07.09.10

07:15:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Piranha 3D
Réalisateur : Alexandre Aja
Durée du film : 89 minutes

Date de sortie du film : 1er septembre 2010
Avec : Elisabeth Shue (Julie Forester), Steven Mcqueen (Jake Forester), Jerry O'Connell (Derrick Jones), Jessica Szohr (Kelly Driscoll), Danni Arslow (Kelly Brook), etc.
Par Nicofeel

Décidément, Alexandre Aja est fâché avec les œuvres originales (La colline a des yeux, Mirrors). Avec Piranha 3D, il remake le sympathique Piranhas de Joe Dante sorti en 1978. Malgré son manque flagrant d'originalité et son scénario qui tient sur du papier à cigarette, Piranha 3D demeure malgré tout un film regardable.
Ce film, produit par les frères Weinstein, a le mérite de brosser le spectateur dans le sens du poil. Annoncé comme un film où sont présents « sea, sex and blood », il faut bien reconnaître qu'à ce niveau là on n'est pas volé.
L'action met un peu de temps à démarrer mais quand tout est lancé le mélange sexe et horreur carbure à plein régime. Le film se déroule dans la ville balnéaire de Lake Victoria qui reçoit de nombreux étudiants lors du week-end de Pâques. Les jeunes n'ont de cesse de se faire plaisir. C'est l'occasion rêvée pour le cinéaste de livrer quelques séquences de sexe qui ne manqueront pas de réveiller les spectateurs masculins.
Ainsi, le film insiste hautement sur la poitrine généreuse de l'actrice Danni Arslow qui est bien époumonée. Le film joue évidemment sur le rapport entre un jeune homme assez timide, Jake Forester – le fils de la shérif de la ville – qui se retrouve attiré bon gré mal gré à servir de guide à un réalisateur de films pornographiques ou à tout le moins un réalisateur de séquences érotiques. Cela permet à Alexandre Aja de nous montrer des scènes de nudité purement gratuites. On a par exemple droit aux deux « wild wild girls » qui sont filmées sous l'eau entièrement nues. A un autre moment, on voit les poitrines de ces jeunes femmes. Histoire d'en rajouter un peu côté sexe, le film joue à fond la carte de la vulgarité avec le personnage qui interprète ce réalisateur de films cochons, qui n'est pas d'une grande finesse : « mate-moi ça. Des poissons avec des gros nichons ». On nous sert également une séquence de T-shirts mouillés. Bref, tout l'attirail du sexe y passe, aussi bien par la vue de jolies formes que par les paroles de plusieurs des protagonistes.

Et l'horreur dans tout ça ? Car il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit d'un film horrifique. Eh bien de ce côté-là Alexandre Aja ne se prive pas de donner de la sauce tomate à profusion. Si le film est assez timide au début sur ce point avec juste quelques plongeurs qui se font massacrer par de vilains piranhas, le film prend son envol dans une deuxième partie qui n'est pas sans rappeler les dents de la mer. Les piranhas s'en prennent à toutes les personnes qui ont la mauvaise idée d'être dans l'eau. Et ils ne font pas dans la gentillesse. On se retrouve avec des membres arrachés ou dévorés, des têtes coupées. Certaines séquences sont assez drôles comme le sexe du réalisateur qui, gravement blessé, a son sexe sectionné : « ils m'ont coupé la bite ». Le sexe tombe dans l'eau et est mangé par un piranha. D'autres scènes sont carrément surprenantes et on retiendra de prime abord cette très belle séquence (niveau gore) où un piranha sort de la bouche d'une jeune femme blonde. Le plus que l'on voit au niveau du gore ce sont des jambes sectionnées avec des effets spéciaux particulièrement réalistes.
Bref, Alexandre Aja concocte un judicieux mélange sexe et horreur qui devrait sans souci plaire aux jeunes qui viendront voir le film. Car Piranha 3D est avant tout destiné aux adolescents et aux jeunes adultes.
Mais au fait la 3D dans tout ça ? Il faut bien reconnaître qu'elle n'apporte pas grand chose. Elle apparaît quasiment comme un gadget qui permet avant tout de justifier un surcoût de la place de cinéma. Décidément cette mode de la 3D est franchement loin d'être emballante.
Au final, Piranha 3D est un pur film pop-corn. C'est un film d'horreur qui se déguste avec un certain plaisir sur l'instant. Mais passé son visionnage, Piranha 3D s'oublie plutôt vite car il ne se distingue pas vraiment de la production courante en terme de films d'horreur et souffre tout de même d'un scénario quelconque et d'une interprétation peu fameuse. S'il n'avait pas bénéficié d'autant de publicité autour de lui, le film aurait été à peine remarqué.

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