Archives pour: Novembre 2013

29.11.13

06:46:07, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

François est un passionné du Tour de France. Licencié par son patron et quitté par sa femme, il part faire La Grande Boucle pour reconquérir l’estime des siens. D’abord seul, il est vite rejoint par un ancien coach sportif plutôt porté sur la bouteille et par un caravanier qui va s’improviser « caravane officielle ». Très vite, son tour de France va prendre une tournure inespérée.

Mon avis :

On ne peut pas dire que le vélo soit mon dada... Et a priori, "La Grande Boucle" n'avait pas grand-chose pour me tenter d’ailleurs ! Je ne suis pas particulièrement fan de Clovis Cornillac et puis l'affiche n'est pas forcément attrayante. Mais en voyant que le film était réalisé par Laurent Tuel, cinéaste à qui on doit entre autres "Le rocher d'Acapulco" et "Un jeu d'enfants" (Eh oui, il n’a pas fait que "Le premier cercle" et "Jean-Philippe" !!!) , cela a commencé à éveiller mon attention...

Malgré un pitch plutôt original et amusant (Un amateur de cyclisme qui décide de faire le Tour de France un jour avant les autres coureurs!), le scénario du film va s'avérer sans réelle surprise, avec un schéma somme toute assez classique, avec ses hauts et ses bas assez prévisibles. Mais heureusement, les différents personnages du film sont hyper attachants et finalement cela fonctionne assez bien. Le film est à la fois drôle, touchant, voir même émouvant vers la fin.

En fait, on s'attache tellement au personnage de François, joué par Clovis Cornillac ("Hors-la-loi", "Maléfique", "Un long dimanche de fiançailles", "Eden Log"), qu'on finit par avoir envie d'être derrière lui à le pousser pour qu'il finisse ce Tour.

Il faut dire que celui-ci est soutenu dans le film par quelques personnages également très sympathiques, interprétés par Bouli Lanners ("Enfermés dehors", "Eldorado", "De rouille et d'os", "11.6") et l'ancien "Deschiens" Bruno Lochet ("Enfermés dehors", "La graine et le mulet", "Rien à déclarer", "Stars 80"), respectivement dans les rôles d'un coach alcoolique et à la réputation entachée et d'un fan de cyclisme suivant la caravane du Tour.

Et puis il y a aussi Ary Abittan ("Tout ce qui brille", "Fatal", "Hôtel Normandy"), toujours aussi barré en favori du Tour, dont François est la bête noire suite à un petit incident lui ayant d'ailleurs coûté son emploi.

Un casting donc plutôt sympathique auxquels viennent s'ajouter Élodie Bouchez ("Le péril jeune", "Zonzon", "CQ", "Tel père telle fille") dans le rôle de la femme de notre héros et quelques personnalités interprétant leurs propres rôles, comme Nelson Monfort (Tout en autodérision!), Bernard Hinault, Laurent Jalabert (Pédaler avec deux champions comme eux, c'est quand même pas rien!) ou encore Michel Drucker (Fan de cyclisme depuis toujours! Il est bon de le rappeler!).

Laurent Tuel nous offre au final, un beau film avec de jolis paysages (Eh oui, c'est ça aussi le Tour de France!), souvent drôle et surtout pas réservé qu'aux fanas de la pédale! Naturellement, les problèmes qui entachent le monde du cyclisme depuis de trop longues années seront abordés ici, avec humour bien étendu et sans jamais donner une mauvaise image de ce sport resté très populaire malgré toutes les polémiques...

C’est d’ailleurs ce que certains ont reproché au film, d’être un peu trop une vitrine du Tour de France, car si le film égratigne gentiment celui-ci par moments, il se veut avant tout d’être un spectacle divertissant. Y a-t-il du mal à ça ?

Même si le film n’a pas connu un gros succès en salles, voilà donc un divertissement familial véritablement réjouissant comme on aimerait en voir plus souvent ! Il nous donnerait même presque envie de nous mettre au vélo... C’est dire !

"La grande boucle" est sorti le 27 novembre 2013 chez Wild Side en DVD, Blu-ray et VOD. Le DVD est au format 2.40, 16/9ème avec des pistes françaises Dolby Digital 5.1 et DTS 5.1. Le Blu-ray est quant à lui au format 2.40 avec une résolution 1080, 24p et contient la version française DTS Master Audio 5.1. Côté bonus, on retrouve dans les deux formats un making of de 25 minutes, ainsi que des bandes annonces dont celle du film. Il est à noter enfin l'audiodescription pour aveugles et malvoyants et le sous-titrage pour sourds et malentendants sont disponibles sur les deux éditions.

La grande boucle

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La grande boucle (Blu-ray)

La grande boucle (Blu-ray)
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28.11.13

08:08:40, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Avec leur adorable petite fille, Liu Je et Yongzhao forment une famille heureuse, jusqu’à ce que le tableau se fissure… Liu Je découvre que son mari attentionné mène une double vie très active. Et lorsque l’une de ses maîtresses meurt renversée par une voiture, un flic rejette la thèse de l’accident... Le prix à payer sera grand pour une vite faite d’illusions et de faux-semblants.

Mon avis :

Après avoir été interdit de tourner durant 5 ans en Chine pour avoir présenté en 2006 son film "Une jeunesse chinoise" au festival de Cannes, un film qui évoquait les évènements de la place Tian'anmen, le cinéaste chinois Lou Ye ("Suzhou River", "Purple Butterfly", "Love and Bruises") a pu revenir enfin tourner chez lui pour son nouveau film, "Mystery"...

Malgré son interdiction levée, les choses ne vont pourtant pas être simple pour Lou Ye, car les censeurs vont exiger que celui-ci coupe "Mystery" de certaines scènes de sexe et de violence... Le cinéaste va alors utiliser internet pour exposer ses déboires au grand jour et va finalement, après discussion avec les censeurs, obtenir que son film ne soit amputé que de 3 secondes de violence, lors d'une scène où le personnage principal du film s'en prend à un SDF à coups de pelle. Malgré tout, Lou Ye retira son nom du générique pour la sortie chinoise... Ici, ce n'est pas cette version que l'on a, mais bien la bonne version avec son nom au générique! Cool !

Le réalisateur et son coscénariste Mei Feng vont s'inspirer d'un journal trouvé sur internet et de deux autres faits divers découverts également sur le net, afin d’évoquer la vie quotidienne en Chine de nos jours en milieu urbain, à travers cette histoire relativement classique d'adultère, où un homme de la classe moyenne, mène une double vie. Une histoire qui va malheureusement tourner au drame pour tous les protagonistes de cette tragédie, tout ça à cause de l’égoïsme d’un homme, vivant finalement sans se soucier des conséquences de ses actes...

Lou Ye signe ici un thriller assez noir, filmé la plus part du temps caméra sur l’épaule pour plus de réalisme et porté par un excellent trio d'acteurs. Hao Lei ("Une jeunesse chinoise", "Les seigneurs de la guerre") est vraiment touchante en femme bafouée ; Qin Hao ("Nuits d'ivresse printanière"), quant à lui, campe parfaitement cet homme addict au sexe ; Qi Xi, dont c'est ici le premier rôle au cinéma, est également impeccable en femme prête à tout pour pouvoir vivre son amour au grand jour avec l’homme qu’elle aime.

Même si le film sera la plus part du temps filmé caméra sur l’épaule, cela ne l’empêchera pas d’avoir un aspect très cinématographique avec une très belle photographie offrant parfois des flous artistiques volontaires ou encore avec ce superbe ralenti complètement surréaliste lors de l’accident où la jeune femme est percutée de plein fouet par une voiture, l’éloignant d’autant plus de l’aspect documentaire qu’il aurait pu avoir.

Le film n’est d’ailleurs pas un simple drame passionnel, puisque l’histoire sera couplée à une enquête policière où on découvrira au fur et à mesure ce qui s’est réellement passé, une enquête d’ailleurs pas forcément très bien menée et un peu tirée par les cheveux... En fait, Lou Ye aurait pu nous dévoiler les faits comme il l’a fait sans pour autant y adjoindre une enquête policière, au final, peu utile.

"Mystery" est un film noir, assez complexe, parfois bien glauque, mais aussi très poétique et bouleversant, pas complètement abouti certes, mais qui nous garde captiver jusqu’à la fin.

"Mystery" est sorti le 2 octobre 2013 chez Wild Side en DVD et VOD. Le DVD est au format 1.85, 16/9ème avec des pistes en mandarin Dolby Digital 5.1 et françaises DTS 5.1 & Dolby Digital 2.0. Côté bonus, celui-ci ne contiendra que des bandes annonces de l’éditeur.

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27.11.13

10:07:14, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Lors d'une séance d'analyse , un psychologue conseille à son patient une hospitalisation dans une clinique spécialisée , mais cette décision déclenche la folie latente du mystérieux individu. L'abandon est la clé de son délire , ce qui va le conduire à tuer à nouveau, comme cela s'était déjà produit par le passé avec son premier amour perdu...

Mon avis :

Cela fait des années que nous n'avions pas découvert un nouveau giallo made in Italy, les derniers hommages à ce genre si codifié ayant eu son heure de gloire à la fin des années 60 et surtout 70, nous étant venus de Belgique avec "Amer" et "L'étrange couleur des larmes de ton corps" d'Hélène Cattet et Bruno Forzani, de France avec "Blackaria" et "Last Caress" de François Gaillard et Christophe Robin ou encore d'Allemagne avec "Masks" d'Andreas Marschall... Enfin, bref, d'un peu de partout sauf de son pays d'origine!

"Come una crisalide", plus connu sous son titre international "Symphony in Blood Red" est le premier long métrage de Luigi Pastore. Le réalisateur italien a su s'entourer, avec immédiatement deux noms qui feront plaisir aux amateurs du genre, Claudio Simonetti ("Profondo rosso", "Suspiria", "Ténèbres", "Opera") d'une part pour la musique, le célèbre compositeur et ancien claviériste du groupe Goblin et de Daemonia est à l'origine des plus belles musiques des films de Dario Argento, le maître du genre, et Sergio Stivaletti ("Opera", "Dellamorte Dellamore", "Card Player", "Arrivederci amore, ciao") pour les effets spéciaux de maquillage d'autre part. Avec de tels noms, on peut s'attendre à de belles choses !

Mais, soyons honnête, "Symphony in Blood Red" ne sera pas une totale réussite, en partie dû à un budget probablement trop limité. Mais pas seulement... Le film fait un peu brouillon tout de même, pourtant il y a de belles intentions et quelques scènes particulièrement réussies, notamment celle très hot où Claudio Simonetti et son groupe Daemonia sont en train de jouer alors qu'une danseuse de pole dance fait son show. Torride!

Le réalisateur respecte bien en tous cas les codes du genre, on a ici affaire à un tueur dont on ne connaît pas l'identité et dont on ne verra pas vraiment le visage, l'homme tue avec un couteau, il porte des gants (mais pas en cuir noir par contre!), il s'en prend essentiellement à de jolies jeunes femmes, les meurtres sont bien sanglants et assez sadiques (Encore plus lorsqu’il s’en prend à des hommes !) et l’érotisme souvent présent dans le genre est bien là... On sent vraiment un réel amour pour le giallo, notamment dans sa mise en scène, dans sa façon de filmer également, avec par exemple ces gros plans sur les visages et les yeux.

On notera enfin quelques idées assez originales, comme l’utilisation de marionnettes pour certaines transitions ou comme cette scène d’accouchement assez surréaliste. Pour le rôle du tueur, on remarquera que le réalisateur n'a pas confié celui-ci à un acteur, mais à Antonio Tentori, scénariste entre autres de "Nightmare concert", "L'île des morts vivants" et "Dracula 3D". Rien de bien glorieux certes, mais là encore on sent bien la volonté de la part du cinéaste de rendre hommage au cinéma de genre italien.

La plus part des acteurs sont non professionnels, en dehors de quelques exceptions comme Riccardo Serventi Longhi ("La caverne de la rose d'or", "Le masque de cire")... D’ailleurs il y a fort à parier que la plus part des personnes ayant participé au film, l'ont surtout fait par amitié et probablement bénévolement...

Malgré ses imperfections, "Symphony in Blood Red" se laissera regarder avec plaisir, mais ne laissera pas un souvenir impérissable... Un giallo pour les amateurs les plus curieux !

L'édition DVD la plus intéressante de "Symphony in Blood Red" est probablement la splendide édition digibook de 8Films limitée à 1500 exemplaires numérotés comprenant un book de 24 pages et la CD de la BO. Cette édition propose le film au format 1.78:1 16/9 avec pistes italienne et allemande Dolby Digital 5.1 et 2.0 avec sous-titres allemands et anglais. Les bonus se composent d'un making of contenant des interviews notamment de grands noms du genre comme Dario Argento, Daria Nicolodi, Luigi Cozzi, Claudio Simonetti et Sergio Stivaletti, d'un module sur la première, un autre sur la post synchro et d'un sur les coulisses, de deux teasers, de la bande annonce et d'une galerie photos.

Deux autres éditions existent également, une autre du même éditeur limitée à 99 copies signée par le réalisateur avec une jaquette s'inspirant de la collection Giallo de feu Neo Publishing (mais sans CD de la BO et livret) et une italienne (sans sous-titres anglais, ni CD de la BO et livret!)... Mais le film devrait être prochainement distribué par la firme de Lloyd Kaufman! A suivre donc!

Vous pouvez commander le DVD directement via Lu.Pa.Film, la boîte du distribution du réalisateur ou via Amazon.de pour la version digibook ou via Amazon.it pour l'édition italienne. L'édition limitée à 99 copies était elle réservée à un festival...

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24.11.13

10:19:39, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

A l'aune de 25 ans de carrière sur grand écran, le champion d'arts martiaux et star emblématique des années 90 : Jean Claude Van Damme se confie pour la première fois dans son autobiographie personnelle. Icône du cinéma d'action, ses films ont généré plus de 700 millions de dollars de bénéfices, son franc parler et ses idées sur la vie, notre monde et l'au-delà font de lui l'un des acteurs les plus populaires de notre époque. JCVD se lâche et se livre pour la première fois à ses millions de fans pour la postérité de son œuvre.

Mon avis :

Même s'il est l'objet de petites moqueries depuis quelques années, suite à certaines déclarations devenues d'ailleurs cultes, Jean-Claude Van Damme ("Bloodsport", "Kickboxer", "Universal Soldier", "Timecop") demeure très aimé de son public et diffuse finalement une image fort sympathique le rendant toujours très populaire. Elephant Films a l'excellente idée de nous montrer son quotidien à travers une série de reportages réalisés pour la télévision...

"Jean-Claude Van Damme: Behind Closed Doors" est une série réalisée par Jared Wright et Maia Lidell, qui l'ont suivi durant cinq mois à travers le monde au cours de l'année 2011. Les 8 épisodes de 45 minutes qui composent cette série de reportages permettent d'avoir une autre image de Jean-Claude Van Damme, mais surtout une image vraie, car il nous est montré tel qu'il est, avec ses bons et ses mauvais côtés. Ici il n'y a pas de langue de bois et cela malgré le fait que JCVD en est le producteur exécutif.

On le suit à travers le monde, durant divers tournages (ceux de "Assassination Games", "Rjevski contre Napoléon", "Dragon Eyes" et "Beur sur la ville"), pour le montage de "The Eagle Path" ou encore pour le doublage de "Kung Fu Panda 2", mais aussi pour des publicités, des tournées promotionnelles, des remises de prix etc...

Tout ce qui professionnel évidemment, mais également tout ce qui fait parti de sa vie privée, avec ses amis qu'il a à travers le monde comme son entraîneur Claude Goetz ou l'acteur Bolo Yeung ("Opération dragon", "Bloodsport", "Double Impact"), avec sa famille notamment ses parents (Ce qui donnera lieu à des scènes assez amusantes notamment lorsque sa mère prendra ses mesures !), sa femme Gladys Portugues ("La vengeance des monstres"), son fils Kristopher ("Assassination Games", "Dragon Eyes", "Universal Soldier: le jour du jugement") et sa fille Bianca ("Assassination Games", "Six Bullets", "U.F.O.").

En fait, le seul regret, cela sera essentiellement l'absence de son autre fils Nicholas, qu'il a eu durant son mariage avec Darcy LaPier... On se demande s'il le voit encore, s'il a des relations aussi proches qu'avec ses deux autres enfants. Cela demeurera ici sans réponse! Des photos sur le net les montrent ensemble, des photos où ils ont l'air assez proche, mais le montrer dans ces reportages, aurait permis de ne pas laisser de zones d'ombres. Bien évidemment, il peut ne pas avoir vu aussi son fils durant ces 5 mois de tournage...

5 mois où sa principale préoccupation sera son futur combat contre le champion de boxe thaï, Somrak Khamsing. Un combat qui a ce jour n'a d’ailleurs toujours pas eu lieu... Il faut dire que l'acteur belge n'a plus 20 ans et que sa forme physique, si elle est exceptionnelle pour un homme âgé de plus de 50 ans, n'est plus suffisante pour affronter un ancien champion olympique de presque 13 ans son cadet...

Il lui faut donc une remise en forme sérieuse, ce que ne facilite pas son emploi du temps hyper chargé et sa vie pas toujours de tout repos pour son corps, car les reportages le montrent bien, sa vie parfois assez jet set, l'amène parfois à boire pas mal certains jours.

Et c'est toujours auprès de sa famille qu'il retrouve une vie saine et loin de la jet set, car Gladys, qui sera également suivie durant les reportages (même lorsqu'elle ne sera pas avec son mari), est une femme très simple, qui a depuis longtemps abandonné la vie de paillettes. Pourtant celle-ci a fait la une des magazines avant de rencontrer Jean-Claude, puisqu'elle était une bodybuildeuse renommée (Elle a d’ailleurs fait quelques apparitions dans des films !).

On voit aussi Jean-Claude à travers ses préoccupations par rapport à l’avenir de la planète notamment, son amour aussi pour les chiens qu'il récupère à travers le monde etc...

Mais on le verra également sous ses côtés plus sombres, à travers ses angoisses, ses colères, ses excès (Là-dessus, il s’est tout de même fortement assagi !), ses remords enfin lors que par accident il blessera un autre acteur lors d’un tournage ou envers ce qu’il a pu faire subir à sa femme et ses enfants durant ces années où il avait succombé à la vie de star et à la drogue. Mais tout ça concoure finalement à le montrer sous un visage profondément humain et attachant !

Les reportages sont dans l’ensemble très bien faits, avec des interstices très amusants. On pourra simplement reprocher que l’on suive un peu trop longtemps Gladys et ses enfants par moments, mais ce n’est toutefois pas inintéressant, cela montre bien en effet sa vie souvent très loin de sa famille, une vie presque de nomade en fait... Une vie pas évidente en tous cas, que cela soit pour lui ou pour sa compagne qui se retrouve souvent seule!


Retitré pour cette sortie chez Elephant Films, "I am Van Damme", cette série de reportages compose un portrait fort touchant et passionnant sur celui qui est surnommé « les muscles de Bruxelles » aux États-Unis. A conseiller forcément à tous les fans, mais également à tous ceux curieux de mieux connaître cette immense star du film d’action ! Chapeau monsieur Van Damme ! Moi, je reste fan !

"I am Van Damme" est sorti le 13 novembre chez Elephant Films en édition double DVD et en édition combo Blu-ray + double DVD. Les DVD sont au format respecté 1.85 16/9ème avec pistes anglaise et française Dolby Digital 5.1. Le Blu-ray est quant à lui au format respecté 1.85 16/9ème avec une résolution 1920 x 1080i FULL HD et pistes anglaise et française DTS-HD Master Audio 5.1. Côté bonus, pas grand-chose à se mettre sous la dent... La bande annonce uniquement!

I am Van Damme / Coffret 2 DVD

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I am Van Damme (Blu-ray + DVD)

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20.11.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Un groupe de jeunes touristes débarque qu Chili pour profiter de la fête et du soleil. Un soir, alors qu’ils s’éclatent en boîte de nuit, un terrible tremblement de terre ravage toute la ville et libère des prisonniers sans pitié. Ils vont devoir faire face au chaos pour survivre. Ce qui devait être un voyage de rêve va se transformer en leur pire cauchemar...

Mon avis :

Eli Roth nous a habitué à verser dans l'horreur bien graphique et sanguinolent et avec cet "Aftershock", dont il est producteur, co-scénariste et l'un des acteurs principaux, il ne va pas déroger une nouvelle fois à ses habitudes...

Le film débute comme une comédie du style "Very Bad Trip" avec le même type de personnages. Le réalisateur Nicolás López ("Promedio rojo", "Que pena tu vida", "Que pena tu boda", "Que pena tu familia") va dans un premier temps prendre le temps de nous familiariser avec les protagonistes principaux du film, à savoir trois copains venus faire la fête au Chili et draguer des filles.

Ceux-ci sont interprétés par le toujours très charismatique Eli Roth ("Cabin fever", "Hostel", "Inglourious Basterds") dans le rôle de Gringo, Nicolás Martínez ("Promedio rojo", "Santos") dans celui de Pollo, dont le physique n’est pas sans rappeler celui de Zach Galifianakis (D’ailleurs son personnage sera aussi le fils d’un richissime homme d’affaire vivant également aux crochets de son père !) et Ariel Levy ("Promedio rojo", "Que pena tu vida", "The Green Inferno") dans celui d'Ariel.

Les trois amis vont rapidement faire la connaissance de trois jolies jeunes femmes, deux sœurs et une amie, Monica, Kylie et Irina, respectivement interprétées par Andrea Osvárt ("Le grand voyage de la vie", "Le transporteur - la série"), Lorenza Izzo ("Que pena tu boda", "The Green Inferno") et Natasha Yarovenko ("Joves ", "Room in Rome").

La vie de ces six jeunes gens va basculer en même temps que le film, lorsqu'un tremblement de terre va ravager la boîte de nuit dans lesquels ils se trouvent. Le film va alors se transformer en film catastrophe, puis va très rapidement basculer vers l'horreur, mais en gardant malgré tout un ton très humoristique. De l'humour très noir évidemment... Car "Aftershock" est avant tout un divertissement qui ne se prend jamais au sérieux et qui en fait des tonnes!

Les créateurs du film vont durant toute la durée de celui-ci s'amuser à nous déstabiliser, en faisant passer à la casserole les uns après les autres les six jeunes gens. Le jeu consistera alors de deviner lequel va s'en tirer un peu à la manière d'un film de Renny Harlin!

On sent toutefois jusqu'au bout que Nicolás López est plus à l'aise avec la comédie qu'avec l'horreur, le film aurait certainement gagné à avoir une rupture de ton plus importante et à devenir peut-être beaucoup plus sérieux à partir du moment où tout bascule ; ou alors à assumer pleinement son côté comédie et à nous offrir un spectacle encore plus délirant!

Là, les genres se mélangent, mais au bout du compte, le film peine à convaincre complètement, malgré des effets réussis et des personnages principaux plutôt bien choisis. En fait, le film manque essentiellement de surprises, car contrairement à ce qu’on pourrait penser, pas mal de choses seront assez prévisibles.

Au final, "Aftershock, l’enfer sur terre" est un petit divertissement sans prétention, très Bis et décomplexé, qui se laisse voir sans déplaisir, mais qui sera très probablement assez vite oublié!

"Aftershock, l’enfer sur terre" sort le 27 novembre chez Wild Side Vidéo en DVD, Blu-ray et VOD. La version DVD est au format 1.85, 16/9ème compatible 4/3 avec pistes anglaise Dolby Digital 5.1 et française DTS 5.1 et Dolby Digital 2.0. La version Blu-ray est quant à elle au format 1.85, avec une résolution 1080 24p et des pistes anglaise et française DTS-HD Master Audio 5.1. Les bonus, communs aux deux éditions se composent d'un making of promotionnel, un module très amusant sur le casting et de bandes annonces de l'éditeur dont celle du film.




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19.11.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

À quelques jours de Noël, Peter est assis tranquillement au volant de sa voiture lorsque le Père Noël en personne atterrit par accident sur son toit ! Le Père Noël n’est pas blessé, mais il est totalement amnésique et a tout oublié... Ne se souvenant ni de son nom, ni de son métier et encore moins de la liste de cadeaux à distribuer aux enfants, il va devoir compter sur l’aide de Zack, un garçon haut comme trois pommes, pour l’aider à retrouver la mémoire et accomplir sa mission avant la nuit de Noël...

Mon avis :

Noël approche à grands pas et les films avec le papa Noël débarquent comme chaque année avec comme toujours plus ou moins de bonheur...

"Le père Noël a disparu !" est un téléfilm datant de 2000, réalisé par William Dear ("Bigfoot et les Henderson", "Espion junior", "Wild America") avec dans le rôle du Père Noël, Leslie Nielsen ("Y a-t-il un pilote dans l'avion?", "Prom Night", "Creepshow", "Police Squad!"), ce qui nous laisse espérer évidemment une grosse comédie bien barrée. Même si le film va s'avérer bon enfant et assez amusant, on sera bien loin de ses délires habituels. Ici il incarne le vrai Père Noël qui suite à un accident de traîneau, se retrouve amnésique.

Il va alors être recueilli par un couple vivant séparément, Peter un journaliste à la recherche d'un scoop intéressant et Claire, une jeune maman travaillant pour un centre commercial et responsable des animations des fêtes de Noël. Heureusement le Père Noël pourra conter sur Zack, le fils de Claire pour retrouver la mémoire...

Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, le film n'est pas centré sur la relation entre le jeune garçon et le Père Noël, mais plutôt sur le personnage de Peter, qui ne croit plus au Père Noël depuis son enfance, lorsqu'il a vu son rêve brisé après que sa lettre au Père Noël soit directement allée dans un feu de cheminée.

Le personnage de Peter est joué par Steven Eckholdt ("Une bouteille à la mer", "L Word"), un acteur qui semble s'être spécialisé dans le films de Noël... Jugez plutôt, après ce film, il enchaîna avec "Une seconde chance à Noël", "Un père Noël au grand cœur" et "Un Noël recomposé"! Original!

Bon, ce n’est pas un grand acteur, mais il remplit tout de même son rôle correctement. Claire, quant à elle est interprétée par Robyn Lively ("Femme de choc", "Karate kid III", "Twin Peaks") et elle aussi remplit son rôle très correctement, suffisamment pour qu'on ait envie que leur couple fonctionne, ce qui n'était ma foi pas gagné au départ, vu l'attitude de Peter, pas très enclin à se caser avec une femme ayant déjà un enfant. Quant à Leslie Nielsen, il incarne un Père noël attachant et plus vrai que nature!

Il est accompagné de quelques lutins, qui après son accident vont partir à sa recherche dans New York et qui apporteront une bonne dose d'humour au métrage. Les effets spéciaux, notamment en ce qui concerne les rennes, lorsqu'ils volent, sont assez rudimentaires et pas super bien faits, mais cela reste convenable et c'était de toute façon assez prévisible pour un téléfilm. Les gags sont certes assez faciles et le scénario prévisible, mais le film remplit tout de même son contrat de divertissement familial et nous apporte la féerie attendue.

"Santa Who?" (C'est son titre original!) est un petit divertissement sans prétention, qui vous fera passer un agréable moment en famille. A voir si possible au coin d'un bon feu de cheminée et non loin de votre sapin enguirlandé!

"Le père Noël a disparu !" est sorti le 13 novembre 2013 chez Seven7 en combi DVD + copie digitale et combi Blu-ray + copie digitale. Le DVD propose une image au format 1.78, 16/9ème avec pistes françaises Dolby Digital 5.1 et dts Digital surround 5.1, alors que de son côté, le Blu-ray offre une image au format AVC 1080P/24 [1.78] avec piste française DTS-HD Haute Résolution 7.1. La copie digitale illimitée est elle au format 1.78, 16/9ème avec piste française 2.0 AAC.

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18.11.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés  

Par Flo200

Description:

Artiste fondateur de la nouvelle vague du cinéma underground des années 2000, Karim Hussain offre sa version définitive, remastérisée en Haute Définition de l’œuvre la plus choquante et la plus acide du cinéma déviant : "Subconscious Cruelty". Totalement surréaliste, affranchi des schémas narratifs, intransigeant à l'endroit du spectateur, "Subconscious Cruelty" est une expérience cinématographique unique qui plonge chacun de nous face à nos propres angoisses par delà les frontières de ce que notre imagination nous permettrait d'appréhender. A travers le prisme d'un artiste de génie; les peurs de l'enfance, les fantasmes de la perversion quotidienne et le tabou de la symbolique religieuse se révèlent à l’extrême pour plonger chaque spectateur face à ses propres démons, doutes et obsessions.

Présentation :

Attention évènement! Amis amateurs de cinéma extrême, "Subconscious Cruelty" fait enfin son apparition en France et dans une édition ultra limitée (Tirage limité à 600 exemplaires seulement!) qu'il convient de ne louper, car celle-ci est de loin la meilleure édition du film sortie actuellement dans le monde!

Je vous avais déjà parlé, il y a plus d’un an et demi, de "Subconscious Cruelty" et de ses précédentes éditions suédoise et autrichienne, mais celle-ci les enterre toutes les deux par sa qualité technique et pour nous français, par la présence d'un doublage français et surtout de sous-titres français...

Même si chaque édition propose des bonus communs, chacune offre également ses bonus spécifiques et cette nouvelle édition signée Elephant Films ne déroge pas à la règle, avec 3 bonus exclusifs et en français! Le reste des bonus auront également l'avantage d'être sous-titrés, ce qui n'est évidemment pas négligeable...

En revanche, niveau packaging, on sera bien loin de la luxueuse édition autrichienne de Sazuma! L’édition d’Elephant Films se présente dans un boîtier type Amaray classique, transparent avec les trois disques (1 Blu-ray et 2 DVD) empilés les uns sur les autres. La jaquette est recto/verso, avec au verso un texte de Sylvain Perret de 1Kult, qui nous présente cette édition. Enfin, celle-ci est accompagnée d’un fourreau cartonné qui apporte un petit côté un peu plus luxueux à l’ensemble.

Mais passons sur le packaging, ce qui fait l’intérêt de cette édition de référence, c’est le fait que le film ait bénéficié d’une remasterisation en haute définition supervisée par le réalisateur Karim Hussain en personne ! Ainsi vous pourrez enfin découvrir le film dans des conditions optimales, si cela n’a pas déjà été fait lors des projections du film l’année dernière lors de L’Étrange Festival à Paris, à l’Absurde Séance à Nantes ou encore dernièrement à Panic ! Cinéma au nouveau Latina, où Elephant nous avait déjà fait découvrir le fruit de leur collaboration avec le réalisateur canadien.

Une édition indispensable!

Cette édition française de "Subconscious Cruelty" est sortie depuis le 23 octobre chez Elephant Films. Le Blu-ray propose le film au format respecté 1.33, 4/3 avec une résolution de 1920 x 1080 et des pistes française et anglaise 5.1 DTS HD Master Audio. Côté bonus, celui-ci contient un petit reportage de 6 minutes sur l’avant-première du film à l’Absurde Séance en 2012 et des bandes annonces de la collection. Le premier DVD nous propose quant à lui le film au format respecté 1.33, 4/3 avec pistes française et anglaise 5.1 Dolby Digital. Au niveau des bonus, il reprend les mêmes suppléments que le Blu-ray. Le second DVD nous offre le reste des bonus avec une présentation du film par Karim Hussain (19 minutes), l’introduction que celui-ci avait enregistré pour l’Absurde Séance (4 minutes), le making of (77 minutes) et enfin les courts métrages de Mitch Davis, "Divided into zero" (34 minutes) et "God’s little Girl" (16 minutes).

Subconscious cruelty (Blu-ray + 2 DVD)

Subconscious cruelty (Blu-ray + 2 DVD)
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16.11.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : La vie domestique

Réalisatrice : Isabelle Czajka

Date de sortie : 2 octobre 2013

Origine : France

Durée
: 1h33

Avec : Emmanuelle Devos (Juliette), Julie Ferrier (Betty), Natacha Régnier (Marianne), Héléna Noguerra (Inès), Marie-Christine Barrault (Nicole), Laurent Poitrenaux (Thomas), etc.

Par Nicofeel

Avec son nouveau film, La vie domestique, la cinéaste Isabelle Czajka signe un film engagé, où elle entend signifier au public ce que la femme d'aujourd'hui vit dans son quotidien.
On sent d'ailleurs dès le départ que les femmes vont être au coeur des préoccupations de ce long métrage. En effet, au début du film on voit le nom de l'actrice principale, Emmanuelle Devos, ensuite le titre du film, puis le nom des autres actrices et seulement après le nom des acteurs. C'est une manière simple mais efficace de faire comprendre que la femme va être non pas le deuxième sexe, mais le cœur du sujet.
Le film d'Isabelle Czajka n'a d'autre but que d'indiquer que la plupart des femmes doivent faire face à ce qu'elle appelle la vie domestique : “ce n’est pas la vie amoureuse, ce n’est pas la vie conjugale, ce n’est pas la vie familiale, c’est la vie domestique, c’est à-dire comment justement les femmes finalement endossent de façon insidieuse, sournoise, sans qu’on les y oblige forcément, toutes ces petites choses du quotidien, ces choses qui sont à faire. Les femmes deviennent alors leur propre bourreau."
Pour étayer son propos, Isabelle Czajka va porter notre attention sur une femme, Juliette, qui dispose d'un solide bagage intellectuel, et qui a fait “le choix” de rester à la maison alors qu'elle était il y a encore peu de temps professeur.
Juliette vit avec son mari, proviseur dans un lycée, et ses deux enfants dans une ville résidentielle en région parisienne.
Elle pourrait se croire libre par sa situation. Mais cela n'est absolument pas le cas. Elle doit faire face à deux choses qui l'agacent au plus haut point : les préjugés et cette fameuse vie domestique.

Sur le premier point, les préjugés, Juliette ne peut que constater que de nombreuses personnes (principalement des hommes) la considèrent comme une simple femme au foyer. Elle est là pour s'occuper de ses enfants.
La première scène du film est d'ailleurs très riche d'enseignements, avec cette soirée organisée chez une connaissance professionnelle du mari de Juliette qui n'a de cesse d'avoir des propos misogynes.
Pour cet homme odieux, la femme n'arrive qu'en deuxième position derrière l'homme. Il se moque de la réglementation, et notamment du fait que la femme a droit, si elle souhaite, à un congé parental. Il déclare ouvertement qu'il ne se gênera pas pour licencier une femme si elle fait le choix d'élever un enfant pendant plusieurs mois au lieu de retourner au travail. Au-delà du côté révoltant du discours de cet homme, cela est tout de même caractéristique d'une société où la femme n'est pas mise sur un pied d'égalité avec l'homme.
Ce qui nous amène au second point, cette vie domestique. Juliette ne vit pas à Paris, mais en banlieue parisienne. Cela lui permet d'avoir une maison, un jardin, d'emmener les enfants à l'école sans prendre le métro ou le RER. Elle jouit d'un confort matériel mais elle doit faire des tâches ménagères qui ne préoccupent absolument pas son mari.
La réalisatrice Isabelle Czajka a eu la bonne idée de suivre plusieurs femmes, Juliette et plusieurs de ses voisines, sur l'espace d'une journée pour montrer les tâches qu'elles effectuent.
Au réveil, on aperçoit le mari de Juliette, Thomas, qui est en forme et assez optimiste sur sa journée. A l'inverse, Juliette est inquiète en raison des nombreuses tâches qui l'attendent. Et pour cause, son programme est loin d'être sympathique : préparation du petit déjeuner, vaisselle, ménage, lessive. Et tout cela sans compter qu'il faut emmener les enfants à l'école et s'occuper d'eux quand ils reviennent de l'école. Evidemment, pour couronner le tout, il y a le repas à préparer car le mari rentrant tard, il n'a pas le temps pour ces tâches “domestiques”.
On a beau dire que la femme actuelle est libre, il n'empêche qu'à partir du moment où elle forme un couple avec l'homme, elle est victime du poids de l'histoire, de l'éducation, des us et coutumes.
Il est bien difficile de s'affranchir de tous ces éléments. A cet égard, on appréciera l'analyse très lucide de la mère de Juliette qui lui explique qu'elle a toujours couru après ses rêves et n'a jamais pu les réaliser, devant s'occuper de ses enfants et de ses multiples tâches ménagères. Comme elle le dit clairement, le fait d'avoir des enfants ne change rien pour l'homme puisque c'est principalement la femme qui s'en charge.
Pour sortir de ce cercle vicieux, une possibilité pourrait être de travailler. Mais le film indique bien que Juliette a de sérieuses difficultés à trouver un emploi au regard de sa situation personnelle, et même en amont à se dégager du temps pour un entretien d'embauche;
Dès lors, un des seuls choix qui s'offre à elle est de fréquenter d'autres femmes qui vivent un quotidien identique. Si leur passé est différent, si elles proviennent de classes sociales hétérogènes, ces femmes ont une vie qui se ressemble.
Elles ont toutes des maris qui travaillent et sont de fait considérés comme les personnes motrices du couple. Les femmes apparaissent au second plan et sont pourtant celles qui se chargent des différentes tâches journalières.
Le film peut rappeler par certains aspects la série Desperate housewives, même si ici le quotidien de ces femmes n'a rien d'extraordinaire ni de piquant. Leur vie paraît quelque peu morne, à l'image des soirées organisées qu'elles peuvent passer ensemble, avec leurs époux, qui n'ont rien de sympathique et se limitent à évoquer les professions de leurs maris.
Le constat de femmes qui font face à cette vie domestique, est donc bien réel. La mine attristée et pensive de Juliette à la toute fin du film, l'évoque clairement.
En plus de sa thématique très riche, le film peut compter sur un excellent casting. Emmanuelle Devos campe avec brio le personnage de Juliette. Autour d'elle gravitent plusieurs actrices de talent, en particulier Julie Ferrier et Natacha Régnier.
Voilà donc un film engagé et riche sur le plan sociétal, qui mérite amplement d'être vu.

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15.11.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg


Synopsis :

Alexandre et Roxane, deux adolescents, ont été séparés durant des mois et obligés de s'écrire des lettres alors qu'ils habitent la même rue à seulement 9 numéros de distance... Leur amour, plus fort que tout, va attendre et ne cessera de grandir.


Mon avis :

Afin d’appréhender au mieux ce "Passionnaimants", il faut tout d'abord préciser que ce drame romantique est l’œuvre de deux jeunes amoureux, Alexandre Laugier et Roxane Martinez, âgés respectivement de 19 et 18 ans, qui vont nous faire partager leurs premiers émois et les difficultés qu’ils ont pu rencontrer face à l’incompréhension de leurs parents...


"Passionnaimants" est en fait un petit film indépendant, au budget très léger, réalisé donc par un couple d’amoureux qui va ici interpréter leurs propres rôles, l’histoire s’inspirant en effet de leur propre histoire. Mais c'est évidemment là que le film va principalement pêcher, car malheureusement l'interprétation sera loin d'être convaincante, surtout de la part de la jeune Roxane Martinez, qui ne semblera jamais très à l'aise devant la caméra (La jeune fille qui prête à un moment son portable aurait probablement été meilleure dans le rôle...).


D'autre part, leur histoire d'amour restera extrêmement sage, beaucoup trop d'ailleurs et il est fort probable que de nombreux ados actuels ne se reconnaissent pas en eux... Les deux amoureux semblent très innocents et un peu trop respectueux de leurs mères respectives (Ce qui est certes tout à fait louable!), bien loin de la majorité de la génération actuelle. On se croirait presque dans les années 80! Véritablement étonnant!


Seulement, ce n'est pas la seule chose qui pêche dans le film, il y a également les deux mères qui semblent avoir des réactions souvent contradictoires... On a tout de même un peu de mal à les suivre! Pourtant niveau interprétation, elles seront un peu plus convaincantes. On notera d'ailleurs que Véronique Smolen, qui joue la mère du jeune homme, a déjà tourné dans quelques autres films dont le très sympathique court métrage "Fritz" de Roman Soni, dont Alexandre Laugier était le chef opérateur. Malgré tout le film est plein de bonnes intentions et la fin est assez réussie et pour cause, celle-ci n'est pas réellement jouée...


Notre couple de cinéastes sont tous les deux très jeunes, alors espérons qu'ils verront leurs erreurs et qu’ils se cantonneront la prochaine fois à la mise en scène de leurs histoires en faisant appel à des acteurs, même amateurs, mais qui soient un minimum à l'aise devant la caméra et ayant un minimum de talent d'interprétation.


Certains choix sont en revanche assez audacieux, comme le parti pris de faire chanter une jeune femme, même si cela aurait mieux fonctionner s'il s'agissait d'une des protagonistes du film... D'ailleurs cela fonctionne nettement mieux peu après lorsque Alexandre poussera à son tour la chansonnette...


A propos de musique, je n’ai pour ma part pas été convaincu par celle du film, que j’ai trouvé assez quelconque. Malgré sa courte durée, le film m’a paru relativement long, ce qui n’est évidemment pas bon signe ! Il est à noter par contre qu’il existe deux versions du film (Personnellement j’ai vu la plus longue de 70 minutes !), celle qui sera visible à la télévision sur LCM durant la période de Noël sera la version de 52 minutes (Conçue également pour les festivals de courts métrages...). Une version qui est peut-être au final plus convaincante, mais ne l’ayant vue, je ne serai vous le dire pour le moment...


"Passionnaimants" est pour moi un petit « pêché de jeunesse », dont les réalisateurs ne verront probablement que les défauts dans quelques années, mais cela reste une entreprise louable et touchante et au final l’innocence qui se dégage du film fait plaisir à voir, même s’il nous fera en même temps quelque peu sourire...


Le film sera donc visible dans sa version courte durant les fêtes de Noël sur LCM et disponible en VOD l’année prochaine (le 12 septembre 2014), après avoir fait la tournée des festivals. En attendant, vous pouvez suivre l’actualité du film sur sa page facebook.

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14.11.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Miss december

Titre original : Calendar girl

Réalisateur : Derek Lindeman

Année : 2011

Origine : Etats-Unis

Durée : 1h38

Avec : Jensen Bucher (Ari), Derek Lindeman (Christopher), Nick Troy (Phil), Gabriela Herbas (Julie), Brittany Taylor (Mandy), etc.

Par Nicofeel

En 2007, David Fincher avait mis en scène Zodiac, un thriller racontant l'histoire d'un tueur en série qui choisissait ses victimes selon les signes du zodiaque.
Dans Miss december, le réalisateur Derek Lindeman adapte à sa façon l'idée du film de Fincher. Cette fois, les Etats-Unis sont en proie à un serial-killer qui tue chaque mois une victime qui est désignée la miss du mois. On peut y voir un clin d'oeil aux jeunes femmes dévêtues dans les magazines Playboy et Penthouse. Le titre original du film est d'ailleurs Calendar girl.
Lors du générique du début du film, on aperçoit les mois qui défilent avec plusieurs femmes qui sont assassinées par un mystérieux tueur. L'intrigue proprement dite débute au mois de décembre, d'où le titre du film.
Ce long métrage disposant de moyens limités et d'acteurs inconnus, on s'attend à un sous Zodiac ou un sous Scream. Eh bien pas du tout.
Miss december fait preuve tout au long de sa durée d'une originalité très appréciable et dispose d'une actrice principale tout bonnement géniale. Avec ce film, on est loin des comédies horrifiques crétines dans le style de Scary scream movie et consorts qui caricaturent grossièrement les oeuvres qu'ils sont censés parodier.
Hormis le tueur qui n'est pas sans évoquer le film Zodiac, ce long métrage fait preuve de beaucoup d'inventivité.
Passées les premières minutes qui laissent à penser que l'on est dans un film d'horreur quelconque, Miss december déploie tout son arsenal comique. Il y a d'abord le principal personnage du film, Ari, qui est un cas à elle seule. Cette jeune femme, serveuse dans un café, est à la recherche du grand amour. Elle a plaqué son précédent copain qui s'était montré quelque peu violent et elle a des vues sur son meilleur ami, Phil, un ancien camarade de fac devenu depuis avocat. Sur le plan professionnel, Ari est blasée de travailler dans un café où – selon ses dires – elle ne servirait que des gens minables. Son dégoût pour son travail est d'autant plus important qu'Ari ne peut pas supporter une autre serveuse, Mandy, qui est toujours joyeuse et a droit à de nombreux pourboires. Il faut dire qu'Ari est à l'opposé de Mandy : elle s'habille de façon sombre et il lui arrive d'avoir des idées noires. Lors de plusieurs scènes, Ari assiste à la mort de Mandy, avant que l'on constate qu'il ne s'agit que d'hallucinations. Ces moments – gentiment horrifiques – sont très drôles, au même titre que les propos d'Ari qui n'a jamais sa langue dans sa poche et n'hésite pas à insulter les gens.
Mais sans conteste les meilleurs moments du film ont lieu quand Ari pense qu'elle est la prochaine cible du tueur en série. Loin de prendre peur, elle est extrêmement flattée. Elle continue comme si de rien n'était. Elle débute ainsi une relation avec un jeune homme, Christopher (interprété par le réalisateur lui-même), qui s'avère assez étrange dans son comportement. Serait-il le tueur ? Possible.
Toujours est-il que la suite ne sera pas pour déplaire au spectateur. Car le film oscille adroitement entre comédie, comédie romantique et thriller. On constate notamment qu'il y a une sorte de triangle amoureux avec Ari tiraillée entre Christopher et Phil.
Le spectateur n'est cependant pas au bout de ses surprises. Les dernières minutes du film valent leur pesant de cacahuètes et sont réellement très drôles (le coup de la montre qui avance ; la photographie qui est envoyée au serial-killer emprisonné).
Côté distribution, les acteurs sont tous très bons, et notamment Jensen Bucher qui est franchement épatante dans le rôle d'Ari, une jeune femme atypique et néanmoins attachante.
Vous l'aurez compris, Miss december est un film hautement recommandable.
Il n'est toutefois pas exempt de défauts. La mise en scène n'est pas renversante et la photographie est loin d'être au top. Pour autant, cela n'handicape pas trop le plaisir que l'on prend à regarder ce film.
Au final, Miss december constitue une comédie réussie. Le film ne comportant que de rares scènes horrifiques, il peut être vu par tout le monde. On attend avec intérêt le prochain long métrage de Derek Lindeman.

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13.11.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Gold

Réalisateur : Thomas Arslan

Année : 2013

Origine : Allemagne

Durée : 1h40

Avec : Nina Hoss (Emily Meyer), Marko Mandic (Carl Boehmer), Peter Kurth (Wilhelm Laser), Uwe Bohm (Gustav Müller), etc.

Par Nicofeel

Le cinéma allemand produit maintenant depuis quelques années des films qui s'exportent à nouveau à l'international et connaissent parfois un succès retentissant à l'image de La vie des autres (2006). Gold fait partie de ces longs métrages qui sont diffusés outre-Rhin. Le film a par ailleurs été présenté à la 63ème édition de la Berlinade.

Il s'agit du premier film de Thomas Arslan. Gold est un western allemand, ce qui constitue en soi quelque chose d'original et de rare.

Mais venons-en au film. Il se déroule en Amérique, en 1898. C'est l'époque des chercheurs d'or. On suit un groupe de sept immigrés d'origine allemande parti à l'aventure pour trouver l'or du Klondike (Canada), afin de devenir riche.

Dès le départ, nos protagonistes sont conscients que le voyage va être long et difficile pour un résultat qui n'est pas garanti. Il faut dire que les choses commencent mal avec le supposé guide qui se révèle être un truand notoire. C'est le premier membre de l'équipe qui disparaît. Et les autres doivent donc continuer leur quête sans guide. Ces personnes de condition très modeste ont l'espoir de changer leur vie en devenant riche. Mais leur quête est d'autant plus difficile qu'elles partent à l'aventure sans savoir réellement quel chemin prendre pour accéder à leur destination.

L'expédition est tellement rude que le nombre de membres du groupe ne cesse de diminuer. Après le guide qui a disparu, le couple le plus âgé du groupe abandonne puis un premier personnage décède. Tout cela s'apparente à une progression vers la mort. Et les indices qui le démontrent sont nombreux : outre le décès de certains membres du groupe, on constate que des chevaux meurent d'épuisement les uns après les autres ; qu'un homme s'est pendu car il n'a pas réussi sa quête ; et surtout que les paysages deviennent de plus en plus arides (les belles forêts luxuriantes laissent progressivement la place à des paysages difficiles d'accès et notamment à des montagnes glacées et enneigées).

Le film s'appelle Gold. L'or représente naturellement l'un des symboles les plus prégnants du rêve américain. C'est un sujet qui est sur toutes les lèvres et qui justifie le voyage de ces immigrés allemands, mais on ne verra jamais la couleur de ce beau métal. C'est une façon pour le réalisateur Thomas Arslan de nous rappeler que les chercheurs d'or ont été nombreux mais que les heureux élus l'ont été beaucoup moins.

Surtout qu'à cette époque le danger peut se trouver à n'importe quel coin de rue. C'est ce que va comprendre à ses dépens à la fin du film le convoyeur de chevaux au passé tumultueux. En effet, il est traqué par des hommes dont il a tué l'un des frères. Cela va aboutir à un duel, élément incontournable du western. Sauf qu'ici le code d'honneur n'est pas respecté. Il n'y a pas de duel tendu comme on peut en voir dans les films américains ou dans les westerns de Sergio Leone. Les différents protagonistes se font tirer dessus dans le dos, ce qui est une manière bien lâche de se comporter avec autrui.

Avant d'en arriver là, on aura contemplé de superbes paysages naturels, très variés au niveau de leur topographie. On voit ainsi de belles forêts, des montagnes enneigées ou encore des cours d'eau plus ou moins profonds. Ces superbes paysages extérieurs qui sont traversés par nos protagonistes renforcent cette impression d'assister à un western qui se déroule à la fin du XIXème siècle.

La distribution de qualité est également à signaler. Tous les acteurs sont remarquables, même si l'on peut insister plus particulièrement sur la performance de Nina Hoss. L'actrice allemande est très bonne dans le rôle de cette femme discrète et volontaire, dont le passé et les intentions resteront toujours mystérieux.

Si Gold peut se targuer d'une belle mise en scène, d'une photographie agréable et d'acteurs de très bon niveau, il n'est pas exempt de défauts ou à tout le moins de certaines réserves à formuler.

Il est notable que Gold n'est pas un western comique et facile d'accès. C'est un film qui se déroule sur un rythme lent et fait penser sur ce point au récent La dernière piste (2011) de Kelly Reichardt. Cela étant, Gold demeure d'un accès bien plus aisé à La dernière piste par le simple fait qu'il se passe beaucoup plus d'événements perceptibles à l'écran.

La véritable réserve que l'on peut émettre sur ce film tient au fait que Gold dispose d'un scénario très classique, que son jeune réalisateur ne parvient que trop rarement à sublimer.

En conclusion, Gold est un western allemand intéressant, qui mérite largement d'être vu. Son jeune réalisateur, Thomas Arslan, est un cinéaste dont on attend avec intérêt de connaître le prochain film.

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12.11.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Gravity

Réalisateur : Alfonso Cuaron, mexicain

Date de sortie du film : 23 octobre 2013

Origine : Etats-Unis

Durée : 1h30

Avec : Sandra Bullock (docteur Ryan Stone), George Clooney (Matt Kowalski)

Par Nicofeel

Le cinéaste mexicain Alfonso Cuaron s'est fait connaître du grand public en 2004 avec Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban et a obtenu un succès d'estime en 2006 avec Les fils de l'homme.
Le voilà de retour en 2013 nanti d'un budget confortable de 100 millions de dollars pour mettre en scène un film de science-fiction. La S-F à gros budget est décidément très en vogue, après Oblivion (avec Tom Cruise) et Elysium (avec Matt Damon). Sauf que malheureusement la qualité n'a jusque là pas été au rendez-vous.
Le film d'Alfonso Cuaron va-t-il inverser la donne ? Eh bien oui, et ce pour plusieurs raisons. Gravity est un film qui ne s'embarrasse pas de considérations politiques, économiques et sociales. Alfonso Cuaron a eu l'intelligence de concocter un film simple aux thématiques universelles. Ici, on suit deux astronautes, le docteur Ryan Stone et Matt Kowalski, qui procèdent à différentes analyses en sortant dans l'espace. Sauf que les choses se compliquent nettement quand leur navette est détruite par des débris spatiaux et quand ils perdent contact avec la Terre. Ils sont alors livrés à eux mêmes dans l'espace, avec peu d'oxygène restant.
Le réalisateur Alfonso Cuaron a cherché avant tout avec Gravity à placer le spectateur au coeur d'une intrigue dont l'unique but est le fait de survivre. La mise en scène est véritablement impressionnante. On se doute bien que de nombreux plans sont truqués et ont été retouchés par ordinateur. Il n'empêche que l'on a vraiment l'impression d'être dans l'espace, en compagnie de ces deux astronautes. Ce long métrage est en soi une véritable expérience. La photographie est sublime et la mise en scène joue sans cesse des contrastes entre la petitesse de l'homme et la taille gigantesque de l'univers. On a droit à de très beaux plans séquence qui débutent par la planète Terre que l'on voit au loin, puis du vaisseau et on approche progressivement des personnages, jusqu'à avoir le point de vue de la principale protagoniste, le docteur Ryan Stone. L'action est par moments filmée à l'intérieur de son casque. On est d'autant plus immergé dans ce film.

Gravity ne dure qu'une heure trente mais propose un spectacle intense. Les événements défavorables se succèdent non sans mal et demandent à Ryan Stone beaucoup d'abnégation pour parvenir à rester en vie. Ainsi, outre le manque d'air, elle fait face à la difficulté de rejoindre d'autres stations. Elle doit également composer avec toutes sortes de problèmes : un feu qui à l'intérieur d'une station spatiale, des manuels écrits dans une autre langue que la sienne, une arrivée sur Terre pour le moins chaotique et un atterrissage en pleine mer avec le risque de se noyer.
Sur le papier, Gravity est décrit comme un film de science-fiction, ce qu'il est effectivement. Mais il n'y a pas ici de créatures à combattre ou de mondes inconnus à découvrir. Gravity constitue principalement un survival. Le docteur Ryan Stone ne cherche qu'à survivre. Et rien de plus. Cela dit, cette expérience unique, montre une femme qui est confrontée à moults reprises à la mort. C'est vraiment très particulier à voir, surtout qu'il n'y a rien d'autre que le vide autour d'elle.
La 3D, qui apparaît généralement comme un élément gadget, prend ici tout son sens. On voit nos deux protagonistes dans un environnement qui paraît encore plus réaliste avec les différentes perspectives des vaisseaux, des débris qui donnent l'impression d'arriver sur le spectateur ou encore les différentes rotations des personnages qui paraissent on ne peut plus vrai.
Le film est très impressionnant à regarder sur grand écran, ce qui donne encore plus d'ampleur à toute cette histoire. Gravity comporte toutefois quelques séquences d'humour, qui sont apportés par l'astronaute Kowalski. Ce dernier est interprété par George Clooney qui a évidemment un rôle à sa mesure : il joue l'homme séducteur, cool et amusant. Même quand les choses se gâtent pour lui, il prend beaucoup de recul par rapport à ce qui se passe. Il conseille d'ailleurs sa partenaire, le docteur Ryan Stone, de se calmer, pour ne pas utiliser trop vite son oxygène.
Si George Clooney a le beau rôle, ce n'est pas lui qui a le rôle principal. C'est l'actrice Sandra Bullock, ce qui peut sembler un choix surprenant de la part d'Alfonson Cuaron, tant cette actrice a joué dans des films qui ne sont pas d'une grande finesse (Speed 1 et 2, Miss detective, Les flingueuses). Eh bien malgré ces réserves initiales, Sandra Bullock tient à merveille son premier grand rôle. Elle est crédible et on se met sans cesse à sa place. Elle joue parfaitement le rôle de cette femme qui n'est pas une astronaute chevronnée mais qui va tout faire pour s'en sortir. Evidemment, on pourra toujours ergoter qu'elle sauve sa peau à chaque fois de justesse mais c'est le but même du film.
La seule réserve que l'on pourrait vraiment signaler est le fait que l'on nous explique au début de Gravity que dans l'espace on n'entend aucun bruit (rappelez vous l'affiche du film Alien) et que l'on a tout au long du film une musique d'ambiance. Certes, il eut été difficile de faire un film sans musique mais cela aurait paru légitime. Après, évidemment, il faut voir que les spectateurs auraient peut-être décroché avant la fin.
Toujours est-il que Gravity constitue sans nul doute un très bon film, que ce soit au niveau de ses décors, de sa photographie et de sa mise en scène. Cette expérience qui est remarquable au cinéma a le mérite d'être regardable par tout un chacun. Voilà donc un film intelligent que je ne saurai que trop vous conseiller.

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11.11.13

05:00:00, Cat�gories: Interview  

Par Flo200

© Thibault Bunoust

C'est en tombant par hasard sur son blog Captain DVD que j'ai découvert Fabrice Colson il y a quelques années. Depuis je le suis à travers ses apparitions dans de nombreux films, que ce soit dans des longs, des courts ou encore des clips... Fabrice a eu la gentillesse de répondre à toutes mes questions et sans langue de bois:


Bonjour Fabrice ! Peux-tu te présenter ?

Bonjour, oui bien sur !!! Alors je suis né le 22 octobre 1968 à Lausanne en Suisse. J'ai fait toutes mes études là-bas et je suis arrivé en France en 1992. La Suisse ne faisant pas partie de l'Europe, j'ai pu m'asseoir très rapidement sur mes diplômes de gestion et redémarrer à zéro. Donc au fil des années et en mode « autodidacte » je suis passé par plusieurs métiers aussi divers qu'opposés, allant de cuisinier à encadreur de tableaux en passant par éducateur en foyer pour le ministère de la justice. C'est durant ce dernier job que j'ai commencé à mettre le pied dans le milieu du cinéma, passant mes récup et autres RTT en tout genre à me faire mon carnet d'adresse au lieu de me reposer. Et de fil en aiguille, en 2010, après avoir arrêté d'être éduc suite à une agression, j'ai décidé de me lancer et d'essayer de vivre de l'intermittence à temps plein et depuis cela n'a plus arrêté.


Parmi tes rôles les plus importants, quels sont ceux qui t’ont le plus marqué ?

Dans ceux qui m'ont le plus marqué, il y a celui que j'ai tourné cet été pour le court-métrage "Un seul corps" de Sotiris Dounoukos, où j'ai passé 6 jours dans un abattoir. J'y joue le chef d'équipe. Une ambiance hors norme, lourde et impressionnante. Je suis très impatient de voir le résultat final. J'ai fait un petit rôle de prêtre pour un téléfilm France 2, qui n’est pas encore passé, et où, sans y avoir été prévenu au préalable, j'ai dû faire 2 pages de messe en prenant ma plus grosse et belle voix lol.

"Le Réserviste" de Mathieu Berthon

Tu fais également pas mal de figuration. Quels sont tes meilleurs souvenirs ?

Oui, on en fait tous (les intermittents) pas mal, cela permet de faire ces heures et parfois on peut vivre de grands moments et se faire des souvenirs uniques. Le futur film de zombies "Goal of the dead" a été tourné dans des conditions extrêmes (de nuit, dans un froid glacial, sous les souffleuses et couvert de lait de coco) mais restera un souvenir énorme. Les tournages de Groland aussi sont que du bonheur. J'ai un excellent souvenir sur "Demi-soeur" où j'ai discuté films d'horreur avec Josiane Balasko quand elle a découvert mes tatouages et surtout qu'elle en était fan !!! Et sinon le dernier en date c'est sur "3 coeurs" le prochain Benoît Jacquot où on s'est retrouvé qu'à trois figurants à faire les déménageurs pour Benoît Poelvoorde. A la fin de la scène on s'est retrouvé avec lui, pour retourner aux loges, à quatre dans un ascenseur tout petit et il nous a fait un sketch pendant toute la lente descente, un bonheur, il aurait fallu une caméra de surveillance dans la cabine !!!

Est-on toujours bien traité en tant que figurant ?

La plupart du temps oui, et heureusement sinon ce serait invivable !!! Très souvent les conditions sont difficiles en raison de la quantité que l'on peut être, ce que l'on appelle de figuration de masse qui est au dessus de 100 personnes (j'ai été jusqu'à 350). Ajouté à cela une mauvaise organisation et un climat difficile et tout peu vite tourner à la limite du supportable. Sans parler aussi du comportement de certaines personnes qui ne relève même pas du milieu animalier car ce serait leur faire injure !!! Des films comme "Star 80", certains jours de "Les reines du ring" ou plus récemment "F2014" sont un vrai calvaire, mais par moment il faut bien vivre et faire ces heures !!! Sinon niveau réalisateur en lui-même qui ne serait pas, disons « correct », c'est très rare. Ils ont souvent un caractère fort ça c'est clair, mais rarement irrespectueux. La seule réal (car oui il s'agit d'une femme) dont je ne garde guère un bon souvenir, c'est Pascale Ferran sur "Bird People".

Tournage de "Survivant(s)" de Vincent Lecrocq


Quels conseils donnerais-tu aux personnes voulant faire de la figuration ?

C'est une question qu'on me pose souvent !!! Déjà c'est un métier et pas un « hobby » comme certains pratiquent pour arrondir leurs fins de mois ou parce qu'ils trouvent ça fun d'être sur un tournage. Après, il faut être patient, essayer d'intégrer des groupes Facebook qui publient des annonces, chercher et fouiller partout et puis fouiller encore. Quand je ne tourne pas, je passe au moins 3 ou 4 heures sur le net par jour à chercher, répondre, envoyer des mails ou mp. Il n'y a pas de miracle et cela prend du temps, beaucoup de temps à se faire son carnet d'adresse. Mais Facebook est devenu un réel et parfait outil, si on sait l'utiliser. Un bon tiers voir parfois la moitié de ce que je fais provient d'annonces ou contacts FB !!!

Tournage de "Victorine" de Garance Meillon

Il t’arrive aussi de travailler en tant que technicien sur des gros concerts… Tu es vraiment polyvalent !

Oui absolument et pas que des concerts. De nos jours c'est quasiment indispensable d'être « multitâche » !!! J'ai eu la chance de rencontrer de bonnes personnes au bon moment, ce qui m'a permis de faire de la régie, d'être chauffeur ou de démonter des concerts. Cela varie les plaisirs et puis recevoir le t-shirt d'une tournée, voir le concert gratuitement et l'envers du décor tout en étant payé, même si le boulot est un peu physique, je trouve ça super fun !!!

Concert de Muse - Stade de France - Juin 2013

Quelles difficultés rencontres-tu en tant qu’intermittent ?

Comme tous mes amis et collègues, c'est d'arriver à faire ses heures. Alors oui dans l'absolu on peut trouver cela très peu de bosser 5 jours par mois, mais on se rend pas compte de la difficulté à les décrocher ces 5 dates. Il peut y avoir des grosses périodes de doute, de remise en question et de frustration. C'est surtout un métier émotionnel. Une vie en mode « grand huit » où il y a rarement un milieu mais surtout des extrêmes.

Tournage de "Mort au feu"

Tu as réalisé notamment le film "Mort au feu". Quels souvenirs gardes-tu de cette expérience ? Aimerais-tu réitérer l’expérience ?

"Mort au feu" est encore une expérience incroyable. C'est un film DE et écrit par mon ami François Guignat, pompier de profession qui en avait marre de voir n'importe quoi à la télévision sur son métier. Il m'a donc demandé de le réaliser avec l'aide de mes deux camarades, Mickael Mongin et Thomas Duphil. On c'est retrouvé pendant une bonne semaine à vivre au sein d'une caserne, adaptant notre plan de tournage à la disponibilité des hommes et des véhicules. Un rêve de gosse : j'ai joué aux petites voitures de pompier. On nous a quasiment tout mis à disposition, les gens nous ont suivi à fond, la ville a vécu au rythme du film pendant une semaine, c'était génial et humainement unique. On n’a pas été les premiers, mais depuis la sortie du film, je peux pas m'empêcher de penser en voyant certaines émissions et programmes qu'ils ont dû le voir !!! Je pourrai en parler des heures tellement il y a de souvenirs sur ce film !!! Quand à réitérer ??? Mais je resigne tout de suite !!! La réalisation est ce que je voulais faire à la base et cela me manque. Et même si j'ai réalisé un clip il y a pas très longtemps cette année, j'espère pouvoir y retourner très vite !!!

Tes tatouages font parti de ton personnage et j’imagine que c’est un plus pour certains castings (comme ça peut certainement être un moins sur d’autres...). Peux-tu nous en parler ? Est-ce devenu une drogue ?

J'ai commencé à me faire tatouer à l'âge de 39 ans, donc absolument pas sur un coup de tête. Tout a été mûrement réfléchi et discuté avec mon tatoueur. Pour que justement cela ne devienne pas trop un handicap pour pouvoir postulé aux castings, ils sont dissimulables. Dès que je porte un t-shirt on ne les voit plus. Ils ont été conçus comme ça et je garderai toujours certaines parties de mon corps neutres. Ainsi, ils m'ont plus ouvert de porte que fermé, me retrouvant même à surprendre des gens sur un tournage période Révolution Française en cassant l'image du tatoué, leur disant : "Eh oui vous voyez, on peut faire des tournages d'époque avec ça sur la peau !!!". J'ai fait pas mal de clip grâce à eux et ce qui fait plaisir c'est que l'on me prend de moins en moins que pour ça. Mais c'est cyclique, pour preuve : je devrais faire, si tout va bien, un décor de prison pour la série "RIS" d'ici la fin novembre avec mes tatouages. Et pour finir de répondre à ta question : oui c'est une drogue !!! J'ai de la peine à passer une année sans me faire tatouer. Je retourne d'ailleurs voir mon tatoueur le 5 novembre pour préparer le prochain et me le faire avant fin 2013.

Clip de Charles Pasi "Farewell my love"


Tu es très collectionneur, notamment de DVD et de dédicaces ? Comment t’es venue cette passion pour le cinéma ?

Outchhh alors là encore un sujet à rallonge loll !!! Alors pour faire court, je suis tombé amoureux du cinéma un jour vers l'âge de 5 ans quand j'ai vu sur un vieux poste portable noir/blanc "Planète Interdite". Et depuis j'ai plus arrêté. Étant d'origine suisse, nous ne faisions pas l'heure d'été, donc j'attendais cette période avec impatience car chez nous les films commençaient à 19h30 (pas de pub en plus à cette époque) et ils se terminaient vers 21h. Donc je pouvais tout regarder, cela ne faisait pas trop tard pour aller se coucher. J'ai été bercé par "La dernière séance", mon père étant fan de films de guerre, western, polar et aventure, je me suis fait toute la base de ma culture. Ensuite les années 80, le premier magnétoscope, les vidéo-clubs, les premières VHS piratées et début de la collection. J'ai fait tous les supports : VHS, LaserDisc, DVD et maintenant Blu-Ray dépassant les 5000 films à la maison. Et puis vers 1995 j'ai fait l'erreur de mettre le doigt dans les produits dérivés, qui ont maintenant envahit mon appartement également. Et pour finir en 1999 j'ai été à ma première rencontre/dédicace sur Paris et là j'ai attaqué ma décennie de « geek attitude », parcourant les conventions à travers la Belgique, la Hollande, l'Allemagne et la France bien entendu. Quelques centaines de dédicaces et rencontres plus tard, je n'en fais quasiment plus maintenant, plus le temps du tout, mais grâce à mon métier j'en rencontre bien d'autres et je travaille même avec certains. Mais je ne peux pas m'empêcher parfois de leur demander une petite photo et même une dédicace, on ne se refait pas !!!

Merci Fabrice! Au plaisir de te revoir probablement pour la sortie d'un prochain DVD...

"Bloody Flowers" de Richard J.Thomson

N'hésitez pas à aller voir la bande démo de Fabrice!

Voici autrement une petite filmographie DVD et Blu-ray sélective de films auxquels Fabrice Colson a participé:

Eject

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Survivant(s)

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Mort au feu

Mort au feu
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Dans la maison

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Dans la maison (Blu-ray)

Dans la maison (Blu-ray)
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Dans la maison - Edition belge

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Stars 80

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Stars 80 / 2 DVD

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Stars 80 (Blu-ray)

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La grande boucle

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La grande boucle (Blu-ray)

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Demi-soeur

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Demi-soeur (Blu-ray)

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08.11.13

05:30:00, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Une candide et innocente princesse allemande, dénommée Catherine, arrive en 1745 en Russie pour épouser le lunatique héritier au trône Pierre III sous l’impulsion de l’impératrice Elisabeth. Mais le grand-duc a un comportement indigne et méprisant vis-à-vis de sa moitié, ce qui n’empêche pas le peuple russe de se prendre d’affection pour la jeune femme. Alors que guerres et révoltes grondent, la quête de Catherine de Russie vers le pouvoir et la liberté commence.

Mon avis :

Après le succès de "La vie privée d'Henry VIII", les frères Korda enchaînent un an plus tard avec une autre vie privée, celle de "Catherine de Russie" ; suivront ensuite "La Vie privée de Don Juan" également en 1934 et "Rembrandt" en 1936. Ce biopic sur la vie de l'impératrice Catherine est le seul des quatre à ne pas avoir été réalisé par Alexander Korda, mais cela n'empêche pas que le film soit une vraie réussite!

Sorti donc en 1934, soit la même année que "L’Impératrice rouge" de Josef Von Sternberg, qui traitait également du même sujet, mais sous un angle moins romanesque, "Catherine de Russie" commence de façon plutôt inattendue, comme une comédie assez légère.

Les trois protagonistes principaux, l’impératrice Elisabeth jouée par Flora Robson ("Le narcisse noir", "Les 55 jours de Pékin", "Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines"), l'héritier au trône Pierre III joué par Douglas Fairbanks Jr. ("Little Caesar", "Sinbad le marin", "L'exilé") et Elisabeth Bergner ("Comme il vous plaira", "Michel Strogoff") campent tous trois des personnages hauts en couleur auxquels on va s'attacher immédiatement, chacun pour des raisons différentes.

Une grande partie du métrage est ainsi très léger, très amusant, mais le film va prendre ensuite une tournure plus dramatique, voire même assez tendue... Les relations entre Catherine et son mari n'ont jamais été terribles, Pierre ne portant pas beaucoup d'attention envers elle et étant en plus très volage...

Mais au décès d'Elisabeth, les choses vont se gâter fortement, la folie et la paranoïa de Pierre devenant insupportables. Les humiliations envers sa femme auront finalement raison de son amour, la poussant presque malgré elle et grâce au soutien du peuple, à prendre le pouvoir.

Paul Czinner ("The Bolshoi Ballet", "Romeo and Juliet") signe un film d'une grande beauté visuelle, avec des décors majestueux et de toute beauté de Vincent Korda ("Rembrandt", "Alerte aux Indes", "La rolls-royce jaune"), mis en valeur une nouvelle fois par la très belle photographie de Georges Périnal ("La vie privée d'Henry VIII", "Les quatre plumes blanches", "Le colonel Blimp").

La mise en scène est très soignée, mais par de nombreux côtés, rappelle celle signée par Alexander Korda, notamment dans "La vie privée d'Henry VIII", laissant supposer que le producteur a aussi eu son mot à dire au niveau de la réalisation. Les acteurs sont enfin fabuleux, contribuant pleinement à faire de ce film une vraie réussite!

Alors que j’imaginais un film plutôt sérieux et très daté, "Catherine de Russie" m’a fait passé un excellent moment et m’a complètement fait oublier qu’il s’agissait d’un film des années 30 ! Une très belle surprise pour ma part !

"Catherine de Russie" est sorti en DVD chez Elephant Films le 20 août dans sa collection Cinéma Master Class en version remastérisée au format 1.33, 4/3 avec piste anglaise Dual Mono 2.0. En guise de supplément, on trouve sur cette édition, une présentation exclusive du film d'une durée de 9 minutes 30 par Jean-Pierre Dionnet. En revanche, pas de bandes annonces, ni galeries photos comme annoncé sur la jaquette.

Catherine de Russie

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07.11.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique, Box office cinéma  

Par Flo200

Synopsis :

Dans les années 70, un jeune new-yorkais sans histoire se métamorphose en meurtrier lorsqu’il est exposé aux sonorités particulières d’une toute nouvelle musique: le disco. Incapable de contenir ses pulsions meurtrières, Duane Lewis deviendra malgré lui un dangereux tueur en série en exil à Montréal.

Mon avis :

J'avoue que je ne savais pas trop à quoi m'attendre de la part de ce "Discopathe", j’imaginais volontiers une série Z, bien barrée et fauchée, genre Troma (Ce qui n'a rien de péjoratif de ma part, car j'aime beaucoup les productions de Lloyd Kaufman!), mais il y avait tout de même cette affiche, ô combien troublante, qui m’intriguait fortement et qui me laissait penser que j’avais affaire à autre chose...

Dès les premières images, on se rend compte, par le soin apporté à la mise en scène et par sa très belle photographie, que c'est loin d'être le cas! Ce premier long-métrage du cinéaste canadien Renaud Gauthier a une approche beaucoup plus sérieuse que celle qu'on aurait pu imaginer de la part de l'un des réalisateurs de la mini-série "Inspector Bronco" qui parodie avec bonheur les polars des années 70.

Ici, le réalisateur signe un film assez proche de l'esprit des films d'horreur de la fin des années 70/début 80, un peu dans le style du "Maniac" de William Lustig. Il y règne en effet une atmosphère presque aussi glauque et malsaine, même si le film ne sera pas dénué d'humour, ce qui lui conférera d’ailleurs un ton assez décalé que pour ma part j'ai beaucoup aimé.

Jérémie Earp-Lavergne, qui interprète Duane Lewis, le tueur psychopathe est vraiment parfait pour ce rôle, à la fois pas vilain physiquement et surtout suffisamment inquiétant lorsqu'il se métamorphose en meurtrier. Le jeune homme est entouré d'un casting de très jolies jeunes femmes, ce qui donne au film un atout charme non négligeable.

On notera, parmi les victimes du « discopathe », la présence de la délicieuse Katherine Cleland ("Appartement 1303") et de la charmante Catherine Antaki, ainsi que celle de Sandrine Bisson ("1981", "Coteau Rouge", "La peur de l'eau", "La maison du pêcheur"), actrice non habituée à jouer dans des films de genre.

L’aspect comédie du film est par contre apporté par les rôles secondaires masculins avec notamment les deux policiers (Celui de New York et celui de Montréal), ainsi que le prêtre du pensionnat de jeunes filles, très attiré par les mini-jupes de celles-ci...

Les amateurs d’hémoglobine seront évidemment ravis, car les meurtres sont bien graphiques avec des effets spéciaux de maquillage convaincants, assurés entre autres par Rémy Couture ("Inner Depravity" 1 et 2, "Humains", "Art/Crime") et dont certains font vraiment froid dans le dos.

Le film se déroulant successivement à New York et à Montréal, il est à noter qu’il a la particularité d'être à la fois en anglais et en québécois, ce qui est quelque peu perturbant pour nous français, si on le voit sans sous-titres, car il y aura un moment d’adaptation pour s’habituer au changement de langue. D’ailleurs étonnamment j’ai eu plus de faciliter avec l’anglais qu’avec le québécois qui est ici très accentué !

La musique du film est vraiment excellente (Qui n’aime pas le disco ?) et joue un rôle forcément important dans le film, accentuant notamment l’immersion dans cette fin des années 70.

Ce "Discopathe" est donc une très belle surprise et nous laisse présager un bel avenir pour son réalisateur !

Si vous voulez découvrir "Discopathe" avant tout le monde, dépêchez-vous de prendre vos places pour l'avant-première française qui aura lieu le samedi 16 novembre 2013 à 22 heures (Précédée à 21 heures d’une soirée discothèque) au Nouveau Latina en présence du réalisateur Renaud Gauthier, du directeur de la photographie John Londono et du co-producteur Seb Bouloc. Et si vous n'avez pas la chance de pouvoir y assister, pensez à suivre l'actualité du film sur son site officiel ou sur sa page facebook afin d'être tenu au courant des futures projections...

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06.11.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Entre 50 et 90% des abeilles ont disparu depuis quinze ans. Cette épidémie, d’une violence et d’une ampleur phénoménale, est en train de se propager de ruche en ruche sur toute la planète. Partout, le même scénario : par milliards, les abeilles quittent leurs ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible. Arrivée sur Terre 60 millions d’années avant l’homme, l’Apis melifera (l’abeille à miel) est aussi indispensable à notre économie qu’à notre survie. Aujourd’hui, nous avons de quoi être préoccupés : 80% des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni légumes.

Mon avis :

Ce qui frappe immédiatement en regardant le documentaire "Des abeilles et des hommes", c'est son aspect très cinématographique, car avant d'être un documentaire nous sensibilisant sur la situation alarmante des abeilles dans le monde, ce film est avant tout du cinéma!

Réalisé par le suisse Markus Imhoof ("Les Raisons du cœur"), "Des abeilles et des hommes" nous offre un spectacle d'une grande beauté visuel sur le monde des abeilles. Le réalisateur les a filmé au plus près et nous livre un film assez unique grâce aux nombreuses heures qu’il a filmé en macro et au ralenti. Et le résultat est véritablement bluffant! Mais cette émerveillement ne serait probablement pas suffisant pour rendre le film véritablement passionnant et pour cela, il a opté pour une narration et une trame parfois dignes d'un thriller afin de rendre cette enquête palpitante.

En parlant de la narration, elle ne sera pas faite par n'importe qui d’ailleurs, puisqu'il s'agit de John Hurt ("Elephant Man", "Alien, le huitième passager", "The Hit") pour la version internationale (non présente sur l'édition de Jour2fête) et de Charles Berling ("Ridicule", "Une affaire de goût", "15 août", "Un jeu d'enfants") pour la version française. Le réalisateur a choisi de nous montrer la situation des abeilles et leurs rôles à travers divers continents et différents apiculteurs aux méthodes de travail et aux motivations très différentes.

Il y a tout d’abord Fred Jaggi, un apiculteur traditionnel suisse qui fait en sorte de garder la même espèce, qu’il n’y ait pas de croisement, mais comme les autres apiculteurs, il est confronté aux mêmes soucis, les maladies notamment. Il y a également John Miller, un apiculteur américain dont le but est avant tout de faire du profit, il traverse les États-Unis avec ses 4000 ruches durant toute l’année en fonction des saisons afin que ses abeilles pollinisent des champs divers et variés, mais surtout gigantesques... Lui aussi rencontre des difficultés, même si cela ne sera évidemment pas les mêmes. On ira également à la rencontre de Heidrun et Liane Singer deux apicultrices autrichiennes, qui se sont spécialisées dans la vente de reines qu’elles vendent dans le monde entier.

Enfin, on voyagera dans d’autres pays, en Chine notamment où il n’y a plus d’abeilles pour la pollinisation, contraignant les ouvriers à déposer le pollen au pinceau, fleur par fleur. En Australie aussi, continent pas encore touché par les maladies et enfin on parlera des abeilles tueuses, résultat d’un croisement entre des abeilles africaines et brésiliennes, fruit de manipulations scientifiques ! Le film se termine par contre un peu étrangement, le réalisateur perdant alors quelque peu les spectateurs sur la fin...

"Des abeilles et des hommes" n’est pas le premier documentaire traitant de la disparition des abeilles, il y avait notamment eu "Le mystère de la disparition des abeilles" le documentaire de Mark Daniels ou encore "Disparition des abeilles, la fin d'un mystère" de Natacha Calestreme et tous se rejoignent pour nous alarmer et nous faire prendre conscience que les abeilles ont sur notre planète... Alors il serait peut-être temps de réagir !

"Des abeilles et des hommes" est sorti le 3 septembre chez Jour2fête en DVD, Blu-ray et VOD. Le DVD est au format 1.78 16/9ème compatible 4/3 avec pistes françaises et originales Dolby Digital 2.0 et 5.1 + une piste Audiodescription (pour malvoyants) 2.0. Le Blu-ray est quant à lui au format 1.78 avec une résolution HD 1920 x 1080 et des pistes françaises et originales DTS HD Master audio 2.0 et 5.1 + une piste Audiodescription (pour malvoyants) 2.0. On remarquera toutefois que ces éditions de Jour2fête ne proposent pas la vraie version originale puisque sur les deux versions Charles Berling est le narrateur et s'exprime en français... La différence est par rapport aux intervenants dont les paroles sont sous-titrées sur la version originale, alors qu'elles sont doublées par une voix au-dessus sur la version française. Il est à noter que des sous-titres pour sourds et malentendants sont présents. Les deux éditions contiennent autrement les mêmes bonus, à savoir une interview du réalisateur Markus Imhoof (15’), des scènes coupées (40’), un making of (2’), une galerie de photos et la bande-annonce. Enfin, on notera que le DVD, comme le Blu-ray contiennent un livret pédagogique.

Des abeilles et des hommes

Des abeilles et des hommes
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Des abeilles et des hommes (Blu-ray)

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05.11.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

10 ans après avoir joué une mauvaise blague à l’un de leurs camarades de classe, les anciens élèves les plus populaires de l'année 2004 se retrouvent après avoir reçu une invitation pour une réunion de classe. Mais celle-ci va s'avérer être un traquenard et va vite tourner au cauchemar pour ces jeunes gens...

Mon avis :

Après nous avoir offert trois sympathiques courts métrages horrifiques, "Teddy: It's Gonna Be a Bear" "Popularity Killer" et "Blood Brothers", Steve Goltz et Kevin Sommerfield nous reviennent cette fois avec un long, un bon vieux slasher à l'ancienne!!!

"Don't Go to the Reunion" est un petit slasher indépendant très typé années 80, réalisé avec un budget $18,000. Ce budget assez limité va évidemment se faire ressentir, notamment lors des scènes de meurtres, parfois filmées hors-champ ou parfois avec des effets spéciaux assez rudimentaires... Pour autant, le film est plutôt agréable à voir, d'une part car il est assez bien rythmé et d'autre part car le scénario réservera quelques surprises.

On est vraiment ici dans le slasher classique type "Souviens-toi... l'été dernier" avec ce groupe de jeunes étudiants qui joue un vilain tour à l'un de leurs camarades de classe. On les retrouve ensuite 10 ans plus tard alors qu'ils ont reçu une invitation à une réunion d'anciens élèves. Et là, évidemment le massacre va commencer...

Le réalisateur Steve Goltz et le scénariste Kevin Sommerfield, tous deux également producteurs exécutifs du film, auraient peut-être mieux fait de situer leur histoire moins loin dans le temps, car on peine quelque peu à croire que les protagonistes ont ici pris 10 années... D'ailleurs certains font physiquement un peu vieux pour être totalement crédibles en étudiants! A moins qu’en tant que cancres, ils aient pas mal redoublés !

Mais bon passons là-dessus, puisque c'est l'action se situant donc 10 ans après, qui va principalement nous préoccuper. On retrouve ici la plus part des ingrédients inhérents au slasher, à savoir des jeunes filles peu farouches qui batifolent avec de gros bourrins forcément on ne peut plus grossiers et stupides. Comme dans tous slashers, les meurtres sont expéditifs et violents, le tueur ne laissant évidemment aucune chance à ses victimes.

Rapidement, ceux-ci vont s’apercevoir que le tueur a tout prévu et a même dessiné la façon dont ils allaient mourir. Il n'y aura en fait pas de réunion de classe à l'endroit du rendez-vous, le tueur les ayant bien évidemment attiré dans un traquenard... Bon, les acteurs ne sont pas tous au top, on sent que certains n'ont pas une grosse expérience, mais leur jeu reste toutefois très acceptable et puis ce n'est pas ce qu'il y a de plus important dans un slasher, n'est-ce pas?

Malgré ses faiblesses, le film laissera tout de même un agréable souvenir au final, grâce à une fin assez inattendue que je vous laisserai bien évidemment découvrir et à sa bonne humeur, car on sent ici que nos deux créateurs ne sont pas trop pris au sérieux, tout en voulant rendre un bel hommage au cinéma qu’ils aiment...

Je ne suis pas sûr que l’on puisse découvrir un jour "Don't Go to the Reunion" en France, car le film souffre quand même de son budget assez réduit, mais pour les plus curieux, cela reste un petit slasher bien sympathique à découvrir.

Si ce petit slasher vous tente, vous pouvez vous le procurer directement sur le site de Slasher Studios ou via Amazon.com. L’édition DVD propose le film au format 1.85 :1 en 16/9ème avec une unique piste en version anglaise. Côté bonus, vous y trouverez un commentaire audio de Steve Goltz et Kevin Sommerfield, des répétitions de certains acteurs, des scènes ratées, les photos du book de la classe de 2004, la bande annonce et surtout les trois courts métrages "Teddy: It's Gonna Be a Bear" "Popularity Killer" et "Blood Brothers". Il est enfin à noter que ce DVD est zone all.

N'hésitez pas à suivre également l'actualité du film sur sa page facebook!

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04.11.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Malcom et Keisha viennent d’emménager dans la maison de leurs rêves. Mais leur bonheur est de courte durée car ils s’aperçoivent qu’un démon habite leur nouvelle demeure. Quand le démon possède sa femme, Malcom, déterminé à sauver sa vie sexuelle, fait appel à un prêtre, à un médium et à une équipe de chasseurs de fantômes pour l’aider...

Mon avis :

Contrairement à ce que pourraient laisser penser les affiches promo du film, "Ghost Bastards" n'est pas une parodie de tous les derniers films d'horreur ayant un tant soit peu eu du succès ces derniers temps... Il n'y aura donc pas réellement de références à "Sinister", "Le Dernier exorcisme", "Mama", "Massacre à la tronçonneuse 3D" ou encore à "Devil Inside"! En fait, le film se concentrera essentiellement à parodier "Paranormal Activity", ce film a tout petit budget, ô combien surestimé et nouvelle référence du « found footage »...

Le film d'Oren Peli m'avait laissé complètement indifférent et m'avait même plongé dans l'ennui le plus total, mais l'idée de voir une parodie de ce long-métrage « culte » pour la génération actuelle m'amusait beaucoup. "A Haunted House" réussit déjà l'exploit de faire plus peur que l'original, c'est dire! Car ce premier long de Michael Tiddes, rebaptisé chez nous "Ghost Bastards (Putain de fantôme)" est une pure parodie dans l'esprit des "Scary Movie" et Co.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’on y retrouve ici un de ses acteurs principaux, Marlon Wayans ("Requiem for a Dream", "Scary Movie", "Ladykillers"), également producteur et scénariste du film. Alors, évidemment il ne faut pas s'attendre à ce que cela fasse dans la dentelle... C’est bien entendu de l'humour bien gras, bien vulgaire et fortement porté en dessous de la ceinture qui nous ait offert ici!

Mais heureusement, les gags fonctionnent dans l’ensemble plutôt bien contrairement à d'autres comédies du même type et cela, en grande partie grâce aux performances de ses deux acteurs principaux, Marlon Wayans donc, et Essence Atkins ("Half & Half", "Are We There Yet?") d’autre part, qui forment un couple assez irrésistible.

Mais cela sera aussi grâce à d'autres personnages plus secondaires, mais tout aussi barges comme le personnage de la femme de ménage jouée par Marlene Forte ("Ana", "Star Trek", "Plush"), ce couple d’amis échangistes, Steve et Jenny joués par Andrew Daly ("The Informant!", "Bébé mode d'emploi") et Alanna Ubach ("La revanche d'une blonde", "Bad Teacher") ou encore ce prêtre exorciste black, plutôt atypique joué incarné par Cedric the Entertainer ("Barbershop", "Intolérable cruauté")... Une belle galerie de personnages aux personnalités parfaitement calibrées pour ce type de comédies bien loufoques!

Bien entendu, le film fera quelques petits clins d’œil à d’autres films et notamment à "L'exorciste" (qui sera ici l’autre référence principale), mais sans que cela parte dans tous les sens et que la référence soit trop appuyée.

Après s’être attaqué à la saga des "Paranormal Activity" et devant le succès du film, la même petite équipe s’est lancée dans un second volet prévu pour une sortie aux États-Unis en 2014, où le cinéaste semble continuer à parodier la mode des « found footage », avec cette fois peut-être la saga des "[.REC]" si l’on en croit l’affiche... A moins que cela ne soit qu'un leurre comme pour ce premier volet qui nous avait offert une multitude d’affiches faisant référence à la plus part des films d’horreur sortis récemment!

"Ghost Bastards" est totalement dans l’esprit des "Scary Movie", alors si vous êtes hermétique à ce type d’humour, passez votre chemin, en revanche autrement ce film est fait pour vous! Pour moi, en tous cas, il s'agit pour le moment du meilleur film du genre!

"Ghost Bastards" est sorti en DVD, Blu-ray et VOD le 23 octobre 2013 chez Wild Side Vidéo. Le DVD est présenté au format 1.85, 16/9ème compatible 4/3 avec pistes anglaise Dolby Digital 5.1 et françaises DTS 5.1 et Dolby Digital 2.0. Le Blu-ray est quant à lui au format 1.85 avec une résolution du film de 1080, 24p avec des pistes Anglaise & Française DTS-HD Master Audio 5.1. Les suppléments se composent d'un making of promotionnel de 18 minutes et de la bande annonce. Ces deux éditions contiennent en outre la copie numérique du film à télécharger et 4 affiches parodiques du film.




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