Archives pour: Novembre 2012, 08

08.11.12

20:49:47, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Depuis des années, le nombre 11:11 est mystérieusement apparu à des millions de personnes dans le monde. Joseph Crone est l’un d’eux mais sa curiosité tourne rapidement à l’obsession. Il est persuadé d’avoir un rôle important à jouer le 11 novembre… Car ce n’est pas seulement une date, c’est un avertissement !…

Mon avis :

Avec "Eleven", Darren Lynn Bousman ("Saw 2,3 et 4", "Repo! The Genetic Opera", "Mother's Day") change une nouvelle fois de registre (même si on reste dans l'horreur!) en signant un film particulièrement angoissant, mais bien éloigné des torture-porns qui l'ont fait connaître...

Immédiatement, le sujet de ce thriller fantastique m'a interpellé car je suis très sensible aux signes que peuvent m'apporter certains nombres que je vois régulièrement. Ici, il s'agit du nombre 11 : 11 qui est annonciateur de mauvais présage pour le héros du film (Heureusement pour moi, les nombres que je vois sont synonymes de bonnes nouvelles!).

Le film débute par une scène traumatisante où le fils et la femme de Joseph Crone, interprété par Timothy Gibbs ("Witchboard 2: The Devil's Doorway", "La muerte de Otilia Ruiz"), décèdent dans un incendie. Dès les premières minutes du film, on est surpris par le curieux décalage entre la musique et les images qui y sont associées, mais une fois cet étonnement passé, on rentre à fond dans cette histoire morbide peuplée de démons, certes faisant assez déjà-vu, mais servi par une photographie particulièrement soignée, à la colorimétrie très froide surtout lors des scènes extérieures.

Le film est d’autant plus captivant que les scènes de trouille sont très réussies et provoquent de sérieuses sueurs froides, ce qui n'est finalement pas si courant... Le titre du film fait tout de suite penser à "11 : 11", le film de Michael Bafaro, mais le scénario fait en fait plus penser à des films comme "L'élue" ou "La fin des temps", tout en empruntant des idées à "Shining" ou "Carrie"...

Toutefois, malgré l'efficacité du film durant sa quasi totalité (notamment grâce à des apparitions de démons très réussies et à une utilisation du son redoutable!), le soufflet retombe lors de la dernière scène, qui malgré un twist inattendu, ne convainc pas réellement et surtout n'apporte pas l'effroi tant attendu. De plus certains points sont assez illogiques comme par exemple, pour quelles raisons Joseph laisse-t-il son frère Samuel, joué par Michael Landes ("Loïs et Clark, les nouvelles aventures de Superman"), le matin du 11 novembre à 11 heures 11 alors qu'il le sait en danger ce jour-là ?...


Malgré son côté peu innovant, "Eleven" avait un sérieux potentiel, mais ce final en demi-teinte m'a tout de même pas mal gâché le plaisir... Dommage, car les frissons dans le dos étaient là durant une bonne partie du film!

Bien évidemment j'aurai voulu attendre d'être le 11 novembre à 11 heures 11 du soir pour voir le film, mais je n'en ai pas eu la patience! Wild side vidéo non plus, puisque c'est le 24 octobre que le film est sorti en DVD et en Blu-ray. La version DVD est présentée au format 2.40, 16/9ème avec des pistes Dolby Digital 5.1 en anglais et DTS 5.1 et Dolby Digital 2.0 en français, ainsi qu'en audio 3D. Le Blu-ray est quant à lui au format 2.40 avec une résolution de 1080 24p et piste française DTS Master Audio 5.1 & Audio 3D et anglaise DTS Master Audio 5.1. Les deux éditions nous offrent les mêmes bonus, à savoir un making of et des bandes annonces et contiennent la copie numérique du film.

Permalien 616 mots par flo001fg Email , 1294 vues • 1 r�action
20:48:06, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Chained

Réalisatrice : Jennifer Lynch

Année : 2012

Origine : Etats-Unis

Durée du film : 94 minutes

Avec : Vincent D'Onofrio (Bob), Eamon Farren (Tim / Rabbit), Julia Ormond (Sarah Fittler), etc.

Par Nicofeel

Après des films aussi prometteurs que Boxing Helena (1993) et Surveillance (2008), Jennifer Lynch s'était pris les pieds dans le tapis avec le risible Hisss (2010) tourné en Inde. Suite à ce film calamiteux, on ne pensait pas franchement que la fille de David Lynch réussirait rapidement à rebondir.
Et pourtant, avec son nouveau long métrage intitulé sobrement Chained, elle signe un thriller très prenant.
Dans la veine de Surveillance, Jennifer Lynch s'intéresse à un serial-killer. Il s'agit de Bob, un chauffeur de taxi, qui enlève des femmes pour les ramener chez lui afin de les séquestrer et les tuer.
Un jour, il kidnappe une femme et son fils âgé de neuf ans, Tim. Il tue la femme mais laisse la vie sauve à l'enfant. Il ne s'agit pas d'un geste de bonté vis-à-vis de l'enfant puisqu'il a décidé d'en faire son esclave.
C'est ainsi que le canevas du film, qui pouvait apparaître jusque-là relativement classique, va révéler l'intégralité de son potentiel.
Dans un film comme Old boy, un homme est kidnappé et retenu prisonnier pendant treize ans avant d'être relâché. Dans Chained, Tim va vivre toute son enfance et son adolescence en compagnie de son kidnappeur.
Tim est tout à la fois l'esclave et l'assistant de Bob. En plus de devoir préparer les repas de son maître, il doit nettoyer la maison, notamment suite aux meurtres commis par Bob. Il n'est pas autorisé à faire la moindre chose sans avoir l'autorisation de Bob.
En plus, il dispose d'une nouvelle identité qui lui est imposée : Bob le renomme « rabbit », autrement dit lapin, qui fait bien entendu écho au lapin (Tim) et au chasseur (Bob). Il y a d'un côté la victime et de l'autre le prédateur.
Tim est donc réduit à l'état de simple esclave. Sa condition est d'ailleurs matérialisée par une chaîne qui l'empêche de s'échapper. Il peut toujours crier. Rien ni personne ne viendra le secourir puisque la maison de Bob est perdue en rase campagne.
Jennifer Lynch parvient parfaitement à caractériser l'esprit pervers et dérangé de Bob. Il se plaît à torturer des gens, à violer des femmes, à commettre des meurtres et par-dessus tout à filmer les monstruosités qu'il commet. Et comme si cela ne suffisait pas, il a comme idée que Rabbit soit comme lui.
Ainsi, lorsque Rabbit arrive à l'âge adulte, Bob accepte de lui rendre une partie de sa liberté, à condition qu'il tue des jeunes filles. On a rarement vu dans un film un psychopathe qui a comme projet de façonner une de ses victimes pour en faire un meurtrier.
Bob se délecte du fait que Rabbit résiste à ses demandes et qu'il n'a pas envie de faire du mal à des jeunes femmes. Comme pour attiser son envie ou à tout le moins la frustration qu'il a accumulée au cours des années passées, Bob choisit de ramener à celui qu'il considère de plus en plus comme son fils une belle étudiante, afin que Rabbit puisse abuser d'elle sur le plan sexuel avant de la tuer.
Bob est complètement fou et la cinéaste montre à plusieurs reprises les cauchemars de Bob, qui ne sont rien d'autre que des réminiscences de son passé où il a vécu un trauma dans son enfance. Bob aurait été maltraité et cela hante ses nuits. Et même ses jours au vu de son comportement de détraqué. On perçoit aisément que Bob n'est pas prêt de changer en bien. En revanche, la question est de savoir si le cerveau de Rabbit va finir par être parasité par l'esprit tordu de Bob qui veut faire de lui un monstre.
La réalisatrice Jennifer Lynch a eu la bonne idée de limiter l'action du film à un environnement restreint. Mis à part de rares sorties extérieures de Bob en voiture, le film se déroule en huis-clos, dans cette maison de l'horreur. A l'instar de Rabbit, qui est d'abord trop petit pour réagir, puis qui est sous l'emprise psychologique de Bob, on assiste à ces meurtres horribles, qui n'ont d'autre but que d'assouvir les pulsions meurtrières d'un psychopathe.
Pendant toute sa durée, le film laisse le spectateur sous tension. Jennifer Lynch ne tombe à aucun moment dans la facilité. A cet égard, même quand les choses semblent aller mieux pour Rabbit, on a droit à un twist terrifiant qui nous en apprend plus sur sa famille.
La fin est du même acabit. Il convient d'ailleurs de rester attentif jusqu'au générique de fin, puisque lors de celui-ci on entend des bruits qui peuvent nous mettre sur certaines pistes. Et pas forcément les plus appréciables...
Notons que la réussite du film doit beaucoup à son acteur principal, Vincent D'Onofrio, qui interprète avec maestria le rôle de Bob. L'acteur est comme habité et le personnage monstrueux qu'il campe fait froid dans le dos. Vincent D'Onofrio n'avait pas été aussi brillant sur le grand écran depuis le film Claire Dolan (1998) de Lodge Kerrigan où il jouait d'ailleurs le rôle d'un chauffeur de taxi.
L'acteur Eamon Farren est quant à lui parfait en jeune homme timide, effacé et perturbé.
Muni d'une mise en scène efficace, d'un scénario retors et d'une distribution de qualité, Chained se révèle d'une redoutable efficacité. Le film a obtenu récemment deux prix au festival du film de Sitges, le prix du meilleur acteur à Vincent d'Onofrio et le prix spécial du jury, qui sont totalement mérités.

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