Archives pour: Mai 2008, 30

30.05.08

17:30:00, Cat�gories: Box office cinéma  
Le box office Français du 21 au 27/05/08
Titre du film Nombre d'entrées France Nombre d'entrées total
1. Indiana Jones et le
royaume du crâne de cristal
1 674 000 1 674 000
2. Un conte de Noël 143 000 143 000
3. Jackpot 142 000 760 000
4. Iron Man 129 000 1 815 000
5. Deux jours à tuer 125 000 788 000
6. Bienvenue chez les Ch’tis 72 000 20 077 000
7. Cleaner 61 000 204 000
8. Cash 60 000 1 049 000
9. [REC] 42 000 483 000
10. 15 ans 1/2 36 000 365 000

Voici en quelques chiffres et en quelques mots le box-office de la semaine passée.

En première position, pas de surprise, avec un très bon démarrage (qui lui envierait sûrement des films en fin de carrière comme cash de Dujardin) comptabilisant 1 674 000 en une seule semaine, malgré des critiques assez unanimes quand à la qualité moindre de cet épsiode par rapport à la trilogie d’origine. Mais quand tout a déjà été inventé, que voulez vous faire de plus ? Spielberg retourner donc à ses sujets de prédilection : les extraterrestres et les rapports adulte / enfants, en recyclant les éléments clés qui ont fait le succès de la franchise. Le résultat est donc peut être en deçà des espérances (un peu à l’image de la seconde trilogie Star Wars face à la première) mais sérieusement, on s’en tamponne ! Ecouter du John Williams en son cinéma et voir Indy et sa clique sur un écran gênant reste de toute façon jouissif… On peut être sûr qu’il aura dépassé les 2 millions d’entrées la semaine prochaine.

La deuxième place est détenue par Un conte de Noël, qui pourra remercier sa médiatisation cannoise. Une belle brochette d’acteurs au casting, mais cela suffit il à faire un bon film ? Le démarrage reste raisonnable mais pourra t il tenir sur la longueur face aux deux mastodontes qui l’entourent ? Notons qu’il est agréable de voir un film français entre deux blockbusters américains, surtout avec un aussi faible nombres de copies (102 contre 706 rien que pour Indy !). Peut être plus la semaine prochaine mais un succès dvd low price à venir quoi qu'il arrive. Pour en savoir plus, je vous renvoie à la très bonne critique ede Nicofeel dans ces pages .

Le bronze de la semaine revient à Jackpot qui réussit à se maintenir sûrement à cause du climat très pluvieux et de jeunes couples désireux de se faire plaisir en allant voir un film ensemble, susceptible de plaire à l’un comme à l’autre… malgré une baisse de fréquentation de près de 50%. Pas d’inquiétude cependant, il s’agit là d’un futur carton de vidéoclub !

Une petite pensée pour Iron Man qui passe de la première à la quatrième place mais qui devrait sans peine dépasser les 2 millions d’entrées (même si je dois payer tous les tickets restants pour atteindre ce seuil).

Les Ch’tis engrangent encore 72 000 entrées (incompréhensible après tout ce temps !) tandis que Cleaner porte bien son nom et se farci le nettoyage de la fin de ce top , n’ayant pas réussi à assurer la continuité après un démarrage convenable .

Rien de plus cette semaine. Bonne lecture et n’oubliez pas de réagir, plus on est de fous …

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01:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Par Nicore

Naked_blood

Réalisé par Husayasu Sato, plus régulièrement orienté vers l’érotisme hardcore, ce Naked blood a largement contribué à asseoir la réputation de son auteur en nous offrant un spectacle spécial, entre film d’auteur parfois assez longuet et hermétique, sentiment qui sera automatiquement contrebalancé par quelques séquences terriblement sanglantes.
Le script suit le résultat des expériences d’un jeune homme qui, en voulant créer un sérum remédiant à la souffrance physique humaine, va transformer ses cobayes en adeptes du sadomasochisme.

Naked_bloodD’entrée, le métrage nous présente son personnage principal, Eiji, un jeune homme dans sa chambre/ laboratoire, où il va mettre à jour sur son ordinateur le fruit de ses recherches scientifiques cherchant à détruire la douleur et baptiser son nouveau sérum, avant de se rendre à la clinique où travaille sa mère, dans un service de pharmacologie testant de nouveaux médicaments avant leur mise sur le marché. Et justement, profitant d’un moment où il sera seul dans le laboratoire de sa mère, Eiji va mélanger son sérum avec celui que doivent tester trois demoiselles, un nouveau contraceptif qu’elles vont bientôt se faire inoculer par voie intraveineuse. Puis il prendra le large pour suivre du haut d’un bâtiment voisin avec sa caméra l’exécution du test, que le réalisateur nous fera partager, introduisant ainsi ces trois nouveaux protagonistes féminins qui après avoir écouté un petit discours de la mère d’Eiji sur la surpopulation et la nécessité d’utiliser des contraceptifs (pour une petite leçon de morale très basique) vont donc recevoir le sérum vicié.

Naked_bloodEnsuite, l’intrigue s’attardera sur la présentation de ces trois demoiselles qui vont se retrouver au restaurant après le test pour un repas au cours duquel elles vont dévoiler leurs caractéristiques propres, l’une d’elles étant insomniaque, tandis que l’autre est boulimique et que le troisième s’intéresse surtout à son apparence, laissant de la sorte le spectateur extrapoler sur la nature des dérèglements à venir, pour après continuer à suivre le quotidien des différents personnages, explorant l’univers de chacun et notamment celui de la jeune insomniaque utilisant un étrange appareil pour pouvoir dormir, avant qu’Eiji ne fasse la rencontre de cette demoiselle qui va lui expliquer son mal. Toute cette partie du métrage semblera quand même plutôt monotone, en faisant défiler ses situations sans rythme et en étant largement flou sur certains de ses aspects (l’appareil relié au cactus), pour ne laisser que brièvement apparaître le début de la transformation des deux autres jeunes femmes (le piercing des oreilles, la coupure d’un doigt goulûment avalée) au milieu de séquences certes intéressantes mais à l’aspect auteurisant et parfois surréaliste avéré (la disparition du père d’Eiji).

Naked_bloodMais malgré cela, le métrage parviendra à faire monter progressivement une certaine tension liée à ce qui ne manquera pas d’arriver aux deux demoiselles, d’abord grâce à une séquence assez troublante (la friture), avant d’exploser littéralement pour deux scènes terriblement gores nous montrant la jeune femme adepte de la beauté déjà couverte de piercings sanglants se mutiler copieusement l’avant-bras, avant que nous ne retrouvions l’autre, boulimique, qui va carrément se découper certaines parties intimes pour les avaler ( à grand renfort de bruitage écoeurants) avant de s’arracher un œil pour le gober, le tout magnifié par des effets spéciaux extrêmement réalistes.
Par contre, l’intrigue replongera après ces deux scènes mémorables dans ses travers pour un dernier acte malaxant de manière assez hasardeuse la déchéance d’Eiji avec un onirisme peu compréhensible (le retour du père), avant de nous offrir un final à nouveau assez saignant mais lui aussi suffisamment spécial pour dérouter.

Naked_bloodAu-delà de l’intrigue principale, le métrage abordera de façon relativement superficielle d’autres thèmes, en suivant le voyeurisme d’Eiji (phénomène répandu au Japon) qui scrute ses cobayes chez elles avec sa caméra, tout en s’intéressant également à la relation délicate existant entre le jeune homme et sa mère, les sentiments de celui-ci étant finalement révélés rapidement lors d’un adieu appuyé, mais ce sera bien entendu d’autres aspects du métrage qui demeureront nébuleux, comme la parenthèse sur le père d’Eiji, ouvertement insolite, et encore plus certainement l’utilisation de cet appareil aidant la jeune insomniaque à rêver pour dévoiler en fait l’intérieur de ses fantasmes, ce qui donnera l’occasion au réalisateur de nous gratifier d’une séquence légèrement érotique et surtout irréelle, tout en plaçant cet énorme cactus de façon incongrue dans l’intrigue globale.

Naked_bloodL’interprétation est ici assez terne, avec des acteurs peu expressifs, alors que la mise en scène du réalisateur est régulière mais sans véritable originalité, sauf lorsque l’auteur s’adonnera à ses dérives imaginaires surréalistes.
Les effets spéciaux sont par contre d’une efficacité effroyable de réalisme, notamment lors de cette terrible séquence d’arrachage d’œil qui restera dans les mémoires, en restant dans un gore franc mais loin dans toute démesure.

Donc, ce Naked blood présentera un spectacle assez hétéroclite, entre son côté graphique plus que probant et volontaire et son aspect psychologique plus mitigé et pas forcément abordable, mais ne rendant pas pour autant l’ensemble déplaisant, bien loin de là, puisque ses fulgurances sanglantes seront véritablement époustouflantes !

Naked_bloodLe DVD de zone 1 édité par Discotek Media avancera une image juste quelque peu granuleuse, alors que la bande-son sera convaincante et parfois éprouvante, avec des bruitages répugnants, le métrage étant pour cette édition proposé en version originale japonaise, avec d’indispensables sous-titres anglais.
Au niveau des bonus, on pourra consulter une courte galerie de photos du film, la filmographie du réalisateur ainsi qu’un petit laïus sur son parcours et quelques bandes-annonces.

Pour ceux qui voudraient découvrir cette oeuvre atypique, le DVD de zone 1 est disponible ici ou !

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