27.05.10

07:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Crazy night
Réalisateur : Shawn Levy
Durée du film : 1h25
Date de sortie du film : 12 mai 2010
Avec : Steve Carell (Phil Foster), Tina Fey (Claire Foster), Mark Wahlberg (Holbrooke Grant), etc.

Par Nicofeel

Dans ce film réalisé par Shawn Levy, on retrouve l'acteur Steve Carell, habitué à jouer dans des films comiques. Ici, il ne déroge pas à la règle, en interprétant le rôle de Phil Foster, un homme marié et avec des enfants, qui va vivre une nuit de folie (d'où le titre du film) avec son épouse Claire.
Sauf que rien ne prédestine ce couple à une nuit de folie. On nous dépeint au début du film un vieux couple qui vit dans une certaine routine quotidienne. Il y a les enfants dont il faut s'occuper, chacun a son travail et le soir l'envie de faire l'amour est plus que limité. Si le film nous dessert une vision quelque peu caricaturale du couple, malgré tout le constat de l'usure de l'amour au sein du couple est bien présent. Le film est tout de même symptomatique de ce qui peut arriver à certains couples, d'où certaines réflexions qui ne trompent pas : « on est maintenant comme des colocataires qui s'entendent bien » (l'ami de Phil à Phil) ; « ce n'est pas un couple marié car ils sont assis du même côté de la banquette » (on sent quelqu'un d'envieux quand Phil déclare cela à son épouse) ; « dès que tu le regardais, tes yeux se mettaient à pétiller comme une bouteille de champagne ».

On comprend dès lors le besoin de Phil de faire plaisir à son épouse et de vivre une soirée mémorable : « je veux que cette soirée soit différente ». Il ne croyait pas si bien dire. L'intérêt le plus évident est de montrer au spectateur comment un couple modèle va se retrouver dans une histoire proprement incroyable. Occupé au départ à trouver une façon pour dîner dans un des restaurants les plus en vue de la ville, le couple va être pris dans un engrenage infernal. A l'instar de films d'action, sur un format relativement court (à peine plus d'une heure 20), le film va à cent à l'heure.
Et ce qui est marrant est bien le fait que ce couple qui n'a pas spécifiquement l'habitude de faire des choses extraordinaires, va se retrouver dans des situations pour le moins particulières. On peut citer entre autres choses un enlèvement par des malfrats (avec un Steve Carell qui est bien amusant lorsqu'il tape ses deux ennemis à coup de planches !) ; une plainte au commissariat alors que les ennemis du couple s'avèrent être des policiers ripoux ; une course-poursuite avec deux voitures qui sont encastrées l'une dans l'autre ! ; Steve Carell et Tina Fey qui se lancent dans un strip-tease langoureux, ce qui va complètement à l'inverse des habitudes des personnages qu'ils interprètent. On a vraiment pas du tout le temps de s'ennuyer. Par moments, les gags sont lourdingues, quand ils ne sont pas complètement incohérents. Mais bon, si l'on passe le côté peu crédible des événements, il faut reconnaître que le film se suit avec un certain plaisir. Le film se termine d'ailleurs tout à la fois de façon drôle (le jeu du 1,2,3 qui pour le coup trouve une résonance immédiate !) et de façon émouvante (avec ce couple qui rentre chez lui main dans la main, comme si ces événements avaient solidifié leurs liens amoureux).
Dans ce film, on notera la présence de Mark Wahlberg dans le rôle d'un homme riche, cool, libéré, qui dispose d'un superbe appartement et d'un matériel informatique de pointe qui va lui permettre d'aider notre couple en retrouver l'adresse d'une personne avec seulement le numéro d'un cellulaire.
Même si cela n'est qu'effleuré, le film porte un regard (légèrement) critique sur notre société avec, outre une réflexion sur le couple, un portrait de notre administration qui n'est pas forcément des plus sympathiques. Ainsi, on a droit à des policiers pourris ou encore à des gens hauts placés dans l'administration publique qui sont loin d'être au-dessus de tout soupçon, comme le prouve la place qui est réservée au procureur de la République.
Plutôt bien joué par son couple vedette, à savoir Steve Carell et Tina Fey, qui se montre complémentaire, le film Crazy night n'est pas une grande réussite (tant dans la mise en scène que dans la photographie, il n'y a rien de particulièrement génial) mais il comporte tout de même plusieurs morceaux sympathiques qui ont en outre le mérite de se dérouler sur une seule soirée.

Permalink 802 mots par nicofeel Email , 122 vues • R�agir

26.05.10

08:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Robin des bois
Réalisateur : Ridley Scott
Durée du film : 2h20
Date de sortie du film : 12 mai 2010

Avec : Russell Crowe (Robin Longstride), Cate Blanchett (Marianne Loxley), Max von Sydow (Walter Loxley), William Hurt (William Marshal), Mark Strong (Godefroy), Oscar Isaac (le prince Jean), Léa Seydoux (Isabelle d’Angoulême), etc.

Par Nicofeel

Auteur de plusieurs chefs d'oeuvre au début de sa carrière (Alien, Blade runner, Legend ou encore Thelma et Louise), Ridley Scott a vu depuis sa filmographie sévèrement pérécliter au niveau qualitatif. Alors, l'idée de tourner un film sur Robin des bois allait-elle permettre de redorer le blason de sir Ridley ?
Eh bien malheureusement non. Si le film contient quelques bonnes idées, principalement au niveau scénaristique, le film souffre de problèmes de toutes sortes (mise en scène épileptique, acteur principal pataud, dialogues parfois ridicules, etc.) qui le plombent et en font presque un nanar.
Mais commençons par les qualités du film car il n'en n'est pas dénué. La grande force du film, s'il ne fallait en conserver qu'une, est son conteste son approche du mythe Robin des bois. Depuis le début du film jusqu'à sa fin, Robin des bois est en fait une préquelle de ce que nous connaissons du plus célèbre des hors-la-loi. On débute avec la fin de la croisade du roi Richard qui a ruiné l'Angleterre et le retour du roi dans son pays. Le roi ayant été tué dans une embuscade, c'est Jean qui prend la relève. Avant d'asseoir sa domination, il va devoir réussir à fédérer les différents comtés. C'est à cet égard qu'intervient Robin car au départ il n'est pas spécifiquement un ennemi de Jean. Au contraire, il devient un allié important. Et puis on va assister à la rencontre entre Robin et Marianne, cette dernière représentant une femme qui a déjà bien vécu. Pour diverses raisons scénaristiques sur lesquelles je ne reviendrai pas (eh oui il faut bien un degré minimal de surprise pour ceux n'ayant pas vu le film, Robin est alors présenté comme son époux aux yeux de tous. Et comme on peut s'en douter, on va assister à une romance d'abord contrariée pour ensuite constater que ces deux-là sont faits pour s'aimer.
Très riche sur le plan scénaristique et très original, le Robin des bois de Ridley Scott présente une facette non connu de notre célèbre archer.
On appréciera également dans le film les diverses intrigues qui se trament sur le plan politique. On comprend aisément l'importance pour certains d'approcher, sinon d'obtenir le pouvoir. Les tractations politiques, les luttes de pouvoir et les traîtrises diverses (le personnage de Godefroy est de ce point de vue plutôt bien senti) sont au coeur du film.

Mais c'est aussi bien évidemment une belle histoire d'amour entre Robin et Marianne. C'est également un film qui parle de la paternité ; du rapport père-fils ; de valeurs nobles telles que l'entraide ou l'égalité entre les hommes (au 12ème siècle on était encore loin d'un système démocratique). En somme, de nombreuses scènes intimistes (si l'on fait abstraction de certains dialogues) en font un film intéressant.
Mais malheureusement les qualités s'arrêtent. Et là où le bas blesse c''est déjà par le fait que les scènes d'action sont complètement ratées. C'est tout de même dommage pour un film qui joue avant tout la carte de l'action ! Il est dommageable de constater que les scènes d'action sont très brouillonnes. Dans cette affaire, la mise en scène pure du réalisateur est à mettre en cause. Ridley Scott offre, si l'on peut dire ainsi, à son spectateur un montage épileptique. Le nombre de plans dans le film est effarant et les tics visuels adoptés dans les scène d'action sont assez agaçantes (processus de ralentis ou d'accélérés pour donner un pseudo rythme au film).
Mais ce n'est pas tout. Robin des bois se voudrait un film épique ou à tout le moins un film d'aventures mais on obtient jamais le résultat escompté. La musique du film, particulièrement, insipide, peu inspiré et surtout qui ne colle pas du tout aux images que l'on voit à l'écran, est une des raisons de cet échec.
Mais que dire de l'acteur principal, ce bon vieux Russell Crowe. Déjà particulièrement mauvais dans la comédie romantique ratée de Ridley Scott (Une grande année), l'acteur récidive avec Robin des bois. N'est pas Errol Flynn (l'acteur le plus célèbre ayant joué le rôle de Robin des bois dans Les aventures de Robin des bois de Michael Curtiz, l’auteur de Casablanca, en 1938) ou Kevin Costner qui veut. Russell Crowe n'arrive jamais à faire penser au spectateur qu'il est Robin des bois. L'acteur fait pataud et à cheval il est même assez ridicule ! On se croirait presque dans un gag des Monty Python du type de Sacré Graal.
Mais c'est loin d'être le pire au niveau des défauts du film. Un peu malgré lui, Robin des bois devient même par moments un film comique. Les phrases débitées par les personnages principaux sont parfois d'une incroyable bêtise. A ranger dans les phrases cultes, on a le droit à « Je vous aime Marianne » (Robin à Marianne, qui donne l'impression de dire son texte sans émotion, et cela arrive comme un cheveu sur la soupe) mais surtout au sublime « Tant pis rentrons » (le roi de France, qui décide de se retirer en deux temps trois mouvements dès qu'il voit que le débarquement en Angleterre ne se passe pas comme prévu). Toujours au niveau comique, on a droit à des scènes involontairement drôles avec notamment des flèches décochées qui réussissent dans un cas à faire brûler comme par hasard un pont-levis (quelle précision cet archer !) ou dans un autre à tuer un homme en mouvement, sur un cheval (trop fort ce Robin des bois !). Cette dernière scène obtiendrait sans souci la palme de la sobriété (rires) avec une mise en scène qui adopte le point de vue de la flèche.
Un des derniers gros problèmes consiste d'ailleurs en l'incapacité de Ridley Scott à adopter un point de vue. On passe de Robin des bois au prince Jean en passant par Godefroy sans que l'un des personnages ait plus d'importance que l'autre. Le spectateur a besoin de s'identifier à un personnage mais la tâche est rendue difficile par un réalisateur qui ne sait pas trop comment s'en sortir. Du coup, le film comporte immanquablement certaines longueurs.
Au final, je ne saurai que trop conseiller de rester prudent quant à la volonté de voir cette nouvelle version de Robin des bois. Par contre, pour assister à un vrai bon film sur le mythe de Robin des bois, je vous invite à regarder le sublime La rose et la flèche (1976) de Richard Lester avec Sean Connery et Audrey Hepburn.

Permalink 1203 mots par nicofeel Email , 274 vues • R�agir

21.05.10

06:05:00, Cat�gories: Test / Critique  

par Nicore

Lucifera demonlover

Auréolé par la présence de la ravissante Rosalba Neri, ce Lucifera demonlover (au titre original de La amante del demonio) n'avancera qu'une intrigue plus qu'aléatoire et léthargique au service d'un érotisme timide et d'un fantastique oscillant entre l'héritage gothique de la "Hammer" et un arrière-goût "graphique" hérité du classique Mark of the devil de Michael Armstrong.
Le script va laisser trois demoiselles visiter un château réputé habité par le Diable et y passer la nuit, invitées par le gardien. L'une d'elles, ressemblant étrangement à une jeune femme peinte entourée de flammes sur un tableau, va alors revivre la tragédie vécue par celle dont elle pourrait bien être la réincarnation.

Lucifera demonloverLe métrage va tout de suite mettre en avant ces trois jeunes femmes courtes vêtues qui vont pénétrer dans ce château pour rapidement être accostées par le gardien des lieux qui va leur proposer une petite visite, commençant alors à leur raconter l'histoire du château. Mais rapidement l'une d'elles, Helga, va l'arrêter en lui indiquant qu'elle se moque des cette visite, voulant seulement savoir si l'endroit est bien habité par le Démon, et pour ce faire, elle ne va pas hésiter à demander à y passer la nuit. Le gardien acceptera et leur offrira même à dîner, dîner au cours duquel Helga va se faire remarquer en évoquant le Diable dans une ambiance prétendument diabolique assez kitsch et ratée.

Lucifera demonloverAprès avoir rejoint sa chambre, Helga va finalement sortir se promener dans les couloirs pour tomber sur un tableau représentant une femme lui ressemblant étrangement, tandis qu'un rire satanique va retentir, faisant s'évanouir Helga, permettant alors au réalisateur de lancer véritablement son intrigue en renvoyant Helga au 16ème siècle où elle va revivre le destin maudit de la femme du tableau. Cette mise en condition de l'intrigue restera bien facile et superficielle avec déjà des écueils dans un script qui laissera par exemple bien facilement le gardien accepter la présence de ces trois jeunes femmes au château et alors que l'atmosphère se voulant mystérieuse n'arrivera en aucun cas à devenir tangible. Le métrage va alors prendre largement son temps pour composer avec cette réminiscence d'une possible vie antérieure d'Helga, nous présentant ainsi une Helga s'apprêtant à se marier avec Hans, un beau jeune homme aimant les oiseaux, pour autant de séquences presque niaises et en tout cas naïves, tout en mettant en avant une rivalité d'une autre jeune femme, Magda, qui aimera elle aussi Hans, tandis qu'elle sera par contre fortement apprécié d'Helmut, un gaillard jouant remarquablement de l'épée, comme le métrage se sentira obligé de nous le démontrer lors d'un duel amical dans un semblant de taverne.

Lucifera demonloverCet imbroglio amoureux et les préparatifs du mariage de Helga occuperont mine de rien une bonne partie du pan central du film, pour laisser une vague séquence érotique permettre à Helmut de goûter à Magda après la promesse de raconter des histoires à Hans pour empêcher son mariage. Avec Helga. Mais comme pour d'autres situations du métrage, cela restera sans suite et l'intrigue préférera s'intéresser à la robe de mariée de Helga, vue par un inconnu encapuchonné qui se sera déjà fait quelque peu remarqué dans la taverne. Cela obligera Helga, croyant à une légende ancestrale, à aller consulter une vieille sorcière qui lui indiquera la marche à suivre pour purifier sa robe et conjurer le mauvais sort, entraînant du coup deux de ses amies hors du village pour un rituel sur une colline où trôneront des pendus.

Lucifera demonloverCette petite sous-intrigue permettra au réalisateur d'avancer une séquence orgiaque lorsque les deux amies de Helga seront kidnappées par les sbires sataniques (modestement grimés) de la sorcière avant d'être déshabillées et offertes aux hommes présents, uniquement stoppés dans l'action par l'arrivée d'une femme vampire (qui nous montrera également sa poitrine) sortie d'on ne sait où et qu'on ne reverra plus, mais bon, cela fait joli et offre un brin d'érotisme à l'ensemble. Peu après Helga va revoir ses amies vampirisées qui vont commencer à l'ensorceler et la transporter dans une église en ruines où un homme qui se révélera bientôt être le Diable en personne va littéralement envoûter Helga qui dès lors ne prêtera plus attention à rien, même une fois son mariage prononcé, dans l'attente de revoir ce Diable et ses promesses charnelles qui aboutiront lors d'un dernier acte qui se ménagera aussi une petite séance de torture sur la personne de Magda, brûlure graphique au fer rouge sur un sein et arrachage de langue (en hors-champ) à l'appui, laissant Helga et le Diable consommer cet amour physique très rapidement visualisé et frustrant (le Diable entourant presque instantanément la nudité d'Helga de sa cape) pour ce final attendu mais décevant, et il ne faudra pas compter sur un retour au présent plus que fade pour masquer cette déception.

Lucifera demonloverPetite curiosité assez rare, le métrage ne pourra évidemment pas espérer conquérir son spectateur à cause de son intrigue tournant trop régulièrement au remplissage autour de quelques scènes-clés (l'orgie, le final), le tout déroulé sur un rythme neurasthénique sans aucune ambiance et en commettant en plus de larges impairs dommageables (comme par exemple lorsque ces demoiselles évoqueront la noirceur de la nuit les entourant alors que les actrices évolueront en plein jour) et tandis que la rigueur du maigre budget alloué au film se fera très présent (la taverne, ce mariage même pas visualisé pour se contenter d'un repas maigrichon qui ne servira qu'à démontrer le détachement de Helga).

Lucifera demonloverEn plus l'interprétation sera quand même souvent aléatoire, avec des acteurs guère inspirés (la palme revenant plus que largement à un Robert Woods complètement à côté de la plaque), et ainsi seule la belle Rosalba Neri parviendra à tirer son épingle du jeu pour jouer une Helga parfois vraiment fascinante. La mise en scène du réalisateur italien Paolo lombardo peinera donc à donner un vrai rythme à l'ensemble et ses petits effets demeureront bien faciles, alors que la caméra se contentera le plus souvent de suivre l'action de manière mollassonne sans créer d'ambiance, sauf peut-être vaguement lors du final. Les rares effets spéciaux sont plutôt probants, notamment pour cette brûlure plus que sadique, mais le hors-champ primera pour le reste.

Donc, ce Lucifera demonlover restera intéressant en temps qu'obscure production italienne osant mêler un certain sadisme à un érotisme naissant, mais tout cela restera bien timide et noyé dans la léthargie d'une intrigue minimaliste et plus qu'hasardeuse !

Lucifera demonloverLe DVD de zone 0 édité par Mya Communication avancera une image hélas non restaurée et certainement issue d'un transfert VHS, avec donc des défauts visibles et des sautes d'images sporadiques, en plus d'un certain flou ambiant, tandis que la bande-son sera plus convaincante avec une bonne partition musicale, le film tant ici proposé dans sa version originale italienne avec des sous-titres anglais.
Hélas, aucun bonus ne viendra compléter la vision du métrage, ce qui restera excusable vu l'âge et la rareté de l'œuvre et même si une petite bande-annonce aurait au moins été la bienvenue.

Pour ceux qui voudraient découvrir cette petite curiosité fantastique et vaguement érotique italienne, le DVD de zone 0 est disponible ici ou !

Permalink 1295 mots par nicore, 196 vues • R�agir

20.05.10

07:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

par Nicore

Sweet teen

Sympathique comédie érotique italienne, ce Sweet teen (parfois également appelé par son titre original,"L'adolescente") réalisé par Alfonso Briesca (surtout connu pour son Beast in space) osera lorgner du côté de la "teensploitation" mais sans aller trop loin pour au contraire ne proposer que des situations fraîches et souriantes au sein d'une intrigue privilégiant l'humour salace avec son personnage central vraiment malchanceux.
Le script va suivre les déboires d'un homme déjà porté sur le sexe et largement frustré puisqu'ayant épouser une femme très belle et riche mais qui se refuse à lui et qui va voir débarquer chez lui une nièce à l'adolescence plus qu'affolante.

Sweet teenLe métrage va commencer en positionnant son intrigue dans cette petite ville de Sicile où les hommes conversent devant un verre en terrasse d'un bistrot pour surtout pouvoir ainsi reluquer la belle Grazia, fille d'un riche homme d'affaires et tenant une pharmacie mais qui s'est toujours refusé aux hommes ayant tenté leur chance en attendant de trouver un mari. C'est ainsi que le nouvellement débarqué en ville Vito va à son tout tenter sa chance en allant à la boutique de Grazia en simulant un mal de dents, pouvant ainsi avoir le loisir de contempler son postérieur lorsqu'il lui demandera une boîte de médicaments évidemment placée tout en haut de l'étagère, avant de réussir à l'inviter à le revoir le lendemain hors de la ville.

Sweet teenAprès une répercussion souriante du médicament administré par Grazia, Vito va donc retrouver sa "belle" et essayer de la draguer sans y arriver puisque dès qu'il la touchera celle-ci s'enfuira pour aller se réfugier dans son magasin où une belle surprise va attendre le spectateur puisqu'elle va y retrouver son amant, Antonio avec qui elle va faire l'amour sur un lit placé dans son arrière-boutique, pour une première séquence légèrement érotique en dévoilant sans aller bien loin la nudité de Grazia, qui va commencer à fomenter un plan pour récupérer l'argent et les biens de son père,biens hérités de son grand-père jusqu'à ce que Grazia se marie et empoche le pactole, voyant dans Vito le potentiel bêta qui acceptera sans pour autant coucher avec elle, puisque Grazia jurera à Antonio de continuer à le voir.

Sweet teenLe métrage va ensuite s'appuyer sur une nouvelle situation irrésistible dans une chambre d'hôtel où Vito aura réussi à entraîner Grazia pour faire mourir d'un arrêt cardiaque son père lorsqu'il apprendra de quoi il retourne et tentera d'étrangler Vito. L'intrigue fera alors un bond en avant d'une année pour voir Vito essayant toujours de coucher avec celle qui est devenue sa femme mais qui se refusera toujours à lui sous des prétextes amusants, laissant ainsi un humour de situation plaider en la faveur du film qui va par la suite multiplier des séquences avançant les stratagèmes de Vito pour enfin réussir à voir les charmes de sa femme (la chemise de nuit découpée, par exemple). Mais nous découvrirons que Vito, désormais à la tête des affaires de la famille de Grazia épanchera ses pulsions avec sa secrétaire qu'il rencontre à chaque séjour hors de Sicile, mettant en scène tout un manège dans son bureau pour charmer celle qui s'offrira à lui de manière théâtrale exquise.

Sweet teenLe tournant du métrage arrivera alors, quand Grazia et Vito vont devoir recueillir une nièce de Vito, Serenella, une adolescente qui va venir habiter avec eux et qui tout de suite sera présentée de manière extrêmement sexy, ce qui ne manquera pas de troubler un Vito toujours en "manque", surtout que Serenella aura tendance à s'habiller en mini-jupe, ce qui laissera régulièrement sa petite culotte apparaître devant les yeux d'un Vito de plus en plus nerveux, surtout qu'il devra par exemple aider Serenella à s'essuyer à la sortie d'une douche et que la jeune fille sera très proche de son oncle, ce qui nous vaudra toute une série de séquences sensuelles et parfois volontaires dans un érotisme quand même guère osé mais avançant la plastique de la jeune actrice (alors tout juste âgée de dix-huit ans), le tout déroulé sur un ton comique plus que souriant avec des passages régulièrement confondants, comme lorsque Serenella, effrayée, insistera pour dormir dans le lit de son oncle, ce qui va bien sûr l'empêcher de dormir avec cette présence affolante à ses côtés.

Sweet teenLe métrage va également s'octroyer des situations encore plus loufoques (la doctoresse et surtout cet excellent passage dans un cinéma) pour laisser peu à peu une multiple machination s'installer et piéger pas forcément ceux auxquels on s'attendait au cours d'un dernier acte riches en révélations diverses et toujours en événements amusants et distrayants, parfois quelque peu opportuns et hérités du théâtre mais bon, tout cela se fera dans une bonne humeur communicative et bénéficiera toujours de la présence aguichante des deux actrices principales du métrage qui ne seront jamais avare de leur charme pour un érotisme qui préférera largement s'intéresser au physique des demoiselles avec notamment les nombreuses les provocations volontaires ou non de Serenella plutôt que de s'accoquiner avec des ébats sexuels ici quasiment absents passée la première étreinte entre Grazia et Antonio dans la pharmacie.

Sweet teenLe film pourra aisément s'appuyer sur une interprétation définitivement adaptée avec surtout un excellent Tuccio Musumeci qui campera avec brio un Vito à la perversité exagérée par un surjouage qui va s'étaler tout au long de l'intrigue de manière souriante et volontaire, tandis que Daniela Giordano jouera une sexy Grazia et que l'affolante Sonia Viviani va se prêter au jeu pour interpréter Serenella avec fougue et une provocation "innocente" de tous les instants qui viendra forcément titiller le spectateur avec cette fraîcheur naturelle enivrante. La mise en scène du réalisateur est plutôt commune pour insister sur ses effets comiques de façon probante et rendue largement amusante.

Donc, ce Sweet teen s'avérera être une comédie érotique savoureuse, portée par des situations souriantes souvent irrésistibles et soutenue par une interprétation convaincante et des actrices au physique aguicheur et séduisant !

Sweet teenLe DVD de zone 0 édité par Mya Communication, éditeur spécialisé dans la publication de films d'exploitation italiens souvent assez rares ou oubliés, avancera une image de bonne qualité pour une œuvre aussi rare et ne datant pas d’hier, tandis que la bande-son sera plutôt efficace avec une partition musicale dynamique et adaptée, le métrage étant ici proposé dans sa version originale italienne, avec des sous-titres anglais.
Hélas, comme il est de mise chez l’éditeur, aucun bonus ne viendra accompagner la vision du métrage, même pas une petite bande-annonce.

Pour ceux qui voudraient découvrir cette comédie érotique amusante et graphique, le DVD de zone 0 est disponible ici ou !

Permalink 1214 mots par nicore, 285 vues • R�agir

19.05.10

07:30:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Stripped naked

Réalisé par Lee Demarbre, l'auteur du sympathique Smash cut, ce Stripped naked pourra compter sur son intrigue retorse et ses protagonistes attachants et souriants pour parvenir à impliquer et à entraîner son spectateur dans une spirale diabolique réservant bien des surprises.
Le script va laisser une strip-teaseuse être témoin d'un deal de drogue qui va mal tourner et s'emparer de l'argent de la marchandise, sans se douter des problèmes qui vont en découler.

Stripped nakedLe métrage va tout de suite nous présenter son personnage principal, Cassie, une demoiselle en pleine dispute avec son petit ami, Jack alors qu'ils circulent sur une route déserte, dispute qui va devenir assez violente au point de pousser Jack à débarquer Cassie de sa voiture et de l'abandonner sur place. Cette première séquence mettra bien en avant le caractère complètement instable de ce couple mal assorti, et alors que Cassie va chercher à rejoindre la ville, elle va tomber sur un homme seul attendant dans sa voiture. Alors qu'elle commençait à lui demander de l'aide, l'homme va de façon pressante la prier de monter à bord de son véhicule et de se cacher. Et pour cause, deux hommes vont arriver pour un échange de drogue qui va déraper puisque l'inconnu rencontré par Cassie va se faire tirer dessus, trouvant juste le temps de répliquer pour abattre les deux autres. Cassie, d'abord apeuré devant cette situation, va récupérer les deux sacs contenant les dollars et la came et s'enfuir à bord de la voiture.

Stripped nakedCette mise en situation de l'intrigue pourra présager de développements classiques, surtout qu'un homme de main de Grayson, le baron de la drogue dépouillé de son argent va être lancé sur l'affaire, mais l'intrigue va prendre place dans le milieu du strip-tease, non pas comme prétexte pour aligner des scènes dénudées (même si le réalisateur proposera quand même quelques plans de nudités) mais pour avancer toute une galerie de personnages plus vrais que nature qui vont graviter autour de Cassie, à commencer par Jade, un lesbienne avec qui elle partage son appartement et qui sera profondément amoureuse de Cassie, tout en étant légèrement simplette en ne cherchant qu'à rendre heureuse Cassie, souvent en en faisant trop, mais toujours prête à rendre service. Hélas pour elle, Cassie aura d'autres projets en tête grâce à l'argent volé, à savoir s'envoler pour Paris où elle espère pouvoir réaliser ses rêves romantiques (visualisés au cours de petites scènes romantiques volontairement caricaturales).

Stripped nakedMais alors que cassie devra attendre deux jours pour avoir son passeport, les événements vont se précipiter autour d'elle, avec le retour de Jack qui après avoir commencé par reprendre ses affaires chez Cassie va retourner là-bas pour un motif puéril (et mis en œuvre par Cassie pour agacer Jack) et tomber sur l'argent, qu'il va subtiliser, tandis que Cassie, voulant se débarrasser de la voiture volée aux trafiquants, va compter sur Jade et un client de la boîte à strip-tease où elle travaille. Mais bien entendu, le manque de discrétion de Jade permettra à l'homme de main de Grayson de voir le véhicule volé et donc de commencer à remonter la piste de cassie, pour toute une série de rebondissements qui alimenteront le métrage avec un certain sadisme issu des manières brutales de ce tueur, mais sans pour autant que l'ensemble ne devienne sanglant, les méfaits se déroulant en hors-champ ou étant carrément éludés.

Stripped nakedLa suite du métrage verra donc Cassie devoir composer avec ce Jack qui n'aura d'autres rêves que d'ouvrir un garage de réparation automobile avec l'argent de Cassie, mais également avec les problèmes de Jade et ce tueur qui va inexorablement se rapprocher d'elle, tandis que ce personnage central va lentement commencer à nous laisser percevoir sa vraie nature individualiste et méprisante, délaissant progressivement cette apparence de demoiselle attachante avec ses rêves romantiques pou devenir beaucoup plus trouble et mesquine, ce qui trouvera son apogée lors du dernier acte et notamment d'un final sarcastique qui retournera heureusement les choses.

Stripped nakedL'intrigue, bien ficelée, prendra un malin plaisir à empêcher les plans de Cassie de fonctionner pour autant de surprises et de retournements de situations imprévisibles et souvent bien trouvés afin d'étonner le spectateur, mais au-delà de cet aspect direct, le métrage va également s'attacher à tous ses protagonistes pour avancer des caractères et des personnalités définitivement crédibles et souvent attachantes dans leur vie misérable au passé chargé en malheurs de tous ordres, ce qui semblera être un des atouts du réalisateur Lee Demarbre à la vue du naturel déconcertant avec lequel il approfondira la présentation de ses personnages sans jamais devenir pour autant lassant et au contraire en impliquant le spectateur dans ces portraits, ce qui était déjà un des points forts de smash cut.

Stripped nakedMais ces personnages vont bien évidemment évoluer au sein d'une action sans cesse renouvelée avec des rebondissements réguliers et des situations s'enchaînant de manière cohérente et de manière inéluctable pour faire capoter les plans d'une Cassie certainement trop sûre d'elle et de sa chance, quitte à mépriser les autres, comme elle le fera avec Jade en lui annonçant ses quatre vérités au cours d'une séquence émouvante et douloureuse pour la pauvre Jade descendue en flèche par sa soi-disant amie qui commencera ainsi à nous révéler son vrai profil peu glorieux et contrastant de façon caustique avec la présentation initiale du personnage, recelant même une certaine aigreur pour le spectateur de s'être attaché à elle sans se douter de ses travers.

Stripped nakedEt justement, l'interprétation viendra renforcer ce contraste avec une Sarah Allen impeccable dans le rôle de Cassie, tandis que le reste de la distribution se montrera convaincant et toujours crédible, avec en majeure partie des interprètes issus du clan de Lee Demarbre et l'ayant déjà suivi dans ses autres longs métrages. La mise en scène du réalisateur est efficace pour garde le rythme tout en impliquant son spectateur dans l'intrigue malgré ces petits effets clippesques sporadiques qui heureusement se feront assez discrets. Les quelques effets spéciaux sanglants seront probants et réalistes, sans verser dans une quelconque surenchère en étant destinés à servir l'intrigue.

Stripped nakedDonc, ce Stripped naked s'avérera être une très bonne surprise et confirmera l'existence chez son réalisateur Lee Demarbre d'un savoir-faire certain pour mettre en scène avec justesse des protagonistes naturels issus d'un univers misérable dépeint avec justesse et unecrédibilité à toute épreuve, tout en ayant la capacité de changer de genre pour distiller des intrigues savoureuses avec, comme ici, des situations diaboliques et savoureuses qui réserveront bien des surprises tout en n'hésitant pas à se montrer cruelles avec ses personnages !

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les éditions françaises en DVD et en Blu-ray du film, une présentation est disponible ici !

Permalink 1213 mots par nicore, 490 vues • 1 r�action

18.05.10

06:45:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Animals

Variation plutôt originale sur le thème de la lycanthropie, ce Animals va mêler horreur et érotisme de manière graphique au service d'une intrigue certes assez classique et utilisant des protagonistes guère enthousiasmants, mais tout en faisant preuve d'un volontarisme appréciable au niveau d'une sensualité animale bien retranscrite et d'un aspect sanglant régulièrement affirmé.
Le script va laisser un looser se retrouver confronté à une race humanoïde assoiffée de sang ayant la capacité de se transformer en bêtes féroces.

AnimalsAprès un petit laïus sur la perte de l'instinct animale chez l'homme, instinct uniquement conservé par une race vivant en marge de la société, le métrage va directement nous présenter son personnage principal, Jarett, un homme circulant à bord de sa voiture et qui après un accident occasionnant un petit effet de surprise hélas presque attendu va une première fois rencontrer (sans le savoir et de loin) un de ces prédateurs, mettant ainsi le spectateur en condition. Et justement nous allons ensuite faire la connaissance de Vic et de Nora, un couple bien singulier puisque Vic pourra presque passer pour le souteneur de Nora qu'il va forcer à enfiler une perruque pour ensuite aller dragueur en ville, attirant ainsi deux jeunes dans sa toile et les entraînant dans un endroit isolé.

AnimalsAprès une petite séance d'amusement entre Nora et les deux hommes Vic va intervenir et massacrer les deux victimes avec une bestialité toute animale, nous gratifiant au passage d'un premier et virulent effet gore hélas certainement trop rapidement visualisé, annonçant d'entrée la position de créature sauvage de ce Vic dont la relation avec Nora sera largement houleuse, celle-ci l'accusant de l'avoir transformé elle aussi. Vic va alors décider d'abandonner quelques temps Nora pour aller s'amuser de son côté comme nous aurons l'occasion de le découvrir, tout en jurant de retrouver Nora où qu'elle aille se cacher.

AnimalsEnsuite, l'intrigue va revenir vers Jarrett pour s'immiscer dans sa vie morne, entre son boulot dans une usine de ciment et ses soirées dans le bar tenu par son ami Jules et où travaille sa meilleure amie, Jane, pour nous laisser appréhender le passé glorieux de Jarrett en temps que footballeur, gloire stoppée nette par un accident l'obligeant maintenant à vivre une existence minable et répétitive essentiellement tournée vers ce bar où il passe tout son temps libre. C'est dans ce contexte que Nora va faire son apparition attendue dans la vie de Jarrett pour littéralement le draguer et réussir à se faire emmener chez lui pour un ébat sexuel qui pourra paraître étonnamment soft au niveau de l'érotisme, ce qui sera vite contrebalancé pour une seconde séquence érotique largement plus osée en avançant une nudité franche et mise en valeur. Bien entendu, Nora va mordre Jarrett tout en arrivant à se faire accepter chez lui pour quelques temps.

AnimalsCette partie centrale du métrage sera essentiellement axée sur la relation délicate entretenue par Jarrett et Nora, mélange de complicité et de violence dans la sexualité (avec une scène assez surprenante sous la pluie chargée en érotisme salé), tandis que Jarrett, mordu par Nora va commencer à ressentir quelques légers changements dans sa perception de son environnement. Mais Vic ne va pas tarder à retrouver la trace de Nora et ainsi lancer une dernière partie quelque peu biscornue et opportuniste dans ses rebondissements tout en n'oubliant pas heureusement de se montrer graphique et sanglante, notamment lors de l'obligatoire duel final.

AnimalsAlors bien sûr le métrage ne sera pas exempt de défaut, avec ce personnage principal quand même fade et pas vraiment attachant, ces situations et développements parfois hasardeux et facilement anticipables, mais l'essentiel sera ailleurs, avec déjà cette volonté graphique avérée qui pourra agréablement surprendre avec cet érotisme torride qui viendra très régulièrement se mêler à l'intrigue pour des séquences osées mettant en valeur la plastique des deux actrices principales, Nicki Aycox et Eva Amurri, et alors que l'aspect sanglant sera également bien traité, certes sans débordements gores outranciers mais en avançant régulièrement des plans saignants réalistes et assez généreux.

AnimalsMais surtout, on pourra retenir cette façon originale de traiter les créatures qui pourront évidemment se rapprocher des loups-garous dans leur visualisation et dans l'animalité s'en dégageant, mais cela se fera avec des éléments différents et en marge comme ces yeux changeant de couleurs de manière étonnante ou encore cette faculté de guérir rapidement , sans oublier la vision de l'environnement déformée et qui sera montrée intelligemment par le réalisateur, le tout au travers des changements s'opérant chez Jarrett sans avoir recours à une quelconque séance de transformation comme tout film de loup-garou se doit de comporter, laissant ainsi l'auteur exprimer sa différence une fois encore, pour préférer répercuter les modifications intervenant de façon plus discrète et continue.

AnimalsS'il fera parfois preuve d'une psychologie de comptoir assez stérile, le métrage ne s'éternisera heureusement pas sur les déboires intérieurs de son personnage principal (avec un emploi de la voix-off très atténué) pour souvent revenir à l'action érotique ou sanglante pour laisser exploser la rage de ce Vic qui à défaut de paraître comme un ennemi redoutable par son physique, saura faire preuve de bestialité et de sadisme dans l'action et les mises à mort, quand ce ne sera pas d'autres protagonistes qui se livreront à des méfaits ou des combats entre créatures (et même si cela découlera de certaines orientations limites de l'intrigue).

AnimalsL'interprétation est cohérente, la présence de Nicki Aycox (déjà vue dans de nombreuses séries TV) compensant largement le manque de charisme évident de Marc Buclas dans le rôle principal. La mise en scène du réalisateur est assez efficace pour justifier ses effets, parvenir à réussir quelques effets de surprise tout en utilisant de manière maîtrisée et efficiente la caméra subjective. Les effets spéciaux sont globalement probants pour avancer ces effets gores crédibles et bien saignants, tandis que l'animation numérique des créatures pourra sembler rudimentaire et étrange.

Donc, ce Animals assumera sa différence au sein de la lycanthropie qui ici sera contournée avec intelligence mais hélas aussi avec un certain opportunisme, ce qui n'empêchera pas l'ensemble de se montrer généreux, aussi bien avec cet érotisme inespéré et osé que pour son aspect sanglant volontaire !

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les éditions françaises en DVD et en Blu-ray du film éditées par Emylia, une présentation est disponible ici !

Permalink 1164 mots par nicore, 271 vues • R�agir

17.05.10

07:35:00, Cat�gories: Test / Critique  

S'il est un réalisateur pour qui "le rêve américain" n'est pas juste un concept c'est bien Louis Leterrier.Ce français de 37 ans a baigné très jeune dans l'univers du 7ÈME de par le métier de ses parents (direction artistique et réalisation).
Après avoir connu un poste d'assistant dans la réalisation de publicités et de films, c'est en 2002 qu'il passe aux choses sérieuses en dirigeant la superstar mondiale des arts martiaux et du box office Jet li dans "Danny the dog".
C'est encore sous le sponsoring de Luc Besson qu'il signe la suite du "Transporteur" avec le non moins célèbre acteur britannique Jason Statham.
Malgré la présence de stars hollywoodiennes ces films sont considérés comme français de par leur source de financement et leur production siglée EUROPA . N'empêche que Leterrier a trouve sa voie c'est celle du film d'action grand spectacle type "blockbuster".c'est donc tout naturellement qu'Hollywood lui tend les bras et lui confie la difficile mission de relancer la franchise HULK après la semi déception du 1er réalisé par ANG LEE (qui avait quand même réalisé en France 1.7 Million d'entrées)qui reste pour beaucoup un film trop personnel.
L'INCROYABLE HULK sorti en 2008 est beaucoup plus "fun" plus animé et est calibré comme un pur divertissement agrémenté d 'effets spéciaux très réussis...succès

Alors la Warner décide de lui donner la direction du remake d'un peplum fantastico mythologique des années 80 (culte pour certains): LE CHOC DES TITANS
Ce film n'était pas une réussite artistique incontestable à son époque(1981) mais a trouvé son public et valait surtout par la qualité des effets spéciaux et est devenu une référence du genre.il faut dire qu'il était produit par le maitre Ray Harryhausen (Les Voyages de Gulliver,et le cultissime Jason et les Argonautes !)
Aprés la renaissance du Peplum initié il y a quelques années par GLADIATOR et autres il semble bien que le genre mythologique renait peu a peu de ses cendres.Le succès énorme notamment de certains jeux vidéos qui s'en inspirent comme celle de la trilogie GOD OF WAR ( qui devrait voir le jour sur grand écran) ne fait confirmer l'attrait du grand public pour cet univers extrêmement riche en aventures et personnages.

ALORS QUE VAUT " THE CLASH OF THE TITANS" VERSION 2010?
c'était un film très attendu et on peut dire que dans l'ensemble Louis Leterrier n'a pas failli!
Tout d abord le soin apporté au détail de la reconstitution des villes, des décors et costumes est tout simplement exceptionnel.
En effet l'ambiance des peplums des 80' a su être porté de manière fidèle .on notera notamment le travail dans la reconstitution de la ville d' ARGOS , nichée dans les montagnes grecques et de son palais avec ses statues (au debut du film ).
De même les effets speciaux sont excellents. L'aspect numérique ne se perçoit pas ou peu au grand écran.

L'apparition d'ADES sous forme de fumée noire et ses transformations sont bluffantes ...et participent vraiment à donner au film une ambiance étrange et mythique.De même l'attaque des scorpions géants est très lisible malgré une rapidité des mouvements et des combats(pas d'effet "Transformers 1 "ou l'on ne comprenait rien). De même pour la séquence dans L'antre de la terrifiante méduse.
Toujours plus impressionnant est l'apparition du KRAKEN ,créature dont on ne sait pas grand chose, sorte de croisement entre godzilla et une pieuvre géante..

Bref comme on peut le constater les créatures et personnages de ce film sont nombreux et témoignent d'une grande richesse culturelle et d'un recit d'aventures très animées et jamais ennuyeuses : l'épopée de Persée.

la distribution des rôles fait de nouveau la part belle à Sam Worthington (Persée) , décidément la star à la mode du moment , apres avoir fait jeu egal de sa présence a l'écran avec Christian Bale dans (TERMINATOR 4) et avoir obtenu le rôle vedette dans le film le plus vu dans le monde de l'histoire du cinéma(AVATAR)....Liam Neeson que l'on voit beaucoup actuellement est très convaincant dans le rôle de Zeus de même que pour l'acteur qui joue son frère ADES , rendant le coté obscur de son personnage de manière saisissante.
Mais n'oublions pas que la France a son héros aussi dans le film !! Puisque (et je me suis longtemps posé la question en regardant le film mais si c'était bien lui !!) notre Mouloud ACHOUR national (le journaliste très connu de Canal Plus) participe à un rôle de guerrier très habile avec la hache accompagnant Persée dans ses aventures.(même si ce n'est certes pas sa première apparition au cinéma, c'est étonnant de le voir dans telles condition et un tel rôle)
Il a même réussi a garder son cote sympathique et humoristique , car il faut le signaler LE CHOC DES TITANS n'oublie pas l'humour sans jamais être ridicule , ce qui lui confère une place très honorable dans la liste des divertissements à grand spectacle de ce 1er semestre.

Alors que lui manque t il pour en faire une référence du genre ?
Tout d'abord la durée car 1h30 pour un tel montage c'est bien trop peu...on a l'impression qu'il a été baclé ou calibré pour ne montrer que l'essentiel, que le divertissant.
Persée fils de Zeus et d'une humaine, de par son identité, sa dualité méritait une analyse plus profonde .De la même manière que les rapports entre les dieux et les hommes ou les 1ers ont créé les seconds mais sans plus chercher à les comprendre ,d’où la complexité grandissante des relations entretenues qui menèrent au conflit ..
Il aurait fallu un prologue plus important pour bien situer le monde dans lequel se déroule l'histoire.
Sans raconter le film dans ses détails, il faut bien avouer que l'on aurait apprécier aussi une conclusion moins rapide et un développement conséquent de la partie de l'histoire consacrée aux liens uniques de haine et d'amour qui lient Zeus a son fils ....1H30 hors générique c'est bien trop court!!!
Et pourtant il y a de bonnes idées comme le thème de la peur et de l'hystérie , du fanatisme face a l'anéantissement proche..
Mais ce film tout au moins dans cette version n'a pas été conçu pour cela.
On sait que Le Bluray qui sortira en août sera certainement édité avec une version longue supervisée par Leterrier. A priori il intégrera des scènes violentes retirées pour permettre l'accès au plus grand nombre au cinéma. Espérons également les développements cités plus hauts..
Le choc des Titans devrait être conçu en 1 trilogie..on en apprendra alors peut être plus dans les volets suivants
Si la résurrection du genre s'avère une réussite, attendons nous peut être à voir d'autres références des 80's d'ici peu (Jason , Maciste??).
Tout comme le sont les films d'horreur revisités en masse depuis quelques années(massacre a la tronçonneuse, vendredi 13, Freddy etc..)

Enfin le film est dispo en 3D dans certaines salles mais il s'agit d'une conversion 2D a 3D ... comme pour Alice au pays des merveilles récemment.
Alors n'hésitez pas a aller voir ce film si vous voulez passer un bon moment et vous détendre en en prenant plein la vue...sans que cela ne bouleverse votre" vie cinématographique".

Hulk (Blu-ray)

Hulk (Blu-ray)
Amazon à 11.98€
CDiscount à 11.99€
PlusDeDVD à 13.79€
Voir la fiche
Danny the dog

Danny the dog
DVDnews à 9.99€
Amazon à 9.99€
Fnac à 13€
Voir la fiche
Le transporteur

Le transporteur
PixMania à 6.3€
Amazon à 9.98€
DVDnews à 9.99€
Voir la fiche

Permalink 1308 mots par ced999, 365 vues • 1 r�action
07:30:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Stripped naked
Stripped naked

Réalisé par Lee Demarbre, artisan émérite qui nous a déjà offert avec Smash cut un hommage attachant à tout un pan de cinéma méprisé, ce Stripped naked va prendre une toute autre orientation pour verser dans le thriller avec cette intrigue diabolique et réservant de nombreuses surprises, et c'est grâce à l'éditeur Emylia que nous allons pouvoir découvrir le long métrage en DVD ou en Blu-ray à partir du 18 mai prochain.

Stripped naked

Le script va laisser une strip-teaseuse être témoin d'un deal de drogue qui va mal tourner et s'emparer de l'argent de la marchandise, sans se douter des problèmes qui vont en découler, surtout que le propriétaire dépouillé va lancer un de ses hommes de main à la recherche de la voleuse et que son entourage va se montrer aussi imprévisible qu'indélicat.

Stripped naked

Derrière cette intrigue en apparence classique, le réalisateur Lee Demarbre va plonger dans un univers assez sordide en ancrant l'intrigue dans cette boîte à strip-tease, sans pour autant se laisser aller à des séquences de nudité trop répétitives pour au contraire nous faire découvrir des personnages marqués par leur existence misérable et devenant du coup infiniment attachants en étant en plus avancés de manière naturelle, pour ensuite faire déchanter en nous révélant parfois leur vraie nature moins "glorieuse", le tout en déroulant des rebondissements caustiques et surprenants qui n'hésiteront pas à se montrer sadiques et cruels envers certains pour en même temps prendre un malin plaisir à démonter les plans du personnage principal bien décidé à changer de vie, quitte à abandonner ses proches l'ayant jadis aidé.

Stripped naked

Le DVD de zone 2 édité par Emylia avancera une image en 1.78 (16/9 anamorphique) tandis que la bande-son sera disponible en français en DD5.1 et en anglais sous-titré en DD5.1 mais également en DTS. Au niveau des bonus, on pourra suivre un assez conséquent diaporama reproduisant des clichés du métrage.
L'édition Blu-ray du film proposera une image également en 1.78 (AVC 1080/24) pour une bande-son en français et en anglais sous-titré en DTS-HD avec le même bonus.

Stripped naked

Donc, c'est à partir du 18 mai que nous allons pouvoir découvrir les déboires de cette strip-teaseuse malchanceuse alors qu'elle croyait pouvoir fuir une réalité peu glorieuse au cours d'une intrigue diabolique et impliquante avec ses protagonistes largement attachants.

Stripped naked menu général
Stripped naked les chapitres
Stripped naked la sérigraphie DVD
Stripped naked les réglages audio
Permalink 407 mots par nicore, 632 vues • R�agir

<< Page Pr�c�dente :: Page suivante >>

Juin 2010
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
 << <   > >>
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30        

Le Blog des DVDpasChériens

Les dvdpascheriens ayant la fibre journalistique peuvent participer à ce blog. Sur le thème des DVD, de la HD et de la vente en ligne. On y trouve des critiques, des dossiers, des articles sur les nouveautés ...

Rechercher

Qui est en ligne?

  • Visiteurs: 28

powered by
b2evolution