par Nicore
C'est suite à la rencontre sur le tournage du sympathique The Hamiltons que les acteurs Joseph McKelheer et Cory Knauf, désireux de retravailler ensemble vont écrire le script de ce Godspeed, bientôt rejoints par le réalisateur Robert Saitzyk, pour revenir sur le thème de la vengeance qui sera ici couplée à une étude immersif des protagonistes tout en ne négligeant pas d'amener son spectateur à la réflexion. C'est directement en DVD que le métrage s'est vu offrir sa chance chez nous depuis le 20 novembre dernier, grâce à l'éditeur Emylia pour un autre de ces inédits valant largement d'être découverts.
Le script va laisser un guérisseur évangéliste détruit par l'assassinat sauvage de sa famille se retrouver face aux meurtriers pour ce qui sera l'aboutissement de sa rencontre avec une jeune femme amoureuse de lui. Son désir de vengeance pourra-t-il être consommé dans un contexte bien particulier ?
Bien que se servant d'un thème classique, le métrage va surtout dans un premier temps s'intéresser à ses protagonistes, créant aussi bien une empathie surprenante à la vue du caractère d'anti-héros du personnage principal dans sa présentation, pour ainsi immerger complètement le spectateur dans l'intrigue afin de mieux le surprendre ensuite lors d'une seconde partie tendue, douloureuse et brutale, mais sans que la violence n'apparaisse comme une fin en soi pour au contraire servir les situations fortes et prenantes qui vont transpercer les protagonistes, alors que le réalisateur n'hésitera pas non plus à présenter l'évangélisme sous un jour pas forcément reluisant et que l'issue du métrage s'offrira comme une base de réflexion qui pourra continuer à perturber bien après le générique, faisant du film une excellente surprise qui méritera assurément le détour !
Le DVD de zone 2 édité par Emylia avancera une image en 2.35 (16/9 anamorphique), tandis que le bande-son sera disponible en DD5.1 ainsi qu'en DTS pour la version française, et en DD5.1 pour la version anglaise sous-titrée en français.
Par contre au niveau des bonus, il faudra se contenter de la bande-annonce du film en VO, accompagnée par celles d'autres titres de l'éditeur !
Donc, depuis le 20 novembre, il est possible de se frotter à cette vengeance immersive et sortant des sentiers battus pour mieux cueillir littéralement son spectateur !
par Nicore
Tourné entièrement en Malaisie par Kelvin Tong, un des réalisateurs les plus en vue de Singapour, ce 1942 se permettra de mélanger les genres de manière parfaitement huilée et convaincante pour réussir ce que le pourtant plus connu R-Point n’arrivait pas à obtenir, à savoir un mélange harmonieux de fantastique et de film du guerre sans pour autant devenir lourd ou trop prévisible, tout en étant en plus porté par un esthétisme remarquable et sans renier un sens de l’humour absurde.
Le script va isoler cinq soldats japonais en pleine jungle malaisienne suite à un bombardement ennemi, pour les laisser se rendre compte qu’ils sont bel et bien perdus, alors qu’en plus des événements étranges et surnaturels vont survenir pour troubler leur perception.
Après une série d’images épileptiques intrigantes, le métrage va donc agencer ce bombardement visant cette 6ème compagnie japonaise mais qui ne sera que très brièvement visualisé pour plutôt s’intéresser à la fuite d’un soldat, Fuji, qui va tomber sur une caméra à laquelle un moignon sera encore accroché, ce qui ne l’empêchera pas de s’en emparer avant de continuer sa route pour rapidement rencontrer un autre fantassin, Sato, qui va d’abord le prendre pour un espion et donc l’humilier quelque peu, bientôt arrêté par l’arrivée de deux autres militaires, Goto, le radio qui amènera avec lui le capitaine Tanaka, blessé sérieusement au ventre. Mais alors qu’un chant étrange va résonner dans la jungle, un dernier personnage va faire son apparition, Suzuki, lui aussi appartenant à la 6ème compagnie et qui semblera complètement terrifié, voir frappé de folie, en disant être poursuivi par le fantôme d’une femme chantante.
Cette mise en condition des personnages restera quand même quelque peu confuse en première intention pour peu à peu laisser chacun prendre sa place au sein de ce petit groupe qui partira bientôt à la recherche de sa compagnie pour d’abord traverser de manière rocambolesque une rivière (avec le capitaine sur un radeau et Suzuki, toujours aussi affolé et en plus ne sachant pas nager), puis une autre, pour finalement se rendre compte qu’ils tournent en rond, malgré la présence d’une carte détaillée du secteur. Mais ce ne sera pas le seul élément inquiétant puisque Fuji aura plusieurs visions furtives de soldats apparaissant et disparaissant non loin d’eux, tandis que ce fantôme féminin semblera également les suivre de près.
Heureusement, alors que l’on pouvait craindre un enlisement de l’intrigue une fois la situation précaire du groupe bien agencée, le métrage saura rebondir en proposant des rebondissements réguliers et des événements aussi cohérents que prenants (la mine antipersonnelle, les sables mouvants) pour ainsi justifier d’un suspense qui sera encore accru par la présence de ce fantôme dont les apparitions sporadiques demeureront aléatoires et donc d’autant plus impactantes, confinant de fait l’ambiance étrange qui entourera l’ensemble du film, avec cet élément fantastique diffus qui parviendra même à sévèrement cueillir le spectateur avec des trouvailles surprenantes (la présentation de chacun devant la caméra qui nous réservera une belle surprise, par exemple).
Mais l’intrigue n’oubliera pas pour autant ses protagonistes, dont nous apprendrons à faire progressivement leur connaissance jusqu’à même réussir le tour de force dans un tel contexte de les rendre attachants en créant empathie lors d’une onirique et remarquable séquence de repas imaginaire qui saura émouvoir par sa mélancolie et atteindre une ampleur dramatique réelle qui ne sera pas franchement contrariée plus tard par un dernier acte qui s’amusera à déflorer progressivement la révélation finale qui tout en n’étant pas foncièrement originale aura le mérite d’être amenée de façon singulière tout en expliquant pleinement les événements l’ayant précédée et ces petits détails récurrents qui trouveront une justification cohérente.
Le réalisateur arrivera au sein de son intrigue millimétrée à harmoniser les différents aspects de l’intrigue, versant par moments dans le film de guerre pur avec ces séquences tendues d’observation et de traversée de cette jungle pouvant cacher des ennemies aussi bien au milieu des herbes hautes que derrière le moindre arbre touffu, tandis que la partie fantastique viendra s’acclimater du contexte global pour mieux tirer son épingle du jeu, avec les apparitions de cette femme spectrale, même si par moments les situations pourront largement évoquer Le projet Blair Witch et ses protagonistes tournant en rond malgré leur carte des lieux, mais le rapprochement s’arrêtera là malgré la présence de cette caméra qui servira épisodiquement à Fuji pour filmer ses camarades et les alentours (pour nous destiner quelques petites surprises récurrentes). Et enfin dans sa première partie le métrage reprendra également à son compte des éléments du "film de jungle" (le radeau, les sangsues).
Le métrage pourra également compter sur un humour flirtant avec l'absurde pour adopter un côté souriant non négligeable avec notamment ce Suzuki bien foldingue qui distillera ses dialogues et des mimiques décalées qui, sans heureusement venir ternir le suspense ou la tension omniprésente ou amoindrir le sentiment d'étrangeté qui englobera l'ensemble du film, apporteront un vent de folie appréciable à la première partie du métrage, pour ensuite laisser une atmosphère plus sérieuse venir s'étendre sur l'intrigue et imprégner d'une aura spectrale les événements (la découverte des tombes).
L'interprétation sera ici largement convaincante pour donner une impression de naturel rarement démentie (avec juste ce Suzuki quand même aux réactions parfois improbables), tandis que la mise en scène de Kelvin Tong sera efficace pour apporter à l'ambiance du métrage, tout en suivant l'action de près et en magnifiant les décors naturels malaisiens, sans oublier sa capacité à réussir ses effets de surprise et autres moments de tension qui resteront effectifs et même parfois percutants. Les quelques effets spéciaux seront probants bien que l'ensemble ne cherchera pas vraiment à être sanglant, même si les gros plans sur la blessure du capitaine seront peu ragoûtants.
Donc, ce 1942 réussira son pari pourtant risqué en mêlant de manière efficace, prenante et empreinte d'un sentiment d'étrangeté ses différents éléments pour ainsi plonger son spectateur dans cet enfer vert surprenant à plus d'un titre !
Le DVD de zone 2 édité par Emylia avancera une image nette et sans défaut visible, tandis que la bande-son sera efficace avec une partition musicale certes discrète mais partie prenante aux temps forts du film, qui sera proposé dans sa version originale japonaise avec des sous-titres optionnels en français.
Au niveau des bonus, on pourra consulter une conséquente galerie de photos du film, ainsi qu'une autre galerie de clichés, cette fois-ci dédié au tournage.
Pour ceux qui voudraient découvrir cette plongée dans l'enfer vert méritante et prenante, le DVD de zone 2 est disponible sur le site de l'éditeur ou en se reportant aux fiches du DVD et du Blu-ray pour découvrir les sites de vente qui vont le proposer à sa sortie le 1er décembre.
par Nicore
Réalisé en 2005 par Kelvin Tong, ce 1942 mélangera fantastique et film de guerre en suivant la trace du surestimé R-Point pour connaître une distribution confidentielle uniquement en vidéo un peu partout dans le monde et c'est donc tardivement que le métrage arrive enfin chez nous en DVD et en Blu-ray le 1er décembre grâce aux bons soins d'Emylia, l'éditeur qui se spécialise dans la recherche de titres inédits à nous faire découvrir.
Le script va avancer le sergent Fuji, reporter de guerre, qui s’apprête à filmer la 6e armée japonaise lorsqu’un obus ennemi explose dans la tranchée. Il fuit à travers la jungle armé de sa caméra 8 mm. Il rejoint les restes épars de la 6e armée et retrouve le sergent Sato, ainsi que Goto, opérateur radio et le Capitaine Tanaka blessé. Rapidement, les 4 hommes sont rejoints par le Caporal Suzuki, qui jure avoir vu un fantôme dans la jungle. Perdus dans cette jungle labyrinthique, assoiffés et affamés, le Sergent Fuji doit endosser la responsabilité de garder tout le monde en vie. Attendront-ils leur but sains et saufs ?
Tout en mélangeant harmonieusement les genres, le métrage laissera une place de choix à chacun de ses différents aspects, pour tour à tour emprunter ses situations au "film de jungle", puis au film de guerre mâtiné de fantastique pour réussir ce que "R-Point" ratait, à savoir maintenir la tension et capter son public grâce à un rythme constant secoué par des rebondissements et des situations impactantes, tout en nous réservant des effets de surprises probants et parfois même percutants et ce même si la révélation finale demeurera anticipable, certainement selon la volonté de l'auteur.
Le DVD édité par Emylia avancera le film avec une image en 1.78 (16/9 anamorphique, compatible 4.3), tandis que la bande-son sera disponible en DD5.1 et en DTS, mais seulement dans sa version originale en japonais, bien entendu sous-titrée en français. Au niveau des bonus, on pourra parcourir une conséquente galerie de photos scindée en deux parties, le film en lui-même et son tournage.
L'édition Blu-ray du film reprendra le même format audio et proposera le métrage en DTSHD, avec des bonus identiques à l'édition DVD.
Donc, il ne reste plus qu'à patienter jusqu'au 1er décembre pour pouvoir découvrir cette petite perle injustement méconnue du cinéma fantastique asiatique !
par Nicore
La rentrée à peine passée, les éditeurs DVD nous ont déjà donné au cours de ce mois d’octobre qui s’est achevé un avant-goût des fêtes de fin d’année avec d’innombrables coffrets sortis ou à venir, et bien entendu le genre horrifique n’a pas été épargné, avec des coffrets thématiques par auteur (Stephen King, David Cronenberg, par exemples) ou regroupant tout simplement des titres récents. En dehors de ces coffrets, le mois a été plutôt chiche, avec surtout des ressorties en DVD ou en Blu-ray et quand même quelques inédits intéressants et des titres largement attendus.
Au niveau des ressorties, Warner Home Video profitera de la relecture récente de vendredi 13 par Marcus Nispel pour nous proposer en Blu-ray l’original de 1981 dans une édition qui enterra facilement le DVD grâce à des bonus largement plus conséquents et proposant notamment les scènes inédites coupées du montage final. Bien plus anecdotique, Universal offrira à Doom une seconde chance avec également une édition Blu-ray, au mitigé Hannibal et à l’excellent Les fils de l’homme.
Europa revisitera l’ancien catalogue de TF1 Vidéo en éditant les deux premiers volets de la franchise des Hellraiser ainsi que le quatrième pour de nouvelles éditions dont le principal intérêt restera le prix plus que modique, tout en laissant le très moyen Creepshow 2 revenir tenter le chaland. Mais l’éditeur proposera également l’inédit Stag night et ses clochards assassins pour un résultat semble-il efficace et bien saignant et Humains pour un mélange d’aventures et de "survival" largement "autre" et étrange.
M6 Vidéo, tout en continuant de recycler en Blu-ray son catalogue avec ce mois-ci l'excellent Ghosts of Mars de John Carpenter, le terrifiant Intuitions de Sam Raimi ou encore Le fils de Chucky, avancera The chaser et son ancien flic devenu proxénète traquant un serial-killer pour un résultat terrible, graphique et malgré tout parfois comique.
Pour Seven 7, ce mois d'octobre aura été l'occasion d'offrir à Silent hill une édition en Blu-ray, ce qui rehaussera le niveau et compensera quelque peu la sortie de très moyen (mais certainement moins pire que prévu) The cell 2 et sa banale enquête policière uniquement mâtinée de quelques visions histoire d'assurer un minimum la filiation avec son prédécesseur, et celle de l'inutile Les cavaliers de l'apocalypse qui n'engendrera probablement que l'ennui tout en n'étant même pas graphique en ces temps de "torture flicks".
Au rayon des inédits, Action & communication donnera sa chance au Dark floors (par ailleurs disponible avec le "Mad Movies" du mois) initié par le groupe métal finlandais Lordi qui avait crée la sensation au concours de l'Eurovision en 2006 et dont l'édition en zone 1 a déjà été traité ici, ainsi qu'au néo-zélandais Last and the living qui flirtera avec la comédie pour un film de zombie appréciable et souriant malgré son petit budget.
Enfin, les remakes auront eu droit de cité ce mois-ci, avec l'édition de Dreamworks de transposition américaine du pénible Deux sœurs asiatique qui deviendra ici Les intrus sans parvenir néanmoins à passionner ou à effrayer son spectateur du fait de sa prévisibilité absolue.
Bien plus attendue, la relecture de La dernière maison sur la gauche pourra venir confirmer l'étendue de sa réussite grâce au DVD et au Blu-ray d'Universal qui s'avérera être une très bonne surprise en ayant conservé l'ambiguïté, le sadisme et la folie de l'original.
Donc, si ce mois-ci n'aura pas été véritablement palpitant, le rendez-vous est déjà pris pour novembre, mois qui on l'espère se montrera plus généreux et prolifique pour appâter l'amateur !
par Nicore
Même si ce mois de septembre qui s'achève n'a pas apporté un nombre phénoménal de nouveaux titres fantastiques et horrifiques, ce sont quand même des films de qualité et des inédits globalement sympathiques qui ont connu une sortie ou une ressortie, pour notre plus grand plaisir !
Au niveau des ressorties, on notera une jolie offensive de Studio Canal qui offrira à plusieurs titres importants de son catalogue une édition en Blu-ray, avec le délirant Evil dead 2, Les autres et ses fantômes flippants, ils et ses inconnus menaçants pour une autre leçon de terreur, à la française cette fois-ci, le Mission to Mars de Brian De Palma et Sleepy hollow et sa légende fantastique. Sony Pictures de son côté sera plus orienté "fantasy" pour ses éditions en Blu-ray de Labyrinth et de Dark crystal. Enfin Gaumont proposera toujours en Blu-ray Le dernier combat de Luc Besson.
Bien plus modeste, Seven 7 donnera une seconde chance au Spiders de Gary Jones et à Octopus et sa pieuvre géante à l'animation quand même ratée, et toujours en piochant dans le catalogue de "Nu Image", l'éditeur offrira une édition au Megasnake bien dans la tradition des films de grosses bebêtes de cette boîte de production, avec ici des effets spéciaux pour une fois à la hauteur. L'éditeur nous gratifiera du sympathique Altered déjà évoqué ici dans son édition en zone 1 et du Les passagers qui ne semblera valoir en majeure partie que pour son twist final déroutant.
Pendant ce temps-là, Elephant films laissera Warbirds imposer son intrigue débile au possible mais incroyablement "fun" et qui devrait se faire apprécier par les amateurs de série Z décalées et stupides, tandis que le neurasthénique La secte viendra endormir son spectateur malgré la présence de David Carradine et de ses vampires lesbiennes. L'éditeur se rachètera quelque peu en offrant au fans de gore le bien saignant Automaton transfusion traité ici dans son édition en zone 1.
Opening de son côté revisitera le classique Testament du docteur Mabuse pour une nouvelle édition du film de Fritz Lang, pour également sortir Descent, qui flirtera avec le "rape and revenge" dramatique et surtout le très sympathique End of the line de Maurice Devereaux, le québécois nous livrant son film le plus abouti, sanglant, prenant et fustigeant de manière terrible le fanatisme religieux pour un inédit qui méritera largement d'être découvert.
Autre inédit qui vaudra le détour, Sick nurses et ses infirmières sexys en diable confrontées à un esprit vengeur (critiqué ici dans son édition en zone 1), que nous devons à Emylia qui décidemment continue de nous surprendre agréablement de mois en mois, l'éditeur ayant également sorti ce mois-ci un Sanctimony plus anecdotique.
Universal osera éditer le pathétique Unborn et son tagline débile, "Peut-on être possédé par quelqu'un qui n'a jamais existé ?", auquel on a envie de répondre non et passer à autre chose s'il n'y avait la craquante Odette Yustman en débardeur et petite culotte pour un triste plagiat de L'exorciste.
Paramount a édité l'un des titres les plus attendus avec le Watchmen de Zack Snyder, en mettant le paquet puisque le film sera disponible en édition simple, en édition collector et évidemment en Blu-ray.
Et enfin, M6 Vidéo occultera la sortie de Push et ses mutants télépathes par celle de l'attendu Prédictions d'Alex Proyas qui restera marqué par des séquences de catastrophes terriblement réalistes pour une intrigue certes pas toujours à la hauteur mais quand même captivante.
Donc, après ce mois mitigé heureusement porteur de quelques inédits savoureux, le rendez-vous est pris pour octobre, que l'on espère plus généreux !
par Nicore
Après un mois de juillet en "dents de scies" au niveau des nouveautés fantastiques et horrifiques, le mois qui se termine à été bien plus intéressant et prolifique avec quelques titres largement attendus, mais également avec un nombre conséquents de rattrapages de titres peut-être légèrement moins récents mais pour autant à découvrir, sans oublier quelques rééditions plus ou moins anecdotiques !
Justement, au niveau des ressorties, Opening éditeur habitué de cette pratique, tentera de nous refourguer à nouveau le Scream de Wes Craven, mais aussi le très moyen Trauma de Dario Argento ou encore la pathétique Attaque des morts-vivants. Mais pour les possesseurs d'un lecteur de blu-ray, l'éditeur proposera Le jour des morts-vivants. L'éditeur privilégiera pour ses nouveautés les grosses bébêtes avec Tarantulas, le cargo de la mort et ses araignées lâchées dans la nature, et Hydra, the lost island qui revisitera "Les chasses du comte Zaroff" avec en prime une créature dotée de plusieurs têtes qui viendra perturber les plans de quelques milliardaires chassant un gibier humain. Toujours dans le genre "animaux tueurs", Zylo tentera de faire passer son Megalodon pour un nouveau titre, alors qu'il s'agit tout simplement du Shark attack 3 disponible depuis bien longtemps.
Emylia sera plus dynamique ce mois-ci, pour outre la ressortie du dispensable La chute de la maison Usher version 2006 tentant de moderniser le thème, nous proposer un sympathique The stingers, guêpes tueuses ainsi qu'un Vikings qui s'annonce "autre" en n'avançant pas forcément le côté épique attendu et doté d'une bande-son métal largement adaptée.
Elephant Films délaissera les titres de Charles Band pour éditer Le berceau et sa thématique forte hélas plutôt mal exploitée malgré quelques séquences efficaces.
Outre la sortie d'un The punisher – zone de guerre bien plus violent et méchant que son prédécesseur, Columbia/ Tristar nous gratifiera d'une ressortie en Blu-ray du Starman de John Carpenter.
Seven 7, bien timide en ce moment, se contentera de sortir le sympathique Amusement, déjà évoqué ici dans son édition en Zone 1.
Toujours dans les titres déjà traités ici même et connaissant seulement une édition chez nous, c'est également au tour du remarquable Next door de débarquer grâce à Studio Canal pour une édition simple qui ne tiendra pas la comparaison avec celle critiquée ici, tandis que 20th Century Fox proposera le "slasher" Timber falls disponible depuis un bon moment déjà dans une édition en zone 1 évaluée ici.
Disponible depuis début juillet avec le magazine "Mad Movies", le nouveau méfait gore et sexy de Frank Henenlotter, le bien nommé Sex addict connaît une sortie "officielle" chez SWIFT.
TF1 Vidéo a profité de l’été pour éditer Les contes de la nuit noire, une anthologie d’histoires horrifiques assez basiques pourtant écrites par Stephen King ou encore George A. Romero et qui rafla le grand prix à Avoriaz en 1991.
M6 vidéo s’offrira plusieurs actualités au cours du mois écoulé, avec bien sûr la sortie en DVD et en Blu-ray de Underworld 3, le soulèvement des lycans, éditions évoquées ici, mais aussi avec Les faucheurs , titre français cachant le The deaths of Ian Stone et son intrigue rappelant Un jour sans fin en version horrifique, tandis que Hunted permettre à Kim Basinger de se frotter notamment au "survival" pour un film mangeant quand même à tous les râteliers.
Enfin, à tout saigneur tout honneur, Jason Voorhees, le boogeyman de la saga des Vendredi 13 voit le remake réalisé par Marcus Nispel être édité par Paramount en DVD et en Blu-ray, plus d’infos sur ces éditions ici.
Donc l'amateur de cinéma fantastique et horrifique aura eu largement de quoi se rassasier de nouveautés ce mois-ci, en attendant la rentrée qui s'annonce déjà plus que passionnante et fournie !
par Nicore
Troisième volet de la saga Underworld présenté sous forme de préquelle revenant aux sources du mythe, ce Underworld 3 : le soulèvement des lycans ne semblera pas retrouver la force épique de ses prédécesseurs et devra pallier à l’absence de l’héroïne de la franchise incarnée par Kate Beckinsale. Le métrage, après un passage en salles obscures en février dernier où il a drainé quelques 359 000 spectateurs, s’offre une seconde chance en DVD et en Blu-ray sous la houlette de M6 Vidéo.
L’intrigue va faire un retour en arrière de mille ans, aux origines du conflit qui oppose les Vampires aux Lycans. Deux races immortelles étranges vinrent alors au monde, chacune descendant d'un des fils d'Alexandre Corvinus. Les vampires, issus de la lignée de Markus, devinrent des aristocrates buveurs de sang et rusés. Les loups-garous, descendants de William, se transformèrent en bêtes sauvages, sans plus aucune humanité et habitées d'un désir de violence insatiable. Grâce à leur supériorité intellectuelle et à leur habileté politique, les Vampires réussirent à dominer les terres sauvages de la Hongrie occidentale. Ils continuèrent néanmoins à craindre les loups-garous qui, s'ils étaient incapables de s'organiser, faisaient montre d'une incroyable sauvagerie et d'une force immense... Au Moyen-Age, l'équilibre règne entre les vampires, dirigés d'une main de fer par Viktor, et leurs serviteurs les Lycans. Mais lorsque Sonja, la fille de Viktor s'éprend de Lucian, un Lycan, c'est le début d'une longue guerre sanglante qui continuera jusqu'à aujourd'hui...
D’après les avis recueillis, le métrage aura un intérêt historique indéniable pour tout fan de la franchise puisque levant le voile sur les origines des vampires et des lycans, mais connaissant déjà le sort réservé à Sonja, l’attrait du métrage en sera d’entrée limitée. De plus, l’intrigue serait quand même minimaliste, bien plus axée sur cette bluette gothique entre Lucian et Sonja, romance qui prendra donc le dessus sur cette lutte entre vampires et lycans rétrogradée en arrière-plan, mais nous gratifiant heureusement de quelques scènes d’action performantes mais inégales. Par contre, on retrouvera avec plaisir Bill Nighy jouant avec froideur ce patriarche vampire, tandis que Rhona Mitra, avec une ressemblance physique avec Kate Beckinsale pas franchement heureuse qui viendra perturber le spectateur, ne déméritera pas dans le rôle principal. Les effets spéciaux bénéficieront d’un traitement spécial du réalisateur Patrick Taptopoulos, plus connu justement pour ses travaux dans ce domaine, tout en ne pouvant pas cacher toutes les ficelles utilisées.
Le DVD édité par M6 Vidéo avancera une image en 2.40 et en 2.35 (16/9 anamorphique) pour une bande-son disponible en français et en anglais sous-titrée en DD2.0 et en DD5.1. Au niveau des bonus, on pourra suivre un sympathique making-of, un retour sur les personnages-clés et les événements de la saga ainsi qu’un module bavard consacré aux effets spéciaux.
L’édition Blu-ray du film reprendra les même bonus, en nous offrant en plus les deux premiers volets de la franchise disponibles en version nomade pour iPhone, iPod et PSP, pour proposer le film avec une image en 2.35, tandis que la bande-son en anglais et en français sera disponible en DTSHDMA5.1.
Donc, à partir du 27 août prochain, ce sera dans notre salon que nous allons pouvoir suivre ce troisième épisode de la saga Underworld pour vérifier si sa réputation mitigée est justifiée !
par Nicore
Alors que la vague de remakes et autres suites continue d'accaparer une bonne partie de la production horrifique américaine, il n'y a rien d'étonnant à ce que la franchise des Vendredi 13 et son boogeyman attitré Jason Vhoorhees soient à leur tour revisités pour redonner vie une fois encore au tueur de Crystal Lake sous l'impulsion de Marcus Nispel qui nous avait déjà gratifié de la très bonne surprise qu'avait été le remake de Massacre à la tronçonneuse. Le métrage, après un passage en salles obscures en février dernier où il a drainé 129 500 spectateurs, arrive en DVD et en Blu-ray à partir du 11 août sous la houlette de Paramount.
Le script, piochant notamment dans les deux premiers volets de la franchise, va laisser Jason Voorhees, un petit garçon difforme, assister à la décapitation de sa mère psychopathe. Donné pour mort, il déambule dans la région abandonnée de Crystal Lake. Au fil des années, il acquiert une force surhumaine et une rage aveugle envers tous les adultes. Aujourd'hui, un groupe d'adolescents décide de passer un week-end près du lac, et vont déclencher la folie meurtrière de Jason.
D'après les avis recueillis, Marcus Nispel aurait, malgré les écueils placés sur sa route, réussi à nous gratifier d'un "slasher" respectueux du matériau d'origine tout en étant très "fun", avec notamment des répliques d'une stupidité volontaire d'anthologie, tandis que l'intrigue offrirait presque une synthèse de la franchise tout en forçant quelque peu la dose sur les plans érotiques ou sanglants, mais sans aller trop loin et en laissant le boogeyman commettre même quelques meurtres en hors-champ, le tout sur un rythme vivifiant, mais avec pour seuls petits bémols une image trop nette et léchée ne retrouvant pas l'aspect 80's et un jason Vhoorhees manquant de charisme à l'écran !
Le DVD édité par Paramount avancera une image en 2.35 (16/9 anamorphique) et proposera le film dans sa version française et anglaise en DD5.1 avec des sous-titres optionnels. Au niveau des bonus, on pourra visionner quelques scènes alternatives, un making-of et un module revenant sur les méfaits de Jason au travers des effets spéciaux utilisés pour le film. L'édition Blu-ray du film proposera une image en 2.40 (16/9) et la bande-son en français en DD5.1, laissant seulement la version anglaise avec sous-titres optionnels bénéficier du DDTHD5.1. En ce qui concerne les bonus, outre ceux présents sur le DVD, on pourra rejoindre directement aux sept meilleures scènes du métrage et accéder en PIP à toute une série d'anecdotes sur la franchise.
Donc, c'est à partir du 11 août que nous allons pouvoir nous replonger dans le mythe de Jason Vhoorhees grâce au DVD ou au Blu-ray de ce remake quand même largement attendu par les fans de la saga !
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