adaptation de "American Psycho" justement et à son tueur incarné par Christian Bale.


Bret Easton Ellis et Paul Schrader nous livre avec ce film une vision peu reluisante et complètement pervertie du milieu du cinéma. Christian est un producteur qui vit en effet aux crochets de son père et qui n'en a absolument rien à faire de cet univers. La seule chose qui l'intéresse vraiment, c'est baiser! Et si possible avec des gens différents chaque jour... Mais voilà, cet échangiste est malgré très possessif et même s'il aime que sa compagne, Tara, participe à ses ébats, il ne supporte pas l'idée qu'elle aille voir ailleurs sans lui. Ce que lui fait de son côté en revanche! Tara semble par contre accepter ce mode de vie, par intérêt, parce que Christian est à l'aise financièrement...


Alors quand Ryan, son ex, qui lui est fauché, refait surface dans sa vie, elle succombe à nouveau, mais ne sera pas prête à tout abandonner pour autant! Le personnage de Ryan est ici interprété par Nolan Gerard Funk ("Deadgirl", "La maison au bout de la rue", "Riddick") ; ce qui est assez étonnant, c'est que si l'on ne reconnaît pas l'acteur canadien, on est persuadé qu'il vient également du milieu du porno et en particulier du porno gay!


Durant tout le film, on suivra le jeu du chat et de la souris que vont se livrer Christian et Tara, auxquels viendront se greffer principalement les personnages de Ryan donc, Gina, la petite amie de Ryan (qu'il n'aime pas vraiment, lui aussi...) et assistante de Christian, jouée par Amanda Brooks ("Flight plan", "D-War", "Stiletto") et Cynthia, une ex de Ryan et la maîtresse de Christian, jouée par Tenille Houston ("Dark Highway", "She Wants Me"). Oui, je sais tout ceci est un peu compliqué et en apparence assez invraisemblable, mais cela fonctionne plutôt bien dans le film.


On imagine assez rapidement que cette vie décadente va les mener à un destin tragique et peu à peu l’étau va effectivement se resserrer sur nos différents personnages comme un piège dont l'auteur ne serait autre que Bret Easton Ellis, l'auteur semblant même manipuler ses personnages comme des pantins... Seul gros regret en fait, la fin où il semble se jouer du spectateur, mais qui ne tient pas toutes ses promesses et surtout au niveau de la logique des personnages, laissant alors le spectateur quelque peu dubitatif. Même si ce n'est qu'anecdotique, on notera la présence au sein du casting de Gus Van Sant ("Will Hunting", "Psycho", "Elephant", "Paranoid Park", "Harvey Milk") dans le rôle du docteur Campbell .


Avec un budget assez serré, Paul Schrader (Le cinéaste préfère être indépendant plutôt que d'être bridé par un quelconque studio!) s'en sort pas mal du tout, faisant jouer son professionnalisme pour nous offrir un film qui ait quand même de la gueule, mis en valeur par une photographie froide, mais soignée et une bande originale assez sympathique.


Malgré, la nudité assez présente, surtout masculine d'ailleurs (De quoi vous filer des complexes d'ailleurs!!!), le film n'est pas trop racoleur, mais on regrettera une nouvelle fois que Lindsay Lohan ne nous dévoile que sa poitrine refaite pour un rôle qui en demandait quand même plus... Un peu comme pour "I Know Who Killed Me" de Chris Sivertson d'ailleurs... Le film aurait à mon avis mérité d'être encore plus sulfureux, car le sujet s'y prêtait et que le personnage de Christian vit essentiellement pour le sexe !


Alors, certes ce n'est pas le meilleur film de Paul Schrader et évidemment on peut être un peu déçu, mais "The Canyons" est tout de même loin d'être aussi mauvais qu'on a bien voulu nous le faire croire !



Photos © Recidive Films


Sortie en salle le 19 mars 2014

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11.03.14

06:56:28, Cat�gories: Nouveautés, Box office cinéma  

Par Flo200

Synopsis :

Un été chaud et sec. Fuyants leur dernier jour d’école, Dan, Tom et Victor, trois adolescents inséparables, se perdent dans la campagne avant de s’engouffrer dans les méandres d’un vieux studio de cinéma abandonné. Un lieu décrépi devenu depuis le repère d’Isaac et Klarence Shooter, un homme et son étrange fils, bien décidés à ne pas laisser le trio dévoiler leurs sombres secrets aux yeux des vivants.
La nuit tombe. De retour chez eux, les adolescents ne tarderont pas à s’apercevoir que quelque chose les a suivis et que la nuit risque d’être l’une des plus longues de leur vie...

Mon avis :

En cette belle soirée du 7 mars 2014, le grand jour est enfin arrivé, celui où je vais pouvoir découvrir "Aux yeux des vivants", ce film que j'attends avec tellement d'impatience depuis que j'ai découvert cette splendide affiche teaser de Grégory Lê ; un film que je suis depuis le début et auquel j'ai pu modestement contribuer via son financement participatif sur Touscoprod, un excellent système permettant d'impliquer pleinement le public et pouvant apporter tout de même une aide non négligeable à des projets en cette période de crise...

Le film débute de façon très frontale avec une scène en forme de clin d’œil au premier long métrage du duo Alexandre Bustillo / Julien Maury ("À l'intérieur", "Livide"), une scène qui tout de suite en impose et apporte une tension qui va ensuite perdurer durant tout le reste du métrage. Béatrice Dalle ("37°2 le matin", "Trouble Every Day", "Truands", "À l'intérieur") y est absolument bluffante et il faut bien avouer qu'elle fout une fois de plus carrément les ch'tons! D'ailleurs je l'ai croisée en arrivant près de la salle, elle était seule, eh bien je n'ai même pas osé lui dire bonsoir!!! Mais bon, revenons-en au film !

Après cette première scène choc, on bascule dans une ambiance radicalement différente, dans un style assez proche d'un "Stand by me" ou encore d'un "Ça", avec un trio d'adolescents, joués par Théo Fernandez ("Le village des ombres", "Les Tuche", "La guerre des boutons"), Zacharie Chasseriaud ("L'empreinte de l'ange", "Les géants", "Au nom du fils") et Damien Ferdel ("Le petit Nicolas", "Nos chers voisins"), qui vont faire l'école buissonnière après s'être fait coller par la principale, jouée par la très charismatique Dominique Frot ("Mortelle randonnée", "Peut-être", "Elle s'appelait Sarah") dans un rôle assez proche de celui qu'elle tient dans la série télévisée "S.O.D.A.", un rôle qui semble lui coller d'ailleurs pas mal à la peau puisqu'on avait déjà pu la voir en directrice d'école dans "Les amateurs" ou encore en proviseur dans "Qui perd gagne!"...

Les trois ados vont alors passer leur après-midi à faire les 400 coups et ce périple va les amener à un vieux studio de cinéma abandonné, une visite qu'ils vont malheureusement amèrement regretter... C'est à partir de là qu'on va découvrir le méchant du film, grand, de toute évidence assez sec, portant un manteau de l'armée et des rangers défaites. Évidemment le genre de gars sur lequel on n'a vraiment pas envie de tomber ! On n'aperçoit pas son visage sous sa capuche, mais on imagine quelqu'un d'assez monstrueux.

Alors qu'on aurait pu penser que le film allait se passer essentiellement dans le vieux studio, l'action va ensuite prendre une autre direction, transformant le film en pur slasher. Le tueur masqué, car il portera en effet un masque comme dans de nombreux films du genre, va traquer nos trois fugueurs chez eux.

Cela sera d'ailleurs l'occasion de faire la connaissance des familles de Dan, Tom et Victor parmi lesquels on remarquera tout particulièrement les excellentes interprétations de Manu Lanzi ("Le transporteur", "Le talisman", "À l'intérieur", "Le réserviste"), l'acteur/chorégraphe de combats y étant absolument bluffant et tenant ici son rôle le plus fort à ce jour, Chloé Coulloud ("Neuilly sa mère!", "Beur sur la ville", "Livide"), qui incarne une délicieuse baby-sitter et Anne Marivin ("Podium", "Truands", "Incognito", "Les petits mouchoirs") et Nicolas Giraud ("Taken", "Vertige", "Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec") dans le rôle du couple du dernier gamin...

Impossible également de ne pas vous parler de Francis Renaud ("36 Quai des Orfèvres", "MR 73", "Mutants", "Les Lyonnais", "Braquo"), dans le rôle du père du monstre et dont l'interprétation est véritablement remarquable. J'ai toujours trouvé cet acteur excellent et charismatique, mais là il vient de franchir une nouvelle étape !

Bon, je ne vous en révélerai pas plus en tous cas au niveau de l'histoire, mais sachez avant tout que le film est vraiment très beau, avec une photographie particulièrement réussie signée Antoine Sanier ("Océane"), des effets spéciaux de maquillages très réussis et hyper réalistes et une musique sublime une nouvelle fois écrite pour le duo par Raphaël Gesqua ("Livide", "Super 8 Madness!").

Alors certes, on pourra reprocher au film ses quelques invraisemblances, que ce soit au niveau du scénario ou au niveau des réactions de certains protagonistes, mais personnellement cela ne m'a pas gêné tant que ça, m’occasionnant tout au plus quelques petits sourires. Mais au final, j'étais quand même vachement fier d'avoir mon nom au générique d'un tel film !

Après "The Theatre bizarre", voici la nouvelle bombe signée Metaluna Productions! Car aucun doute, "Aux yeux des vivants" est bel et bien l'une des sensations horrifiques de l’année !

"Aux yeux des vivants" sera en avant-première le 15 mars à Paris lors de la nuit du slasher, le 22 mars à Nantes, le 28 mars à Thionville, le 17 avril à Lyon et le 18 avril à Tours. Sa sortie en salles est quant à elle prévue pour le 30 avril 2014 par Tanzi Distribution.

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07.11.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo200

Synopsis :

Dans les années 70, un jeune new-yorkais sans histoire se métamorphose en meurtrier lorsqu’il est exposé aux sonorités particulières d’une toute nouvelle musique: le disco. Incapable de contenir ses pulsions meurtrières, Duane Lewis deviendra malgré lui un dangereux tueur en série en exil à Montréal.

Mon avis :

J'avoue que je ne savais pas trop à quoi m'attendre de la part de ce "Discopathe", j’imaginais volontiers une série Z, bien barrée et fauchée, genre Troma (Ce qui n'a rien de péjoratif de ma part, car j'aime beaucoup les productions de Lloyd Kaufman!), mais il y avait tout de même cette affiche, ô combien troublante, qui m’intriguait fortement et qui me laissait penser que j’avais affaire à autre chose...

Dès les premières images, on se rend compte, par le soin apporté à la mise en scène et par sa très belle photographie, que c'est loin d'être le cas! Ce premier long-métrage du cinéaste canadien Renaud Gauthier a une approche beaucoup plus sérieuse que celle qu'on aurait pu imaginer de la part de l'un des réalisateurs de la mini-série "Inspector Bronco" qui parodie avec bonheur les polars des années 70.

Ici, le réalisateur signe un film assez proche de l'esprit des films d'horreur de la fin des années 70/début 80, un peu dans le style du "Maniac" de William Lustig. Il y règne en effet une atmosphère presque aussi glauque et malsaine, même si le film ne sera pas dénué d'humour, ce qui lui conférera d’ailleurs un ton assez décalé que pour ma part j'ai beaucoup aimé.

Jérémie Earp-Lavergne, qui interprète Duane Lewis, le tueur psychopathe est vraiment parfait pour ce rôle, à la fois pas vilain physiquement et surtout suffisamment inquiétant lorsqu'il se métamorphose en meurtrier. Le jeune homme est entouré d'un casting de très jolies jeunes femmes, ce qui donne au film un atout charme non négligeable.

On notera, parmi les victimes du « discopathe », la présence de la délicieuse Katherine Cleland ("Appartement 1303") et de la charmante Catherine Antaki, ainsi que celle de Sandrine Bisson ("1981", "Coteau Rouge", "La peur de l'eau", "La maison du pêcheur"), actrice non habituée à jouer dans des films de genre.

L’aspect comédie du film est par contre apporté par les rôles secondaires masculins avec notamment les deux policiers (Celui de New York et celui de Montréal), ainsi que le prêtre du pensionnat de jeunes filles, très attiré par les mini-jupes de celles-ci...

Les amateurs d’hémoglobine seront évidemment ravis, car les meurtres sont bien graphiques avec des effets spéciaux de maquillage convaincants, assurés entre autres par Rémy Couture ("Inner Depravity" 1 et 2, "Humains", "Art/Crime") et dont certains font vraiment froid dans le dos.

Le film se déroulant successivement à New York et à Montréal, il est à noter qu’il a la particularité d'être à la fois en anglais et en québécois, ce qui est quelque peu perturbant pour nous français, si on le voit sans sous-titres, car il y aura un moment d’adaptation pour s’habituer au changement de langue. D’ailleurs étonnamment j’ai eu plus de faciliter avec l’anglais qu’avec le québécois qui est ici très accentué !

La musique du film est vraiment excellente (Qui n’aime pas le disco ?) et joue un rôle forcément important dans le film, accentuant notamment l’immersion dans cette fin des années 70.

Ce "Discopathe" est donc une très belle surprise et nous laisse présager un bel avenir pour son réalisateur !

Si vous voulez découvrir "Discopathe" avant tout le monde, dépêchez-vous de prendre vos places pour l'avant-première française qui aura lieu le samedi 16 novembre 2013 à 22 heures (Précédée à 21 heures d’une soirée discothèque) au Nouveau Latina en présence du réalisateur Renaud Gauthier, du directeur de la photographie John Londono et du co-producteur Seb Bouloc. Et si vous n'avez pas la chance de pouvoir y assister, pensez à suivre l'actualité du film sur son site officiel ou sur sa page facebook afin d'être tenu au courant des futures projections...

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25.09.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo200

Synopsis :

À peine sortis de prison, Bill et Karl, escrocs de père en fils dans le Nord de l'Angleterre, décident d'identifier qui, dans leur entourage, les a balancés à la police. La liste des suspects est longue et chaque piste explorée par le duo débouche sur la mort de quelqu'un...

Mon avis :

Le public français a découvert le réalisateur anglais Ben Wheatley ("The ABCs of Death", "English Revolution") à travers ses films "Kill List" et "Touristes", deux films qui ont fait sensation notamment à L'étrange festival, mais avant cela le cinéaste avait déjà réalisé un autre long-métrage, "Down Terrace", une petite production indépendante plutôt réussie...

Ce premier long de Ben Wheatley est un tout petit budget et cela se ressent immédiatement. Le film est à 90% du temps un huis clos se déroulant dans une petite maison banlieusarde et sans charme où Bill et Karl, deux malfrats père et fils vont essayer de déterminer qui est la balance dans leur organisation, ce qui va les amener à tuer tout de même pas mal de monde! Toute la première moitié du film se compose uniquement de dialogues, plutôt bien écrits, m'ayant quelque peu donné l'impression de voir un "Reservoir Dogs" à la sauce british. On retrouve en effet ce même goût pour les dialogues que chez Tarantino, avec un humour par contre très anglais, avant une certaine fulgurance au niveau de la violence, qui interviendra de façon assez inattendue.

Cette première partie du film ne fonctionnerait pas sans des dialogues bien écrits certes, mais surtout de très bons acteurs. Comme dans ses films suivants, on ne trouve pas de grosses stars, mais des acteurs au physique souvent plus communs, mais toujours très talentueux. On reconnaîtra toutefois Michael Smiley ("Outpost", "English Revolution", "Le dernier pub avant la fin du monde"), qui interprétait le rôle de Gal, l'un des tueurs dans "Kill List", dans un rôle une nouvelle fois d’un tueur à gages et Julia Deakin ("Shaun of the Dead", "Hot Fuzz", "Le dernier pub avant la fin du monde"), véritablement étonnante dans le rôle de la mère.

Il sera assez amusant en revanche de constater que Bill et Karl sont réellement interprétés par un père et son fils, à savoir Robert Hill ("Kill List") et Robin Hill ("Kill List", "The Borderlands"), ce dernier étant en plus le co-scénariste, le monteur et l’un des co-producteurs exécutifs du film, tout comme le réalisateur d’ailleurs. De plus, Valda, la petite amie de Karl est ici interprétée par la réelle petite amie de l’acteur, Kerry Peacock, personnage qui sera au cœur de la discorde entre les deux hommes...

Par contre, esthétiquement, le film sera beaucoup moins travaillé que les films suivants du réalisateur, alternant dans sa première partie plans fixes et caméra à l’épaule. Dans la deuxième moitié du film, en revanche on aura le droit à quelques jolis plans en extérieur et à quelques ralentis assez bien vus lors de certains meurtres. A aucun moment, le film ne tombera dans la grosse comédie, toutefois le film comporte une bonne dose d’humour noir jouant à fond la carte de la dérision en nous livrant le portrait de cette famille plutôt atypique. La première partie du film est par contre un peu longuette, manquant par moments cruellement de rythme, malgré la qualité de ses dialogues.

Avec "Down Terrace", Ben Wheatley n'atteindra pas le niveau de ses deux films suivants, en partie à cause de son budget très réduit, mais il démontrera déjà un réel savoir-faire et un talent qui se révèlera par la suite...

"Down Terrace" est sorti le 17 septembre chez Wild Side Vidéo , mais uniquement en VOD. En revanche, pour les anglophones, le film est sorti en Angleterre en DVD et aux États-Unis en DVD et Blu-ray et pour les francophones qui possèderaient un lecteur dézoné en DVD au Canada avec des sous-titres québecois.

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19.06.13

05:30:00, Cat�gories: Nouveautés, Box office cinéma  

Par Flo200

Synopsis :

Dans une banlieue paisible, la famille Barrett voit soudainement sa vie basculer suite à des évènements étranges qui, chaque nuit, viennent troubler la tranquillité de sa maison. Lorsque leur fils cadet évoque un mystérieux « Ogre des sables » lui rendant visite le soir, le quotidien de Daniel et Lacy Barrett tourne alors au cauchemar : ils deviennent victimes d’inquiétants trous de mémoire, et de soudaines pertes de contrôle de leur corps. Ne trouvant aucun soutien autour d’eux, ils se retrouvent impuissants pour affronter ce qui va se révéler être une force extraterrestre cherchant à s’emparer de leurs enfants...

Mon avis :

Après "Paranormal activity", "Insidious" et "Sinister", le producteur Jason Blum ("Lords of Salem", "The Bay", "The Purge") continue sur sa lancée et nous offre une nouvelle fois un film de trouille avec des phénomènes paranormaux, mais cette fois, les phénomènes ne sont liés à une puissance maléfique venue de l'au-delà, mais extraterrestre...

La bande annonce de "Dark Skies" ne m'avait pas semblé très impressionnante et c'est donc en toute confiance que je proposai à ma fille, âgée de 13 ans, de m'accompagner à l'avant-première du film, non sans lui avoir fait visionner bien évidemment la bande-annonce en question auparavant. Bon, les films d'horreur, ce n'est pas forcément son truc, cela serait plutôt actuellement "Twilight" and Co (Oui, c’est l'ado dans toute sa splendeur!), mais comme celui-ci est également un film de Science-fiction, je me suis dit pourquoi pas?

Je n'allais pas tarder à le regretter, car les premiers évènements paranormaux arrivent assez rapidement dans le film et il faut bien l'avouer qu’après deux scènes plutôt tranquilles, cela se corse sérieusement et les scènes qui suivent sont même diablement efficaces! La plus part d’entre elles se trouvent pourtant dans la bande annonce, mais franchement avec un bel écran et un son d'enfer, c'est autrement plus impressionnant et surtout on a le sentiment que sur le film annonce, le son a été volontairement baissé afin de conserver l'effet de surprise. Et bien, cela fonctionne et même plus que bien! Le regard de ma fille commençait d’ailleurs à en dire long...

Le réalisateur et ici également scénariste, Scott Stewart ("Légion - L'Armée des anges", "Priest") a préféré privilégier l'efficacité à l'originalité, ainsi les extraterrestres sont très classiques, proches physiquement de celui de Roswell, apportant ainsi une réelle crédibilité dans notre imaginaire, tout en les rendant plus effrayant en nous les montrant tout le temps dans le pénombre. La réalisation est impeccable, assez sobre, mais avec parfois quelques jolis plans bien inspirés, les effets spéciaux très probants et le casting suffisamment convaincant avec des acteurs particulièrement attachants auxquels on n'a bien évidemment pas envie qu'il arrive du mal.

La petite famille se compose de la jolie Keri Russell ("Nous étions soldats", "Felicity", "Mission: Impossible III", "Confession d'un cannibale") dans le rôle de la mère, de Josh Hamilton ("Margaret", "J. Edgar") dans celui du père, de Dakota Goyo ("Renaissance d'un Champion", "Thor", "Real Steel"), dans celui du fils aîné, le personnage auquel on s'attache probablement le plus et du jeune Kadan Rockett ("The Fortune Theory") qui ne démérite pas non plus... Aucun des quatre ne sera épargné dans le film et l’on éprouvera quasiment la même empathie pour chacun d’entre eux.

Parmi la distribution, on notera également la présence de J.K. Simmons ("Spider-Man" 1,2 & 3, "Postal", "Juno", "Détention secrète") dans le rôle du spécialiste dont le visage charismatique colle parfaitement au côté mystérieux de ce personnage. La tension ne fait qu’accroître durant tout le film provoquant même quelques moments de frayeurs pures, jusqu’à un final particulièrement efficace au niveau de l’angoisse. Autant vous dire qu’à la sortie de la salle, ma fille m’a répété à plusieurs reprises, je te déteste!!!! Quel papa indigne!!! Il a donc fallu que je me fasse pardonner par la suite avec une petite gourmandise, une tartelette aux fraises, son pêché mignon...

"Dark Skies" ne révolutionnera pas le genre, mais si vous avez envie d’avoir des sueurs froides, celui-ci vous en offrira quelques unes à condition de le voir dans les conditions adéquates!

Sortie nationale en salle le 26 juin 2013

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29.09.12

05:00:00, Cat�gories: Box office cinéma  

Par Flo001fg

Synopsis :

Hervé est un homme solitaire qui ne vit que pour ses cours de self-defense. Licencié du zoo où il travaille parce qu’il déprime les animaux, il devient veilleur de nuit dans une usine. Pour tromper l’ennui, il épie les allers et venues d’un étrange couple d’amoureux : son collègue et sa femme qui vend son corps avec la bénédiction de son mari.
Marion est une jolie femme prête à tout pour avoir un enfant. Un soir, elle rencontre une infirmière qui s’éprend d’elle. Celle-ci lui promet amour et grossesse, au prix du cambriolage d’une banque de sperme.
Les destins de ces deux individus en quête de bonheur vont se croiser dans un couloir d'hôpital…

Mk2 Quai de Seine, le soir du 25 septembre, avant-première parisienne du nouveau film d'HPG, "Les mouvements du bassin". Je m'y rends en compagnie de mon ami Sandy. Accueil sympa, on nous offre le magazine Obsession avec Éric Cantona en couverture. La salle est archi comble. L'équipe du film fait son entrée... Après une courte présentation des différentes personnes présentes de l'équipe, le réalisateur HPG improvise en compagnie d’Éric Cantona, une petite leçon bien à lui, tout en autodérision où il va nous montrer de façon très drôle la connivence qu'il a avec ses acteurs. Un moment très amusant préparant au spectacle qui va suivre...

Mon avis :

Je dois avouer que je n'avais été guère convaincu par le premier long non porno de HPG ("On ne devrait pas exister"), malgré un début prometteur et bien amusant, j'avais fini par décrocher! Mais 6 ans se sont passés depuis ce film et j'étais curieux de voir ce que HPG avait à nous offrir, surtout que le casting est ici bien alléchant (joli boulot de la part de Gwenaëlle Baïd, directrice du casting et compagne d'HPG!) avec notamment le couple Rachida Brakni / Éric Cantona. Dès les premières minutes du film, on sait que l'on ne va pas avoir affaire à un film formaté. HPG signe une nouvelle fois un film d'auteur bien barré.

Le film part un peu dans tous les sens, suivant principalement les parcours de deux personnages principaux dont les destins vont bien entendus se rejoindre par la suite. Le premier de ces deux protagonistes, c'est Hervé, joué par HPG himself, un étrange personnage vivant seul, passionné de self-defence, viré d'un zoo où il travaillait (car il déprimait les animaux!) et maintenant embauché en tant que veilleur de nuit dans une usine où il fait la connaissance d'un curieux couple interprété par Éric Cantona ("L'Outremangeur", "Looking for Eric") et Marie d'Estrées. Éric Cantona, c'est le nouveau collègue de Hervé et celui-ci est en couple avec une prostituée, au physique hors-norme (Marie d'Estrées a depuis le tournage énormément maigri, mais elle garde tout de même ce visage si particulier), exerçant dans une caravane au sein de l'usine. Un jour, Hervé va coucher avec la prostituée et le préservatif va malencontreusement craquer... Craignant d'avoir contracté le sida, sa vie va en être profondément bouleversée. La plus part des scènes entre Éric Cantona et Marie d'Estrées sont bercées par les chansons de Christophe, qui signe ici la musique du film. Les fans du chanteur (dont je fais parti avec ma fille!) seront ravis, car cela faisait bien longtemps que celui-ci n'avait pas signé de musique de film.

L'autre personnage principal, c'est Marion, interprétée par Rachida Brakni, une femme obsédée par le désir de devenir mère et prête à tout pour arriver à ses fins. Un soir, dans une boîte de nuit, elle va rencontrer une infirmière, jouée par Joana Preiss ("Boarding Gate", "Sibérie") qui va s'éprendre d'elle et tout faire pour la satisfaire, allant jusqu'à voler une banque du sperme pour cela. Le film, c'est donc le destin croisé de deux personnages un peu paumés et mal dans leur peau. "Les mouvements du bassin" est un film souvent très drôle, grâce à des situations souvent causasses et au personnage décalé d'Hervé (on est bien loin du personnage mutique et impressionnant de "Une affaire d'état"!). La scène du cours de self-defense avec Jérôme Le Banner ("Babylon A.D.", "Fatal") et Alysson Paradis ("À l'intérieur", "Survivant(s)") est en cela vraiment représentative, HPG n'hésitant pas à se ridiculiser en jouant le relou de service. C'est à mourir de rire! La fin du film prend une direction différente, plus grave et émouvante, sans pour autant changer énormément de ton.

"Les mouvements du bassin" m'a fait passer un très bon moment, j'ai bien rigolé et finalement cela m'a donné envie de revoir "On ne devrait pas exister", afin de redonner une seconde chance à ce film que j'avais peut-être mal appréhendé...

A la fin du film, "Les mouvements du bassin" est récompensé par les applaudissements du public qui dans sa grande majorité semble avoir, tout comme moi et mon ami, apprécié ce spectacle atypique. HPG va alors venir répondre aux questions ou du moins tenter d'y répondre en arpentant de long en large l'estrade de la salle de cinéma, toujours avec son humour bien particulier. D'autres acteurs vont également intervenir, notamment Éric Cantona, Rachida Brakni, mais également Marie D'Estrées, Alexis Vaillant et Benoît Fournier.

Une longue rencontre avec le public (ce qui n'est pas si courant!), qui va ensuite se prolonger en dehors du cinéma dans un premier temps et enfin pour les invités lors d'un cocktail organisé dans un bistrot sur la rive d'en face. Toute l'équipe va rester très accessible et c'est avec une joie immense que je vais avoir en plus la surprise de pouvoir rencontrer le réalisateur Éric Valette ("Maléfique", "Une affaire d'état", "La proie") venu ici en tant qu'ami, un réalisateur que j'apprécie tout particulièrement. Vers minuit, mon ami Sandy et moi décidons de rentrer, la tête pleine de souvenirs inoubliables (hé, hé, ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de discuter avec une légende comme Éric Cantona!!!).


Sortie nationale en salle le 26 septembre 2012

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24.09.12

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Box office cinéma  

Par Flo001fg

Synopsis :

À Cold Rock, petite ville minière isolée des États-Unis, de nombreux enfants ont disparu sans laisser de traces au fil des années, et n’ont jamais été retrouvés. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia (Jessica Biel), le médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 6 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant.

Mardi 4 septembre, 19 heures 55, j'arrive au mk2 Bibliothèque pour assister à l'avant-première de "The secret", film que j'attendais depuis des mois. Je passe à côté de la file déserte des invités et je vois posé sur une table, devant deux charmantes demoiselles, des cartons et des petits flyers du film, je demande alors poliment si je peux en prendre un et là, j'ai le droit à un "non" glacial, même pas à un "non, désolé, c'est réservé aux invités...". Sachant que de surcroît, elles en avaient un bon paquet et que quasi tout le monde était rentré, ce "non" catégorique m'a plutôt refroidi. Mais bon, pas grave, je monte à l'escalator et j’aperçois à ce moment là le réalisateur Pascal Laugier, qui s’apprête à rentrer dans la salle. Je m'installe dans une salle archi comble ou presque (en effet, pas mal de places réservées aux précieux invités, à qui on réserve un petit carton et un flyer, sont libres et le resteront!). Arrive alors au micro pour présenter l'équipe du film, Fausto Fasulo, le rédacteur en chef du magazine Mad Movies, qui annonce après une courte présentation du film, l'entrée de Pascal Laugier accompagné de ses deux producteurs. Ils vont alors nous parler de la genèse du film, du tournage avec notamment la star internationale Jessica Biel, sans dévoiler quoique ce soit sur le film pour ne pas gâcher notre surprise. Pascal Laugier va alors aller s'asseoir au milieu de la salle (sur le même rang que moi!), impatient semble-t-il de voir les réactions du public!


Mon avis :

Après 4 ans d'absence et le fameux scandale au moment de la sortie de "Martyrs", le réalisateur Pascal Laugier ("Saint Ange", "Martyrs") nous revient avec un long-métrage ambitieux, "The Tall Man", rebaptisé pour chez nous, "The secret", tourné au Canada avec un budget cette fois, conséquent. Le film débute par une scène où l'on voit que Jessica Biel ("Les Lois de l'attraction", "Massacre à la tronçonneuse", "L'Illusionniste", "Next") ne va pas passer que des moments agréables!

Suite à cette scène d'introduction et un générique original aux plans aériens de toute beauté, l'histoire prend place quelque temps avant les évènements tragiques. Le réalisateur va alors prendre le temps de nous présenter certains des personnages et en particulier la jolie Julia Denning, notre héroïne auquel on va s'attacher très rapidement, tellement elle semble gentille et avec le cœur sur la main. On va également découvrir la psychose qui règne dans la petite ville minière de Cold Rock où de nombreux enfants disparaissent, enlevés selon la légende par le Tall Man. Ce personnage fort inquiétant et mystérieux, vivant selon la croyance dans la forêt, est décrit comme un homme grand, vêtu d'un long manteau noir à capuche, dont le visage ne sera jamais visible. Une sorte d'ombre!

C'est ainsi que, va le décrire notamment la jeune et énigmatique Jenny, interprétée par Jodelle Ferland ("Silent Hill", "Les Messagers", "Le Cas 39", "La Cabane dans les bois"), une adolescente perturbée, que Julia a pris sous son aile et qui affirme avoir vu le boogeyman. A partir du moment où l'enfant de Julia va être enlevé, le rythme va sérieusement s’accélérer, avec une Jessica Biel très convaincante dans les scènes d'action, donnant vraiment l'impression qu'elle serait prête à tout pour récupérer son enfant... Mais le réalisateur ne va pas nous offrir un film classique et va nous surprendre jusqu'à la fin, nous déstabilisant en permanence, jouant avec nos certitudes au point où on ne saura plus quoi trop penser.

Impossible de vous en dire plus, sous peine de spoiler et de gâcher l'effet surprise. "The secret" est un film très beau visuellement, complexe, une sorte de conte moderne et cruel, qui laissera le spectateur se poser des questions quant à l'interprétation de ce qu'il aura vu. Attention toutefois, même si on sursaute par moments, ce n'est pas un film d'horreur et les personnes qui s'attendront à un nouveau "Martyrs" pourront être déçu. Au sein du casting, dans les rôles des policiers, on notera la présence de Stephen McHattie ("A History of Violence", "Pontypool", "300", "Watchmen : Les Gardiens") et William B. Davis (" X-Files, aux frontières du réel", "It", "Dead Zone", "Les Messagers"). Un joli casting donc, pour un film au départ 100% français. Pas mal!

"The secret", c'est typiquement le genre de film qui divise (d'ailleurs les avis sont assez partagés, même s'ils sont le plus souvent positifs!), mais pour ma part, j'ai beaucoup aimé! Après ses deux premiers longs-métrages, Pascal Laugier réussit donc une nouvelle fois à me convaincre et il me tarde déjà de voir ce qu'il fera sur son segment de "Grand Guignol".

Une fois le film terminé, les applaudissements se font retentir et Pascal Laugier semble soulager et heureux. Il accompagne les spectateurs à la sortie du cinéma, reste discuter un moment avant d'inviter les derniers à aller boire un verre! Sympa! Ne connaissant pas monsieur Laugier personnellement, je ne me voyais pas y aller et l'ait donc laisser en bonne compagnie avec notamment les habitués comme les inséparables Christophe Lemaire et François Cognard... Un très agréable moment donc, malgré l’accueil pas très sympathique à mon arrivée au cinéma!



Sortie nationale en salle le 5 septembre 2012

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