Archives pour: Décembre 2013

31.12.13

14:36:22, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Au début du 21e siècle, un virus inconnu se répand sur toute la planète. En quelques semaines, il contamine la population, des plus petits villages aux grandes villes. Après la mort du porteur, le virus transforme ses victimes en morts-vivants. Ainsi commence le voyage dans le monde de "Zombie Diaries". Cette expérience sera racontée à travers trois histoires parallèles...

Mon avis :

Mais qu'est-ce qui peut bien se cacher sous le titre "Zombies Saga" ? La jaquette est un montage des jaquettes de "The zombie diaries" et sa suite "Zombie diaries 2 : World of the dead" et c'est exactement ça! Ce DVD renferme les deux films en version française uniquement, sans le moindre bonus, sur la même galette... Bon pour ceux qui regardent les films uniquement en version française et ne regardent pas les bonus, pourquoi pas! Cela leur fera un gain de place! Qu'en est-il des films?

"The Zombie Diaries" :

Pour ce qui est du premier volet, les critiques de "The Zombies Diaries" étaient dans l'ensemble très mitigées, mais pour ma part, j'ai été assez bluffé par ce petit budget au scénario étonnant et parfaitement maîtrisé.

Ce petit film d'horreur indépendant britannique, bêtement rebaptisé "Journal d'un zombie" en France, a été écrit, produit, réalisé et monté par Michael Bartlett ("Zombie Diaries 2 : World of the Dead", "The Paranormal Diaries : Clophill") et Kevin Gates ("The unseen", "Zombie Diaries 2 : World of the Dead", "The Paranormal Diaries : Clophill"). Les deux hommes ont réussis avec un budget très limité, à faire un film aux effets spéciaux convaincants, en limitant ceux-ci notamment grâce au found-footage.

L'interprétation des acteurs inconnus est également assez convaincante, évitant ainsi de donner au film un côté amateur courant pour ce type de productions. Mais c'est surtout au niveau du scénario qu'ils arrivent à nous surprendre, car en dépit d'une histoire de zombies semblant classique au départ, celle-ci est loin de l'être et le final s'avéra même complètement inattendu.

Le déroulement, lui-même de l'histoire, est original, celle-ci semblant faire une boucle pour revenir à son point de départ. On suit en effet au départ un groupe de militaires, puis trois groupes de personnes, dont les histoires vont finir par se rejoindre. Les réalisateurs arrivent à créer une tension grandissante tout au long du métrage, nous mettant même mal à l'aise dans la dernière partie...

Alors, je suppose que si le film est parfois critiqué très durement, c'est probablement pour son côté reportage (l'instabilité de la caméra sur l'épaule agaçant très certainement certains), peut-être aussi par rapport à la lenteur de ses zombies à l'ancienne (ils ne sont pas aussi rapides que dans les productions actuelles!). Mais pour moi, "The zombie diaries" a été une très agréable découverte...


"Zombie diaries 2 : World of the dead" :

Toujours réalisé par Michael Bartlett et Kevin Gates, "Zombie diaries 2 : World of the dead" se laisse voir également agréablement, même si on pourra regretter que le film soit cette fois un peu trop prévisible...

L'action se déroule trois mois après la contamination et sera filmée comme le premier volet à la manière d'un témoignage filmé via un caméscope numérique. Cette fois, on suivra un petit groupe de militaires réservistes cherchant à quitter l'Angleterre, accompagnée par Leeann, interprétée cette fois par Alix Wilton Regan ("The Symmetry of Love", "Elemental Storage"), la jolie victime du premier long métrage, enfermée ici au début du film dans une base militaire.

Mais comme dans le précédent opus, la principale menace ne sera pas non plus les zombies, mais ici un groupe de rebelles dans lequel on retrouvera les deux psychopathes, Goke et Manny (interprétés respectivement par Russell Jones et Hiram Bleetman, les deux seuls acteurs rescapés du premier volet!), qui avaient violé Leeann dans le premier film.

Une nouvelle fois, nos deux réalisateurs/scénaristes nous font réfléchir au danger d'un monde plongé dans l'anarchie, créée ici par le chaos engendré par la contamination ayant transformé une grosse partie de la population en zombies. En effet, dépourvues d'ordre et de lois, les personnalités perverses se révèlent alors au grand jour! La rencontre avec les rebelles sera une des parties les plus intéressantes du film, à la fois dérangeante et malsaine et rappelant fortement bien évidemment la fin du premier film.

Mais une fois, les rebelles éliminés, on reviendra à un film de zombies plus classique. Le film sera entrecoupé tout du long de bouts de films montrant les exactions d'un groupe de militaires portant des combinaisons et des masques, laissant présager ainsi une révélation finale "inattendue". Toutefois, le déroulement de l'histoire sera tout de même assez prévisible et on ne sera cette fois pas déstabilisé comme on avait pu l'être dans le précédent volet.

Dommage, car le film a des atouts. Tout d'abord on sent que les réalisateurs ont bénéficié cette fois de plus amples moyens et ils en ont fait bon usage. La mise en scène est notamment mieux maîtrisée et le film fait beaucoup moins film indépendant que le précédent. Cela se ressent enfin avec l'emploi d'acteurs professionnels comme Philip Brodie (Les séries "Young Dracula", "Merlin" etc...) et Josh Myers ("The Veteran", "Screwed").

Plusieurs éléments laissent entrevoir par contre la possibilité d'un troisième volet, alors wait and see... Mais pour le moment cela ne semble pas d'actualité car les deux comparses ont signé le premier volet d'une nouvelle saga intitulée "The Paranormal Diaries : Clophill" dont le second volet est annoncé pour 2014...

"Zombie Diaries 2 : World of the Dead" nous fait donc passer un bon moment, malgré son côté très prévisible...

"Zombies Saga" sort en DVD le 2 janvier 2014 chez Factoris Films. Une édition donc très light, puisque les films seront cette fois privés de leurs versions originales et de leurs bonus. Les films seront présentés respectivement aux formats 1.78 et 2.35 16/9ème compatible 4/3 avec donc des pistes françaises uniquement Dolby Digital 5.1.

Zombies Saga (DVD + Copie digitale)

Zombies Saga (DVD + Copie digitale)
Amazon à 11.94€
PlusDeDVD à 11.95€
Fnac à 17€
Voir la fiche
Permalien 1059 mots par flo001fg Email , 1385 vues • R�agir

30.12.13

06:48:38, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Un groupe d’amis rentrait à leur hôtel en mini-van quand ils ont quitté la route à cause de l’apparition d’une mystérieuse femme. Ils sont secourus par un habitant du coin qui les emmène chez lui avant qu’une tempête éclate, mais sa demeure renferme un lourd secret : il y a cent ans, un enfant a tué toute sa famille... Lorsque l’un des rescapés meurt mystérieusement, les autres se mettent à voir des choses étranges qui pourraient bien être des fantômes...

Mon avis :

Une affiche plutôt attrayante, une distribution qui ne l'ait pas moins et une bande annonce qui nous promet de beaux moments de frayeurs, voilà qui semble assez engageant pour ce DTV qui a plutôt fier allure...

"7 Below" est un énième film de fantômes se déroulant dans une maison où 100 ans plutôt un enfant a massacré toute sa famille. Pas de bol pour nos voyageurs qui passaient à proximité de la demeure hantée, ils vont avoir un accident causée par l'apparition du fantôme d'une jeune femme vêtue de blanc et comme le sort va s'acharner sur eux, les téléphones portables ne fonctionneront pas dans cette région isolée de tout et en plus une tempête, la plus grosse que la région ait connue depuis 100 ans, va éclater, les obligeant à suivre un mystérieux individu qui va leur offrir l'hospitalité... Pas très original tout ça! Mais bon, si c'est efficace, c'est tout ce qu'on demande!

Le scénariste de "The Wrath of Cain" retrouve ici l'acteur Ving Rhames ("L'échelle de Jacob", "Pulp Fiction", "Mission: Impossible", "L'armée des morts", "The Tournament"), qui incarne ici l’étrange propriétaire des lieux. Kevin Carraway ("The Fear Chamber") ne nous pas offert pour le moment de films mémorables et malheureusement, ce n'est pas avec ce "7 Below" que les choses vont changer!

La faute principalement à un scénario dont il est d'ailleurs le co-auteur en compagnie de Lawrence Sara ("The Fear Chamber", "The Wrath of Cain") avec qui il a pris l'habitude de collaborer. Les nombreuses petites invraisemblances, notamment dans les réactions des protagonistes, que la mort de certains va laisser indifférent alors que pour d'autres, ils auront des réactions beaucoup plus fortes alors qu'ils les connaissent à peine, les apparitions très prévisibles, les situations téléphonées, une tempête pas si terrible que ça et qui peine franchement à arriver malgré un ciel noir bien menaçant et les incohérences du scénario font qu'on aura franchement du mal à y croire et malheureusement le film n'occasionnera, de plus, pas le moindre frisson et sera dépourvu du moindre suspense...

Malgré tout, tout n'est pas à jeter dans ce film, il se laisse voir plutôt sans ennui, grâce notamment à des acteurs plutôt bien choisi. Val Kilmer ("Willow", "Kill Me Again", "Les Doors", "Coeur de tonnerre", "Tombstone", "Heat", "Wonderland") devient certes de plus en plus bouffi en vieillissant, mais n'a rien perdu de son talent et il a toujours son sourire inimitable. Il interprète ici un personnage assez abjecte, mais plutôt convaincant et finalement assez attachant.

Le duo de frangins joué par Matt Barr ("Commander in Chief", "Les frères Scott", "Parkland") et Luke Goss ("Blade II", "Cold and Dark", "Death Race 2") est également assez attachant et Rebecca Da Costa ("L.A., I Hate You", "Freerunner", "Mine Games") apporte un atout charme non négligeable et surtout la jeune actrice a un visage assez charismatique assez éloigné des canons de beauté qu'on a l'habitude de voir.

De plus, le film est esthétiquement assez soigné, avec une photographie très correcte, lui donnant un certain cachet. Enfin, la fin est un peu plus palpitante que le reste, mais part par contre un peu dans tous les sens...

Vous l’aurez compris, "7 below" est un film de fantômes tout à fait dispensable, à réserver à ceux qui ont le frisson facile et éventuellement aux fans de Val Kilmer et Ving Rhames.

"7 below" sort le 2 janvier 2014 chez Seven 7 en DVD et Blu-ray. Le DVD est au format 1.78, 16/9ème compatible 4/3 avec pistes française et anglaise Dolby Digital 5.1 et DTS Digital Surround 5.1 alors que le Blu-Ray est au format 1.78 avec une résolution haute définition 1080p et un encodage AVC et des pistes française et anglaise DTS-HD High Resolution Audio 7.1.

7 below

7 below
Fnac à 7.99€
Amazon à 7.99€
PlusDeDVD à 9.19€
Voir la fiche
7 below (Blu-ray)

7 below (Blu-ray)
Amazon à 11.17€
Fnac à 11.29€
PlusDeDVD à 13.79€
Voir la fiche

Permalien 741 mots par flo001fg Email , 757 vues • R�agir

29.12.13

09:06:09, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Le Tourist Trophy est la course de moto mythique pour tous les motards qui se déroule sur l'île de Man début juin depuis 1907. C'est le circuit le plus dangereux au monde avec 232 pilotes tués. Tourné lors de l'édition 2010, le film suit le parcours du jeune et talentueux pilote Guy Martin et de son rival Ian Hutchinson déjà victorieux 8 fois...

Mon avis :

Le Tourist Trophy est l'une des courses de moto les plus mythiques qui soit, d'ailleurs de nombreux motards du monde entier font le déplacement chaque année début juin vers l'île de Man pour voir durant une semaine s'affronter les pilotes les plus barrés de la planète. Car oui, il faut être fou pour participer à cette course! Sachant qu'il y a en moyenne 2 à 3 morts par course...

Filmé en 3D durant l'édition de 2010, "TT3D : Closer to the Edge" est enfin sorti chez nous grâce à Koba Films, mais malheureusement, on ne bénéficiera pas de la 3D, contrairement aux anglais. Ce documentaire suit le parcours de Guy Martin (Ne pas confondre avec le célèbre chef cuisinier savoyard!), le chouchou du public, un pilote qui jusque-là, a dû se contenter de podiums au TT, mais ne l'a jamais gagné. Il est aisé de comprendre d'ailleurs pourquoi le public l'adore...

Guy Martin ne fait rien dans les règles et s’attire très souvent les foudres de l'organisation, bien obligée de faire avec ce chien fou. Il faut dire que ce pilote anglais, mécanicien de camions, est un véritable personnage. Il ne vit que pour la moto! D'ailleurs il le dit, il n'a pas de petite amie, le sexe ne l’intéresse pas plus que ça (préférant d'ailleurs les plaisirs solitaires...) et durant le temps où il se trouve sur l’île de Man, il vit seul dans son camping-car en marge de la course.

Dans le documentaire, on le suit 6 semaines avant la course où on peut voir toute l'attention qu'il porte à la préparation de sa monture, n'hésitant pas à y apporter lui-même des modifications de dernières minutes. Une fois sur l'île, on va suivre son parcours certes, mais aussi celui d'autres pilotes comme Ian Hutchinson, John McGuinness et Michael Dunlop (neveu du célèbre Joey Dunlop, bien connu des amateurs).

Les prises de vue sont absolument hallucinantes et Richard De Aragues nous offre de splendides images à coups de ralentis permettant d'apprécier encore mieux les prises de risque insensées de ces pilotes hors normes. Car ce qu'il faut comprendre, c'est que ces malades tournent durant les 60 kilomètres que fait le tour de l'île, à plus de 200 km/h sur des routes de campagne, à travers les villages et cela sans réelle sécurité!

Le parcours comporte d'ailleurs 264 virages dont certains hyper raides et il convient évidemment de bien connaître les lieux avant de se lancer. Le film ravira bien sûr les motards, mais pas seulement, car le réalisateur a l'intelligence de nous proposer un programme en tous points palpitant, parfois émouvant et au suspens final absolument intenable.

Malgré les drames, celui-ci n'est jamais larmoyant, comme lorsque le réalisateur interroge une veuve accompagnée de ses enfants. Celle-ci avait conscience des risques que prenait son conjoint et l'assume pleinement en se rendant parfaitement compte qu'elle n'aurait jamais pu l'empêcher de vivre sa passion. Certes, le documentaire ne m’a pas convaincu de me mettre à la moto, mais par contre, je l’ai trouvé absolument captivant, me faisant même regretter de ne pas avoir pu le voir en version 3D. C’est dire...

Alors, même si je n’y connais pas grand-chose en matière de motos et que par ailleurs il existait déjà un autre documentaire sorti en DVD sur cette course légendaire, il est évident que "Tourist Trophy : La course de l'extrême" s’impose immédiatement comme une référence pour les motards, qui attendaient probablement depuis longtemps un documentaire aussi réussi sur cette course qui n'a pas fini de les faire rêver...

"Tourist Trophy : La course de l'extrême" est sort le 6 novembre 2013 chez Koba Films en DVD et Blu-ray. Le DVD propose une image au format 1.85, 16/9ème avec au choix des pistes française Dolby Digital 2.0 et anglaise Dolby Digital 5.1, alors que le Blu-ray propose quant à lui une image au format 1.85 avec une résolution haute définition 1080p et des pistes DTS-HD Master Audio française 2.0 et anglaise 5.1. Les bonus se composent pour les deux formats d'un making of de 20 minutes, d'un module sur la reconnaissance du circuit par Richard Quayle de 22 minutes, de la bande annonce et de bandes annonces d'autres titres de l'éditeur et en exclusivité pour le format Blu-ray d'entretiens avec Bridget Dobbs, Jenny Tinmouth et Connor Cummins d'une durée de 30 minutes.

Tourist trophy : La course de l'extr�me (closer to the edge)

Tourist trophy : La course de l'extrême (closer to the edge)
Fnac à 9.3€
Amazon à 9.3€
Voir la fiche
Tourist trophy : la course de l'extr�me (Blu-ray)

Tourist trophy : la course de l'extrême (Blu-ray)
PlusDeDVD à 13.79€
Fnac à 13.8€
Amazon à 14.06€
Voir la fiche

Permalien 827 mots par flo001fg Email , 574 vues • R�agir

27.12.13

09:42:59, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Berlin de nos jours. Un espion nord-coréen, se retrouve traqué par les services secrets internationaux après qu’une opération de trafic d’armes a mal tourné. Soupçonné par son propre pays d’être un agent double, sa femme est kidnappée pour le faire parler. L’étau se resserre, il n’a désormais plus le choix : il devra trahir sa famille ou sa nation...

Mon avis :

Vous aimez les films d'espionnage bourrés d'action dans le genre de ceux de la saga Jason Bourne? Eh bien, "The Agent" devrait répondre à vos attentes !

Malgré un scénario un peu difficile à suivre au départ, avec notamment une multitude de personnages, le nouveau film de Seung-wan Ryoo ("No Blood No Tears", "Crying Fist", "The City of Violence", "Crazy Lee") tient une nouvelle fois très bien la route et le réalisateur coréen prouve à nouveau qu'il sait y faire en matière d'action. D'ailleurs, avec "The Unjust", il nous avait déjà habitué aux scénarios un peu trop complexes...

C'est ce qui pêche quelque peu cette fois aussi, mais dès que l'action est lancée, la sauce prend parfaitement! Et les premières scènes d’action arrivent heureusement assez vite... Celles-ci sont assez impressionnantes et les combats très bien chorégraphiés, même si parfois ils pourront manquer un peu de lisibilité. Mais le principal est là, on s'en prend plein la vue! Le réalisateur nous livre un film prenant, sans le moindre temps mort.

Dans le rôle du héros, le charismatique Jung-woo Ha ("Time","The Chaser", "The Murderer", "Nameless Gangster") est une fois de plus impeccable! Quant à la belle Gianna Jun ("My Sassy Girl","Daisy", "Blood : The Last Vampire"), elle est également parfaite dans le rôle de son épouse, une épouse dont notre héros va rapidement se méfier, comme il va d’ailleurs devoir se méfier de tout le monde !

Même si on a le droit à un énième affrontement entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, l’action se déroule à Berlin et pas mal d’autres nationalités viennent se greffer dans l’histoire. Tout cela apporte justement une certaine complexité à un scénario finalement pas si compliqué, en dehors du fait que comme dans tous films d’espionnage, on ne sait pas toujours au départ, qui est avec qui...

L'originalité du film sera que le héros est pour une fois du côté de la Corée du Nord et sans que le réalisateur prenne ici parti pour un camp plus que l'autre, malgré le fait qu’il soit du Sud.

Comme on peut s’en douter, le méchant sera par contre forcément un traite, ici joué par Seung-beom Ryu ("Crying Fist", "Bloody Tie", "The Unjust"), le frère cadet du réalisateur, incarnant l’archétype du petit teigneux, fourbe, lâche et envieux. Enfin, du côté de la Corée du Sud, on notera la bonne performance de Suk-kyu Han ("Shiri", "La 6ème victime").

Contrairement à beaucoup de films asiatiques, tous les personnages sont très charismatiques et ont chacun une personnalité bien marquée et sont donc facilement identifiables, aidant ainsi à la compréhension de l’histoire...

"The Agent" n’a malheureusement pas connu les honneurs d’une sortie en salles, même s’il l’aurait mérité, mais toutefois, les parisiens ont pu le découvrir en séance d’ouverture de l’Étrange Festival cette année. Alors, si vous n’avez pas eu la chance de le découvrir à cette occasion et que vous êtes amateur de ce type de films d’espionnage ou en général de films d’action, ce film est pour vous !

"The Agent" est sorti le 4 décembre 2013 chez Wild Side en DVD, Blu-ray et VOD. Le DVD est au format 2.35, 16/9ème avec une piste française Dolby Digital 5.1 et des pistes coréennes Dolby Digital 2.0 et DTS 5.1. Le Blu-ray est quant à lui au format 2.35 avec une résolution 1080, 24p et contient les versions française et coréenne DTS Master Audio 5.1. Côté bonus, on retrouve dans les deux formats un making of de 17 minutes, des scènes coupées (10 minutes), un module sur les combats (19 minutes pour le DVD et 32 pour la version Blu-ray), ainsi que des bandes annonces.

The agent (DVD + Copie num�rique)

The agent (DVD + Copie numérique)
Amazon à 8.76€
Fnac à 10.89€
Voir la fiche
The agent (Blu-ray + Copie num�rique)

The agent (Blu-ray + Copie numérique)
Amazon à 14.12€
Fnac à 19.71€
Voir la fiche

Permalien 741 mots par flo001fg Email , 605 vues • R�agir

18.12.13

07:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Suite à l’arrestation d’un tueur en série, un expert est appelé à la rescousse dans un petit commissariat de province afin de déchiffrer une série de bandes vidéo. Il va faire la connaissance de Santaros, atypique policier local, et tenter de démêler le vrai du faux dans ce nid de serpents...

Mon avis :

L'été dernier, j'avais eu l'occasion de découvrir "Loki Dort" dans des conditions pas vraiment optimales puisque c'était en lien privé sur l'écran de mon ordinateur... Un LED Full HD 1080p 21.5" certes, mais bon, ce n'est pas comme au ciné! J'avais déjà été fort agréablement surpris par ce court métrage de Jean-Eudes Monachon, mais j'étais tout de même impatient de pouvoir le revoir dans de meilleures conditions... L'écran de ma télévision ou mieux dans une salle obscure!

Ce lundi 9 décembre 2013, une projection équipe du film était organisée au Grand Action dans le 5ème arrondissement de Paris et le réalisateur avait eu la gentillesse de m'y inviter. Après une présentation très, très décontractée du projet par Jean-Eudes Monachon accompagné des acteurs du film (Les actrices étaient en revanche absentes... Auraient-elles été mal traitées durant le tournage? Mystère!), j'ai pu me faire un second avis sur le film, cette fois dans des conditions réellement bonnes.

Eh bien, ma foi je l'ai à nouveau beaucoup apprécié et c'est d'ailleurs sous un déluge d'applaudissements que la projection s'est terminée! Une ambiance survoltée qui semble être devenue une habitude si l'on en croit ce que me disait David Scherer lorsque je l'ai interviewé cet été...

Mais revenons au film en lui-même! "Loki Dort" (Oui, il faut s'en méfier!) se passe la nuit dans un petit commissariat assez glauque où rien n'est fait pour nous rassurer. Gaël Leforestier (Oui, il s'agit bien de l'animateur télé!), y joue un expert venu visionner une vidéo concernant une série de meurtres, alors que le tueur est enfermé dans ce même commissariat. Celui est accueilli par un drôle d'agent de police, interprété par Karim Ammour, chargé de surveiller seul les lieux et par la même occasion le dangereux criminel.

Les deux hommes commencent à regarder la vidéo, mais l’expert désirant être un peu seul, envoie le gardien de la paix, un peu lourd, chercher un café... L'expert découvre alors le film réalisé par deux jeunes voyeurs joués par Anthony Sonigo ("Les Beaux Gosses", "L'Immortel", "Les infidèles", "Camille redouble") et Rabah Nait Oufella ("Entre les murs", "Au voleur"), dans lequel il découvrira la vérité...

L'histoire est très bien amenée avec un joli twist comme je les aime, certes pouvant se deviner relativement tôt, mais ça fonctionne et c'est le principal! Et puis, les acteurs sont convaincants avec une mention toute particulière pour Karim Ammour. Il faut également bien entendu parler des effets spéciaux de maquillage signés par David Scherer ("Ouvert 24/7", "The Theatre Bizarre", "Last Caress", "Thanatomorphose"), dont le boulot est une nouvelle fois impeccable et sert indiscutablement les films dans lesquels il intervient.

Au final, 18 minutes de bonheur qui se concluent par un générique, avec de la bonne musique (du moins comme moi j'aime!) et qu'il convient de voir jusqu'au bout! Bravo Jean-Eudes! Vivement qu'on puisse te découvrir à travers un long!

Si vous ne voulez pas louper les prochaines projections du film, pensez à suivre l'actualité du film sur sa page facebook!

Permalien 605 mots par flo001fg Email , 523 vues • R�agir

17.12.13

18:42:50, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

De nouvelles aventures attendent les meilleurs amis Junior et Twigson : un nouveau-né, une disparition, de nouvelles amitiés... Le déménagement de toute la petite famille va entrainer l’inquiétude des parents de Junior, voyant qu'il ne se fait aucun ami. Junior, lui, est heureux d’avoir pour unique et meilleur ami Twigson mais, sa disparition brutale va tout bouleverser. Junior va utiliser tous les moyens possibles et imaginables pour le retrouver. Le perdre à jamais est inenvisageable d’autant plus que Twigson et Karoline sont devenus les heureux parents de Mini-Twigson...

Mon avis :

Au mois de juin 2012, je vous parlais de "Twigson mène l'enquête", un excellent film norvégien pour enfants mettant en scène un jeune garçon accompagné de son ami imaginaire, Twigson, une branche de pin avec lequel il joue tout le temps et j’espérai alors que les deux autres volets sortent également chez nous... Ce n'est pas encore le cas pour le premier volet, en revanche, nous pouvons enfin découvrir la suite de "Twigson mène l'enquête".

"Twigson a disparu" est donc le troisième épisode des aventures de cette adorable branche de bois. L'histoire démarre avec le déménagement de la famille de Junior, son amie Tiny lui confie Karoline, sa branche de bouleau, au moment de leur départ. Arrivés à leur nouveau lieu d’habitation, Karoline accouche d'un bébé branche! Junior a par contre du mal à s’adapter à sa nouvelle vie et à trouver des amis.

Une nouvelle fois, Junior va mener une enquête, suite cette fois à la disparition de son ami Twigson et va par la même occasion se faire un nouvel ami... On retrouve ici les mêmes acteurs que dans le film précédent, ceux-ci ont un peu vieilli (Normal, le film a été tourné deux ans après!), ce qui se ressent surtout en ce qui concerne le personnage de Philip (D’ailleurs ses préoccupations aussi ont évoluées!), joué par Petrus Andreas Christensen ("Un ami qui en impose "), mais en tous cas, c'est agréable de retrouver ces protagonistes auxquels on s'est attaché!

Ce n'est par contre malheureusement pas Martin Lund qui se retrouve cette fois à la réalisation, mais Arild Østin Ommundsen ("Monstertorsdag", "Rottenetter", "Eventyrland") et celui-ci ne retrouve ni l'inspiration, ni l'énergie de la mise en scène de son prédécesseur, malgré une photographie toujours très soignée. L'intrigue est moins passionnante, se concentrant un peu trop sur Junior et pas assez sur les autres personnages.

Et puis, l'intrigue est assez vite résolue, laissant place à une seconde intrigue parallèle, Junior ayant trouvé un bébé abandonné... On retrouve certes l'esprit du précédent film, mais la magie opère moins, de plus dans l'ensemble le film s'adressera plus à un public jeune alors que le précédent était un spectacle beaucoup plus familial, même s’il insiste plus cette fois sur le fait que les amis de Junior ne sont que des bouts de bois et qu'ils ne vivent que dans l'imaginaire du jeune garçon... On est donc un peu plus dans la réalité cette fois, car dans "Twigson mène l'enquête", on le comprenait de façon moins explicite, laissant ainsi la part belle au fantastique dans la première partie du film.

Les effets spéciaux sont en revanche toujours aussi réussis avec une animation des bouts de bois très convaincante. On y croirait presque ! Le film est toujours plein de bons sentiments, jamais personne n’est vraiment méchant comme dans le deuxième volet, quoique les jeunes garçons de la bande n’aient ici pas très bon fond...

"Twigson a disparu" est uniquement sorti en coffret DVD accompagné de "Twigson mène l'enquête", alors si vous n’avez pas encore ce dernier, je ne peux que vous le conseiller! Et dans tous les cas, cela reste un divertissement agréable qui devrait ravir vos enfants!

"Twigson a disparu" est sorti le 16 octobre 2013 chez Warner en DVD dans un coffret regroupant le film et le film précédent, "Twigson mène l'enquête". Le film est au format 1.85, 16/9ème avec pistes française et norvégienne Dolby Digital 5.1 et française dts Digital surround 5.1.

Twigson m�ne l'enqu�te + Twigson a disparu

Twigson mène l'enquête + Twigson a disparu
PlusDeDVD à 13.79€
M6Video à 14.99€
Fnac à 20€
Voir la fiche
Permalien 726 mots par flo001fg Email , 567 vues • R�agir

14.12.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Après s'être donné rendez-vous via internet, un homme et une femme se retrouvent dans un bar, afin de vivre l'un de leurs fantasmes. Très rapidement Marc va emmener Chantal dans son loft, mais les choses ne vont pas forcément se dérouler comme prévu...

Mon avis :

Même si à ce jour Izabel Grondin ("Terrore", "Aspiralux", "La Table") n'a pas encore réalisé de longs métrages, elle s'est imposée malgré tout comme une des références du cinéma de genre Québécois, grâce notamment à ses courts essentiellement accès sur l'horreur...

"Fantasme" démarre de façon très légère, très tranquille, avec un homme et une femme qui se sont donnés rendez-vous dans un bar après s'être contactés par internet, un début qui n'est pas sans rappeler "Caviar" l'un des précédents courts d'Izabel. Chantal jouée par Félixe Ross ("10 1/2") y retrouve Marc, interprété par Patrick Lauzon ("Triptyque"), qui a répondu à son annonce, afin de réaliser l'un de ses fantasmes.

Arrivés dans le loft de Marc, tout se passe normalement, ils prennent un verre de vin, l'ambiance est décontractée, il l'emmène alors dans une pièce fermée à clef où il a installé un cabinet médical, la musique jusque là très légère, se fait toutefois plus inquiétante, sans pour autant que l'on devine encore les intentions de Marc. Les deux adultes consentants s'apprêtent alors à vivre leur fantasme en jouant au docteur... Classique !

Un fantasme érotique qu'ils vont jouer avec sérieux et réalisme, dans les règles de l'art. Peu à peu on s’aperçoit que Chantal a été droguée, pourtant Marc continue son examen avec toujours autant de professionnalisme. Au fur et à mesure que la vision de Chantal se déforme, la musique qui avait disparu depuis le début de l'examen, réapparaît et se fait de plus en plus stressante.

Les choses alors se gâtent et Marc révèle sa vraie nature. Le film vire alors au cauchemar! Malgré un scénario, somme toute très classique, la réalisatrice va tout de même nous surprendre avec une scène nous mettant dans le doute concernant ce qui est de la réalité des choses, en montrant en effet la vision du fantasme vue par Marc qui s’imagine ou du moins qui fantasme, que sa victime apprécie ce qu’il est en train de lui faire...

Les deux acteurs sont convaincants, la mise en scène soignée et le film bien mené avec une utilisation des effets sonores efficaces... On retrouve par ailleurs dans ce court des similitudes avec notamment "Aspiralux", un court de 2002 où la réalisatrice mettait en scène un représentant en aspirateur qui va tomber dans les filets d’un psychopathe qui va le séquestrer, le torturer et l’humilier dans sa cave.

Là aussi le film démarrait de façon très légère avant de basculer dans l’horreur, de l’horreur certes beaucoup plus graphique que dans "Fantasme" qui est un film beaucoup plus féminin, mais dans lequel on peut y retrouver aussi le thème de la confiance envers autrui. Un thème qui semble donc fasciner la réalisatrice, mais qui l’exploite à merveille...

"Fantasme" a remporté le prix du jury en 2009 au célèbre festival Fantasia et celui du meilleur film au festival Vitesse-Lumière 2010, des récompenses pas volées pour une réalisatrice talentueuse, qui après "La Table", devrait nous offrir prochainement son premier long "Le quartier des oubliés". A suivre...

"Fantasme" n'est pour le moment pas sorti en DVD, mais un DVD-R officiel regroupant six des courts métrages d'Izabel Grondin ("Les Drujes", "Click Here", "Aspiralux", "Rüben is not well", "Terrore" et "Piège à Rats"), intitulé "Folies passagères", était sorti, mais n'est malheureusement plus disponible. Par contre, un second DVD devrait voir le jour (Il y a fort à parier que "Fantasme" fera parti de cette nouvelle sélection...), alors n'hésitez pas à suivre l'actualité de la réalisatrice sur son site officiel!

Permalien 714 mots par flo001fg Email , 852 vues • R�agir

13.12.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Gabrielle

Réalisatrice : Louise Archambault

Année : 2013

Origine : Canada

Durée : 1h44

Avec : Gabrielle Marion-Rivard (Gabrielle), Mélissa Désormeaux-Poulin (Sophie), Alexandre Landry (Martin), Vincent-Guillaume Otis (Rémi, le professeur de chant), Benoît Gouin (Laurent, l'éducateur), Sébastien Ricard (Raphael), Isabelle Vincent (la mère de Gabrielle), Marie Gignac (la mère de Martin).

Par Nicofeel

Gabrielle est un film mis en scène par la québécoise Louise Archambault. C'est seulement le second long métrage de cette cinéaste, après Familia en 2005. Manifestement passionnée par les questions relationnelles entre les gens, Louise Archambault traite d'un sujet “casse-gueule” par excellence, celui de l'amour entre deux personnes qui sont handicapées sur le plan mental.
On suit ainsi le parcours de Gabrielle qui est atteinte d'une maladie qui entraîne chez elle une déficience intellectuelle. Cette jeune femme vit dans une maison avec d'autres personnes souffrant d'un handicap mental comme elle. Au titre de ses distractions, et ayant une réelle prédisposition à la musique, elle participe à une chorale – les Muses – où elle fait la connaissance de Martin, avec lequel elle a rapidement des affinités certaines. A tel point qu'elle tombe amoureuse de lui et qu'elle entend bien vivre avec lui dans un appartement.
Oui mais voilà, même si Gabrielle a 22 ans, elle n'est pas aussi libre qu'elle le souhaiterait. Elle est entourée d'éducateurs qui l'aident dans son quotidien. Quant à Martin, il vit chez sa mère et n'est pas beaucoup plus libre de ses mouvements.

La réalisatrice Louise Archambault a évité l'écueil du film larmoyant ou qui ferait dans la compassion forcée. Il ne s'agit pas de s'apitoyer sur le sort de Gabrielle. Au contraire, le souhait du film est bien de signaler que Gabrielle a comme tout le monde l'envie de vivre sa vie, d'être aimée et pas limitée par sa famille ou par son entourage. On pourrait dire que Gabrielle n'a pas la même vie que les autres, mais elle souhaite une vie comme les autres.
Les éducateurs qui s'occupent de Gabrielle cherchent d'ailleurs à la responsabiliser, et non à l'infantiliser. Le but est bien de permettre à Gabrielle et aux autres personnes qui sont dans sa condition de s'intégrer au mieux dans la société.
Pour cela, un des moyens d'y arriver est tout simplement de montrer que l'on peut faire des choses comme tout un chacun. La participation à la chorale des Muses prend dès lors une importance quasi symbolique. D'autant que cette chorale a l'honneur de participer à l'un des spectacles “live” de Robert Charlebois, star internationale mais surtout immense star au Québec. Ses deux chansons qui font l'objet des répétitions de la chorale sont non seulement bien choisies, mais elles prennent un sens tout particulier. La chanson Ordinaire (qui date de 1971, et est un des morceaux les plus célèbres de Robert Charlebois) devient dans le film une sorte d'hymne invitant à l'intégration de tous. On est tous différents mais on a tous le droit de vivre normalement, comme les autres : “ Si je chante c'est pour qu'on m'entende Quand je crie c'est pour me défendre J'aimerais bien me faire comprendre […] J'voudrais qu'on soit tous des frères”. L'apparition de Robert Charlebois est fort sympathique et crée un réel moment de bien être chez ces chanteurs un peu particuliers. Et puis l'autre chanson de de son répertoire que l'on entend à la fin du film, Lindberg (1968) apporte un côté fraternel. On sent que tous ces gens sont en osmose. On a dépassé la simple réflexion de leur handicap. On voudrait que la musique ne s'arrête jamais.
Louise Archambault offre au spectateur une vision toute autre des handicapés. Si Gabrielle Marion-Rivard est dans la “vraie vie” atteinte du syndrome de Williams qui l'affaiblit sur le plan mental, elle interprète avec beaucoup de générosité et de sincérité le rôle de Gabrielle. On partage ses émotions, qu'elles soient plaisantes ou non. Les moments de plaisir de Gabrielle (la séquence d'amour est d'une grande finesse), ses moments de doute, d'énervement nous font immanquablement penser à notre propre quotidien.
Pour surmonter ses difficultés, Gabrielle peut compter sur sa grande soeur Sophie (prénom qui est sans nul doute à l'héroïne de la chanson Lindberg) avec qui elle entretient une relation fusionnelle. Cette dernière traite sa soeur comme il se doit, à savoir comme une jeune femme qui a des rêves et des envies, et qui veut vivre sa vie pleinement.
Même si le sujet de cette comédie dramatique est très sérieux sur le fond, il comporte tout de même des séquences drôles. On songe ainsi à cette scène où une éducatrice demande à Gabrielle si elle a touché le pénis de Martin. Et Gabrielle de lui répondre par la négative, alors qu'ils ont été surpris en sous-vêtements, en train de comparer naïvement leurs tatouages.
Si le sujet du film est très bien traité, il convient de dresser un coup de chapeau à ses acteurs principaux, et notamment Gabrielle Marion-Rivard et Alexandre Landry, qui forment un couple plus vrai que nature.
Au final, Gabrielle est un film délicat sur sa façon de traiter du handicap. C'est un film très intelligent qui évoque deux sujets universels qui parlent à tout le monde : l'amour et la fraternité. Très émouvant, ce film authentique est une belle réussite. On attend déjà avec impatience le prochain film de Louise Archambault.

Permalien 940 mots par nicofeel Email , 634 vues • R�agir

12.12.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Il était temps

Réalisateur : Richard Curtis

Année : 2013

Origine : Royaume-Uni

Durée : 2h03

Avec : Domhnall Gleeson (Tim), Rachel McAdams (Mary), Bill Nighy (le père), Lydia Wilson (Kit Kat), Margot Robbie (Charlotte), Lindsay Duncan (la mère), etc.

Par Nicofeel

Après Love actually (2003) et Good morning England (2009), le britannique Richard Curtis continue de tracer son sillon au niveau de la comédie romantique.
Cette fois-ci il a choisi de son rendre son histoire originale en y glissant un élément fantastique. On suit un jeune homme, Tim, qui est plutôt maladroit avec les filles, comme le prouve la première séquence du film où il fréquente durant un été une très jolie jeune femme, Charlotte, sans qu'il ne se passe jamais rien. Le père de Tim lui apprend cependant que tous les hommes de leur famille bénéficient de père en fils d'une faculté hors du commun : ils peuvent voyager dans le temps, mais uniquement dans le passé.
Cette nouvelle pour le moins étonnante s'avère une véritable aubaine pour Tim qui tient là la possibilité de revivre des moments où il n'a pas réagi au mieux à la situation donnée. Ainsi, lors du fête du jour de l'an, on le voit d'abord en train de saluer un peu bêtement une jeune fille avant de revivre la même séquence de manière différente, puisque cette fois-ci il se lâche et ose embrasser cette fille.
Ce don est une chance incroyable pour Tim. Il peut ainsi beaucoup mieux appréhender son environnement extérieur. C'est ainsi qu'il peut s'y prendre à plusieurs reprises avant de trouver le bon ton et les bons mots pour séduire la très mignonne Mary, une brunette qui lui plaît bien et qui lui rend bien en retour.
Cela étant, le don de Tim n'est pas toujours une réussite. C'est l'effet papillon, où une chose du passé que l'on modifie peut avoir des répercussions inattendues sur le présent. A fortiori, certaines choses du passé ne peuvent plus, à un moment donné, être modifiées, suite à une naissance par exemple.

Le réalisateur Richard Curtis parvient à renouveler le genre de la comédie romantique, juste par le biais de cette astuce scénaristique, avec des séquences que l'on voit plusieurs fois, mais avec des variantes. En effet, si l'on réfléchit bien, l'originalité n'est de mise que par ce procédé. Hormis celui-ci, Il était temps raconte rien de plus qu'une histoire d'amour. Je dirais même plus, le film se révèle assez conformiste. Mais la question qui mérite dans ce cas d'être posée est la suivante : est-ce que le conformisme est une mauvaise chose ? A en voir le film je dirais tout simplement non. Quand le père de Tim lui demande ce qu'il compte faire de son pouvoir, il répond qu'il souhaite rencontrer l'amour. Quoi de plus romantique comme réponse. Et puis quelle est la suite du film ? Une rencontre très originale dans un restaurant dont le concept est de dîner avec des inconnus dans l'obscurité totale (le restaurant s'appelle “Dans le noir” !) ; une scène d'amour (ou plutôt plusieurs scènes d'amour, eh oui c'est pratique de retourner dans le passé !) ; un mariage ; un enfant. Tout cela s'inscrit bien dans la suite des choses.
Cela étant, qui ne souhaite pas une telle destinée ?
Tim peut en outre compter sur une famille très soudée. Outre l'aspect comédie romantique entre Tim et Mary, le film développe beaucoup la relation entre Tim et son père. Ceux-ci sont très liés, non seulement par le secret qu'ils ont en commun, mais aussi tout bonnement par l'amour qui les unit. “Il était temps” rappelle à sa façon que l'amour entre un père et son fils est fait de toutes petites choses qui sont marquantes : une balade à la plage, des parties de tennis de table, des discussions dans un bureau, tout cela donne l'occasion de s'apprécier et de s'aimer profondément. Le film met d'ailleurs la famille au coeur de l'intrigue puisque Tim a aussi une soeur qui l'adore et une mère qui est très attentionnée à son égard.
Et puis le film délivre un message simple et pourtant tellement vrai. C'est bien de modifier le cours des événements quand on en a l'occasion, mais cela n'est pas possible pour le courant des mortels. Dès lors, il faut se satisfaire de sa situation et voir la vie du bon côté. C'est le message qu'adresse Tim au spectateur : nul besoin d'avoir recours à son don dans la mesure où il s'évertue à profiter de chaque minute qui passe. Car personne n'est éternel et que nos êtres chers méritent qu'on leur montre l'amour qu'on a pour eux.
Evidemment, le film ne serait pas réussi sans une distribution de qualité. Le couple vedette, composé de Domhnall Gleeson, qui joue le rôle de Tim, et de la jolie Rachel McAdams, dans le rôle de Mary, fonctionne très bien. C'est un couple qui n'est nullement fashion et qui pourra parler à monsieur-tout-le-monde. Rachel McAdams, n'est d'ailleurs pas forcément le plus à son avantage avec le style de ses vêtements, même si elle demeure une jeune femme mignonne. Dans le rôle du père, Bill Nighy est pour sa part très convaincant et charismatique. Il entretient une relation sincère et tendre avec son fils.
Au final, “Il était temps” ne souffre pas de sa relative longue durée (2h03). On s'intéresse à cette belle histoire d'amour, à l'humour qu'il y a dans ce film et à la relation entre un père et son fils. La philosophie de Il était temps mérite elle aussi d'être considérée dans notre quotidien. Soyons optimiste et mordons la vie à pleines dents.
Voilà donc un joli petit film qui pourra plaire à tous les amoureux des comédies romantiques. Et aux autres aussi !

Permalien 1021 mots par nicofeel Email , 478 vues • R�agir

09.12.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo001fg


Synopsis :

Michael et sa petite soeur Natasha vivent avec leur père religieux et leur mère dans un petit village de France. Pour les 18 ans de Michael, ils fuguent et partent pour Paris, un monde totalement différent. Là, ils vont découvrir la musique, le sexe, la drogue, et l'amour, et rencontrer des gens très différents, comme Bruno, qui joue de la guitare dans le métro, ou Sarah, une jeune américaine.


Mon avis :

Beaucoup de gens ont découvert l'ex-star du porno Sasha Grey ("Pirates II: Stagnetti's Revenge", "Malice In Lalaland", "Entourage", "Would You Rather", "Revenge City"), grâce au film de Steven Soderbergh "The Girlfriend Experience", moi c'était la même année mais avec "Smash Cut", un sympathique petit film d'horreur sans prétention... Mais qui aurait pu penser qu'on aurait pu la retrouver au sein d'un petit film français indépendant?


Qu'est-ce qui a d’ailleurs pu convaincre une ex-star du X comme Sasha Grey de tourner dans ce "Life" de Rick Jacquet? Peut-être le fait que la sulfureuse actrice serait francophile et apprécierait tout particulier le cinéma français de la Nouvelle Vague? Dans ce film directement sorti en vidéo, le réalisateur se met en scène et incarne Michael, un jeune homme qui vient d'avoir 18 ans et qui fugue en compagnie de sa sœur Natasha, jouée par Cindy Lecullier.


Les deux jeunes gens vivaient avec leurs parents dans un petit village de campagne, avec un père très catholique et ont envie de vivre une autre vie, une vie plus libre où ils pourront vivre leurs propres expériences.


Ils vont alors aller chez des connaissances en région parisienne, Bruno d'une part, joué par Arnaud Varaine, un musicien de rue hébergeant gratuitement Sarah, une jolie américaine (le personnage joué par Sasha Grey) et subvenant à ses besoins, en contrepartie de ses faveurs et Eléa, d'autre part, jouée par Marie-Hélène Neves. Musicienne comme Bruno, Natasha va rapidement sortir avec lui, tandis que Michael va avoir une aventure avec Eléa. Une aventure de courte durée, car le jeune homme va vite succomber au charme de la belle américaine...


Très rapidement on devine que Bruno ou Sarah se droguent, Bruno fournissant même celle-ci. Natacha et Michael vont finalement vivre chacun de leurs côtés, mais la jeune femme le vivant assez mal, sombrera assez rapidement dans la drogue, alors que Sarah sera au contraire en quelque sorte sauvée par Michael...


Le réalisateur a choisi pour son film, une mise en scène proche du documentaire, avec d'ailleurs le personnage de Sarah interviewée à plusieurs reprises durant le film (En fait, il s'agit d'une seule scène découpée et placée ensuite à différents chapitres du film!), tout en y apportant quelques touches assez originales avec notamment une intervention musicale assez décalée où le personnage de Bruno interprète une chanson fortement influencée par la chanson « 3 nuits par semaine » du groupe Indochine alors qu'on attendait plutôt une fin relativement sombre.


La musique joue un rôle assez important d'ailleurs dans le film, alternant musique classique comme le Bolero de Ravel ou le deuxième mouvement de la symphonie n°7 de Beethoven (Ce qui me fait immanquablement penser à "Irréversible"!) et du rock apportant ainsi un rythme différent selon les scènes du film.


Rick Jacquet étant un amateur de cinéma asiatique, il s'est inspiré de certains films qu'il apprécie, mais ces références seront difficilement décelables pour la plus part d'entre nous... Le faible budget du film et les divers problèmes techniques rencontrés notamment au niveau du son, se ressentent quelque peu, mais rien de bien gênant.


Il est à noter que le film a été tourné à la fois en français et en anglais, ce qui aurait pu apporter des difficultés supplémentaires notamment au niveau de l’interprétation en ce qui concerne les acteurs français, mais non dans l'ensemble, l'interprétation est plutôt bonne, ce qui fait pourtant souvent défaut à ce type de productions indépendantes, avec une mention spéciale tout de même pour Sasha Grey, qui contrairement à ce que certains auraient pu espérer ne se dénudera que très peu et n'offrira aucune scène pornographique à ses anciens fans malgré une scène de fellation où l'on ne verra rien, mais réservant le film à un public assez mature...


"Life" est le premier long métrage de son réalisateur, il a été réalisé avec peu de moyens et dans des conditions assez précaires, mais cela ne l'empêche pas d'être un petit film plutôt intéressant et puis évidemment une curiosité pour les fans de la belle Sasha!


"Life" est sorti depuis le 19 août 2011 en DVD-R chez Absurds et trouvable à un prix assez exorbitant sur Amazon et Priceminister, mais vous pouvez vous le procurer à 8 euros directement auprès du réalisateur en le contactant en message privé via la page facebook du film. Le film est présenté au format 1.85 16/9ème compatible 4/3 avec une piste française et anglaise Dolby Digital 2.0. Cette édition contient en outre un making of de 25 minutes comprenant des interviews, des images du tournage et des scènes coupées, ainsi que des bandes annonces sur le menu français et un bêtisier et des bandes annonces sur le menu anglais.


Permalien 931 mots par flo001fg Email , 1113 vues • R�agir

08.12.13

18:41:21, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Après une soirée costumée, la belle Leslie et le jeune avocat Everard Logan se trouvent forcés de partager une chambre d’hôtel, surbooké à cause du brouillard londonien. Le lendemain, Leslie disparait au grand dam d’Everard en laissant pour seul message : « Au revoir Everard  ». Mais alors que surgit dans son bureau un homme souhaitant divorcer, certain que sa femme l’a trompé dans le même hôtel, Everard se persuade à tort d’avoir devant lui le mari de sa « Lady X ». S’ensuit alors une série de quiproquos irrésistibles, où l’amour peut naître d’une histoire de divorce.

Mon avis :

Avec cette nouvelle vague de sa collection Cinéma Master Class, Elephant Films nous propose plusieurs films ayant pour sujet le mariage, dont le très sympathique remake de "Counsel's Opinion" de Allan Dwan sorti en 1933, "Le divorce de Lady X" sorti 5 ans plus tard...

Un an avant de se retrouver à l'affiche de "Les Hauts de Hurlevent" de William Wyler, le couple formé par Merle Oberon ("La Vie privée d'Henry VIII", "L'Ange des ténèbres", "Lydia") et Laurence Olivier ("Rebecca", "Lady Hamilton", "Spartacus", "La Bataille d'Angleterre", "Le Choc des Titans") se livre à un petit jeu de séduction, du moins de la part de Merle Oberon, qui joue ici une délicieuse enquiquineuse, qui va jouer avec les nerfs de Everard Logan, le personnage interprété par Laurence Olivier. Il y interprète un éminent avocat spécialisé dans les affaires de divorce, pas particulièrement tendre avec la gente féminine...

Leslie Steele, joué par Merle Oberon, est la petite fille de Lord Steele, un juge que Logan n'apprécie pas trop. Le hasard va faire que suite à un bal costumé dans un grand hôtel, hôtel où Logan passe la nuit, Leslie va se retrouver contrainte de passer la nuit comme toutes les demoiselles du bal à cause d’un épais brouillard les empêchant de rentrer chez elles, malheureusement l'hôtel étant complet, aidées du directeur de l’hôtel, elles vont essayer de trouver des âmes charitables pour les accueillir, ce qui ne sera évidemment pas le cas de Logan, mais la malicieuse Leslie va s'introduire en douce et s'imposer, l'empêchant même de dormir alors qu'il était épuisé!

Cette première partie va donner lieu à des scènes très amusantes où la jeune femme va constamment jouer avec la patience de Logan. Mais malgré son agacement, la jeune femme est tellement délicieuse que celui-ci va en tomber follement amoureux! Le lendemain matin, après le petit déjeuner, Leslie va disparaître laissant Logan en plein désarroi.

Dans la deuxième partie du film, Lord Mere, joué par Ralph Richardson ("Les Quatre Plumes blanches", "Le Docteur Jivago", "Greystoke, la légende de Tarzan") va faire appel aux services de Logan afin de divorcer, persuadé que sa femme, jouée par Binnie Barnes ("La Vie privée d'Henry VIII", "La Vie privée de Don Juan", "Pavillon noir"), la Leslie du film original, l’a trompé avec un homme la nuit précédente dans ce même hôtel.

Logan va alors être persuadé que Lady Mere est la jeune inconnue dont il est tombé amoureux, ce qui va donner lieu à un quiproquo qu’évidemment Leslie va utiliser pour jouer à nouveau avec Logan, avec la complicité de son grand-père. Eh oui, Leslie est une chipie, mais une adorable chipie ! Difficile de ne pas succomber !

Cette rencontre va finir par complètement transformer Logan, qui lors de la scène finale plaidera tout à fait différemment. Le film est parfaitement mis en scène par Tim Whelan ("Le Voleur de Bagdad", "Cinquième bureau", "Nightmare", "Les Rôdeurs de l'aube"), un réalisateur américain aux commandes d'un film anglais, finalement pas très british!

"Le divorce de Lady X" est une comédie romantique véritablement pétillante à redécouvrir absolument !

"Le divorce de Lady X" est sorti dans le commerce le 3 décembre 2013 chez Elephant Films en édition DVD simple et en édition combo Blu-ray + DVD dans sa collection Cinéma Master Class. Le DVD est présenté au format respecté 1.33 4/3 avec piste anglaise Dolby Digital 2.0 Dual Mono et sous-titres français. Le Blu-ray est quant à lui au format 1.37 16/9ème résolution Full HD 1920 x 1080p avec piste anglaise en mono 2.0 dts-HD Master Audio et sous-titres français. Côté bonus, on a le droit à une très intéressante présentation exclusive du film par Jean-Pierre Dionnet et à des bandes annonces de la collection.

Le divorce de lady X

Le divorce de lady X
Amazon à 13.85€
Fnac à 13.99€
PlusDeDVD à 15.63€
Voir la fiche
Le divorce de lady X (Blu-ray + DVD)

Le divorce de lady X (Blu-ray + DVD)
PlusDeDVD à 18.39€
Amazon à 18.41€
Fnac à 26.22€
Voir la fiche

Permalien 773 mots par flo001fg Email , 1172 vues • R�agir

05.12.13

07:51:08, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg


Synopsis :

Victor, un jeune garçon de 11 ans, est à la fois enthousiaste et inquiet quand sa famille décide d’emménager dans le manoir de son grand-oncle, rempli de masques africains, crocodiles empaillés et autres bizarreries. Malheureusement, ce n’est pas l’unique chose que renferme leur nouvelle demeure, un sombre secret pèse sur celle-ci : 40 ans plus tôt, sa grande-cousine Cecilia a disparu à son âge dans des circonstances toujours obscures.


Seul avec ses sœurs adolescentes, l’aventure de Victor va commencer lorsqu’en jouant dans son salon, il aperçoit le reflet d’un homme masqué. Tout en racontant sa mésaventure à son voisin et à la vieille femme de chambre, il se rend compte que personne ne veut le croire et que certains préféreraient que le mystère de sa disparition ne soit pas résolu. Victor se plonge petit à petit dans le monde de Cecilia à travers son journal intime et découvre les indices laissés par la petite fille.


Victor se transforme en véritable détective afin d’enfin déchiffrer l’énigme de ce terrible drame. Avec l’aide de ses sœurs, il va devoir faire preuve d’un immense courage et surmonter les obstacles imposés par ceux qui ont caché la vérité pendant toutes ces années...


Mon avis :

Vous cherchez des idées de cadeaux pour des enfants pré-ados sans savoir quels films ils ont déjà vu? Alors "Victor et le manoir aux secrets" peut être une bonne idée! Déjà, il y a peu de chances que l'enfant connaisse ce film allemand sorti en 2012 et en plus, il est pas mal du tout...


"Das Haus der Krokodile" est un film de Cyrill Boss ("Neues vom Wixxer", "Jerry Cotton") et Philipp Stennert ("Neues vom Wixxer", "Jerry Cotton"), deux réalisateurs travaillant ensemble depuis 2000 et qui ont pour habitude de mettre en scène des histoires de détectives. Cette fois encore, il s'agit d'un enquête, mais menée par un jeune garçon de 11 ans qui vient de s'installer avec ses parents et ses deux sœurs dans un manoir ayant appartenu à un vieil oncle. Victor va rapidement trouver le journal d'une jeune fille décédée il y a 40 ans et qui semble avoir caché un trésor...


Mais ce qui va également préoccuper le jeune garçon, c'est de trouver comment elle est morte et qui en est responsable. Même s'il ne s'y passe rien de bien traumatisant dans le film, il est toutefois à réserver à mon avis à des enfants âgés d'au moins 7/8 ans, car il y règne une ambiance assez inquiétante pouvant faire peur aux plus jeunes.


Le jeune Victor est interprété par Kristo Ferkic ("Henri de Navarre"), une nouvelle fois très bon. Le jeune acteur est attachant et on est derrière lui durant tout le film face aux personnages fort inquiétants qui vivent aux autres étages et en particulier une vieille tante jouée par une Gudrun Ritter ("Coming out", "Antibodies", "Hanna") carrément flippante!


Le film est très correctement mis en scène, avec même quelques plans très soignés et sortant un peu des sentiers battus et de plus l'histoire tient plutôt bien la route, même si elle est tout de même assez prévisible... L’enquête est suffisamment palpitante et le suspens maintenu jusqu'au bout, mais surtout cette aventure renvoie vraiment aux rêves d’enfants, aux aventures qu’ils peuvent s’imaginer.


Les passages en flashback avec la jeune Elena Oechsner dans le rôle de Cécilia, la jeune fille décédée, sont par contre assez angoissants, faisant même penser par certains côtés à des scènes tirées d'un film d'horreur, mais sans pour autant faire vraiment peur, rassurez-vous!


Le film se termine évidemment avec la résolution de l'énigme et avec plein de bons sentiments. Et puis, il comporte quand même quelques moments assez amusants détendant ainsi l'atmosphère quelque peu inquiétante de celui-ci...


"Victor et le manoir aux secrets" est un sympathique film destiné principalement aux enfants, mais qui rassemblera avec bonheur toute la famille et ravira même les adultes ayant su conserver leurs âmes d’enfant...


"Victor et le manoir aux secrets" sort le 11 décembre 2013 chez Warner en DVD. Le film est au format 1.78, 16/9ème avec pistes française et allemande Dolby Digital 5.1 et française dts Digital surround 5.1.


Victor et le manoir aux secrets

Victor et le manoir aux secrets
Fnac à 6.36€
Amazon à 6.87€
PlusDeDVD à 9.19€
Voir la fiche

Permalien 762 mots par flo001fg Email , 1326 vues • R�agir

04.12.13

05:30:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Tony décrit une semaine de la vie d’un psychopathe asocial et fan de films d’action. Sans emploi et inemployable, Tony erre dans les rues, ses tentatives nerveuses de créer tout contact humain invariablement rejetées par des moqueries ou du dédain. Mais parfois, Tony montre les dents et il n’en résulte que de la violence.

Mon avis :

Pour la sortie en DVD de "Tony", on peut le dire, Bach Films a fait les choses en grand! En effet, Mardi 26 novembre 2013, l'éditeur avait organisé une projection de son film au cinéma L'Action Christine, où pour la modique somme de 10 euros en pré-vente et 12 le soir même, vous pouviez voir le film sur grand écran, en présence de Stéphane Bourgoin, le grand spécialiste des tueurs en série venu animer la soirée et repartir en plus avec un petit sac en papier comprenant le DVD du film dans sa splendide double édition collector, accompagné d'un marque page, d'une carte postale reprenant l'affiche originale du film et du ticket collector de la soirée!

Que demander de plus? Eh bien, peut-être quelques cadeaux supplémentaires à la fin de la séance? Pas de soucis, Bach Films et Stéphane Bourgoin assurent et après la projection du film, suivie de celle du court métrage à l'origine de celui-ci, Stéphane Bourgoin va répondre à toutes nos questions, pendant près d'une heure et demi et les personnes présentes se verront offrir des DVD Bach Films et des livres sur les tueurs en série. C'était Noël avant l'heure!

Gerard Johnson nous offre avec "Tony" une relecture du son court métrage éponyme, mais en nous livrant cette fois un personnage à la personnalité quelque peu différente, le tueur étant ici encore plus introverti et en marge de la société. Pour ce film, le réalisateur s'est inspiré de la vie du tueur en série Dennis Nilsen, un tueur nécrophile qui dépeçait ensuite ses victimes pour se débarrasser des corps. Les similitudes entre ce véritable serial killer et Tony sont assez frappantes, mais le cinéaste a reconnu cette influence à Stéphane Bourgoin lorsqu'ils se sont rencontrés...

En cinéphile averti (Le bonhomme possède tout de même environ 50 000 films en DVD, soit 10 fois plus que moi!!! Je me sens un peu ridicule sur le coup!), Stéphane Bourgoin considère "Tony" comme l'un des meilleurs films sur les tueurs en série aux côtés notamment de "Henry: Portrait Of A Serial Killer" dont il partage une approche similaire. En effet, tout comme dans le film de John McNaughton, on suit ici le tueur dans son quotidien. Celui de Tony n'est pas très glorieux, puisqu'il vit du chômage et passe une bonne partie de ses journées à regarder des films d'action en VHS dans son appartement...

Tony est très en marge de la société, comme l'atteste son look très rétro et a un comportement pour le moins particulier, à la limite de l'autisme. C'est un personnage un peu simplet en apparence, plutôt faible et solitaire, mais qui recherche malgré tout le contact. Il invite alors des gens chez lui, qu'il va tout d'abord tuer avant de les installer dans son lit afin qu'ils lui tiennent compagnie, puis il se débarrassera de leurs corps lorsqu’il n’en aura plus l’utilité...

La mise en scène de Gerard Johnson fait très cinéma indépendant à la Ken Loach avec une photographie assez froide. Le fait que cela soit un petit budget se ressent quelque peu, mais apporte un côté limite documentaire au film. Le son joue un rôle très important, rythmant le film avec notamment des sons assez puissants proches de battements de cœur lors des meurtres et une musique par moments assez mélancolique, lorsque Tony revient à sa vie « normale » en particulier lorsqu’il se ballade dans les rues.

La métamorphose de Peter Ferdinando ("Blanche Neige et le chasseur", "The Mimic", "English Revolution") dans le rôle de Tony est absolument hallucinante, l'acteur étant ici méconnaissable, mais surtout sa performance est absolument bluffante. Le casting comporte peu d'acteurs vraiment connus, mais on reconnaîtra tout de même l'acteur Neil Maskell ("Doghouse", "Kill List", "Pusher", "The Mimic").

Le réalisateur ne donnera par contre toutes les réponses attendues et laissera planer le mystère sur certains faits, comme pourquoi Tony se met du talc sur le visage lors d’un des premiers meurtres du film. Le film se termine d’ailleurs sans donner de réponses en ce qui concerne son arrestation. Mais ici le film est une fiction et on peut très bien se dire qu’il agit toujours. Dennis Nilsen, lui, se fera arrêter à cause de canalisations bouchées dans lesquelles les plombiers qu’il aura lui-même appeler, retrouveront des bouts d’ossements humains.

Dennis Nilsen, autrement était homosexuel, alors que de toutes évidences Tony ne l’est pas, même s’il y aurait une petite ambiguïté à ce niveau, Tony ne tuant que des hommes, dormira avec leurs corps et que l’une de ses victimes sera un homo. Même si le film est parfois assez glauque, l’ambiance ne sera pas trop pesante, pas comme dans "Henry: Portrait Of A Serial Killer", Gerard Johnson nous offrant même des moments assez amusants...

"Tony" est un portrait très réaliste d’un tueur en série, un film qui fait froid dans le dos et qui ne peut laisser indifférent. On comprend pourquoi Stéphane Bourgoin a fait des pieds et des mains auprès de Bach Films pour qu'ils le sortent! C'est une œuvre à découvrir et un réalisateur à suivre ! Il me tarde d'ailleurs déjà de découvrir "Hyena", son prochain film avec le même acteur, qui devrait sortir l’année prochaine...

"Tony" est sorti le 3 décembre 2013 chez Bach Films en édition collector 2 DVD. Le film est présenté au format 1.85, 16/9ème avec une unique piste anglaise Dolby Digital 2.0 sous-titrée en français. Le premier disque contient en bonus un commentaire audio en version originale, un entretien avec Stéphane Bourgoin sur Dennis Nilsen où il fait la comparaison avec le personnage de Tony et enfin la bande annonce. Le second disque contient les courts métrages "Tony" et "Mug" du même réalisateur et un documentaire de Stéphane Bourgoin intitulé "Les serial killers au cinéma".

Tony - Edition 2 DVD

Tony - Edition 2 DVD
PlusDeDVD à 13.79€
Fnac à 17€
Amazon à 17€
Voir la fiche
Permalien 1111 mots par flo001fg Email , 1129 vues • R�agir

03.12.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Dans une société futuriste, "le prix du danger" est le nouveau jeu d'une chaîne de télévision. Un homme doit rejoindre un endroit secret en évitant cinq hommes venus pour le tuer. S'il réussit, il empoche beaucoup d'argent, mais François Jacquemard, nouveau participant, réalise très vite que le jeu est truqué...

Mon avis :

Enfin !!! Grâce à Tamasa, "Le prix du danger" voit enfin le jour en DVD ! Une sortie qu'à force on n’espérait plus... Pourtant le film d'Yves Boisset ("Coplan sauve sa peau", "Dupont Lajoie", "Le Juge Fayard dit Le Shériff", "Canicule") a marqué toute une génération qui va probablement être ravie de pouvoir revoir ce film passant malheureusement que très rarement à la télévision et qui était jusque-là uniquement visible en VHS. Reste à savoir si le film a conservé son impact et a bien vieilli...

Tout comme "Das Millionenspiel" de Tom Toelle et probablement "Running Man" de Paul Michael Glaser (Même si Stephen King ne reconnaît pas s'en être inspiré pour l'écriture de son roman...), "Le prix du danger" s'inspire d'une courte nouvelle de Robert Sheckley, "The Prize of Peril", une œuvre qui dénonçait les dérives de la télévision bien avant l'arrivée de la télé-réalité.

Ici, on est bien entendu dans un cas véritablement extrême et heureusement aucune chaîne de télévision n'est encore allée aussi loin. Dans un pays fictif et un futur proche, la chaîne CTV diffuse depuis peu une émission où 5 volontaires prennent en chasse un homme, qui doit survivre aux quatre heures de traque s'il veut toucher le million de dollars promis.

L'émission est présentée par un Michel Piccoli ("Le Mépris", "Les Choses de la vie", "Belle de jour", "La belle noiseuse") en très grande forme dans le rôle de Frédéric Mallaire, un être cynique et puant au possible. L'acteur incarne tellement bien l’archétype du présentateur que certains présentateurs se sentirent quelque peu visés à la sortie du film.

Gérard Lanvin ("Les spécialistes", "Les frères Pétard", "Secret Défense", "Les Lyonnais"), c'est le héros du film, François Jacquemard, le candidat qui va faire que tout va dérailler... L'acteur trouve ici un rôle à sa mesure, le rôle qui va le révéler au grand public, un an avant "Marche à l'ombre", incarnant à merveille ce héros athlétique et prolétaire.

Le film comporte autrement une pléiade de très bons acteurs comme Marie-France Pisier ("Cousin cousine", "Le corps de mon ennemi", "L'as des as"), Gabrielle Lazure ("La belle captive", "La crime", "Souvenirs souvenirs"), Bruno Cremer ("La 317ème section", "Le convoi de la peur", "De bruit et de fureur") ou encore Jean-Claude Dreyfus ("Delicatessen", "La cité des enfants perdus", "Un long dimanche de fiançailles"), une très belle distribution donc pour un film qui n'a franchement pas vieilli.

Au contraire, plus ça va plus il semble être d'actualité. Comme c'est malheureusement également le cas de nos jours, le but de l’émissions est avant tout de faire de l'audimat et donc de l'argent, peu importe la qualité de ce programme, quitte pour cela à verser dans l'immoralité et le malsain. Le présentateur ne manque jamais une occasion pour faire de la pub pour telles ou telles marques (Ici, même de l’armement!) et joue constamment avec la sensibilité des gens, tout en les déculpabilisant de voir un tel programme.

L'émission pousse même le vice jusqu'à justifier cela en montrant qu'ils offrent de faire de la publicité gratuite pour des organisations luttant contre la famine dans le monde, allant jusqu’à montrer des enfants mourant de faim, accentuant encore plus que le côté voyeur hyper malsain de l'émission qui se délecte de la souffrance des gens, comme on peut le voir par exemple quand le présentateur console la veuve du candidat précédent !

Quant aux candidats volontaires pour effectuer la chasse à l'homme, ils dévoilent par le biais de l'émission leur vraie nature! Ce sont des êtres ignobles qui dans la vraie vie ne tuent pas par peur des sanctions, mais qui dans un monde anarchique ou en période de guerre ne s'en priverait pas, montrant ainsi la cruauté de l'espèce humaine. Leur présentation dans l’émission est par contre assez amusante, puisqu’ils sont dans des sièges suspendus par des fils, ce qui donne l’impression qu’on a affaire à des pantins manipulés par CTV !

A contrario, Boisset à travers le personnage de François Jacquemard, montre un être ayant certaines valeurs, ne supportant pas la tricherie et l'injustice, des valeurs chères par ailleurs au cinéaste. Le film se termine de façon tout aussi cruelle, dénonçant par la même occasion les méthodes de certains pays non démocratiques.

D’ailleurs on sent constamment les liens qui unissent ici les médias et les politiques, l’émission étant clairement soutenue par le gouvernement en place... En plus, de nous livrer un film très engagé, le réalisateur nous offre un film d’action très bien mis en scène et parfaitement rythmé, à la photographie et aux décors soignés. Chapeau Monsieur Boisset !

Vraiment quel plaisir de pouvoir enfin revoir ce film ! Et pour ceux qui ne le connaîtrait pas encore, voici un achat absolument indispensable !

"Le prix du danger" est sorti le 19 novembre 2013 chez Tamasa Distribution au sein d’un coffret réunissant 3 films d'Yves Boisset. Ce coffret comporte en effet également les films "RAS" et "Allons z’enfants". Le film est présenté au format respecté 1.66 16/9ème et piste française Dolby Digital 2.0. Au niveau des bonus, cette édition contient une interview très intéressante du réalisateur d’environ 20 minutes.

Yves Boisset 3 films cultes : Le prix du danger + R.A.S. + Allons z'enfants / 3 DVD

Yves Boisset 3 films cultes : Le prix du danger + R.A.S. + Allons z'enfants / 3 DVD
Amazon à 27.3€
Fnac à 27.3€
PlusDeDVD à 27.59€
Voir la fiche
Permalien 999 mots par flo001fg Email , 1366 vues • R�agir

02.12.13

05:30:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Juin 1944. Le débarquement. L'aéroportée américaine parachute ses meilleurs hommes au cœur de la France occupée. Les meilleurs ? Pas seulement... Quatre soldats totalement incompétents atterrissent en pleine campagne normande. Si le monde est en guerre, eux ont bien l'intention de rester en vie, et de croiser des françaises aussi un peu... Maladroits, un peu lâches, attachants, ils sont la lie de toute l'alliance transatlantique. Ensemble, ils forment l'unité la plus spéciale de toute l'armée américaine. Quatre abrutis qui, sans le faire exprès, vont changer le cours de l'Histoire.

Mon avis :

Après "ZAK" et "Q.I", OCS nous offre une nouvelle série toujours sous le même format avec des épisodes de 26 minutes. "Lazy Company" est une réjouissante série humoristique française bien barrée à l'humour proche des "Kaamelott" & Co, s'inspirant de la Easy Company, rendue notamment célèbre par l’excellente série "Band of Brothers"...

Comment ne pas succomber dès le générique à la musique absolument géniale de la série? Une musique tout droit sortie d'un western spaghetti à la Sergio Leone! L'influence d'Ennio Morricone est ici évidente et franchement le compositeur Jean-Sébastien Vermalle peut être fier de son boulot, car la musique qu'il a ici composée, n'a pas à rougir de celle du Maestro! On l'a immédiatement en tête et on a qu'une envie, la réentendre au plus vite, dès la fin de chaque épisode...

La série peine en revanche quelque peu à prendre ses marques, les tous premiers épisodes sont en effet les plus faibles avec des gags ne faisant tout le temps mouche, mais peu à peu on commence à s'attacher aux divers protagonistes de la série et en particulier à cette bande de loosers qui composent cette Lazy Company.

Celle-ci se compose tout d'abord du sergent Chester, interprété par Alban Lenoir ("Kaamelott", "Hero Corp", "Les Gamins", "Goal of the dead"), un soldat courageux et volontaire, mais malheureusement ayant la fâcheuse manie de marcher sur des mines dès que l'action commence... Un vrai chat noir!

Ensuite, il y a le Caporal Niels joué par Alexandre Philip ("Ashes to Ashes", "Goal of the dead"), l'un des deux créateurs de la série, un dragueur invétéré qui va tomber amoureux de la jolie (mais hystérique !) chef nazie, le Soldat Henry joué par Antoine Lesimple ("Ashes to Ashes", "Welcome to Hoxford"), l’archétype du mec marié et sérieux (du moins au départ!!!) et enfin Slice joué par Benoît Moret ("Les missionnaires", "Goal of the dead"), un « gars » un peu simplet, du moins en apparence...

Ces derniers sont entourés d'autres personnages également attachants comme cet allemand fait prisonnier et qui va devenir le cuistot de la base, incarné par l'excellent Thomas VDB ("Les Francis") dont l'accent allemand est à mourir de rire! La compagnie concurrente avec qui ils font la guéguerre, le groupe de résistantes, le général toujours gueulard, plus quelques autres personnages haut en couleurs que je vous laisse découvrir...

... et enfin dans l’autre camp, la chef des nazies jouée par la très jolie Caroline Vigneaux ("C'est la crise !"), toujours accompagnée d'un super nazi portant un masque à gaz et donnant constamment l'impression qu'on a affaire à Dark Vador et Hitler joué de façon absolument géniale par Quentin Baillot ("J’aimerai pas crever un dimanche", "La boîte") !

Au niveau de la mise en scène, le réalisateur Samuel Bodin ("Ashes to Ashes") se lâche pleinement à partir du 5ème épisode avec par exemple cet original décompte des balles et une mise en scène qui n’est pas sans rappeler Quentin Tarantino ou encore ce 6ème épisode en forme de comédie musicale.

A partir de ces épisodes d'ailleurs, la série prend vraiment son rythme de croisière avec des épisodes plus équilibrés et des gags plus souvent réussis. Franchement on se marre bien avec cette série complètement déjantée et pour ma part, il me tarde déjà de voir la seconde saison prévue pour 2014...

Une série très rafraîchissante à découvrir de toute urgence ! Vous verrez vous allez être accro !

Cette première saison de la "Lazy Company" sort le 4 décembre 2013 chez Koba Films en DVD et Blu-ray. Pour l'édition DVD, les 10 épisodes seront repartis sur deux disques avec une image au format 1.77, 16/9ème compatible 4/3 et au niveau la version stéréo. Le Blu-ray contiendra quant à lui tous les épisodes sur la même galette avec une image au format toujours 1.77 et un format écran HD 1080p/16:9 et au niveau son également la version stéréo. Les bonus communs aux deux supports se composent des excellents pilotes à l'origine de la série, d'un entretien avec l'équipe du film, de photos de tournage, du teaser et de bandes annonces dont celle de la série. Il est à noter qu'une édition spéciale Fnac combo Blu-ray + DVD est également sortie à la même date.

Lazy company : Saison 1

Lazy company : Saison 1
Amazon à 14.86€
Fnac à 18€
PlusDeDVD à 18.39€
Voir la fiche
Lazy company : Saison 1 (Blu-ray)

Lazy company : Saison 1 (Blu-ray)
Amazon à 16.3€
PlusDeDVD à 18.39€
Fnac à 24.08€
Voir la fiche
Lazy company : Saison 1 (Blu-ray + DVD) - Edition sp�ciale Fnac

Lazy company : Saison 1 (Blu-ray + DVD) - Edition spéciale Fnac
Fnac à 20€
Voir la fiche

Permalien 860 mots par flo001fg Email , 1474 vues • R�agir

D�cembre 2013
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
 << < Courant> >>
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 31          

Le Blog des DVDpasChériens

Les dvdpascheriens ayant la fibre journalistique peuvent participer à ce blog. Sur le thème des DVD, de la HD et de la vente en ligne. On y trouve des critiques, des dossiers, des articles sur les nouveautés ...

Rechercher

Cat�gories

Qui est en ligne?

  • Visiteurs: 22

powered by
b2evolution