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09.05.08

01:00:00, Cat�gories: Dossier  

Saison 4 / Episode 3 – Beauté empoisonnée

La beauté a son prix. Un traitement radical à la Kryptonite métamorphose un vilain petit canard en une beauté éblouissante, mais malheur à celui qui l’embrasse. Clark veut se mettre au football américain. Et l’affaire Lana - Jason reste secrète.

Nous voilà devant l’exemple type de ce que j’appellerais « un épisode à papote ». En gros, une intrigue digne d’un gosse de Cm2, ce qui resterait un bel exploit vu le niveau scolaire de nos chères têtes blondes ou brunes ou rousses ou bleues ou ce que vous voudrez. On se tapera donc dans l’ordre la sad story d’un mutant insignifiant dont les exactions ne lui sont mêmes pas imputables histoire d’avoir deux ou trois effets spéciaux, la mort (ou le coma ou le petit doigt qui saigne et qui fait troooooooooooooooooooop mal) d’un lycéen local qui contribuera aux chiffres désastreux du taux de fréquentation du dit établissement, le tout noyé dans les introspections et les présentations des divers personnages entre eux, début de saison oblige.

Prenant un parti pris rédactionnel radical, je laisserai pour cette fois parler les images. L’épisode commence par un flash back sur la première saison avec le retour rapide d’Eric Johnson aka Withney-je-suis-le-plus-bô en tant que quaterback star houspillant Clark de prendre le ballon tout en entraînant l’humiliation gentillette de la boutonneuse vedette qui bien sûr ne s’accepte pas dans la vie et ne parvient à se lâcher un tant soi peu qu’en costume de Corbeau ridicule.
Bien évidemment, sa môman est chirurgienne esthétique et a mis au point une méthode radicale pour passer de la photo A à la photo B ci-dessus (comme quoi, Ugly Betty et autre destinée de Lisa dont tout le monde se fout ne date pas d’hier). Pour ceux qui débarqueraient, il semblerait que pour retoucher le faciès d’un individu lambda, il faille un masque transparent rempli d’aiguille. On retrouvera un engin de torture similaire pour un certain Zao dans 007 Meurs un autre jour. Voilà qui est fait pour l’inspiration cinématographique (bien qu’ici, il s’agisse de recouvrir tout le corps sauf les parties intimes qui elles n’ont pas besoin d’être retapées puisque recouvertes d’une bande en stretch blanc).

Entre temps, Clark survient inopinément dans le bureau de l’assistant du coach (Jason Teague) où se trouve la petite amie secrète de celui-ci, la désastreuse et crispante Lana Lang. Clark ne fait guère preuve de clairvoyance et bonne poire accepte le prétexte fourni de concert par les tourtereaux pour justifier la situation. Dans le même temps, remise en cause et prise de conscience qu’une ferme à gérer, c’est trop duuuuuuur et que l’argent manque malgré le fait que depuis une quinzaine d’années, toutes les corvées sont faites à l’œil en un temps record et qu’à part deux vaches et une balle de foin devant un tracteur sempiternellement en panne, on ne voit guère Pa Kent au turbin.
N’oublions pas bien sûr que Clark fait (enfin) sa crise d’adolescence et défie son paternel en jouant contre toute attente au football.

Arrive la sous intrigue débile édulcorée de Buffy contre les Vampires avec une ado qui se trouve enfin belle auprès de celui qui la torturait au début de l’épisode. Détour par la douche, on se dénude et on s’embrasse et oh ! Mon dieu ! L’ado lui transmet une forme ahurissante de folie via la bouche. Résultat, le bellâtre au QI de fourmi neurasthénique se voit en train de se décomposer tranquillement devant le miroir. Pour info, dans Buffy, le second amour d’Alex (et donc forcément un démon, logique après la mante religieuse dont les œufs n’ont jamais éclos durant les sept saisons du show) qu se trouvait être une momie pas fraîche usait d’un SFX similaire pour absorber la vie de l’amant de passage.
Ici, tout est moins trash et l’Apollon glabre se fait aplatir à moitié nu (et complètement sec ! D’un autre côté, j’ai moi aussi essayé de crapahuté dans la rue avec un jean blanc et des grolles mouillées et je me suis rétamé, alors on peut comprendre) par la berline de Loïs. C’est vrai que tous les ados ricains peuvent se payer des pick up ou de belles bagnoles : Beverly Hills, Veronica Mars et pléthore de séries privées de bulbes passant sur KD2A le week end. Et ne me sortez pas que dans les exemples cités, il s’agit en fait de jeunes favorisés. Clark a un pick up différent à chaque saison, Chloé a une new Beetle neuve et Véronica comme Wallace ou bien encore Wiwel et la pro de l’informatique ne roule pas en deux chevaux. Exception tout de même dans La revanche de Freddy où le héros possède un vrai tas de ferraille, sauf erreur de ma part (n’en déplaise à IARL et Carlos, le film est au même niveau que la carlingue, à jeter).

Naturellement, comme il s’agit de Smallville, il faut que les persos principaux embrassent leurs destinées respectives (bah oui, Clark et Lex ne sont pas des cas isolés et si on vire les braves gus qui n’existent pas dans le comics type Chloé ou les Teague, il ne reste pas grand monde) et les auteurs vont tranquilou mettre Lois sur le coup et du coup lui faire rédiger son premier papier. Waouh !
On suit donc laborieusement l’enquête de Lois et Clark, le premier trouvant l’indice qui a échappé à tout le monde et qui tue trop dans la douche (le collier initial), la seconde se tapant le vestiaire des garçons pour plus de renseignements. Il faut bien que Lois passe pour une fausse ingénue et quelqu’un de téméraire (sic). Ce n’est déjà pas de gaîté de cœur qu’elle se refait le lycée alors autant y mettre un peu de piment.
Transition bienvenue car il faut faire avancer l’intrigue principale de la saison, Lex s’invite chez Lana et la questionne sur ses commandes Internet car elle s’intéresse de près à certains glyphes… qu’elle essaie ensuite de faire partir chirurgicalement via un rendez vous chez la môman chirurgienne. On suit toujours ?


Transition idéale car Lana, trop bavarde avec la personne qu’il ne faut pas (récurrence dans la série) va se voir coursée par Ugly Betty et on assistera au premier baiser gay du show… et une fois de plus à la contamination à la folie du syndrome je pourris sur place, au secours !
Direction (oh surprise pour Lana !) la seconde maison des Lang, le SMC où pendant qu’elle est inconsciente (un situation elle aussi récurrente dans la série, puisque tous les personnages l’ont été une bonne douzaine de fois), les deux fils de riche(s) se rencontrent en personne (schéma qui se répètera avec Oliver Quinn dans la saison 6 et peut être avec Bruce Wayne plus tard si DC décide de délier les ficelles de sa bourses aux héros juteux).

Retour sur Lois et son enquête qui fait preuve d’une ruse à toute épreuve avec un magnéto qui se rembobine inopinément. S’en suit des punch lines du type :

→ Vous avez tout enregistré ? (Mais non pauvre pomme, tu vois bien que je suis parfaite mais je viens te voir pour le plaisir !)
→ Qui êtes vous pour empêcher les gens de devenir beau ?
→ Traitez moi de cinglée, mais en ce qui me concerne , je pense que la beauté est à l’intérieur de soi (bien sûr, tu te dis ça chaque matin devant la glace)
→ grgllgrllahhagrllgll (à ce moment, Lois a une aiguille dans la gorge)
→ généralement, celles qui disent ça sont celles dont la beauté se voit à l’extérieur.

Pour se faire une idée précise de l’enjeu dramatique de la scène, il faut ajouter les effets de caméra pseudo nerveux et une musique grandiloquente qui est censée révéler le grand méchant de l’épisode.
Le dit épisode touchant à sa fin, Clark apprend où est Lois, se rue à sa rescousse et se prend une baigne par les vapeur de kryptonite dans une ambiance dominée par des jeux de couleur très Re-Animator. Lois a son tour parvient à se libérer et malgré un Clark affaibli, une peur panique une seconde auparavant, une douleur cuisante au gorgeon, une tenue ridicule et des réflexes ralentis par le sédatif, ne se pose pas de question et se prend pour Alyssa Milano dans Charmed en dégommant d’un coup de pied la méchante soûlante qui continue d’éructer des conneries sur la beauté en s’écroulant.

L’épisode se conclue enfin sur une Lana remise (et crotte !) et une discussion entre père et fils sur le thème Je grandis et je suis un homme papa – Suis ton chemin mon fils (il n’est pas éloigné du mien, pas possible) je suis avec toi pour s’achever sur apprends moi le foot ,p’pa !
Le grand final réside dans une Lois pas peu fière de ses écrits, une kermesse douteuse comme seuls savent en faire les ricains avec l’éternel zigue à faire tomber dans une barrique d’eau (déjà vu dans Veronica Mars, La petite maison dans la Prairie et tant d’autres) puis sur un clap de fin avec la moue de Chloé qui voit Clark s’éloigner d’elle une fois de plus.

Note : 5/10 pour la scène où Lois sauve Clark malgré le ridicule consommé de la situation
1/10 pour tout le reste car on s’ennuie ferme.

Références dissimulées : Meurs un autre jour, Charmed et Buffy (ou comment la trilogie s’auto-recycle)

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