Archives pour: Août 2010

30.08.10

07:15:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Grauzone

Réalisateur : Fredi M. Murer

Durée du film
: 99 minutes

Date de sortie du film
: 1979 (film diffusé au NIFFF 2010 - Neuchâtel International Fantastic Film Festival)
Par Nicofeel

Réalisé par le suisse Fredi M. Murer, connu pour être un réalisateur de montagnes (l'excellent L'âme soeur), Grauzone est un film culte de 1979 dans l'ambiance des seventies. Le réalisateur nous offre une véritable radiographie de la société contemporaine, dont le propos est encore très actuel. Le film a donc ceci d'intéressant d'être particulièrement dans le ton de ce que l'on connaît aujourd'hui.
En démarrant Grauzone par un plan en plongée sur une ville et en le terminant par un plan séquence en plongée sur son principal protagoniste, Fredi M. Murer entend évoquer la ville qui broie l'individu par son gigantisme. L'homme est peu de choses dans cette société devenue individualiste. Et évidemment depuis cette époque cela ne s'est pas vraiment amélioré.
On suit dans le film plus particulièrement un couple, Alfred et son épouse, qui travaillent tous deux et résident dans la banlieue de Zurich, dans un HLM. On voit bien la ville et ses immenses immeubles où les gens vivent. Et puis ces immenses HLM où tout le monde épie tout le monde : manque de liberté et solitude pour certains. Le superbe noir et blanc du film accroît le côté grisâtre, le spleen que l'on perçoit immanquablement dans cette société où l'homme est devenu peu de choses.
Le mari et la femme que l'on voit à plusieurs reprises dans le film ont beau être dans le même appartement, on ne peut pas dire qu'ils vivent ensemble. D'ailleurs, ils ne font même pas l'amour. Ils sont séparés dans le lit ; chacun ayant son côté du lit. Et puis le mari mange seul en regardant la télévision.
Dans une thématique qui rappelle l'oeuvre d'Antonioni, le film traite de l'incommunicabilité avec cette femme qui préférerait même s'engueuler avec son mari mais au moins qu'ils se disent quelque chose. Elle peut tout changer dans la maison, il ne dit rien. Elle a l'impression de vivre seule, dit-elle à son amie. La femme ne sait même pas quel est le travail de son époux.
Heureusement, dans ce monde gagné par la dépression - le gouvernement fait passer les nouveaux cas de maladie pour une épidémie alors qu'il s'agit tout simplement du syndrome de la dépression – il subsiste quand même un semblant d'espoir. Ainsi, en voyant ses photos de jeunesse, le couple retrouve un semblant d'unité et cela amène le mari à révéler la manipulation des masses dont il participe par son travail secret.
Car une des autres thématiques passionnantes du film est sans conteste le fait que le gouvernement dirige nos vies et les médias, véhiculant des informations pas forcément très objectives. Le fameux Big Brother de 1984 n'est vraiment pas loin. On peut même dire que le film est complémentaire.
Faisant réellement froid dans le dos quand on voit l'évolution actuelle de notre société (est-on si loin de cette fiction ?), Grauzone est un film très riche aussi bien par les thématiques qu'il aborde que par sa mise en scène très soignée.
Les acteurs sont tous très bons dans leur capacité à donner l'impression d'être monsieur et madame tout le monde. On peut facilement les prendre en exemple et penser à nos propres vies.
On regrettera simplement de n'avoir pu visionner ce film qu'en version originale sous-titrée anglais car il y a de nombreux dialogues et l'anglais sous-titré n'est pas toujours simple à comprendre.

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19.08.10

07:30:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Crime d'amour
Réalisateur : Alain Corneau
Durée du film : 104 minutes

Date de sortie du film : 18 août 2010

Avec : Ludivine Sagnier (Isabelle), Kristin Scott Thomas (Christine), Patrick Mille (Philippe), Guillaume Marquet (Daniel), Olivier Rabourdin (le juge), etc.
Par Nicofeel

Auteur du chef d’œuvre Série noire (1979) et de plusieurs autres bons films (Le choix des armes, Le cousin), Alain Corneau est depuis un petit moment rentré dans le rang avec des films pas vraiment marquants.
Crime d'amour, son nouveau film, est-il dans ces conditions un bon cru ? Assurément oui. Dans un genre qu'il affectionne, à savoir le film noir, Alain Corneau nous revient en très grande forme. Les raisons de satisfaction sont multiples.
D'abord, le film vaut le coup pour son scénario. En effet, Alain Corneau nous propose un film où le suspense est constant et où l'on comprend progressivement la machination qui se trame. Car le film bénéficie d'une vraie originalité jamais vue jusqu'à présent, d'où la deuxième qualité de Crime d'amour.
Dans ce film noir qui prend des allures de film à enquête, Alain Corneau a l'excellente idée (que je n'avais pas encore vu dans d'autres films, mais ça existe peut-être) de prendre les codes de ce genre de film mais d'inverser le point de vue auquel on a droit habituellement. Concrètement, ici on a une jeune femme, Isabelle, incarnée par Ludivine Sagnier qui va commettre un homicide. Elle va tout faire pour que les preuves la rendent de manière évidente coupable de ce meurtre mais dans le même temps elle aura préparé dans sa tête d'autres preuves qui vont prouver son innocence par la suite. Le but du jeu étant dans les faits d'enlever tous les soupçons et de déplacer l'enquête sur quelqu'un d'autre. Les preuves sont amenées les unes après les autres. Et là où Alain Corneau est fort, c'est que les détails qui nous sont présentés ne sont pas spécifiquement tirés par les cheveux. Les preuves qui accablent Isabelle sont crédibles tout autant que celles qui la disculpent. Les flashbacks auxquels on a droit dans la dernière partie du film et qui montrent les agissements d'Isabelle sont plutôt bien faits. D'ailleurs, le succès de l'ensemble du film doit bien évidemment aux interprétations de ses acteurs.
Pas toujours géniale, Ludivine Sagnier est parfaite dans le rôle de cette femme de talent dans la société où elle travaille, qui est progressivement victime de brimades de sa supérieure hiérarchique, et qui décide de se venger froidement, méthodiquement. De son côté, Kristin Scott Thomas est excellente dans le rôle de la chef d'entreprise ambitieuse, qui aime dominer ses troupes. Ce qui nous amène à une des dernières grandes qualités du film : sa dénonciation des dérives du monde de l'entreprise.
Il faut bien reconnaître qu'Alain Corneau n'y va pas de main morte quand il s'agit de critiquer le monde du travail. Si son personnage principale, incarné par Ludivine Sagnier paraît au départ quelque peu gentille et même un brin naïve, cette situation ne va pas durer indéfiniment.

De fait, tous les autres personnages du film sont de véritable requins prêts à tout pour réussir. De manière évidente, le personnage de Christine joué par Kristin Scott Thomas est le plus détestable. En effet, Christine est ambitieuse et n'accepte pas que quelqu'un se dresse sur son chemin. Dès lors, elle n'hésite pas à faire subir des brimades et des pressions mentales aux personnes qui l'entourent. En somme, elle harcèle certaines personnes. Mais ce personnage n'est pas le seul à être peu appréciable. Patrick Mille (le célèbre Chico pour les pubs de SFR) ne s'embarrasse guère de considérations morales : il n'hésite pas à truquer des comptes et dans sa vie privée il n'y a pas de place pour les sentiments. Et puis Guillaume Marquet, qui joue le rôle du fidèle second d'Isabelle, cherche lui aussi à gravir les échelons de la société. Dès lors, on comprend aisément qu'il n'y a pas de place à l'amour dans tout ça, ce que notre héroïne va apprendre à marche forcée. Le cinéaste Alain Corneau prend finalement le pouls de notre société actuelle écrasée par les thèses capitalistes où le succès individuel est recherché, quitte à écraser des collègues de bureau.
En synthèse, Crime d'amour est un film on ne peut plus recommandable. La résolution de son histoire, qui est tout de même un brin cynique et désabusée, vaut le coup. Avant cela, on aura pu suivre une histoire très intéressante, tant par les thématiques développées que par son jeu des acteurs. En ce mois d'août un peu creux niveau cinéma, Crime d'amour est à voir.

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18.08.10

07:30:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : 5150 rue des Ormes
Réalisateur : Eric Tessier
Durée du film : 110 minutes
Date de sortie du film : inconnue (film diffusé au NIFFF 2010)
Avec : Marc-André Grondin (Yannick Bérubé), Normand d'Amour (Jacques Beaulieu), Sonia Vachon (Maude), Mylène St-Sauveur (Michelle), Elodie Larivière (Anne), etc.

Par Nicofeel

Réalisé par le québécois Eric Tessier (qui joue d'ailleurs un petit rôle dans le film), 5150 rue des Ormes est un film d'horreur au ton pour le moins original.
Un jeune homme de 22 ans, Yann Bérubé, déraille avec son vélo et demande de l'aide à la première personne qu'il croise. Il s'agira de monsieur Beaulieu. Bien mauvaise idée que d'aller chez les Beaulieu car cette famille est loin d'être nette. Le père de famille, Jacques, armé d'un fusil, va enfermer Yann dans une pièce vide. Il y a dans la famille le père, un psychopathe, qui pense agir avec justice. Il y a la mère qui se dévoue à son époux. Il y a la fille aînée, Michèle, qui est particulièrement tourmentée et admire son père. Il y a la fille cadette, la jeune Anne, qui n'aime pas les agissements de son père. Si elle ne parle pas, elle cherche à tuer son père, en lui faisant notamment avaler du poison pour rat. La mère obéit à son mari et lui fait confiance « comme le seigneur lui a enseigné » : il y a là un côté comique dans cette soumission.

D'ailleurs, le film dispose d'un ton vraiment original avec ce père qui se la joue redresseur de torts. Le mode de pensée du père est qu'il faut faire justice soi-même et mettre fin aux agissements des pédophiles et autres détraqués en tous genres. Sa pensée est symbolisée par sa passion pour les échecs où il prend toujours les blancs car ce sont les justes. Ce huis-clos demeure dès lors très original car si Yann est enfermé, il a la possibilité de jouer aux échecs avec Jacques Beaulieu. S'il gagne, il sera libre. Un élément intéressant est le fait que l'on voit que progressivement Yann prend de l'importance chez les Beaulieu. D'ailleurs, il attise le désir chez la mère et une sympathie certaine chez la fille cadette (qui va se faire shooter par son père dans une scène brutale étonnante !). On peut faire quelques parallèles entre le personnage de Yann et celui de l'inconnu dans l'excellent Théorème de Pasolini.
Pour autant, au fur et à mesure que Yann prend l'ascendant sur le père, Jacques Beaulieu, il perd lui aussi la boule. Pour preuve, cette scène incroyable où il demande à Jacques de continuer à jouer alors que la mère, Maude, s'est pendue (se sentant abandonnée de tous) et que la fille cadette vient d'être tué. C'est presque de l'humour noir lorsque l'on voit que Yann cherche coûte que coûte à finir cette partie, quitte à rester chez les Beaulieu alors qu'il pourrait fuir. On se demande d'ailleurs si Yann n'est pas devenu au fond comme son tortionnaire, relativement dérangé. La fin est de ce point de vue assez ouverte.
Ce film que pourrait ranger parmi les films d'horreur est très original par son ton adopté et par son histoire. Il ne souffre jamais de baisse de rythme et le scénario est suffisamment intéressant pour intéresser de bout en bout.
On regrettera simplement les moments où Jacques et Yann sont seuls dans un endroit inconnu, créé de toutes pièces en images de synthèse. C'est parfaitement inutile et cela désamorce légèrement l'intérêt des scènes auxquelles on assiste.
L'accent bien prononcé des québécois ajoute un aspect au côté humour noir du film. Pour autant, les acteurs sont tous bons dans leurs rôles respectifs, et notamment celui qui joue ce fou de Jacques Beaulieu. Voilà donc un film qui sort des sentiers battus qui est à voir.

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17.08.10

06:45:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Ondine
Réalisateur : Neil Jordan
Durée du film : 111 minutes
Date de sortie du film : 25 août 2010 (film diffusé au NIFFF 2010)

Avec : Colin Farrell (Syracuse), Alicja Bachleda-Curus (Ondine), Alison Barry (Annie), Stephen Rea (le prêtre), Tony Curran (Alex), etc.

Par Nicofeel

Réalisé par Neil Jordan, l'auteur mythique de La compagnie des loups ou de The crying game, Ondine est un film à la lisière du fantastique avec ce pêcheur, Syracuse (Colin Farrell), qui prend dans ses filets une belle jeune femme. Est-on dans une histoire normale ou vit-on une histoire légendaire avec des êtres capables de parler le Sek, langage des phoques.
Une des grandes forces de ce film est que Neil Jordan réussit tout naturellement à nous faire croire à des choses qui paraissent pourtant incroyables.
Plusieurs éléments nous amènent à penser que l'extraordinaire a peut-être investi notre quotidien le plus banal. Ainsi, la jeune femme qui se fait appeler Ondine chante à de nombreuses reprises lorsqu'elle est en mer et à chaque fois, comme par hasard, cela attire immédiatement les poissons. Sans effort particulier, Syracuse récupère des écrevisses et du saumon. Une raison de penser qu'il s'agit d'une Selk ? Peut-être. Les éléments laissant à penser qu'Ondine est une selkie sont par ailleurs monnaie courante : elle adore l'univers de l'eau et pour l'occasion elle se baigne avec la robe que lui offre Syracuse. Par ailleurs, elle accepte le voeu de Syracuse de voir Annie, sa petite fille qui souffre d'insuffisance rénale, d'être guérie. Un événement va ainsi permettre à Annie de bénéficier d'une moelle osseuse compatible. Et puis il y a toute l'histoire autour de cette femme Selkie avec le fait d'enterrer la peau de phoque pour rester avec l'être humain pendant 7 ans. Sans compter qu'Ondine reste particulièrement mystérieuse, ne souhaitant rencontrer personne. Sans effets spéciaux, Neil Jordan réussit à nous faire croire à son histoire.
Dès lors on peut voir dans ce film un conte de fées réaliste. Et cette idée est d'autant plus enthousiasmante que Neil Jordan décrit une chronique sociale dans une ville pauvre avec un père de famille, ancien alcoolique qui est séparé de sa femme et vit avec sa petite fiille handicapée. L'arrivée d'Ondine ne correspond-elle pas à un formidable coup de pouce du destin ?
En plus d'un scénario pour le moins original, le film de Neil Jordan peut se targuer d'une belle mise en scène avec des plans en contre-plongée quand Ondine chante en mer. Et puis il y a la très belle photo grisâtre de Christopher Doyle (le directeur photo du film) qui accroît le côté réaliste du récit. Le cinéaste met en valeur de superbes paysages irlandais.
Le sérieux du film n'empêche pas certaines digressions comiques comme le coup où Syracuse et Ondine croisent des garde-côtes.
Ondine s'achève par une fin bien ancrée dans la réalité avec une résolution de l'histoire où toute l'intrigue est alors expliquée. On apprend alors qui est réellement Ondine. Et puis il y a une certaine ironie dans tout ça puisque le méchant de l'histoire ne sait pas nager, alors que l'on pensait jusque-là qu'il pouvait s'agir d'un Selkie.
N'omettons pas de signaler qu'Ondine est aussi un beau film romantique avec cette romance entre Syracuse et Ondine, sublimée par une musique toute douce, où l'on entend notamment le groupe local Sigur Ros.
Voilà donc un film à voir tant pour son scénario, sa mise en scène, sa photographie et le jeu de ses acteurs qui s'avère tout à fait intéressant.

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16.08.10

07:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Testuo 3 the bullet man
Réalisateur : Shinya Tsukamoto
Durée du film : 71 minutes
Date de sortie du film : inconnue (film diffusé au NIFFF 2010)

Avec : Eric Bossick (Anthony), Akiko Monô (Yuriko), Shinya Tsukamoto, etc.
Par Nicofeel

Après son diptyque Tetsuo et Tetsuo 2, Shinya Tsukamoto clôt l'histoire de son célèbre homme transformé. Si le film est bien japonais, il a été tourné en anglais en raison de la provenance de certains capitaux pour le film. Tetsuo 3 bénéficie d'une photo en couleur sépia qui accroît le côté grisâtre de la ville où se situe l'action.
On retrouve Anthony, un pur « salary man » (au milieu d'autres salary man) qui va se transformer progressivement en homme-machine et ce en raison de la colère qui est en lui suite au décès de son fils Tom, écrasé par un homme en voiture. Tetsuo 3 s'appelle Anthony, un prénom bien occidental puisque le rôle est interprété par un acteur occidental.
Dès le générique, l'ambiance du film est posée avec une caméra qui tremble dans tous les sens et une musique puissante, métallique et stridente particulièrement agressive aux oreilles du spectateur. On notera que le thème musical principal de Tetsuo 3 est signé Nine Inch Nails.
La femme d'Anthony, Yuriko, souhaite coûte que coûte que vengeance soit faite. Du coup, Anthony va libérer sa colère et extérioriser ses pulsions. Il va devenir cet homme machine jusqu'à devenir plus un cyborg qu'un homme. Par rapport aux autres Tetsuo, on a droit à beaucoup plus d'explications. Déjà il y a les rapports entre Anthony et son épouse qui donnent lieu à plusieurs discussions. Il y a aussi le projet Tetsuo qui est étayé avec un Anthony qui se demande qui il est. Et puis il y a les dialogues de Tsukamoto lui-même qui joue le rôle du méchant qui a tué Tom et qui incite Tetsuo à se venger.
Pour autant, le personnage joué par Tsukamoto existe-t-il vraiment ? Anthony ne serait-il pas le seul responsable dans cette affaire et ne serait-ce pas une façon pour lui d'éviter la réalité ? On peut légitimement se poser ces questions.
Dans tous les cas, à l'instar des deux autres opus, Tetsuo 3 reste une véritable expérience sensitive. A de nombreux moments, on ne distingue pas grand chose. C'est complètement anarchiste et cela donne l'occasion à Tsukamoto de parler de sujets ô combien sérieux : d'abord il s'en prend à la police qui ne se révèle pas d'une grande finesse ; ensuite il évoque la délicate question du suicide avec un Anthony devenu Tetsuo qui ne peut même pas mettre fin à ses jours. En effet, il est devenu une créature métallique particulièrement résistante.
Même si les thématiques abordées dans le peu de temps que dure le film sont intéressantes, on regrettera tout de même que plusieurs éléments qui ont fait la force des deux autres opus, et principalement du premier Tetsuo, aient disparu : le mélange entre sexe et mort n'est plus vraiment d'actualité ; il y a également moins d'action pure qu'auparavant.
En outre, la fin du film peut laisser quelque peu dubitatif. Comment Tetsuo peut du jour au lendemain redevenir un être humain ? Cela paraît étonnant. Et puis il y a le fait qu'Anthony réussit à fonder une nouvelle famille avec sa femme, en lui faisant un enfant. Tetsuo a certes ravalé sa haine mais cette fin paraît bien apaisée et étrange pour un être qui n'avait plus rien d'humain.
Au regard des éléments évoqués ci-dessus, Tetsuo 3 demeure selon moi une petite déception.

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13.08.10

13:31:33, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Grace

Réalisateur
: Paul Solet

Durée du film : 85 minutes

Date de sortie du film
: 4 août 2010

Avec : Jordan Ladd (Madeline Matheson), Gabrielle Rose (Vivian Matheson), Samantha Ferris (Patricia Lang), Stephen Park (Michael Matheson), etc.

Par Nicofeel

Après avoir reçu le prix du jury au festival de Gérardmer 2009, Grace sort enfin sur nos écrans. Il s'agit du premier film de Paul Solet, un film d'horreur qui tourne autour de la maternité.
Le film part d'un synopsis au départ quelconque, avec une jeune femme enceinte de 8 mois, Madeline Matheson (Jordan Ladd) qui a un accident de voiture qui coûte la vie à l'enfant qu'elle porte et à son époux. Pour autant, elle choisit de mener sa grossesse à son terme.
On sent déjà que quelque chose de pas très catholique est en train de se tramer. Et pour cause, le jour de son accouchement, Madeline donne naissance à une fille, Grace (d'où le titre du film) dans une marre de sang. Considérée de prime abord comme mort, cet enfant se met au bout de quelques minutes à hurler comme n'importe quel bébé dans pareille situation. La question est alors de savoir si Madeline n'est pas en train de délirer dans la mesure où elle souhaitait énergiquement avoir cet enfant (après avoir vécu deux fausses couches) ou si, plus étonnamment, l'enfant serait encore en vie.
Comme on est dans un pur film d'horreur, c'est la seconde solution qui s'ouvre au spectateur. Par rapport à sa thématique, le film se rapproche alors quelque peu des films d'horreur bien organiques de David Cronenberg, et principalement de Chromosome 3.

Si le film joue à fond sur l'étrangeté de la vie de ce nourrisson qui fait amener autour de lui de nombreuses mouches (serait-il une sorte de mort-vivant ?), qui suce les mamelons de sa mère jusqu'à la faire saigner, qui boit du sang humain, et distille de f ait une véritable ambiance oppressante (on a droit à un quasi huis-clos avec cette femme qui garde en permanence sa fille dans sa maison), il n'empêche que le film s'étire plus que de raison.
Arrivé aux alentours du milieu du film, on a l'impression qu'il ne se passe plus grand chose de neuf. Il faut dire qu'à l'origine Grace a été pensé comme un court métrage.
Même si le sujet n'est pas la thématique centrale du film, Grace est également intéressant par sa description des rapports entre générations. Dès le début, on voit bien que le courant ne passe pas entre Madeline et sa belle-mère. La situation va même se durcir avec le décès de Michael, l'époux de Madeline.
Les rapports difficiles entre belle-mère et belle-fille ont par ailleurs le mérite de relancer la machine horrifique et ce avec des meurtres bien sanglants. Cela prouve une nouvelle fois que Madeline souhaite coûte que coûte conserver son enfant.
Le film ne serait certainement pas appréciable si l'on n'avait pas l'excellente interprétation de Jordan Ladd qui joue à merveille le rôle de Madeline, cette femme qui perd la boule suite à son accident de voiture et est bien décidée à permettre à sa fille Grace d'évoluer dans notre monde. En revanche, l'interprétation de Michael par Stephen Park est loin d'être au top. L'acteur paraît quelque peu fade dans ce rôle.
Terminons en signalant que la photographie du film est plutôt réussie, la couleur rouge ressortant bien du film et lui donnant un vrai cachet.
Au final, malgré son problème à rester constant dans la durée, Grace demeure un film d'horreur très correct, tant par son ambiance que par l'interprétation de son actrice principale, particulièrement crédible. Eu égard à sa thématique, le film est à déconseiller aux femmes enceintes !

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13:30:22, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Nobel son

Furieusement imaginatif, ce Nobel son va aussi bien distiller un humour décalé excellent et sarcastique que maîtriser une intrigue vraiment imprévisible et qui va réserver bien des surprises sans jamais décevoir ou rechercher la facilité.
Le script va voir un professeur de chimie acariâtre avoir la surprise de recevoir le prix Nobel de chimie, ce qui inclura une prime de deux millions de dollars, mais hélas pour lui en même temps son fils va se faire kidnapper avec une demande de rançon équivalente à sa prime.

Nobel sonAprès une courte séquence d'introduction sadique au cours de laquelle un homme retirant de l'argent à un distributeur automatique va se faire agresser par un inconnu qui va s'acharner pour lui couper un pouce lors d'une séquence assez saignante, le métrage va se lancer dans la présentation de ses personnages principaux, les membres de la famille Michaelson, avec Eli, le père professeur de chimie que nous découvrirons en train de faire l'amour sur son bureau à une de ses étudiantes, Sarah, la mère qui enseignera da criminologie des tueurs en série dans une école de police et Barkley , le fils préparant sa thèse sur le cannibalisme qu'il essayera d'expliquer à un barman lui réclamant de payer ses dettes.

Nobel sonCette présentation des personnages sera déjà bien savoureuse avec cet humour ironique qui permettra de cerner chacun d'eux de manière souriante, mettant d'entrée le spectateur dans cette ambiance décalée qui va suivre l'intrigue de bout en bout, pour d'abord voir Eli apprendre qu'il a reçu le prix Nobel de chimie pour ses travaux et ainsi nous laisser savourer sa réaction pour le moins surprenante. Mais nous verrons que cela collera bien à cet homme irascible, maniant un humour froid et choquant et n'hésitant à rabaisser ses interlocuteurs en étant sûr de lui et de sa supériorité, ce qui impliquera des dialogues irrésistibles à chacune de ses apparitions.

Nobel sonCette annonce, qui sera accompagnée par un voyage en Suède pour les Michaelson puisque c'est là qu'Eli doit recevoir son prix des mains de la famille royale du pays, ne va pas empêcher Barkley de se rendre dans une librairie spéciale où des écrivains en herbe récitent leurs textes (pour encore ajouter à l'humour du film avec des tirades énormes), afin d'y retrouver City Hall, une demoiselle qu'il compte bien courtiser et il aura du mal à croire à sa chance puisque tout va fonctionner au mieux pour lui, cette demoiselle bizarre et poète acceptant de parler avec lui et bien plus encore, ce qui laissera le réalisateur profiter de la présence de la charmante Eliza Dushku pour nous gratifier d'une courte scène érotique.

Nobel sonLe lendemain, Barkley aura du mal à abandonner sa conquête de la veille pour rejoindre ses parents et prendre l'avion les emmenant en Suède et il arrivera trop tard chez lui pour en plus tomber sur un inconnu qui va l'assommer, le ligoter et finalement le kidnapper. Ses parents prendront leur avion sans lui et alors que nous découvrirons son agresseur, un jeune homme agissant seul. La demande de rançon va être faite dans la douleur puisque Eli avec son comportement habituel ne croira pas au départ le ravisseur, pensant qu'il s'agit de son fils qui cherche une excuse pour avoir raté l'avion. Il faudra l'envoi d'un pouce coupé probablement à Barkley pour que les parents Michaelson appréhendent lé vérité et abrègent leur séjour en Suède pour rentrer chez eux et avertie la police et notamment l'inspecteur Max Mariner.

Nobel sonA partir de ce moment-là l'intrigue va prendre une tournure foncièrement intéressante et même captivante et puisqu'il va s'avérer que le ravisseur n'est pas un inconnu de la famille Michaelson, lui laissant avancer un passé bien sordide pour Eli et qu'il possède un plan très bien préparé pour récupérer l'argent malgré la présence de policiers évidemment mis sur le coup par les Michaelson. L'intrigue se montrera particulièrement ingénieuse pour mettre en place cette partie centrale du métrage qui ne manquera pas d'étonner à coup sûr tout en faisant toujours preuve de cet humour incroyable avant de retourner une fois encore le spectateur par un dernier acte encore plus inattendu, remarquablement bien trouvé qui mettra en évidence les rouages d'un plan global terriblement machiavélique.

Nobel sonLe métrage pourra donc compter sur son intrigue pour captiver et impliquer le spectateur qui se posera constamment des questions sur l'orientation des événements à venir sans jamais pouvoir espérer anticiper les actions des protagonistes ou même comprendre avant l'heure ce plan diabolique fomenté par une âme en peine qui va trouver là l'occasion de racheter les fautes de certains tout en remontant un passé peu glorieux. Et même lorsque les choses vont sembler se clarifier, ce sera pour à nouveau désorienter par de nombreux rebondissements imprévus pour un jeu qui va perdurer jusqu'au final qui bouclera la boucle de manière renversante.

Nobel sonMais au-delà de l'inventivité de cette intrigue, son déroulement sera rendu irrésistible par cet humour omniprésent qui, loin de parasiter les débats, va au contraire se greffer à l'ensemble de manière cohérente (le père Noël automatique et le détournement extrêmement immoral, par exemple) et en allant même jusqu'à revendiquer certains aspects des développements des événements, en misant aussi bien sur un comique dérivé des situations elles-mêmes pour parfois même venir cueillir le spectateur à froid, que sur les personnalités des différents personnages qui tous sans exceptions seront décalés et aussi attachants pour certains que complètement névrosés et joyeusement détestables, en particulier ce Eli qui sera aussi délicieusement désagréable qu'incroyablement acariâtre dans ses réparties.

Nobel sonEt heureusement l'interprétation sera largement à la hauteur des enjeux du film grâce à des acteurs inspirés, impliqués et qui vont donner vie à ces protagonsites impayables avec justesse, tel Alan Rickman pour jouer ce Eli avec brio, ou encore Eliza Dushku qui va camper une jeune poète jubilatoire dans son délire incompréhensible, et tandis que même s$les seconds rôles seront excellents, tel Danny DeVito qui va interpréter un locataire des Michaelson complètement frappé dans un délire tout simplement énorme. La mise en scène du réalisateur Randall Miller sera foncièrement adaptée pour donner du rythme au métrage et utilisera ses effets avec parcimonie et justesse.

Donc, ce Nobel son parviendra à surprendre et à passionner grâce à son intrigue tortueuse mais jamais fastidieuse, bien au contraire puisque son traitement la rendra aussi savoureuse que jubilatoire avec la présence d'un humour décalé impayable !

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les éditions DVD et Blu-ray du film éditées par Emylia, une présentation est disponible ici !

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12.08.10

08:40:13, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Nobel son

Thriller diablement réussi avec son intrigue machiavélique et son interprétation probante composée entre autres de Alan Rickman, Bill Pullman, Danny De Vito ou encore Eliza Dushku, ce Nobel son n'aura pas eu la chance de connaître une sortie en salles chez nous et donc c'est grâce à l'éditeur Emylia que nous allons avoir la chance de découvrir ce film diabolique en DVD et en Blu-ray à partir du 17 août.

Nobel son

Le script va prendre place alors qu'Eli Michaelson s'apprête à recevoir son prix Nobel de Chimie, il doit faire face à l'enlèvement de son fils, Barkley. Seule condition à sa libération, le versement d'une rançon d'un montant de 2 millions de dollars, somme qui correspond à la prime que devrait recevoir le chimiste.

Nobel son

Le film pourra donc aussi bien compter sur son intrigue diabolique et surprenante qui ne sera jamais anticipable dans ses orientations imprévues et terribles, que sur un humour décalé irrésistible va venir se mêler aux situations déjà bien allumées et imaginatives pour nous faire découvrir des protagonistes bien barrées aux réactions infernales au sein de ce plan tortueux qui va se refermer et se dresser contre certains protagonistes, mais pas forcément comme on pourrait s'y attendre.

Nobel son

L'édition DVD du film proposera une image en 2.36 (16/9 anamorphique) tandis que la bande-son sera disponible en français et en anglais en DD5.1 et en DTS. Au niveau des bonus, on pourra parcourir quelques scènes supprimées pourtant intéressantes ainsi qu'un sympathique et complet making-of que l'éditeur aura cette fois-ci eu l'excellente idée de sous-titrer en français. Le Blu-ray avancera quant à lui le film avec une image également en 2.35 (AVC 1080p/24) pour une bande-son en français et en anglais sous-titré français en DTS-HD5.1., et tout en reprenant bien entendu les mêmes bonus.

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Donc, il va falloir patienter jusqu'au 17 août pour pouvoir découvrir l'inventivité savoureuse de ce thriller croustillant et irrésistible qui méritera largement de se faire connaître au plus grand nombre !

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08:39:35, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Détour

Réalisateur : Sylvain Guy

Durée du film : 97 minutes

Date de sortie du film
: inconnue (film diffusé au NIFFF 2010)

Avec
: Luc Picard (Léo Huff), Isabelle Guérard (Lou), Guillaume Lemay-Thivierge (Roch), Suzanne Champagne (Maryse Huff), Sylvie Boucher (Lyne Ventura), etc.

Par Nicofeel

Fan de films noirs, Détour est un moyen pour le cinéaste québécois Sylvain Guy de rendre hommage à un genre qu'il apprécie. Si le film est dans l'ensemble plutôt bien joué et bien rythmé, on pourra lui reprocher une trame relativement classique et un scénario bien prévisible.
Dans le rôle de la femme fatale, il y a la belle brune, Lou, que l'on sent dès le départ animée de mauvaises intentions. Léo Huff, le principal protagoniste, va directement tomber dans ses filets. Il faut dire que cet homme marié, qui dispose d'une bonne situation sur le plan professionnel, est marié mais sa femme n'a pas l'aspect sexy de la belle Lou. Avec Lou, Léo Huff croît qu'il va atteindre le paradis mais le déroulement du film va au contraire l'amener à s'enfoncer de plus en plus vers l'enfer.
Il faut dire que Léo Huff est loin d'être au dessus de tout soupçon. Dans le cadre de son travail, il n'hésite pas à payer des pots-de-vin à des élus locaux pour remporter des projets de grande envergure. Côté vie privée, Léo Huff aime sa femme mais il s'agit d'un amour mesuré où le poids des années l'a visiblement rendu beaucoup moins amoureux. Une fois que Lou arrive dans sa vie, il l'oublie bien vite, jusqu'à la faire disparaître. Notre anti-héros a beau être amoureux d'une belle inconnue, cela n'explique pas ses gestes qui pour l'occasion sont répréhensibles, notamment sur le plan de la morale.
Comment notre Léo Huff à la vie bien rangée a-t-il pu en arriver jusque là ? Eh bien tout simplement par le fait qu'il est irrésistiblement attiré par Lou qui se montre tout à la fois sympathique et sexy. Elle attise chez lui un désir qui était jusqu'à présent éteint. Lou fait bien évidemment tout pour se mettre dans la poche Léo pour qu'il ne puisse plus penser à quelqu'un d'autre qu'elle. Ce stratagème fonctionne parfaitement puisque Léo Huff ne répond ni aux appels de sa patronne, madame Ventura, que de sa femme.
Lou a réussi son coup. En prenant la main de Léo, en faisant l'amour avec lui, ce dernier devient accro et ne peut plus se passer d'elle. Il est prêt à tout lâcher pour se retrouver avec elle.
Si le film respecte parfaitement les codes du film, on regrettera tout de même une phase d'exposition des personnages qui s'avère un peu longue. Et ce d'autant plus que certains personnages sont tout de même pas loin d'être caricaturaux, à l'image de l'ami de Lou, le « bucheron » Rock, qui en fait des tonnes et est là pour faire chanter notre Léo.
Les événements suivants, même s'ils sont sans surprise, marquent de manière effective la descente aux enfers de notre personnage principal. Pour libérer sa belle qui a été faite prisonnière de Rock (tiens, tiens, voilà un élément qui pourrait mettre la puce à l'oreille de Léo tellement c'est gros mais il est amoureux et comme on dit l'amour rend aveugle), Léo va tuer Rock. Léo est à la dérive mais il ne s'en rend pas compte. Sur le plan privé, il quitte sa femme après 22 ans de vie commune (avant de revenir ensuite très provisoirement). Sur le plan professionnel, il démissionne. Rien ne va plus et les choses ne vont pas en s'arrangeant.
La fin du film est parfaitement logique dans la veine des films noirs des années 40 et 50. On appréciera d'autant plus cette fin qu'elle répond d'une part à une logique sur le plan moral (on doit payer pour ses actes commis) et que d'autre part on on a droit au début et à la fin du film à des scènes qui se répondent ; le film ayant d'ailleurs une trame narrative qui s'inspire largement du célèbre Sunset boulevard de Billy Wilder.
Au final, Détour est un film néo-noir (selon les propres termes de son auteur) qui fait plaisir à voir. Même si le début est un brin longuet, le film bénéficie d'un bon rythme et est tout à fait plaisant à regarder. A défaut d'être géniaux, les acteurs sont plutôt bons dans leurs rôles respectifs. En tant que spectateur, on notera la difficulté de comprendre tout ce qui se dit, car plusieurs mots sont très différents du français que l'on connaît. Hommage au film noir dans sa globalité, Détour aurait mérité d'être un peu moins référentiel par rapport au genre et se distancier un peu plus de ce dernier avec des éléments scénaristiques moins prévisibles. Cela n'entache pas cependant le plaisir de voir ce film qui est globalement bien ficelé.

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11.08.10

07:53:30, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Räuberinnen

Réalisatrice : Carla Lia Monti

Durée du film : 80 minutes

Date de sortie du film : inconnue (film diffusé au NIFFF 2010)

Avec : Nina Buehlmann (Emily), Myriam Muller (Trizi), Nils Althaus (Josef), etc.

Par Nicofeel

Réalisé par la jeune cinéaste suisse Carla Lia Monti, Räuberinnen est un film féministe bricolé avec peu de moyens. Le film a été présenté au festival du film fantastique de Neuchâtel en 2010 où se trouvait également sa cinéaste qui a évoqué son film.
Par son aspect conte et notamment l'histoire d'amour entre deux jeunes gens, la très belle Emily et Josef, le film rappelle un certain Princess bride de Rob Reiner. Mais il ne faut pas s'y tromper. Si Princess bride est un conte mignon et parodique, ici tout est volontairement exagéré et trash.
Dès le début, le ton est donné avec un roi ( son excellence) qui a une tétine à la bouche et qui veut absolument une blonde. On se rend compte assez rapidement que c'est un être libidineux. Dans une autre scène, on voit ce personnage en train de se branler avec un nounours. Il y a aussi ce moment où une femme lèche le doigt de pied du roi. Évidemment, la cinéaste critique le régime totalitaire qu'a instauré et la perversité sexuelle de ce dernier. C'est donc sans surprise que l'on voit à un moment la belle Emily arracher le pénis du roi, lequel réussit à le remettre ensuite.
Les autres personnages du château ne sont guère plus raisonnables que le roi. Il y a par exemple cette femme qui se flagelle et utilise en même temps un god. Les références ou allusions sexuelles sont nombreuses dans le film et c'est d'ailleurs une façon pour la cinéaste de mieux tordre le cou à certains modes de vie.
Dans un mode qui rappelle les Monty Python, Carla Lia Monti mélange les époques. On a ainsi le serviteur noir ultra barraqué qui est au service du roi et n'arrête pas de faire du vélo d'appartement. Plus proche de nous au niveau de l'actualité, le film évoque explicitement la crise des sub-primes aux Etats-Unis.
Le mélange des époques n'est pas la seule curiosité du film. On a aussi droit au mélange des genres. Si le genre comédie est omniprésent, on rira d'autant plus en assistant les nombreuses séquences chantées du film. Dès les premières minutes du film, on voit Josef qui chante en allemand (forcément, vu l'origine du film) pour Emily, une blonde très mignonne, et l'on voit des marguerites partout. A un autre moment, Josef, avec les accoutrements du rocker, se met à nouveau à chanter pour Emily alors que l'on a comme fond de fausses étoiles. Il y a un côté kitsch qui est évident et assumé. Plus loin dans le film, Emily et sa collègue Trizi, devenues des voleuses (signification de Räuberinnen), s'offrent alors une scène complètement atypique avec une sorte de danse country en pleine nuit.
On comprend bien que tout cela est complètement décomplexé et n'a d'autre but que de divertir. D'ailleurs, le film se termine dans une ambiance fun avec des feux d'artifice à la clé.
Situé entre une production seduction cinéma (pour le côté érotique puisque l'on voit quelques seins et les allusions sexuelles sont bien présentes) et du Monty Python (pour le côté complètement décalé des scènes, et notamment l'anachronisme assumé), Räuberinnen est une sorte de conte complètement décalé. C'est aussi un film évidemment féministe puisque ses héroïnes s'attaquent sans ambages à la perversité des hommes. De manière plus générale, le film est une curiosité sympathique qui plaira aux amateurs de films décalés.
On regrettera simplement le manque de cohérence de l'ensemble, le film partant un peu dans tous les sens, même si tout est fait pour distraire le spectateur.

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10.08.10

23:07:02, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Madness

Nous venant de Suède, ce Madness va, malgré le manque d'originalité de son intrigue, pousser le bouchon assez loin dans la violence sanglante et même perverse, retrouvant ainsi la flamme dévastatrice et gore qui anime un certain type de productions indépendantes américaines.
Le script va laisser un petit groupe de quatre personnes être la cible d'un clan de dégénérés violents et meurtriers.

MadnessLe métrage commencera de la meilleure des façons en arrivant dans sa séquence introductive à choquer en nous laissant découvrir une jeune femme enceinte attachée dans une grange crasseuse où un homme (que nous ne verrons que brièvement mais qui sera tout de suite identifié comme étant un ravisseur) va bientôt la rejoindre mais la victime va réussir à s'enfuir, lançant une brève course-poursuite qui s'achèvera de manière terrible, graphique et sanglante, laissant au spectateur ensuite le temps de se remettre lors d'un générique qui se conclura lui aussi par une surprise graphique plutôt souriante.

MadnessEnsuite, l'intrigue ne va pas trop traîner pour nous présenter ses personnages principaux, Tara et Jenna, deux pom-pom girls en route pour un concours et qui vont lors d'un arrêt dans une station-service rencontrer deux jeunes hommes, Chad et Oliver, qui, étant en panne de voiture, vont embarquer avec les filles. Malgré un petit côté stéréotypé, cette présentation des protagonistes sera assez plaisante et surtout ne cherchera pas à mettre en place un quelconque humour stupide hélas souvent mis en avant dans le genre. La première alerte aura d'ailleurs lieu à la station-service puisqu'un pick-up noir va s'arrêter près des jeunes et laisser vrombir le moteur avant de repartir, tout en nous laissant apercevoir le conducteur, un homme crasseux dont le visage sera caché par un foulard.

MadnessL'attente ne sera pas longue pour que le pick-up revienne harceler le quatuor et lancer un animal mort sur le pare-brise de leur voiture, les poussant à l'accident puisque le véhicule va aller heurter le remblai sur le bas-côté de la route en s'immobilisant définitivement. Forcés de continuer leur chemin à pied, le petit groupe va se croire sauvé lorsqu'une autre voiture va surgir et les prendre à son bord, mais bien entendu, il ne s'agira que d'un complice de l'homme au pick-up à qui il va bientôt donner rendez-vous dans un petit chemin pour pouvoir emmener leurs victimes dans leur baraque isolée. Seule fausse note dans leur plan, Chad aura pris son courage à deux mains pour sauter de la voiture en marche et ainsi fausser compagnie à leurs ravisseurs.

MadnessLes trois autres personnages vont donc être conduits jusqu'à cette maison isolée où Oliver sera séparé des filles et mené dans un hangar pour y subir les derniers outrages de la part de l'un des ravisseurs lors d'une séquence quand même quelque peu dérangeante, tandis que les demoiselles seront attachées au sol. Pendant ce temps-là Chad aura eu affaire à un autre membre de ce clan de dégénérés pour un combat certes quelque peu mollasson mais déjà méchant, et donc, il va pouvoir espérer porter secours à ses amis retenus prisonniers, laissant alors l'intrigue accumuler des rebondissements sauvages et meurtriers qui ne vont épargner personne dans chaque camp, pour ainsi faire preuve d'une barbarie jouissive et gore du plus bel effet.

MadnessEn effet, les membres de cette famille vont faire preuve d'une belle brutalité lorsqu'il s'agira de calmer et de secouer leurs victimes, tout en avançant des armes multiples et parfois même originales pour combattre et tuer, mais ce sera aussi leur look très graphique qui retiendra l'attention, leur crasse et leur aspect nauséabond et purulent étant ici poussé à l'extrême, et tandis que le métrage va aussi mettre en avant le caractère répétitif et de masse de leurs exactions, avec par exemple cette séquence dérangeante et parfaitement mise en scène au cours de laquelle ils vont ramasser de nombreux corps pour aller les jeter dans un lac voisin.

MadnessAlors bien sûr l'intrigue globale ne présentera que peu de surprises sur le fond et laissera les victimes s'évader de manière récurrente pour lancer de fait des courses-poursuites toujours haletantes et se terminant de manière violente et barbare mais on pourra largement apprécier la manière dont les réalisateurs (puisqu'ils seront au nombre de trois à avoir peaufiné le métrage) vont donner de l'ampleur dramatique à chacune des mises à mort des personnages principaux, sans forcément verser dans une outrance gore ou une sauvagerie qui sera plutôt réservée aux affrontements, mais en arrivant à jouer sur la sensibilité pour presque bouleverser par ces décès ignobles.

MadnessEn plus le métrage va nous gratifier d'un dernier acte encore plus brutal lorsque les deux derniers survivants vont devoir affronter les survivants de cette famille dans une maison désaffectée en piteux état pour aller encore plus loin dans la violence jusqu'au-boutiste et faire passer un sal quart d'heure à certains personnages, avec en plus des détails gores qui ne seront pas dénaturés par quelques inserts numériques discrets. On pourra noter également une certaine volonté des auteurs de rendre hommage à une certaine époque en ne plaçant pas l'intrigue de nos jours mais dans les années quatre-vingt-dix, ce qui va donner un certain cachet à l'ensemble, même si cela se fera oublier par le suite pour laisser place au déferlement de violence hystérique à venir.

MadnessL'interprétation sera ici cohérente mais montrera sporadiquement quelques faiblesses heureusement guère préjudiciables notamment au niveau du jeu de certains acteurs pas forcément inspirés dans leurs mimiques, tandis que la mise en scène du trio de réalisateurs sera plutôt efficace, avec un rythme soutenu tout au long du film et en plaçant quelques effets dans les cadrages pour renforcer l'impact des temps forts. Les effets spéciaux sanglants du métrages ont foncièrement probants sans pour autant toujours verser dans la surenchère gore et ainsi laisser une violence plus sèche et brutale venir cueillir le spectateur.

Madness

Donc, ce Madness s'avérera être une bonne surprise, brutale et méchante venue du Nord qui parviendra à dépasser l'aspect classique de son intrigue par une volonté de choquer et de se montrer violent franchement jouissive et confirmant ainsi la bonne santé du cinéma de genre nordique en pleine effervescence !

Madness

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur l'édition française du film proposée par Emylia, une présentation est disponible ici !

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09:38:12, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Millénium 3 : La reine dans le palais des courants d'air

Réalisateur : Daniel Alfredson

Durée du film
: 147 minutes

Date de sortie du film : 28 juillet 2010

Avec : Michael Nyqvist (Michael Blomkvist), Noomi Rapace (Lisbeth Salander), Lena Endre (Erika Berger), Annika Hallin (Annika Gianini), Anders Ahlbom (docteur Peter Teleborian), Georgi Staykov (Alexander Zalachenko), etc.

Par Nicofeel

Réalisé comme le second opus de cette trilogie par Daniel Alfredson, Millénium 3 : La reine dans le palais des courants d'air clôt l'adaptation au cinéma de la trilogie culte de Stieg Larsson.
D'ailleurs, comme le précédent film, Millénium 3 a plus été pensé comme un film télévisé que pour un film dédié au cinéma. Ainsi, la mise en scène se limite bien souvent à des champs et contre champs, il y a de nombreuses coupes et la photographie est beaucoup moins soignée que dans Millenium premier du nom.
Il faut dire que la durée important de ce long métrage ne se prête pas forcément pas un passage dans les salles obscures.
Pourtant, à mon sens, Millénium 3, qui respecte bien l’œuvre originale, s'avère être un très bon opus, peut-être le meilleur sur le plan scénaristique. Alors que Millénium a joué à fond la carte du thriller, que Millénium 2 s'est intéressé à l'histoire de Lisbeth, Millénium 3 va cette fois avoir une vision beaucoup plus globale. Si le destin de Lisbeth continue d'être en jeu, c'est bien le fait de démasquer un groupe occulte des services secrets qui est prédominant.
Bien qu'étant de loin le film le plus long de la trilogie, Millénium 3 n'ennuie jamais et cela en raison d'une intrigue passionnante qui se renouvelle sans cesse.
Le rédacteur du Millenium, Michael Nyqvist va désormais tout faire pour prouver l'innocence de Lisbeth Salander et même aller jusqu'à montrer qu'elle a été victime plus jeune d'un internement clinique parfaitement injustifiée ; l'affaire ayant été étouffée par les services secrets de l'époque. Désormais, Michael Nyqvist est aidé par les services actuels de la sécurité intérieure.
Si l'affaire qui se joue sous nos yeux est intéressante par ses multiples acteurs et par ses multiples implications dans le milieu politique, judiciaire ou encore hospitalier, il n'empêche que l'absence de lecture de l'oeuvre originale rend parfois difficile la compréhension de l'ensemble. D'autant que les protagonistes ayant des noms suédois, cela n'est pas aussi évident de faire les rapprochements que dans un thriller américain.

Toujours est-il que l'on se passionne pour les divers éléments qui nous sont progressivement dévoilés, permettant au spectateur de comprendre les tenants et aboutissants de cette histoire, notamment les raisons pour lesquelles ce groupuscule a cherché à supprimer Lisbeth Salander et son père. L'affaire qui nous est raconté paraît crédible et on imagine que l'histoire de cet espion russe qui a commis des trafics d'armes ou des trafics de drogue mais a été couvert de ses agissements, demeure possible. C'est donc d'autant plus appréciable d'en savoir plus sur cette police secrète désignée comme la section.
Si Lisbeth Salander n'est pas forcément dans cet opus la personne que l'on voit le plus, il n'empêche qu'on continue d'en apprendre plus sur elle, et principalement lors d'un jugement ô combien important où la vérité va enfin éclater. Désormais, le procureur qui se sera laisser guidé va devoir faire valoir son point de vue. Surtout, le docteur Teleborian va voir ses évaluations psychiques bidons de Lisbeth remis en cause.
Le cinéaste a d'ailleurs la très bonne idée de mettre en parallèle l'enquête relative à la « section » qui touche enfin à sa fin et le procès où le docteur Teleborian est clairement mis en cause.
Une autre bonne idée scénaristique (qui en tout état de cause reprend l'idée du roman) est de ne pas terminer par les conclusions du jugement. Non, malgré la durée déjà relativement élevée du film, Daniel, Alfredson propose à nouveau de relancer l'intrigue dans une sorte de thriller où Lisbeth retrouve une place centrale.
Au final, Millénium 3 n'est pas certes pas aussi brillant sur le plan de la mise en scène que le premier opus de la trilogie mais il faut bien reconnaître que son intrigue est très riche sur divers aspects et que la trilogie se clôt de manière tout à fait convaincante. Les excellents acteurs du film, et en tête Noomi Rapace, Michael Nyqvist, et Annika Hallin, sont sans conteste responsables du succès de ce film. La trilogie « best seller » de Stieg Larsson a bénéficié d'adaptations sérieuses. Le seul reproche que l'on pourrait faire est que les deux derniers opus ont bénéficié de budgets moindres par rapport au premier, ce qui est dommage dans le sens où Millénium premier du nom avait rapporté 80 millions de dollars dans le monde, ce qui est une somme non négligeable pour un thriller made in Suède.

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09.08.10

13:38:11, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Madness

Le cinéma de genre nordique est depuis quelques temps en pleine effervescence pour ne pas arrêter de nous étonner et ce Madness, film indépendant suédois va confirmer cette bonne tenue avec certes une intrigue guère originale mais le métrage versera dans une violence sèche souvent teintée de gore pour ainsi retrouver un jusqu'auboutisme cher aux années soixante-dix, et c'est grâce à l'éditeur Emylia que nous allons à partir du 17 août prochain découvrir cette œuvre sauvage et barbare.

Madness

Le script va suivre Jenna et Tara, deux demoiselles en route pour un concours de "Pom-pom girls". A une station essence elles décident d’aider deux garçons dont la voiture est tombée en panne. Ce que les jeunes ignorent c’est qu’ils sont poursuivis par un groupe de fous dont l’unique plaisir est de tuer. Après avoir été kidnappés et enfermés, leur survie est la seule chose qui compte... Jusqu’où seront-ils prêts à aller ?

Madness

Alors bien entendu le métrage adoptera une intrigue classique confrontant ces quatre jeunes (heureusement pas franchement stéréotypés et débarrassés de tout humour ridicule) à cette famille de dégénérés meurtriers, mais le métrage prendra un malin plaisir à verser dans la violence froide et sanglante, pour en plus se montrer régulièrement pervers et choquant, comme lors de cette séquence d'introduction appelée à rester dans les mémoires. Et si les rebondissements pourront sembler parfois bien opportuns avec des victimes arrivant trop souvent à s'échapper, ce sera pour lancer des courses-poursuites haletantes qui se termineront souvent de manière graphique. Le film pourra aussi compter sur ces dégénérés au look particulièrement démonstratif pour achever d'embarquer son spectateur dans un tourbillon de sauvagerie encore amplifié par la bonne tenue de la mise en scène qui arrivera à donner de l'intensité aux temps forts dramatiques.

Madness

Le DVD de zone 2 édité par Emylia avancera une image en 1.85 (16/9 anamorphique), tandis que la bande-son sera proposé en anglais sous-titré en français en DD5.1 et en DTS. Au niveau des bonus, outre un petit diaporama sympathique, on pourra suivre un excellent court-métrage.

Madness

Donc, il ne nous reste plus qu'à patienter jusqu'au 17 août prochain pour pouvoir se plonger dans cette furie sanglante et barbare que nous offre l'éditeur Emylia, toujours là pour nous dénicher des inédits incisifs !

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03.08.10

09:50:35, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Après deux mois quand même décevants, les éditeurs semblent s'être quelque peu réveillés au cours de ce mois de juillet qui vient de s'achever pour, en plus de continuer à sortir des versions Blu-ray des films de leurs catalogues respectifs et de ressortir des titres déjà disponibles par le passé, avoir mis en vente un nombre certain de titres alléchants avec notamment des inédits franchement alléchants !

Predator
Killer movie

Au niveau des éditions en Blu-ray, 20th Century Fox aura fourni un travail consistant sur son catalogue en proposant des éditions duo Blu-ray plus DVD des deux Predator mais aussi des décevants crossovers Alien Vs Predator et Alien Vs Predator : Requiem, mais aussi par exemple le Phénomènes de M. Night Shyamalan. Mais ce ne sera pas le seul éditeur a avoir profité de l'été pour convertir une partie de ses éditions en Blu-ray puisque Elephant Films aura fait de même avec Gruesome, Swarm, des fourmis dans l'avion, L'ordre du loup, La secte ou encore La cité des zombies. Mais l'éditeur nous aura également proposé quelques inédits avec un très moyen Gonger, la malédiction, une nouvelle aventure du "Leprechaun" avec Leprechaun, le retour de l'elfe guerrier et une amusante parodie horrifique de la téléréalité avec Killer movie. Enfin France Télévisions aura également doté le sympathique Inside (sorti en DVD en février dernier) d'une édition en Blu-ray.

Septième lune
Plague town

Pour ce qui concerne les ressorties uniquement en DVD, on pourra signaler une seconde édition de Meatball machine chez WE Productions, tandis qu'Opening offrira une seconde chance à deux de ses titres mineurs, Constrictor et à Cerberus, tout en étant bien plus inspiré pour éditer les inédits Septième lune et son couple d'américains confrontés à des fantômes chinois issus d'une légende et le très réussi Plague town, critiqué ici dans son édition en zone 1.

Daybreakers
Wolfman

Parmi les sorties attendues de films ayant eu la chance de passer par la case "salles obscures" chez nous, Metropolitan aura mis à notre disposition des éditions DVD et Blu-ray du sympathique Daybreakers des frères Spierig, déjà auteurs d'un Undead qui ne faisait qu'amorcer leur talent qui se révélera véritablement ici, Universal aura misé sur son Wolfman flirtant avec le classique et enfin TF1 Vidéo aura édité la français La horde et son démastiquage de zombies.

Blood snow
Cthulhu

Passons aux inédits maintenant, avec Emylia qui continue à nous dénicher des petits titres sympathiques, avec pour ce mois de juillet Blood snow, dont les éditions ont été présentées ici et le film critiqué , Optimale s'aventurera dans les terres fantastiques pour sortir un Cthulhu bien entendu inspiré par les écrits d'H.P. Lovecraft, en espérant que, pour une fois que l'écrivain de Providence est adapté, le film ne soit pas trop parasité par cette histoire homosexuelle, tandis que Paramount se sera intéressé au Cas 39, nouveau film de Christian Alvart, le réalisateur allemand de Antibodies et de Pandorum. Et plus anecdotique, l'éditeur/ distributeur Zylo aura osé sortir Sand serpents qui lorgnera fortement vers la saga des Tremors.

The collector
Doghouse

Enfin, l'éditeur qui se sera distingué ce mois-ci sera incontestablement CTV avec d'un côté The collector, qui lorgnera aussi bien du côté des Saw que du "giallo" ou du "slasher" avec une violence franche, et de l'autre côté le très sympathique, souriant et attachant Doghouse de Jake West, critiqué dans son édition anglaise ici, en attendant pourquoi pas que l'éditeur (ou un autre, hein !) se penche enfin sur le délirant et gore Evil aliens du même réalisateur.

Donc, comme on peut le voir, ce mois de juillet aura été globalement bien fourni, redressant ainsi la barre, et le rendez-vous est déjà pris pour voir si ce mois d'août estival aura confirmé cette vigueur retrouvé des éditeurs, avec déjà quelques bonne surprises annoncées et largement attendues (cf Mandy Lane).

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Le Blog des DVDpasChériens

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