14.12.12

07:58:47, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Le hobbit : un voyage inattendu

Réalisateur : Peter Jackson

Date de sortie au cinéma : 12 décembre 2012

Origine : Etats-Unis / Nouvelle-Zélande

Durée : 2h45

Avec : Martin Freeman (Bilbo) ; Richard Armitage (Thorin), Ian McKellen (Gandalf), Sylvester McCoy (Radagast), Andy Serkis (Gollum), Barry Humphries (le grand gobelin), Hugo Weaving (Elrond), Cate Blanchett (Galadriel), Christopher Lee (Saroumane), Elijah Wood (Frodon), Bilbo âgé (Ian Holm), etc.

Par Nicofeel

Le cinéaste Peter Jackson est visiblement un adepte de la formule « On ne change pas une équipe qui gagne ». Près de dix ans après avoir terminé sa trilogie du Seigneur des anneaux, le réalisateur néo-zélandais s'est lancé dans l'adaptation du conte pour enfants Bilbo le hobbit.

Si l'histoire est différente du Seigneur des anneaux – il s'agit ici pour treize nains et un hobbit de (re)prendre le trésor d'un dragon malfaisant – en revanche la narration demeure la même et le nombre de films, à savoir trois, reste le même (Le hobbit : un voyage inattendu sera suivi de Le hobbit : la désolation de Smaug et de Le hobbit : histoire d'un aller et retour).

A l'instar de La communauté de l'anneau, premier volet du Seigneur des anneaux, Le hobbit : un voyage inattendu débute par une bataille dantesque. Elle a lieu à Erebor, une cité mythique des nains, et elle permet de comprendre pourquoi les nains sont déterminés dans cette quête.

Puis l'introduction continue avec un Bilbon âgé qui achève l'écriture de ses mémoires. C'est alors que l'histoire proprement dite commence avec un retour en arrière de soixante ans par rapport aux événements du début du Seigneur des anneaux.

On aperçoit la Comté, le pays des hobbits, avec un jeune Bilbon qui reçoit la visite du magicien Gandalf et de treize nains. Bilbon est recruté pour une aventure extraordinaire en qualité de cambrioleur.

D'emblée, reconnaissons que les spectateurs qui ont déjà vu et revu le Seigneur des anneaux sont en terrain connu. Il n'y a plus le côté excitant, voire enivrant de la découverte de ce monde que constituent les Terres du Milieu. Cela étant, on prend toujours un plaisir non dissimulé à replonger dans cet univers fantastique peuplé de hobbits, de nains, d'elfes, d'orques et de magiciens.

D'autant que Peter Jackson respecte plutôt fidèlement l'histoire. Les treize nains et le hobbit, aidés de Gandalf, vont vivre des événements extraordinaires, en étant aux prises à des trolls des bois, à des gobelins situés dans des cavernes puis à d'autres gobelins chevauchant des wargs. Et puis évidemment, pour ceux qui ont lu le roman, une des scènes phares du film est sans conteste le concours d'énigmes entre Bilbon le hobbit et cette étrange créature qu'est Gollum. Tout cela est très bien retranscrit et on sent une nouvelle fois la maestria de Peter Jackson qui livre un film dynamique où plans larges et plans en plongée sont judicieusement utilisés.

Le spectateur est happé par cette histoire prenante où il retrouve avec joie les sublimes paysages de Nouvelle-Zélande mais aussi les décors fictifs – notamment les cavernes – qui paraissent plus vrais que nature.

Au niveau des scènes proprement dites, certaines ne sont pas sans rappeler le Seigneur des anneaux. On songe ainsi aux chutes de pierre quand nos protagonistes escaladent une montagne par un chemin étroit ou encore aux combats qui ont lieu dans des cavernes (on pourrait faire un parallèle avec ce qui se passe dans les mines de la Moria dans Le seigneur des anneaux).

Peter Jackson prend même la liberté d'ajouter certaines scènes, toujours dans le but de faire entre Le hobbit et Le seigneur des anneaux une histoire qui se perpétue dans la durée. On a droit par exemple à une scène impressionnante entre des géants de pierre ou à la tenue du Conseil blanc chez maître Elrond.

En revanche, on regrettera que le passage chez le magicien Béorn, changeur de peaux, se résume à l'amitié d'un vieil pour les animaux. Il eut été appréciable que le scénario donne un peu plus de consistance au personnage de Béorn qui en a beaucoup dans le roman. Espérons qu'une possible version longue du hobbit : un voyage inattendu évoquera plus longuement la venue chez Béorn.

Toujours dans le registre des nouveaux éléments, on signalera que la fin se clôt par un clin d'oeil au dragon Smaug, qui sera la vedette du prochain opus du hobbit.

Au niveau de la distribution, Martin Freeman remplit bien le rôle de Bilbon, un être tout à la fois fragile et malin tandis que Richard Armitage interprète bien le rôle du nain Thorin écu de chêne. Jamais un nain n'a paru aussi charismatique.

Quant à la musique, elle est signée, comme pour le Seigneur des anneaux, Howard Shore, et elle se marie parfaitement à l'action du film.

Un mot sur la 3D avant de terminer ce tour d'horizon du hobbit : un voyage inattendu : si celle-ci permet de donner de la profondeur à certaines images, je demeure convaincu que ce procédé est quelque peu gadget et donc parfaitement dispensable.

Au final, si ce premier opus consacré à Bilbo le hobbit correspond à ce que l'on attendait de Peter Jackson, on a droit à un film d'heroic-fantasy de très grande qualité. On attend impatiemment la suite.

Permalien 909 mots par nicofeel Email , 1048 vues • 2 retours

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