17.08.16

13:12:33, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Robert McCall, après des années dans les services secrets américains, met son expérience au service des plus faibles. Grâce à ses contacts et réseaux acquis pendant son passé d’espion, il devient le justicier des opprimés de New York qui font appel à lui. Son nom de code : l’Equalizer. Implacable, solitaire et sans pitié envers les criminels, il espère expier ses actions passées en aidant ses concitoyens...

Mon avis :

Si c'est avant tout évidemment la récente adaptation en film par Antoine Fuqua avec Denzel Washington qui a remis en lumière cette série tombée quelque peu dans l'oubli, la seule vue du génial et oppressant générique de "The Equalizer" nous replonge aux fins fonds de nos souvenirs et nous rappelle à quel point cette série policière était sympa...

Créée par Richard Lindheim ("B.J. and the Bear") et Michael Sloan ("L'homme au katana", "Alfred Hitchcock présente", "Kung fu, la légende continue"), la série "The Equalizer" capte immédiatement notre attention grâce à un premier épisode pilote mêlant plusieurs intrigues, mis en scène de façon dynamique et au montage particulièrement efficace.

Malgré un rythme soutenu, on a déjà le temps de s'attacher au personnage principal de la série, Robert McCall, interprété par Edward Woodward ("The Wicker Man", "Callan", "1990", "Les nouveaux professionnels"), un ancien agent des services secrets américains à la retraite, qui monte une petite agence pour aider les personnes en détresse. Il faut dire que c'est un personnage généreux, mais qui a aussi des failles et notamment par son passé où il a notamment pas mal délaissé sa famille. Son personnage est d'ailleurs assez étonnant, car si l'action se déroule à Manhattan, lui, ferait plutôt anglais de par son flegme, sa classe, mais également sa voiture, puisqu'il roule toujours en Jaguar...

Avec "L’Enlèvement", le deuxième épisode, on retombe dans un schéma plus classique, avec une seule intrigue et aucune incursion dans la vie privée de notre héros. L'intrigue tient toutefois la route et on reste totalement imprégné par la série. Comme dans l'épisode pilote, on retrouve ici dans le rôle du lieutenant Jefferson Burnett, l'acteur Steven Williams ("The Blues Brothers", "Vendredi 13 : Jason va en enfer", "Los Angeles Heat"), bien connu pour son rôle du Capitaine Adam Fuller dans la série "21 Jump Street".

Dans "Le Transfuge", le troisième épisode, on retrouve une structure d'épisode plus proche de l'épisode pilote, avec une double intrigue, dont une qui ramènera notre héros dans son passé d'agent secret avec une histoire classique d’espionnage sur fond de guerre froide. Dans cet épisode, on notera la présence de Robert Joy ("Recherche Susan désespérément", "La part des ténèbres", "Waterworld", "La colline a des yeux", "Les experts: Manhattan") dans le rôle de Jacob Stock, un agent secret qui réapparaîtra par la suite à plusieurs reprises dans la série.

"La Grande Ville", le quatrième épisode, pourrait presque tourner à la comédie tant la petite famille au coeur de cet épisode semble avoir la poisse, mais au final il s'agira d'une sordide histoire de prostitution, qui ôtera vite le côté presque comique du début de l'épisode. Dans cet épisode, on remarquera quelques têtes bien connues et notamment celle de J.T. Walsh ("Good Morning, Vietnam", "Des hommes d'honneur", "Last Seduction", "Pleasantville") dans le rôle de Sam Griffith, le père de famille ou encore celle de Lori Petty ("Booker", "Point Break", "Sauvez Willy", "Tank Girl") dont c'était ici le premier rôle.

"Police en jupon", le cinquième épisode, bien que très classique, est vraiment pas mal également avec une histoire de flics ripoux, signée entre autres par Kathryn Bigelow ("Aux frontières de l'aube", "Blue Steel", "Point Break", "Strange Days", "Démineurs") et parmi lesquels on remarquera l'acteur Will Patton ("Le client", "Armageddon", "Le plus beau des combats", "24 heures chrono"), mais également Esai Morales ("Bad Boys", "La Bamba", "Rapa Nui").

Le sixième épisode, intitulé en version française "Le Piège", permet quant à lui de retrouver l'acteur Burt Young ("Tueur d'élite", "Le Convoi", "Le Pape de Greenwich Village"), le mythique acteur de la saga "Rocky", bien connu pour son rôle de Paulie Pennino, dans un rôle de loser qui lui va à merveille...

Avec "Un week-end à la campagne", on s'éloigne quelque peu en revanche du concept original de la série, puisque cette fois notre héros va se retrouver directement concerné par l'action, car son fils, qu'on aura le plaisir de retrouver (puisqu'il n'était jusque-là que dans l'épisode pilote!) et lui, vont se retrouver à devoir se défendre bien malgré eux contre l'attaque de trois individus voulant faire taire une jeune femme qu'ils vont croiser lors d'un petit week-end à la campagne... Un épisode en tout cas haletant où l'on croisera notamment dans un petit rôle de docteur, l'acteur Ed O'Neill ("Wayne's World", "La prisonnière espagnole", "Bone Collector", "Modern Family") bien connu pour son rôle d'Al Bundy dans la série "Mariés, deux enfants"...

L'épisode suivant, "Carla" va directement ramener McCall dans son passé, puisque cette fois il va devoir protéger son ancien amour avec la complicité de son concurrent direct, lui aussi ancien amoureux de la dame et chargé malheureusement de l'éliminer. Du coup, ce dernier va charger notre héros de contrecarrer ses propres plans tout en laissant croire à ses commanditaires qu'il n'était pas au courant... Un bon épisode encore où l'on notera la présence notamment de Saul Rubinek ("Le Bûcher des vanités", "Impitoyable", "True Romance", "Warehouse 13").

S'en suit "Le Fils modèle", un épisode de bonne facture également dans lequel notre héros va ressouder les liens d’une famille désunie en aidant un fils de bonne famille tombé dans le trafic de drogue. Quelques têtes connues dans cet épisode également et tout particulièrement Christine Baranski ("Birdcage", "Le Grinch", "Chicago", "Mamma Mia!") et dans un petit rôle de voyou, Billy Wirth ("Génération perdue", "Les contes de la crypte", "Body Snatchers, l'invasion continue") que j'avais beaucoup aimé à la fin des années 80 dans l'excellent "War Party" de Franc Roddam avec Kevin Dillon, un film qui mériterait vraiment de ressortir un jour en DVD...

Dans "Embuscade", Robert McCall va être confronté cette fois à un justicier ; un épisode également sympa, mais où finalement le personnage du justicier ne semble pas suffisamment exploité. Un peu dommage, mais l'épisode présente toutefois d'autres qualités! On aura notamment le plaisir de retrouver l'acteur Keith Szarabajka ("Un monde parfait", "The Dark Knight: Le chevalier noir", "Argo") dans le rôle de Mickey Kostmayer, venant ici pour la deuxième fois prêter main forte à notre héros et dont le personnage deviendra récurrent par la suite dans la série, ce qui est ma foi plutôt une bonne chose, car son personnage est assez attachant. Dans cet épisode, on notera enfin la présence anecdotique, mais toujours remarquée du rocker Meat Loaf ("The Rocky Horror Picture Show", "Wayne's World", "Fight Club")...

Enfin, on finit cette première partie de la première saison avec "Par désœuvrement", un épisode assez intéressant, montrant un Robert McCall souffrant d'une bonne crève, ce qui rend le personnage évidemment plus humain et dans lequel il va se confronter à un tueur professionnel aux goûts assez particuliers... Et c'est Blanche Baker ("Seize bougies pour Sam", "Blue-Jean Cop", "The Girl Next Door") qui va ici faire les frais de ce tueur détraqué excellemment interprété par Ray Sharkey ("La taverne de l'enfer", "Sans pitié", "Un flic dans la mafia"), un acteur malheureusement disparu bien trop jeune puisqu'il décéda à l'âge de 40 ans et qui connut un destin assez tragique puisqu'il tomba dans la drogue et attrapa le virus du SIDA en raison d'une aiguille contaminée...

Un très bon début de série en tout cas qui donne immédiatement envie de voir la suite!

Ce volume 1 de la première saison de la série "The Equalizer" est sorti le 22 octobre 2014 chez Elephant Films, mais un coffret de l’intégrale de la série est annoncé pour le 5 octobre 2016. Ce premier coffret présente une image au format 1.33:1 4/3 avec pistes audio française et anglaise Dolby digital 2.0 et sous-titres français sur la vo. Par contre, seules quelques bandes annonces d’autres séries éditées par l’éditeur sont proposées en guise de bonus.

Equalizer : Saison 1 - Vol. 1

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