par Nicore
Henry Lee Lucas, tueur en série certainement le plus célèbre des Etats-Unis avec Ed Gein, avait déjà inspiré de manière très libre John Mc Naughton pour son classique glauque Henry, portrait of a serial killer, et l’année dernière ce fut au tour de Michael Feifer de se lancer dans une adaptation des méfaits du meurtrier, cette fois-ci de manière bien plus fidèle et complète avec ce Henry Lee Lucas qui remontera notamment aux origines des troubles mentaux de Lucas, pour une œuvre qui arrivera directement en vidéo chez nous le 19 janvier sous l’égide d’Emylia avec une édition en DVD et une en Blu-ray.
Le script va donc s’attacher à suivre le parcours sanglant et nécrophile d’Henry Lee Lucas, de son enfance maltraitée par une mère acariâtre et abusive jusqu’à sa rencontre avec Ottis Toole avec qui il va perpétrer toute une série de crimes, en passant par ses premiers démêlés avec la justice et ses mensonges relatifs à de nombreux meurtres qu’il n’aura pas commis mais avoués aux rangers texans l’ayant arrêté.
Au lieu de rechercher simplement à mettre en avant les crimes et délits du "serial killer", le réalisateur Michael Feifer va profiter de l’opportunité donnée pour remonter aux origines de la folie de son personnage principal en insistant de manière terrible et dramatique sur la jeunesse de Lucas, rendant presque ce meurtrier sympathique face à une mère outrageante, ce qui ne manquera pas de créer un certain malaise chez le spectateur coincé entre des sentiments contradictoires, surtout que le métrage avancera quand même sans fard la réalité de certains crimes du tueur en série, certes sans verser véritablement dans le gore et en n'avançant que brièvement le caractère nécrophile du personnage, pour justement ce qui pourra être le seul reproche faisable au film, avec un caractère trop policé et trop "propre" pour les plans déviants et pour ces protagonistes décrassés, ce qui ne les empêchera pas de gagner en profondeur et de captiver sur la longueur !
Le DVD édité par Emylia avancera une image en 1.78 (16/9 anamorphique), pour une bande-son disponible en français en DD2.0 et en anglais sous-titré en DD5.1 et en DTS.
Au niveau des bonus, seul un imposant et complet diaporama viendra prolonger la vision du film, ainsi que des commentaires audios.
L'édition Blu-ray du métrage présentera une image également en 1.78 (1080p/24) avec une bande-son en DTS HD pour reprendre les même bonus que l'édition DVD.
Donc, à partir du 19 janvier, il sera possible de se replonger dans l'histoire du célèbre tueur en série évoquée ici de manière fidèle et foncièrement prenante !
Par Nicore
Aussi bien critique satirique envers le monde du cinéma en général (où tout le monde en prendra pour son grade, spectateurs compris) que parodie sanglante glorifiant l’esprit du cinéma d’exploitation "grindhouse" des années soixante-dix, ce Smash cut fera en outre preuve d'une belle inventivité pour illustrer son sujet décapant quelque part calqué sur le Color me red blood d'Herschell Gordon Lewis, ce qui ne sera certainement pas un hasard, le métrage étant justement dédié au réalisateur culte inventeur du gore à l'écran et qui nous gratifiera de sa présence le temps d'un caméo souriant.
Le script va suivre la déchéance d'un obscur réalisateur de film d'horreur à petit budget lassé des mauvaises critiques reçus, notamment à l'encontre de ses effets spéciaux plus que foireux et qui va se mettre à utiliser de vrais cadavres et du vrai sang pour améliorer son art.
D'entrée, le métrage va se livrer à un hommage vibrant au réalisateur Herschell Gordon Lewis en laissant le bonhomme nous lancer un avertissement concernant l'aspect graphique de Smash cut, avertissement énoncé seulement pour la quatrième fois dans l'histoire du cinéma, mais étant bien entendu ici à prendre au second degré comme un "gimmick" d'antan ressuscité par le réalisateur qui va ensuite continuer dans cette voie pour nous laisser découvrir en même temps que les spectateurs d'un cinéma (reprenant ainsi le principe usuel du "film dan le film") un bien mauvais film d'horreur appelé "Terror toy" au travers d'une scène ridicule au cours de laquelle une psychiatre ayant conspué un patient croyant à l'existence d'un clown tueur va se retrouver confronté à cette marionnette qui va la tuer à grands coups de stylo plume et notamment dans l'œil, ce qui occasionnera un effet spécial définitivement raté, au point que les spectateurs vont progressivement quitter la salle en demandant à être remboursé, sans se douter que le réalisateur, Able Whitman, est présent en anonyme dans la salle.
Cette introduction rendra un hommage rigolard aux films d'horreur de seconde zone en en accentuant ouvertement les défauts pour mieux ensuite laisser s'exprimer la mélancolie rageuse du cinéaste incompris et croyant à ses films qui sera se retrouver seul dans la salle, outré par la réaction du public et qui ira noyer son chagrin dans un club chaud où en plus il va lire dans un journal une critique le descendant sans fioriture. Il ne trouvera du réconfort que dans les bras de Gigi Spot, une prostituée notoire avec qui il va quitter le club, croyant avoir enfin trouvé sa muse capable de lui insuffler l'inspiration pour son prochain long métrage. Mais hélas ils vont avoir un accident de voiture qui va coûter la vie à la belle, laissant le réalisateur nous gratifier d'une pose mortelle impayable pour la victime que Able va décider de cacher dans son coffre.
Le lendemain, alors qu'il sera toujours taraudé par ces critiques assassines qui vont hanter son esprit, Able va se rendre sur le lieu de tournage de son film pour y découvrir ses assistants préparant un effet spécial encore plus pourri que ceux vu auparavant, ce qui va déclencher une fureur chez l'auteur alors qu'il va avoir une idée macabre, se servir du corps de Gigi pour sa prochaine séquence sanglante. Cette mise en scène sera du goût de ses producteurs qui vont forcément trouver ses rushs d'un réalisme saisissant mais ne pouvant se resservir du corps de Gigi, Able va devoir trouver d'autres cadavres pour ses prochaines scènes. Il va donc en profiter pour régler ses comptes avec les gens du milieu et personne ne sera épargné, la critique l'ayant descendu ou encore un des producteur voulant le commander en l'intimidant pour qu'il engage un gamin de ses connaissances pour son film, avant que sa folie meurtrière ne le pousse à massacrer tout le monde.
Mais pendant ce temps-là, April, la sœur de Gigi travaillant pour une chaîne de télévision locale, va se mettre en tête de retrouver sa sœur disparue et pour ce faire va engager un détective privé, le faussement maniéré Isaac Beaumonde avec qui elle va mener l'enquête pour rapidement resserrer l'étau autour d'Able. Et afin d'en apprendre plus sur ce suspect, April va réussir à se faire engager sur le tournage de "Terror toy 2" et ainsi se retrouver au milieu des montages macabres d'Able, sans qu'elle se doute des manigances du réalisateur jusqu'au dernier acte lui aussi respectueux d'un certain cinéma en avançant notamment parmi ses situations la découverte d'un chef d'œuvre oublié et présumé perdu qu'Able va vouloir projeter à des fins inavouables et croustillantes, laissant alors un final certes attendu mais volontaire et savoureux clore le métrage de manière probante et encore prolongée apr un bêtisier qui accompagnera le générique final.
Le réalisateur canadien Lee Demarbre se servira copieusement de son intrigue pour fustiger franchement et ouvertement le monde du cinéma, qu'il jugera corrompu par les critiques, les producteurs uniquement intéressés par leurs investissements et même les spectateurs pointilleux et intransigeants, et mais ce sera sur un ton toujours sarcastique et humoristique que l'auteur va démontrer tout ce petit monde qui gravitera autour de son personnage principal illuminé en lui offrant des victimes toutes désignées, pour même se permettre de se gausser du cinéma d'auteur ici explosé au travers de cette prétendante à une subvention convoitée par Able et qui finira évidemment mal.
Mais Lee Demarbre ira plus loin pour également porter un regard chargé d'une certaine tendresse sur ce réalisateur décrié et conspué qui malgré tout va croire en son œuvre contre vents et marées, quitte à se servir de son propre sang pour fignoler ses effets spéciaux, et dont les meurtres commis seront quelque part en partie justifiés par l'aspect guère reluisant des victimes, surtout pour les premières dont la mort sera rendu jouissive et libératrice. Le réalisateur laissera également son amour du cinéma-bis et de ses artisans s'exprimer au travers de personnages secondaires qu'il affectionnera comme ce cadreur émérite et fidèle à Able ou encore ce scénariste dévoué qui participera sans le savoir à aider Able à masquer ses crimes. Par contre, le détective privé sera présenté sous un jour foncièrement et délibérément ironique et moqueur, pour ainsi confirmer encore l'humour dévastateur accompagnant l'ensemble du film.
Le métrage se parera aussi d'une belle imagination pour avancer ses séquences de meurtres, laissant par exemple Able se servir d'un clap de cinéma armé de dents pour attaquer et décapiter la critique aigrie qui servira de première réelle victime, tandis qu'ensuite certaines mise à mort resteront en adéquation avec la profession des différentes proies d'Able, ce qui laissera Lee Demarbre nous gratifier de plans sanglants volontaires, graphiques et généreux en hémoglobine pour même parfois tourner au carnage pur avec ces morceaux humains épars, sans pour autant que ces séquences deviennent dérangeantes car étant toujours agencées sur un ton humoristique et dédramatisant les exactions du personnage principal.
L'interprétation est ici convaincante dans un surjouage délicieux, avec notamment David Hess qui s'éclatera dans le rôle d'Able, laissant plusieurs figures du genre venir tenir des seconds rôles ou des caméos, Herschell Gordon Lewis bien sûr, mais aussi Michael Berryman qui nous offrira une prestation bien barrée ou encore Ray Sager, vieux compagnon de route d'Herschell Gordon Lewis qui tiendra ici le rôle d'un prédicateur peu reluisant, tandis que l'actrice issue du "hardcore" Sasha Grey livrera une prestation habillée et ne versant pas franchement dans l'érotisme. La mise en scène du réalisateur est efficace pour conserver un rythme constant, tout en jouant habilement avec ses effets de caméra pour par exemple régulièrement se mettre à la place de celle d'Able pour des plans marqué et rayés dans la tradition ou encore pour utiliser les artifices chers au cinéma "grindhouse", telle cette séquence vécue sur un même plan du point de vue du tueur et de sa victime. Les effets spéciaux sont plutôt probants pour verser dans un gore graphique et outrancier, même si certains d'entre eux demeureront quand même assez ratés (l'énucléation des yeux).
Donc, ce Smash cut s'avérera être une excellente surprise en hommage respectueux à tout un pan de cinéma de seconde catégorie qui sera traité amoureusement, laissant la critique ouverte du monde du cinéma d'aujourd'hui venir encore renforcer ce sentiment, sans que le métrage néglige pour autant un humour ironique et sarcastique qui s'immiscera dans toutes les situations ou encore un aspect sanglant bien présent !
Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur l’édition française du film en DVD ou en Blu-ray par Emylia, leur présentation est disponible ici !
par Nicore
Enorme hommage au cinéma d'horreur de seconde zone sous forme de comédie horrifique inventive doublée d'une critique sarcastique sur le monde du cinéma, ce Smash cut aura également de quoi surprendre par son interprétation composée de personnalités du genre horrifique, entre David Hess, Michael Berryman ou encore Herschell Gordon Lewis. Et c'est directement en vidéo que le métrage débarquera chez nous le 19 janvier prochain en DVD et en Blu-ray sous l'impulsion de l'éditeur Emylia qui nous permet une fois encore de découvrir dans de bonnes conditions un inédit savoureux.
Le script va mettre en scène Able Whitman, un réalisateur de film d'horreur dont le dernier film a été démoli par les critiques, allant se ressourcer dans une boite de strip-tease où il rencontre une go-go-danseuse qu’il convainc sans problème de jouer dans son nouveau projet. Malheureusement, roulant en état d'ivresse avec la demoiselle qu'il pensait emmener chez lui, il se crashe et la jeune fille perd la vie. Il décide alors de cacher le corps de la malheureuse sur le plateau de tournage de son nouveau film d’horreur et surtout de s'en servir pour réaliser des effets spéciaux réalistes, contrairement à ceux de ses précédents métrages… Ce sera le début d'un massacre frappant dans l'entourage d'Able qui va tuer pour, tout en se vengeant, continuer à réaliser son film qui veut marquant !
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le réalisateur canadien Lee Demarbre a parfaitement gagné son pari avec ce Smash cut qui saura se montrer aussi sarcastique dans sa critique du monde du cinéma que plein d'affection pour son personnage principal conspué par les critiques et les spectateurs, le tout baignant dans une ambiance en hommage au cinéma horrifique d'exploitation (notamment au niveau de la mise en scène) sans pour autant lésiner sur le gore qui sera bien présent pour suivre les meurtres inventifs de ce réalisateur allumé, l'ensemble bénéficiant d'un humour ironique excellent et jamais répétitif et d'une interprétation surjoué savoureuse dominée par un David Hess en grande forme et par l'actrice issue de l'univers du "X" Sasha Grey (sans que l'érotisme ne vienne envahir l'écran que pouvait le laisser penser l'affiche du film !).
Le DVD édité par Emylia avancera une image en 1.78 (16/9 anamorphique), tandis que la bande-son sera disponible en français en DD2.0 et en anglais sous-titré en DD5.1 et en DTS.
Au niveau des bonus, on pourra suivre un vrai making-of débarrassé de tout ton promotionnel et retraçant avec humour et humilité l'intégralité du projet, quelques scènes coupées ou rallongées valant globalement que l'on s'y arrête, le journal vidéo de Sasha Grey, certes quelque peu redondant ave le making-of mais méritant évidemment un coup d'œil.
L'édition en Blu-ray du film présentera une image en 1.78 (1080P/24) pour une bande-son en français et en anglais sous-titré en DTS-HD, les bonus demeurant identiques à ceux du DVD.
Donc, il ne reste plus qu'à patienter jusqu'au 19 janvier pour pouvoir découvrir cette comédie horrifique référentielle largement savoureuse, drôle et respectueuse d'un genre traité avec une tendresse évidente !
par Nicore
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’après une entame prometteuse, le mois de décembre qui vient de s’achever aura été largement décevant au niveau des sorties de titres fantastiques et horrifiques, les éditeurs ne voulant certainement pas lâcher des œuvres au moment des cadeaux de Noël, privilégiant ainsi de fait les nombreux coffrets sortis en octobre et en novembre.
Malgré cela, Opening aura profité de la fin d’année pour nous gratifier d’une édition "ultime" du classique Phantom of the paradise de Brian De Palma avec de nombreux bonus aussi bien en DVD qu'en Blu-ray, nous offrant ainsi l'opportunité de redécouvrir les déboires musicaux de Winslow Leach au "Paradise".
Toujours au chapitre des ressorties, TF1 Vidéo proposera le diptyque "grindhouse" de Quentin Tarantino et de Robert Rodriguez, Boulevard de la mort/ Planète terreur, en Blu-ray, tandis qu'Universal laissera l'excellent Le loup-garou de Londres revenir sur le devant de la scène avec un édition "collector" au second disque barbé de bonus inédits.
Au niveau des titres inédits vidéo, Elephant Films a mis sur le marché le House de Robby Henson avec Michael Madsen pour une intrigue lorgnant quand même avec le "torture-flick" à twists répétitifs, ainsi que Colic et son bébé aux prises avec une prophétie effroyable.
De son côté, Emylia a continué de nous surprendre, avec notamment 1942 déjà traité ici et critiqué là, mais aussi avec 7eventy 5ive et son psychopathe sournois.
Free Dolphin donnera sa chance à Summer's blood et sa demoiselle confrontée à une famille de meurtriers bien vicieux utilisant leur cave d'une manière particulière.
Et enfin, le meilleur titre sorti au cours de ce mois sera sans aucun doute le très sympathique Dead snow du norvégien Tommy Wirkola et ses zombies nazis déjantés que Wild Side nous a offert comme cadeau de fin d'année, le film ayant déjà été évoqué dans une autre édition en zone 0 ici !
Et ce sera tout pour ce mois de décembre bien décevant, qui on l'espère sera vite effacé par un mois de janvier qui s'annonce heureusement déjà plus chargé !
par Nicore
S'inspirant de manière romancée d'événements ayant suivi les attentats commis en Angleterre en juillet 2005, ce Shoot on sight va distiller une atmosphère tendue et retranscrivant bien la psychose ressentie par cette nation en proie au doute et à le méfiance envers les musulmans, mais non pas pour nous livrer une œuvre cherchant uniquement à verser facilement dans le spectaculaire pour au contraire s'installer de l'intérieur dans ce drame vécue par la communauté musulmane modérée, sans pour autant oublier de ménager un suspense croissant jusqu'à devenir étouffant et terriblement dramatique dans la dernière partie du métrage.
Le script va donc prendre place après les attentats du 7 juillet 2005 à Londres, pour suivre un commissaire musulman chargé d'instruire une enquête après une bavure dans le métro où des policiers ont abattu un innocent suspecté d'être un terroriste. Mais en même temps, ce commissaire va accueillir chez lui un neveu débarquant du Pakistan et dont les sensibilités religieuses vont l'amener à fréquenter des intégristes.
Après être revenu par un petit laïus écrit sue ces attentats ayant ensanglanté l'Angleterre en 2005 et avoir décrypté cette procédure du "Shoot on sight" qui autorisait la police à tirer à vue sur les terroristes potentiels, le métrage va dès son introduction installer une tension palpable en suivant ce jeune homme d'origine musulmane accoutré de manière annonçant sa religion de manière explicite s'apprêtant à prendre le métro tout en étant surveillé par un policier en contact avec ses collègues cachés à l'extérieur dans une voiture, pour recevoir l'ordre de leur commissaire d'empêcher l'homme, portant un gros sac à dos, de monter dans la rame arrivant à la station. Il va s'en suivre une course contre la montre des policiers qui vont finalement arriver à temps pour héler le suspect qui, alors que la foule se sera mise à terre, aura le malheur de ne pas entendre les injonctions à cause de son baladeur et en reconnaissant l'uniforme, mettra sa main à la poche, déclenchant les tirs de l'un des inspecteurs présents sur place. Mais bien entendu, la brigade de déminage appelée sur place ne trouvera aucune bombe dans le sac à dos du défunt.
Cette introduction sera rondement menée pour bien mettre en condition le spectateur tout en ne prenant pas partie pour dénoncer ou accréditer l'acte du policier coupable d'avoir tiré, laissant ensuite le commissaire discourir de la marche à suivre après cette bavure faisant la une des journaux avec son supérieur qui va décider de faire entrer en scène le commissaire Tariq Ali, de confession musulmane, pour enquêter sur cette affaire délicate et d'abord orchestrer une conférence de presse qui fera bien ressortir un certain racisme larvé de certains des journalistes présents, mais auquel saura parfaitement bien répondre Tariq. L'intrigue va alors s'attacher à nous immiscer dans la vie de ce commissaire, aussi bien pour le suivre dans son enquête que pour suivre son quotidien de musulman en Angleterre.
En effet, le métrage va d'abord rechercher à créer une certaine sympathie pour ce Tariq dont nous allons pouvoir appréhender la vie "normale", entre ses rapports conflictuels avec sa fille, une adolescente quelque peu rebelle et ceux bien plus amicaux avec son épouse, une non-musulmane, tandis que la famille va accueillir Zaheer, le neveu de Tariq, débarquant du Pakistan pour étudier à Londres. Cette mise en condition du personnage central voudra de manière évidente mettre en avant son intégration et la normalité de sa vie quotidienne, uniquement rythmée par la prière et la fréquentation de la mosquée et des commerçants musulmans de son quartier, avec bien entendu quelques traditions obligées, mais pour déjà lui opposer le discours intégriste de quelques jeunes musulmans réunis dans un parc.
Ensuite, l'intrigue va donc suivre l'enquête délicate de Tariq, entre un entretien avec la famille de la victime qui tournera court avec l'arrivée de leur avocate farouchement décidée à porter l'affaire devant les tribunaux et la réticence des inspecteurs impliqués à coopérer véritablement, pour même chercher à lui mettre des bâtons dans les roues (les photos plutôt embarrassantes remises à la presse), laissant ainsi une action régulière et impliquante venir captiver le spectateur durablement tout en délivrant un rythme assez lent, d'autant plus que Zaheer va sembler adhérer aux thèses violentes et intégristes d'un imam ami d'enfance de Tariq et régulièrement visité, pour de fait laisser le métrage doucement basculer dans une seconde partie plus nerveuse, tendue et encore plus prenante au fur et à mesure que les doutes sur la participation de Zaheer à de futures actions terroristes vont devenir de plus en plus prégnants jusqu'à aboutir à un final inéluctable mais extrêmement douloureux et d'une force dramatique terrible.
Le réalisateur aura déjà la présence d'esprit d'éviter tout stéréotype nuisible qui aurait fatalement discrédité l'ensemble du métrage pour au contraire s'ancrer dans un quotidien somme toute banal et n'affirmant aucune différence pour son personnage principal dont la bonhomie apparente aura largement de quoi rassurer, en étant bien éloigné des clichés véhiculés sur la confession musulmane, pour de la sorte créer un sentiment de sécurité qui tranchera avec justement ce climat de psychose régnant dans Londres après les attentats du 7 juillet 2005 et qui sera franchement bien retranscrit, aussi bien par l'attitude des protagonistes que par ce dialogue ô combien significatif entre Tariq et Yunus qui stigmatisera le changement de mentalité après l'éclatement des bombes. Les autres protagonistes entourant Tariq joueront la carte de la modernité avec notamment ses enfants, le fils étant un amateur de football et l'adolescente flirtant avec un occidental tout en affichant un "jeunisme" volontaire.
Par contre, le discours intégriste véhiculé par ces fanatiques religieux, radicalement opposés à l'attitude intégrée de Tariq, restera quand même classique et simpliste pour cet appel à la guerre sainte contre les oppresseurs de l'Islam, pour quand même bien mettre en avant les méthodes de recrutement et d'embrigadement des jeunes allant jusqu'à leur faire faire n'importe quoi au nom d'Allah, comme la seconde moitié du film s'appliquera à le démontrer de façon virtuose dans sa façon de gérer le suspense et l'aspect dramatique qui explosera lors du final. Mais avant cela, la première partie aura su dépeindre les us et coutumes de ce commissaire musulman tout en réservant quelques petites surprises au spectateur complice d'un sens de l'humour aussi discret que délicieux qui pointera le bout de son nez sporadiquement dans l'intrigue pour ainsi venir surprendre d'agréable manière tout en faisant éclater certains préjugés et pas forcément ceux auxquels on pourrait penser de prime abord.
L'interprétation est largement convaincante, porté par des acteurs impliqués et toujours crédibles dans leurs rôles respectifs en évitant tout surjouage (notamment pour les intégristes évitant les grimaces caricaturales) , tandis que la mise en scène du réalisateur restera par contre bien classique et traditionnelle pour ne jamais oser quoique ce soit et en limitant du coup vaguement le dynamisme de l'ensemble, mais heureusement sans pour autant venir plomber le rythme global du métrage ou réduire l'impact de la tension et du suspense englobant le métrage sur sa longueur.
Donc, ce "Shoot on sight" fera mouche par sa crédibilité jamais démentie en évitant les clichés et grâce à une intrigue intelligemment menée pour distiller son action et ses rebondissements de manière impliquante et captivante !
Le DVD de zone 2 édité par Emylia avancera une image nette et sans défaut visible, tandis que la bande-son sera efficace, avec une partition musicale discrète mais adaptée et efficace, le métrage étant ici disponible en version française en DD5.1 et en DTS5.1, ainsi qu'en version anglaise sous-titrée en DD5.1.
Au niveau des bonus, outre quelques bandes-annonces d'autres titres de l'éditeur, on ne pourra hélas que suivre un conséquent et très bien agencé diaporama proposant de nombreux clichés du film.
par Nicore
Preuve vivante de la vitalité du cinéma de genre thaïlandais, ce Sick nurse, réalisé en 2007 par deux jeunes auteurs locaux, avait largement de quoi séduire avec son intrigue sexy, sanglante et détournant certains codes du genre. Après être resté désespérément invisible par chez nous pendant deux ans, le métrage est disponible depuis le 22 septembre sous l’impulsion d’Emylia aussi bien en DVD qu’en Blu-ray. Un petit retour sur cette sortie française s’imposait.
Le script va laisser Le docteur Taa et sept infirmières à ses ordres revendent des cadavres de patients. Les sentiments des infirmières envers le docteur ne faisant qu'augmenter avec le temps, la jalousie fait éclater le petit groupe et elles décident de tuer l'une d'entre-elles. Bien sûr, le corps de la défunte sera revendu. A moins qu'elle ne revienne hanter le cabinet et les responsables de son malheur...
Ne cherchant jamais la profondeur ou encore à provoquer véritablement l’effroi, le métrage va surtout tenter avec succès de placer un maximum de situations délirantes, souriantes et grotesques pour avancer la vengeance de cette femme assassinée par ses collègues, la critique complète du film étant disponible ici pour l’édition en zone 1 !
Le DVD de zone 2 français édité par Emylia avancera une image en 1.85 (16/9 anamorphique), tandis que la bande-son sera disponible en français en DD5.1 et en version originale thaïlandaise sous-titrée en français en DD2.0.
Au niveau des bonus, on pourra hélas uniquement suivre un diaporama bien agencé regroupant des clichés du film, uniquement suivi de quelques bandes-annonces d’autres titres horrifiques de l’éditeur.
L’édition Blu-ray laissera une image en 1.85 (AVC1080p/24) investir l’écran, avec une bande-son en français et en thaïlandais (toujours sous-titrée en français) en DTS-HD, pour ne présenter que le même bonus.
Donc, il est encore temps de donner sa chance à un métrage le méritant vraiment, tout en saluant les efforts d’Emylia qui continue très régulièrement de nous proposer des inédits valant largement le détour !
par Nicore
Bien que basé sur le thème classique de la vengeance ce Godspeed empruntera un chemin aussi tortueux qu'immersif pour s'interroger aussi bien sur la Foi que sur la notion de Bien et de Mal tout en fustigeant à demi-mot l'évangélisme et ses dérives avant de nous ramener à une réalité douloureuse, voir même amère lors d'un final dramatiquement fort et percutant.
Le script va laisser un guérisseur évangéliste ayant renié sa Foi suite au meurtre brutal de sa femme et de son fils se retrouver face aux assassins de ceux-ci.
Après un petit monologue en voix-off s'interrogeant sur la part de ténèbres installé au fin fond de chacun de nous et une très brève séquence suivant un homme pourchassé en pleine forêt, scène que l'on devinera sans aucun mal comme étant issue du final du film et destiné dans un concept classique à mettre d'entrée une certaine pression sur le spectateur, le métrage va nous présenter son personnage principal, Charlie, un guérisseur évangéliste que nous découvrirons en plein "travail" puisque ce sera devant un parterre de croyants qu'il va se livrer à un discours sur la Foi avant de tenter de guérir une vieille femme atteinte aux poumons qu'il va prendre dans ses bras, toujours en sermonnant l'assemblée, pour que finalement le vielle dame se sente beaucoup mieux après cette séance avortée par Charlie qui se sentira mal et saignera du nez. Cette séquence nous permettra également d'appréhender la femme de Charlie et leur fils, présents dans l'assistance, tandis que la caméra s'attardera aussi sur les visages de deux jeunes gens de façon certainement pas innocente.
Nous retrouverons alors Charlie chez lui, en compagnie de son fils pour un petit dialogue sur les étoiles et leur signification vis-à-vis de Dieu, laissant une discussion amère entre Charlie et Rebecca, son épouse, nous en apprendre plus sur leur relation désunie et sur le passé d'alcoolique de Charlie, celui-ci ne trouvant rien de mieux à faire que de laisser sa femme en plan pour aller rejoindre sa maîtresse. Mais pendant ce temps-là deux individus masqués vont faire irruption chez lui et poignarder sauvagement Rebecca avant que leur fils ne meure accidentellement, étouffé par le second assaillant. Bien qu'apparaissant au départ masqué, l'intrigue ne cherchera même pas à nous cacher l'identité des meurtriers qui vont une fois leur forfait accompli tomber le masque, relevant la visage des jeunes vus auparavant lors du numéro de Charlie.
Sans transition, le métrage va laisser passer six mois pour nous faire découvrir un Charlie bien différent, désormais barbu et négligé, vivant dans une caravane de petits boulots, complètement anéanti par la mort de sa famille et surtout aigri vis-à-vis de l'enquête, comme la visite d'un agent de l'autorité le confirmera. Le réalisateur ayant bien pris le temps de nous présenter ce personnage central du film, son changement radical d'attitude et de mode de vie sera effectif et même douloureux pour cet homme détruit par ce drame sordide et inexpliqué qui lui aura fait perdre la Foi. C'est dans ce contexte qu'un demoiselle, Sarah, va rentrer dans la vie de Charlie en s'incrustant auprès de lui, d'abord dans un café puis carrément dans sa caravane, dans le but de le supplier de venir en aide à son père, comme il l'avait fait quelques temps auparavant pour sa mère.
Charlie finira par accepter et se rendra donc en compagnie de Sarah chez elle où au lieu de rencontrer le père de celle-ci, se sera ses deux frères, Luke et Tim, qu'il découvrira lors d'une séquence tendue, puisque nous reconnaîtrons les tueurs de la famille de Charlie. Mais cette séquence forte ne le sera pas uniquement par le fait que les assassins découvririons eux aussi celui dont ils ont brisé la vie, mais par le statut de Luke qui sera en train d'haranguer quelques jeunes en imposant sa vision d'une Foi active et désireuse de changer le monde tel que nous le connaissons pour en plus fustiger les guérisseurs de façon à provoquer ouvertement Charlie.
La suite des événements nous réservera bien des surprises, pour bien entendu nous révéler la raison tragique ayant conduit les deux frères à devenir des meurtriers, mais surtout pour mettre en avant une certaine folie de ce Luke conquérant et dominateur qui exercera son pouvoir sur Tim et dans une moindre mesure sur Sarah, de manière totale dans un esprit de famille déplacé. Cette seconde partie du film, succédant à une mise en condition parfaite pour favoriser l'immersion du spectateur dans l'intrigue, ne sombrera pas dans la violence gratuite d'une vengeance simple et superficielle, pour au contraire aborder des thèmes ambigus (l'inceste forcé notamment) de manière frontale et impactante avant de verser un temps dans le "survival" de façon probante pour déboucher sur un final amer, triste et chargé d'amertume qui ne sera pas sans secouer le spectateur bousculé dans sa vision des choses.
Le principal atout du métrage résidera sans aucun doute dans ses protagonistes remarquablement travaillés, entre ce Charlie qui au départ aura tout d'un anti-héros lors de sa présentation, avec sa tendance alcoolique conjuguée à une relation adultère stérile et mal placée (Charlie ne quittera t-il pas sa femme en plein désarroi pour aller "faire un tour en ville"), pour rapidement provoquer l'empathie une fois le double meurtre commis, et le réalisateur aura l'intelligence de laisser cette partie du métrage se développer de manière intimiste et naturelle pour ainsi évoquer les doutes et la désillusion de cet être profondément désespéré et dégoûté de la vie qui pourtant retrouvera une certaine hargne bien légitime mais également éprouvante dans son aspect foncièrement malsain et destructeur lorsqu'il sera placé face à ses bourreaux. Mais les autres personnages seront également fouillés, entre Sarah qui se sera amouraché de Charlie lorsqu'elle l'a vu faire son numéro de guérisseur et qui devra confronter ses sentiments entre lui avec ceux ressenti pour ses frères et notamment Luke, qui de son côté offrira au métrage un protagoniste trouble, équivoque, manipulateur et froidement calculateur.
Si la violence du métrage restera essentiellement psychologique (avec par exemple le choc ressenti par Charlie quand il apprendra que Luke et Tim ont tué sa femme et son fils, pour une autre séquence remarquablement réussie par le réalisateur, tout comme ce final dramatiquement fort), l'aspect graphique ne sera pas pour autant complètement négligé pour nous assener quelques scènes violentes et crues qui elles aussi feront mal, très mal même puisque les coups portés le seront froidement et directement, sans fard et sans concession, avançant même quelques effets sanglants percutants et en tout cas jamais gratuits, loin de là.
L'interprétation servira le métrage de manière exemplaire avec des acteurs impliqués et au naturel touchant par un jeu toujours juste qui ne fera que renforcer le caractère immersif de l'intrigue, tandis que la mise en scène du réalisateur Robert Saitzyk sera efficace pour aussi bien mettre en avant les magnifiques décors naturels de l'Alaska où se déroule l'intrigue que pour rendre les phases d'action prenantes, tandis que la tension palpable accumulée qui accompagnera les temps forts du film sera remarquablement retranscrite. Les quelques effets spéciaux sanglants seront probants, réalistes et avancés de manière à servir l'intrigue et non comme une fin en soi, ce qui rendra leur caractère brutal encore plus marquant.
Donc ce Godspeed pourra s'apprécier comme une excellente surprise, détonante par sa façon de traiter un sujet classique et parfaitement agencé pour réussir à impliquer son spectateur dans ses événements dramatiques et douloureux !
Le DVD de zone 2 édité par Emylia, présenté ici, avancera une image nette et sans défaut notable, même lors des séquences se déroulant dans la pénombre, tandis que la bande-son sera probante avec une partition musicale adaptée et renforçant le climat du métrage, celui-ci étant proposé dans sa version française et dans sa version originale anglaise sous-titrée.
Au niveau des bonus, seule la bande-annonce accompagnée par celles d'autres titres de l'éditeur sera disponible pour prolonger la vision du métrage.
par Nicore
Bien que ce ne soit pas encore Noël, les éditeurs DVD nous ont réservé quelques bonnes surprises ce mois-ci, en mettant par exemple le cinéma de genre tricolore à l’honneur avec non moins de trois nouveautés, tandis que les ressorties se poursuivent, aussi bien en DVD qu’en Blu-ray et que quelques inédits sympathiques et autres titres sortis en salles vont venir étoffer les possibilités de découvertes.
Seven 7 nous aura ainsi gratifié ce mois-ci d’une Nième ressortie du Maniac de William Lustig, pour ceux qui ne connaissaient pas encore ce classique du gore sordide des années quatre-vingt, tout en offrant sa chance au Repo ! The genetic opera de Darren LynnBousman, le transfuge de la saga Saw qui changera ici de registre, pour en plus nous proposer le remake de Meurtres à la Saint-Valentin, qui s’annonce quand même assez saignant en plus d’utiliser le relief, dans plusieurs éditions, avec au choix uniquement la version en 2D, ou celle comportant la 2D et la 3D (qui apparemment serait indigeste…) et enfin le Blu-ray qui proposera également les deux versions du film.
Trop occupé à nous bassiner avec de nouvelles éditions de la saga de Harry Potter, Warner Home Video n’a mis en vente en novembre que la première saison de la série True blood et ses vampires intégrés parmi les vivants.
Par contre, CTV fait le forcing en sortant notamment le Mutants de notre compatriote David Morlet qui signera là une belle réussite, tandis que l’intriguant Acolytes et Hush, en route vers l’enfer qui semblerait valoir largement que l’on s’y attarde, connaîtront directement une sortie en DVD pour deux inédits alléchants.
Toujours préoccupé à rentabiliser son catalogue, Opening donnera une seconde chance à deux de ses titres asiatiques avec Spirits et ses fantômes vietnamiens et le dispensable The wig et sa perruque hantée. En profitant de la ressortie de quelques uns des Hellraiser par Europa le mois dernier, l’éditeur tentera de nous refourguer à nouveau Hellraiser 3. Enfin, un seul inédit à se mettre sous la dent pour l’éditeur avec Autumn (fin du monde) viendra quant à lui nous offrir des morts-vivants, mais dans un monde post-apocalyptique, mais pour un résultat hélas pas foncièrement convaincant en recopiant des situations au fort goût de déjà-vu. Mais la bonne nouvelle pour les possesseurs d’un lecteur Blu-ray sera la parution du classique de George A. Romero, Zombie, un autre classique enfin disponible dans ce format.
Profitant avec un opportuniste douteux de l’actualité, Action & communication retitrera le Virus undead des allemands Wolf Wolff (bonjour le pseudo !) et Ohmuthi en Virus H13N1 et ses oiseaux contaminés qui vont bien entendu s’attaquer aux humains pour les transformer en créatures sanguinaires !
M6 Vidéo nous permettra de découvrir l’adaptation tardive du jeu de rôles Mutant chronicles qui offrirait un bilan mitigé avec une violence certes bien présente dans un univers fascinant mais quelque peu plombé par un script calibré et léger. Mais ce sera surtout l’édition en DVD et en Blu-ray du controversé Antichrist de Lars Von Trier qui retiendra l’attention pour un film "autre" foncièrement troublant.
De son côté Sony Pictures capitalisera surtout sur la sortie de Terminator renaissance en DVD et en Blu-ray qui réussira à faire oublier l'absence d'Arnold Schwarzenegger en faisant preuve d'une belle capacité d'innovation. L'éditeur en profitera pour nous proposer un coffret regroupant les quatre films de la franchise.
Elephant Films se contentera ce mois-ci de deux inédits anecdotiques avec The visitation et son prophète douteux et La possession de Paul Twist qui avancera un James Van Der Beek (le héros de la série Dawson tombé bien bas) en écrivain perdu entre réalité et fiction.
Le vertige, autre réussite française de l'année avec son périple en haute montagne qui tournera mal, a été édité par Gaumont, tandis que Wild side nous propose le cronenbergien Ne te retournes pas, laissant à UGC le soin de mettre en vente Millénium.
Enfin, Emylia après nous avoir délaissé le mois dernier, revient en force avec trois nouveaux titres, le "slasher" 7eventy 5ive et son psychopathe joueur et sanguinaire, mais également pour un autre Mutants qui s'annonce assez sanglant et bénéficiant de la présence de Michael Ironside, et surtout l'excellent Godspeed oeuvrant sur le thème de la vengeance de manière hors du commun et immersif jusqu'à devenir douloureux.
Donc, si nous avons eu de quoi faire nos emplettes horrifiques et fantastiques ce mois-ci, le rendez-vous est d'ores et déjà pris pour le mois prochain, déjà prometteur grâce à plusieurs titres attendus avec impatience !
Lun | Mar | Mer | Jeu | Ven | Sam | Dim |
---|---|---|---|---|---|---|
<< < | > >> | |||||
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | |
7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 |
14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 |
21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 |
28 | 29 | 30 |
Les dvdpascheriens ayant la fibre journalistique peuvent participer à ce blog. Sur le thème des DVD, de la HD et de la vente en ligne. On y trouve des critiques, des dossiers, des articles sur les nouveautés ...