Catégorie: Nouveautés

10.05.15

06:39:37, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Quand l'opportunité se présente à eux, un pasteur et sa famille quittent leur domicile pour tenter leur chance à Stull, petite ville paisible du Kansas, afin de se construire une vie meilleure. Leur vie va basculer quand leurs deux filles adolescentes libèrent des forces démoniaques à la suite d'un rituel...

Mon avis :

Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, Slasher Films, dont c’est ici le premier film, n'est pas une boîte de productions spécialisées dans la production de slashers, mais bel et bien une boîte de productions de films d'horreur quand même, créée en fait par Slash, ancien guitariste mythique du groupe Guns N' Roses, connu également du grand public (Enfin, je pourrais dire du très grand public! Car Guns N' Roses touchait quand même déjà un public très large!) pour sa participation à plusieurs titres de Michael Jackson...

Sorti en France sous le titre "Les portes de l'enfer : La légende de Stull", "Nothing Left to Fear" est le tout premier long métrage d'Anthony Leonardi III, storyboarder ayant notamment travaillé récemment sur "Divergente 2: L'insurrection" ou encore pour le département artistique de la série "Game of Thrones". Le bonhomme signe là un long métrage assez inégal, mais loin d'être honteux!

Le film souffrira en effet de quelques petites longueurs et de quelques invraisemblances notamment dans les réactions de certains protagonistes, principalement dans sa dernière partie. En revanche, le film est graphiquement très réussi avec des scènes d'horreur assez régulières et n'arrivant pas pour une fois trop tardivement (Même si au départ elles feront leur apparition uniquement à travers des rêves!) et surtout évitant (Dieu soit loué!) les jump scares inutiles!

Alors certes, cette sombre histoire de portes des enfers se situant dans une petite ville de province où les habitants sont « soumis » à la Bête, ne brillera pas par son originalité et sera tout de même assez confuse au final, car je dois avouer que je n'ai pas trop saisi (Excusez-moi si je spoile un peu!) pourquoi ouvrir la porte si c'est pour la refermer quasi immédiatement...

L'intrigue s'inspire en tous cas d'une réelle légende voulant que le cimetière de Stull (Pas de bol! On ne le verra pas!) soit l'une des sept portes de l'enfer et que le Diable viendrait se recueillir deux à trois fois par an sur la tombe d'une sorcière qui aurait été son grand amour (Quel romantique celui-là!)... Légende que les scénaristes du film n’exploiteront pas réellement d’ailleurs!

Côté casting, on remarquera essentiellement la présence du Kurgan en la personne de Clancy Brown ("Bad Boys", "Highlander", "Extreme Prejudice", "Earth 2", "Starship Troopers") dans le rôle du Pasteur Kingsman, de la charmante Anne Heche ("Donnie Brasco", "Volcano", "Souviens-toi... l'été dernier", "6 jours, 7 nuits", "Psycho") dans celui de Wendy, la femme du nouveau Pasteur joué par James Tupper ("M. Popper et ses pingouins", "Revenge").

Quant à la jeune génération, Ethan Peck ("L'apprenti sorcier") dans le rôle de Noah, au physique étonnamment proche d'un Nicolas Bedos bodybuildé et Rebekah Brandes ("April Apocalypse") sortiront du lot, formant d'ailleurs un assez joli couple... Un casting de seconds couteaux donc plutôt pas mal!

Le film bénéficie autrement d'une photographie assez réussie (Même si par moments, cela fera tout de même assez téléfilm!) signée Martin Coppen ("Tom Petty: Going Home", "Metallica: The Videos 1989-2004") habituellement spécialisé dans les films documentaires, concerts et clips de groupes de Rock.

Quant à la musique, elle est l’œuvre de Nicholas O'Toole ("How to Be a Serial Killer", "After the Dark" et évidemment de Slash himself! Mais l’atout principal restera tout de même les effets spéciaux assez convaincants graphiquement où l’on sent la patte du réalisateur et faisant par moments leur petit effet...

Sans être une franche réussite, ni un chef d’œuvre du genre, "Nothing Left to Fear" s’avérera être une petite série B horrifique assez plaisante à regarder malgré ses faiblesses évidentes au niveau du scénario...

"Les portes de l'enfer : La légende de Stull" est sorti le 11 mars 2015 chez Marco Polo Production en DVD et Blu-ray. L'édition DVD nous propose le film au format 1.78:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française et anglaise Dolby Digital 5.1, alors que l'édition Blu-ray nous propose le film au format 1.78:1 16/9ème avec une résolution de 1080p et pistes audio française et anglaise dts-HD Master Audio 5.1.

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07.05.15

07:14:34, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Présentation :

26 nouveaux réalisateurs, 26 nouvelles manières de mourir ! En 2013 la première anthologie de court-métrages de genre sur la mort voyait le jour. Un seul mot d’ordre commun pour tous les réalisateurs : raconter et filmer « une célébration de la mort sous toutes ses formes ». Du plus choquant et exotique au plus banal et comique. Voici deuxième opus avec une programmation réunissant 26 nouveaux réalisateurs prestigieux du monde entier.

Mon avis :

Malgré un premier film au bilan très mitigé, "The ABCs of Death" a le droit à un second volet respectant exactement le même principe, à savoir 26 réalisateurs mettant en scène chacun un court métrage sur le thème de la mort, chacun se voyant attribué une lettre de l'alphabet devant leur inspirer un mot...

Bon, commençons par le commencement! La lettre A! Elle a apparemment inspiré à E.L. Katz ("Cheap Thrills") le mot Amateur. Le réalisateur signe là un sympathique court métrage à l'humour noir faisant mouche, débutant comme un clip, esthétiquement très réussi, où l'on découvre un tueur assez poissard interprété par Eric Jacobus ("Immortal")... Le deuxième court, "B comme Blaireau" est lui un très amusant petit film filmé en found-footage réalisé par l'acteur Julian Barratt ("English Revolution") où un odieux journaliste se fait bouffer par des blaireaux quelque peu agressifs sous les yeux de ses techniciens...

La lettre C a, elle, donné envie à Julian Gilbey ("Poursuite mortelle") de nous parler de Condamnation à mort (Pourquoi pas!), dans un court bien sanglant aux effets spéciaux de maquillages particulièrement graphiques et très réussis, mais par contre au scénario un peu trop prévisible... Le quatrième court, un court d'animation signé Robert Morgan ("Le chat qui avait des mains"), est lui plutôt bien fait, mais en revanche, il nous laisse tout de même plutôt sur notre faim!

A la lettre E, on trouve un court métrage très amusant et très bien réalisé par Alejandro Brugués ("Juan de Los Muertos", "From Dusk till Dawn: The Series") sur le thème des naufragés, à la chute assez inattendue, mettant en scène un Miguel Ángel Muñoz ("Un, Dos, Tres") particulièrement drôle. Le court suivant est quant à lui réalisé par l’israélien Aharon Keshales ("Rabies", "Big Bad Wolves") et traite du conflit israélo-palestinien avec un humour noir mettant tout de même assez mal à l'aise...

A la lettre G comme Grand-père, on trouve un court mis en scène cette fois par Jim Hosking ("Privado"), assez gore, mais nous laissant tout de même assez dubitatif! "H comme Histoire de prise de tête" est lui un court métrage animé, réalisé par Bill Plympton ("Des idiots et des anges"), graphiquement intéressant mais laissant quelque peu perplexe quant à son utilité...

Après 3 courts très moyens, heureusement "I comme Invincible" relève sérieusement le niveau avec un excellent court métrage assez gore signé Erik Matti ("On the Job"), que cela soit au niveau de la mise en scène, de la photographie ou des effets spéciaux de maquillages. La lettre J nous offre quant à elle un très bon court, assez corsé, sur l'homophobie et le fanatisme religieux, à la mise en scène impressionnante signée Dennison Ramalho, scénariste d'"Encarnação do Demônio", plus connu sous le titre "Embodiment of Evil", mais au message par contre assez obscur!

"K comme Kapout"! Voyez-vous ça? Il s'agit en fait d'un court de science-fiction assez étrange, plutôt pas mal fait, réalisé par Bruno Samper, scénariste de "Vanishing Waves". La lettre L nous offrira de son côté un court encore plus bizarre, assez gore, mais aux effets spéciaux assez cheap et surtout nous laissant désespérément sur notre faim, réalisé par le cinéaste nigérian Lancelot Oduwa Imasuen ("Games Men Play").

Le court suivant, "M comme Mastiquer" est un court complètement barré, à la chute totalement inattendue, mis en scène par Robert Boocheck, réalisateur d'un sympathique et très amusant court métrage dénommé "Horrific". Par contre, "N comme noires destinées", réalisé par Larry Fessenden ("Wendigo", "The Last Winter"), sera une grosse déception malgré une idée qui aurait pu être intéressante. L'acteur/réalisateur nous avait habitué tout de même à beaucoup mieux que ça!

"O comme Ochlocratie" d'Hajime Ohata ("Metamorphosis") sera lui une très bonne surprise avec ce tribunal de zombies jugeant les vivants... Par contre, "P comme P.P.P.P... Flippant!"... Euh, non, comme juste nul! Cette parodie/hommage des 3 stooges, réalisée par Todd Rohal ("The Catechism Cataclysm", "Nature Calls") ne m'a vraiment pas convaincu... Loin de là!

Réalisé par Rodney Ascher ("Room 237"), "Q comme Questionnaire" est en revanche assez sympa avec un humour particulièrement noir. R, forcément cela inspire la roulette russe et Marvin Kren ("Berlin Undead") y a naturellement pensé! Il nous offre un joli court en noir et blanc à l'interprétation impeccable...

"S comme Sodomie"? Euh, non! Il ne faut pas déconner quand même, on est dans "The ABCs of Death 2" et non "The ABCs of Sex 2"! Trêve de plaisanterie... Cela sera donc "S comme Séparés", un excellent court filmé en split screen, très violent et à la chute totalement inattendue signé par Juan Martínez Moreno ("Game of Werewolves"). Enfin, arrive le court des Soska Sisters ("American Mary", "See No Evil 2") qui confirment avec "T comme Torture porno" tout le bien que je pense d'elle. Elles nous offrent en effet un court bien dérangeant avec cette audition qui ne va pas se passer vraiment comme prévu! Une nouvelle fois on retrouve le côté assez féministe des jumelles et leur soucis de l'esthétique avec une très belle photographie.

Mine de rien, on arrive à la lettre U, un "U comme Utopie" signé par Vincenzo Natali ("Cube", "Cypher", "Splice", "Haunter") sur un monde futuriste où tout le monde doit être beau et bien habillé selon des critères évidemment stéréotypés. ici, pas question d'avoir de l'embonpoint ou d'être mal fagoté! Jerome Sable ("Stage Fright") a lui pensé au mot Vacances avec sa lettre V et nous livre un court hyper violent et bien dérangeant. En gros, tout ce qu'on attend d'un court faisant parti d'un tel film!

"W comme Wargame" de Steven Kostanski ("Father's Day") est lui un court qui démarre comme une sorte de pub de jouets pour enfants d'Heroic fantasy avant de se transformer en fiction où les deux enfants de la pub se retrouvent dans un univers pas si enfantin que ça et même assez cauchemardesque...

Enfin, l'un des courts que nous frenchies attendions le plus arrive à la lettre X, un "X comme Xylophone" mis en boîte par le duo formé par Alexandre Bustillo et Julien Maury ("À l'intérieur", "Livide", "Aux yeux des vivants"), un court complètement barré où l'on retrouve notamment leur actrice fétiche, Béatrice Dalle ("37°2 le matin", "The Blackout", "Trouble Every Day") et l'excellent Iván González ("The Divide").

Pour sa première réalisation, le spécialiste des effets de maquillages Sôichi Umezawa ("Jellyfish", "Death Trance", "Tomie vs Tomie") nous entraîne avec "Y comme Yeux de la jeunesse" dans un court bien allumé et délirant dans l'esprit des Sushi Typhoon... Quant au dernier court réalisé par Chris Nash, qui n'a pour le moment travaillé que sur des courts, il est extrêmement gore et très bien réalisé, laissant présager un bel avenir à son metteur en scène... Pour finir, un petit conseil, allez jusqu’au bout du générique! Une petite surprise vous y attend!

Au final, même si les courts métrages seront assez inégaux, le bilan de cette anthologie horrifique sera plutôt positif et tout de même supérieur au premier film...

"The ABCs of Death 2" est sorti en DVD le 25 mars 2015 chez Luminor dans une édition proposant le film au format 2.35:1 16/9ème compatible 4/3 avec piste audio originale Dolby Digital 5.1 et sous-titres français. Seules les bandes annonces en vost-f version Green et version Red (Entendez par là version censurée et version non censurée!) nous sont offertes en guise de bonus...

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06.05.15

07:13:37, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Téléporté de son quotidien douillet par une mystérieuse force cosmique, Howard The Duck, le canard extra-dimensionnel fan de bière et de cigares, débarque sur notre planète, à Cleveland, au milieu des humains. En plus de s’habituer à sa nouvelle vie en compagnie de la rockeuse Beverly (Lea Thompson) et du scientifique Phil (Tim Robbins), le voilà obligé de prendre l’humanité sous son aile et de lutter contre d’étranges menaces s’il ne veut pas finir en confit.

Mon avis :

Enfin! "Howard the Duck"! On a bien cru qu'il ne sortirait jamais chez nous celui-ci! D'ailleurs comme beaucoup, je m'étais rabattu vers l'édition spéciale sortie aux États-Unis qui avait l'avantage de proposer le doublage français contrairement aux autres éditions sorties à travers le monde... Mais maintenant, le problème de zone ne se pose plus grâce à Elephant Films qui nous gratifie d'une édition DVD et d'une édition combo DVD + Blu-ray riches en bonus dont certains exclusifs!

Produit notamment par George Lucas, cette adaptation d'un comic book créé par Steve Gerber et Val Mayerik, date de 1986 et n'avait pas forcément été très bien accueilli à sa sortie (C’est le moins qu’on puisse dire en fait !). Pourtant, le film est plutôt très sympathique et malgré un costume de canard assez cheap (Et pourtant il aurait coûté une vraie fortune! On parle de plus 2 millions de dollars!), il a étonnamment très bien vieilli.

"Howard the Duck" débute comme un parodie de film noir (l'ambiance donné par la musique y est en cela pour beaucoup) avec ce canard qui rentre dans son appartement où l'on trouve notamment des affiches de films détournées de films comme "Les Aventuriers de l'arche perdue" ou encore "Flashdance". Mais ensuite, le film part immédiatement en sucette lorsque Howard est propulsé hors de son monde peuplé de canards pour atterrir dans notre monde où l'accueil qui va lui être réservé sera un peu rude...

Heureusement pour notre canard, après avoir volé au secours d'une jeune rockeuse, interprétée par Lea Thompson ("L'Aube rouge", "Retour vers le futur", "J. Edgar"), c'est elle qui va le prendre sous son aile! Le duo va alors tout faire pour qu’Howard puisse repartir chez lui et surtout empêcher que d’autres créatures mal intentionnées provenant d’autres planètes arrivent sur Terre de la même façon qu’Howard...

Je ne sais pas si le film a porté bonheur (J'en doute vu l'échec commercial du film!) à Willard Huyck ("Messiah of Evil", "French Postcards", "Une défense canon"), mais en tous cas cela sera sa dernière réalisation! Pourtant, il s'en était très bien sorti et ne nous avait aucunement livré le nanar annoncé par certains (Bon ok, nanar ça rime avec canard, mais à part ça...).

Alors, bien sûr, il faut accepter dès le départ que le héros soit un canard, car autrement la sauce ne prend pas ou alors on est mort de rire, mais pas forcément pour les bonnes raisons! Car pour ce qui est de rire, cela sera de toutes manières le cas grâce notamment à des dialogues valant parfois leur pesant de cacahuètes et à quelques gags assez bien sentis, se situant parfois (Euh... souvent?) d’ailleurs en dessous de la ceinture.

Il faut dire que si le film s’adresse au premier abord à un public assez jeune, par certains côtés celui-ci ciblera également le public adulte, donnant l’impression quelques fois qu’il a le cul entre deux chaises. Mais n’est-ce pas ce qui peut en faire également un spectacle familial pouvant satisfaire tout le monde?

Bon, certes, certaines allusions sont assez limites, mais il n’y a rien de choquant non plus! Mais il est vrai que cela reste un film politiquement incorrect, totalement irrévérencieux et même assez déviant par certains côtés, ce qui n’est d’ailleurs pas pour me déplaire!

Le film bénéficie autrement d’une très belle photographie signée Richard H. Kline ("L'étrangleur de Boston", "Le flingueur", "Soleil vert", "King Kong", "Furie", "A Bout de Souffle Made in USA"), aux couleurs parfois très flashy le datant immédiatement dans les années 80.

Et puis, il y a cet excellent casting avec en particulier un Tim Robbins ("L'échelle de Jacob", "Les évadés", "Mystic River", "La guerre des mondes", "Green Lantern") assez hilarant et un Jeffrey Jones ("La folle journée de Ferris Bueller", "Beetlejuice", "Élémentaire, mon cher... Lock Holmes", "Vorace") absolument génial en savant fou.

Le film comporte quelques scènes de bravoure plutôt mémorables comme cette course poursuite en ULM ou encore cette scène à la fin où le méchant se transforme en monstre très Lovecraftien, rappelant même par le choix des couleurs le "From Beyond" de Stuart Gordon sorti la même année. Le film se termine enfin par un très sympathique clin d’œil à "Retour vers le futur" dont l’actrice Lea Thompson était bien évidemment l’une des vedettes...

Cet objet filmique non identifié, assez unique, mettant en scène un canard adepte du Kung-fu, euh, je veux dire du Quack-Fu, mérite bien son statut de film culte. Les nostalgiques des années 80, dont je fais parti, seront aux anges et il faut bien avouer qu'il fallait être sacrément culotté pour oser sortir un tel film! Chapeau monsieur Lucas!

"Howard the Duck" est sorti le 15 avril 2015 chez Elephant Films en DVD et combo DVD + Blu-ray. L'édition DVD propose le film au format 1.85:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française et anglaise Dolby Digital 5.1, alors que le Blu-ray est au format 1.85:1 16/9ème avec une résolution de 1080p avec pistes audio française et anglaise dts-HD Master audio 5.1. Côté bonus, l'éditeur nous gâte en reprenant les bonus présents sur l'édition zone 1, à savoir un making of (26’), une featurette intitulée "Howard : son histoire" (13’), trois featurettes sur les cascades, les effets spéciaux et la musique, une galerie photos, un clip promo, un très sympathique teaser très équivoque et la bande annonce du film et en exclusivité une présentation de Xavier Fournier, rédacteur en chef de Comic Box (15’).

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05.05.15

09:12:51, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Cassie Stratford, aspirante pom-pom girl, se voit refuser sa candidature pour intégrer l’équipe de son université. Pour ne pas décevoir sa mère, elle s’injecte un sérum expérimental censé lui donner force et beauté. Malheureusement, le sérum a un effet secondaire : Cassie commence à grandir sans pouvoir s’arrêter...

Mon avis :

Existe-t-il un producteur plus prolifique que Roger Corman? Pas à ma connaissance! Avec plus de 400 productions et près d'une soixantaine de réalisations, le bonhomme va être difficile à battre et il ne semble pas près de s'arrêter même s'il fêtera ses quatre-vingt-dix ans l'année prochaine...

Avec "L'Attaque de la Pom-Pom Girl Géante", réalisé par Kevin O'Neill ("Dinocroc", "Bloody Waters: Eaux sanglantes", "Sharktopus vs. Pteracuda") sur un scénario de Mike MacLean ("Dinocroc vs. Supergator", "Sharktopus", "Piraconda"), on se doute qu'on va avoir droit à une nouvelle relecture de "L'Attaque de la femme de 50 pieds" de Nathan Juran, sujet que Corman avait déjà exploité en produisant "L'Attaque de la pin-up géante" de Fred Olen Ray et que cela risque évidemment d'être très con et à la limite de la série Z, mais bon, c'est forcément ce qui va nous attirer!

Et peut-être aussi les nichons qu'on s'attend à voir... Bon, pas de problème à ce niveau là! Les demoiselles seront effectivement peu farouches et dévoileront leurs obus sans trop se faire prier! C'est déjà un bon point! N’est-ce pas?

Pour le reste, il faudra adhérer à l'humour assez débile du film et là, beaucoup risquent de rester assez dubitatif devant ce déferlement de répliques et de situations toutes plus idiotes les unes que les autres! Ça ne vole donc vraiment pas très haut, malgré la grande taille de l’héroïne, interprétée par la charmante Jena Sims ("Last Vegas", "Secret d'état")...

Une grande taille acquise peu à peu après s’être injecté un sérum lui permettant d’obtenir les attributs nécessaires pour intégrer l’équipe de pom-pom girls de l’université où elle suit des études scientifiques. Il faut dire que de prime abord, la jeune femme n’avait pas trop le physique requis et se fera naturellement éjecté par la petite garce à la tête de cette équipe, qui elle, reconnaissons-le est plutôt jolie!

Dans l'ensemble, le film sera plutôt fun avec quelques scènes assez sympas comme celle où une araignée géante, ayant bénéficié du fameux sérum, attaque une jeune femme dans des vestiaires ou encore ce combat final entre les deux géantes (Oui, la méchante va aussi s'injecter le produit! Désolé, je spoile un peu! Mais est-ce bien grave?) combattent sur un terrain de football américain.

Le film comporte en tous cas un casting de guest stars et de seconds rôles assez intéressant avec Sean Young ("Blade Runner", "Dune", "Sens unique"), Treat Williams ("Hair", "Flic ou zombie", "Un cri dans l'océan", "Cold Blood"), le réalisateur John Landis ("Les Blues Brothers", "Le loup-garou de Londres", "Série noire pour une nuit blanche", "Innocent Blood") et Roger Corman ("Un baquet de sang", "La chute de la maison Usher", "La petite boutique des horreurs", "L'enterré vivant") himself!

On remarquera également la présence de Ted Raimi ("Shocker", "Candyman", "Spider-Man"), le frère de Sam Raimi... Et puis, bien sûr, il y a quelques jolies pépées aux poumons intéressants comme par exemple Anne McDaniels ("Apocalypse, CA", "Poseidon Rex"), qui nous gratifiera d'une scène en nu intégrale sous la douche plutôt agréable à regarder ou encore la jolie Sasha Jackson ("Blue Crush 2", "Les frères Scott")...

"L'Attaque de la Pom-Pom Girl Géante" est évidemment destiné à un public prêt à se vider la tête (Non, je n'ai pas pensé à autre chose! Les quelques fesses et nibards qui parsèmeront ici et là le film ne sont certainement pas suffisants pour cela!) devant un spectacle au niveau intellectuel au ras des pâquerettes et prenant l'humour débile du film au millième degré!

"L'Attaque de la Pom-Pom Girl Géante" sort aujourd'hui en DVD chez Program Store dans une édition proposant le film au format 1.78:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio anglaise et française Dolby Digital 2.0. Seule la bande annonce française du film nous est offerte en guise de bonus... C'est peu! Mais suffisant!

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04.05.15

08:17:22, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Un jeune couple de touristes allemands, Katarina Schmidt et Rutger Enqvist, font la traversée de l’Australie en auto-stop. Ils visitent le site du cratère de Wolf Creek. N’ayant pas réussi à trouver de voiture pour les emmener ils décident de dormir sur place dans leur tente. Ils sont réveillés par Mick Taylor, un bushman psychopathe, qui leur propose de les déposer au camping le plus proche, leur déclarant qu’ils se trouvent dans un parc national où il est interdit de camper. Les deux jeunes campeurs refusent poliment la proposition de Mick, dont le comportement les effraye, lui annonçant qu’ils partiront à pieds le lendemain matin. Enragé par leur refus, Mick les attaque sauvagement. Katarina tente de prendre la fuite et de rejoindre une route et elle tombe sur la jeep de Paul Hammersmith, un jeune vacancier britannique venu faire du surf. Ce dernier l’emmène avec lui dans sa voiture, ne comprenant les cris de la jeune allemande. Au volant de son camion, Mick les rattrape, bien décidé à pourchasser Paul qui s’est mis entre lui et sa proie...

Mon avis :

Huit ans après un premier opus particulièrement réussi grâce notamment à son réalisme et à sa sobriété, suivi deux ans plus tard par "Rogue", un film de crocodile géant fort sympathique dont l'accueil fût malheureusement quelque peu mitigé, Greg Mclean nous revient avec ce "Wolf Creek 2" au ton radicalement différent...

John Jarratt ("Pique-nique à Hanging Rock", "Montclare: Rendez-vous de l'horreur", "Shiver") réendosse le costume de Mick Taylor et dès le départ on sent que le film ne va pas faire dans la demi-mesure et nous offrir du bon gros gore qui tâche! Et même si on devine que cela va être du grand n'importe quoi, on se dit qu'on va forcément « kiffer » grave! D'ailleurs comment un film utilisant "Born to Be Wild" de Steppenwolf en guise de musique de générique pourrait être mauvais?

Greg Mclean est un homme de goût, cela se sent! Le réalisateur australien nous livre ici un film sans le moindre temps mort (D'ailleurs je n'ai pas flanché une seule seconde en ayant dormi que 3 heures durant la nuit! C'est dire!) et aux idées toutes plus folles les unes que les autres.

D'ailleurs après s'en être pris à un pauvre couple de touristes allemands (Faut dire qu'est-ce qu'ils faisaient là aussi ces teutons!), le film part dans une sorte de délire à la "Duel" où débarque d'un coup un troupeau de kangourous alors que notre tueur psychopathe est en train de pourchasser un malheureux english qui passait par là... Bon, vous me direz, on est en Australie donc un troupeau de kangourous, c'est normal! Mais quand même... Je ne suis pas convaincu que cela arrive tous les jours!

Mais bon, revenons à nos moutons, je veux dire à notre « rosbif »! Ce pauvre anglais, interprété par Ryan Corr ("Max et les Maximonstres", "La promesse d'une vie"), va s'avérer plein de ressources, plus que les autres en tous cas, nous réservant ainsi quelques situations assez inattendues, voire surréalistes et faisant qu'on va au fur et à mesure s'attacher à lui.

Contrairement au premier film, celui-ci est vraiment très fun et comporte une bonne dose d’humour, noir bien entendu, le rendant très sympathique, même si les aficionados du premier risque d'être quelque peu déçus, surtout qu'ici Mclean n'hésite pas à verser dans la surenchère la plus totale, semblant d'ailleurs ne se fixer aucune limite. Par contre pour apprécier le métrage il faudra faire fi de la moindre crédibilité... On est là pour s'amuser, pas pour vivre une expérience éprouvante!

Après, une absence assez longue à la réalisation, Greg Mclean semble revenir plus prolifique qu'un nouveau long métrage, "6 Miranda Drive", devrait voir le jour prochainement et qu'une mini-série sur l'univers de "Wolf Creek" est en cours d'élaboration...


Avec "Wolf Creek 2", Greg Mclean nous offre un spectacle sauvage complètement décomplexé et furieusement outrancier, lui conférant un aspect très fun, mais très éloigné du film qui l’a fait connaître...

"Wolf Creek 2" est sorti le 7 avril 2015 chez Factoris Films en DVD et Blu-ray accompagnés de la copie digitale en illimitée. Le DVD propose une image au format 2.35:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française et anglaise Dolby Digital 5.1, alors que le Blu-ray est au format 2.35:1 16/9ème avec une résolution de 1080p/24 et contient des pistes audio française et anglaise dts-HD High Resolution Audio 7.1. Aucun bonus par contre à signaler! Quel dommage!

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01.05.15

07:13:32, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

1989. Texas. Par une douce nuit, Richard Dane abat un homme qui vient de pénétrer dans sa maison. Alors qu’il est considéré comme un héros par les habitants de sa petite ville, il va être entraîné malgré lui dans un monde de corruption et de violence...

Mon avis :

En compétition lors de la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2014 et présenté d’ailleurs la même année au Festival du Cinéma Américain de Deauville, "Cold in July", premier film de Jim Mickle à avoir eu les honneurs d'une sortie en salles chez nous, est l'un des plus surprenants thrillers de ces dernières années...

Après avoir réalisé trois films d'horreur plutôt réussis, le réalisateur Jim Mickle ("Mulberry Street", "Stake Land", "We Are What We Are") se lance avec bonheur dans le thriller avec ce "Cold in July", un thriller très marqué années 80, dans l'esprit des premiers films des frères Coen, au scénario déstabilisant et assez original adapté d'un roman du texan Joe R. Lansdale ("Bubba Ho-Tep").

Pour illustrer cette sombre histoire d'un homme menacé par le père d'un jeune homme qu'il a tué en état de légitime défense, le cinéaste a fait appel à un casting 4 étoiles avec un trio d'acteurs formé par Michael C. Hall ("Six Feet Under", "Dexter", "Kill Your Darlings"), Sam Shepard ("L'étoffe des héros", "Cœur de tonnerre", "The Pledge", "La chute du faucon noir", "Mud - Sur les rives du Mississippi") et Don Johnson ("Deux flics à Miami", "Hot Spot", "Harley Davidson et l'homme aux santiags", "Django Unchained", "From Dusk Till Dawn: The Series").

Le film fait quelque peu penser au départ à un thriller type "Les Nerfs à vif" de Martin Scorsese par sa montée en puissance au niveau de la tension et bien entendu par la façon dont le personnage de Russel harcèle Richard Dane et sa petite famille. Grâce à une mise en scène incroyablement efficace et à un montage particulièrement habile, la première partie du film s'avère assez redoutable au niveau du suspens, mais la suite du film n'en demeurera pas moins tout aussi efficace et cela malgré un changement de cape particulièrement inattendu opéré au beau milieu du film et cela jusqu’à un final très graphique et assez sanglant.

Parmi les points forts du film, on notera la très belle musique signée Jeff Grace ("The Roost", "The Last Winter", "The House of the Devil", "La dernière piste", "We Are What We Are") et la splendide photographie du film de Ryan Samul ("Mulberry Street", "Stake Land", "The Green", "We Are What We Are"), avec qui le réalisateur travaille depuis ses débuts.

Au niveau du casting, en dehors du trio vedette, on remarquera la présence, pour la seconde fois dans un film de Jim Mickle, de Wyatt Russell ("Soldier", "Cowboys et envahisseurs", "We Are What We Are", "At the Devil's Door"), le fils de l'acteur Kurt Russell et de celle de Vinessa Shaw ("Eyes Wide Shut", "La colline a des yeux", "3h10 pour Yuma", "Two Lovers") dans le rôle d'Ann Dane.

Don Johnson, qui débarque au beau milieu du film apporte étonnamment une touche d'humour et de légèreté dans ce thriller qui s'annonçait au départ comme très noir et cela malgré un thème qui n'en demeurera pas moins réellement sordide. L'acteur vieillit plutôt bien et son personnage sera réellement attachant.

Sam Shepard est égal à lui-même et s'avère même cette fois assez flippant. Quant à Michael C. Hall, il est totalement méconnaissable et particulièrement touchant. On pourra en revanche reprocher que l'implication de la police disparaisse complètement de l'intrigue malgré son rôle de toutes évidences assez trouble, mais personnellement cela ne m'a pas gêné plus que ça...

Ce "Cold in July" m’a au final totalement captivé, bluffé même, au point où j’avais envie de le revoir directement après... Une très belle surprise pour ma part!

"Cold in July" débarque le 6 mai 2015 chez Wild Side Vidéo en DVD, Blu-ray et VOD. Le DVD proposera le film au format 2.40:1 16/9ème compatible 4/3 avec au choix des pistes audio anglaise dts Digital Surround 5.1 et Dolby Digital 2.0 et française Dolby Digital 5.1. Le Blu-ray, quant à lui, nous offrira une image au format 2.40:1 16/9ème avec une résolution de 1080 24p et des pistes audio anglaise et française dts-HD Master Audio 5.1. Les bonus, communs aux deux éditions, seront composés de 9 scènes coupées avec commentaires audio et de plusieurs séquences en animatique (17’) et des bandes-annonces du film en vost-f et vf.

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29.04.15

07:12:04, Cat�gories: Nouveautés  

Par Flo200

Synopsis :

Manipulée par un mari amoureux et jaloux, Gloria s’est sauvée avec sa fille et a refait sa vie loin des hommes et du monde. Poussée par son amie Madeleine, elle accepte de rencontrer Michel via un site de rencontre. La première fois qu’ils se voient, il se passe quelque chose. Michel, le petit escroc bas de gamme (profession gigolo), est troublé, et Gloria tombe éperdument amoureuse. Par peur, Michel se sauve mais Gloria va le retrouver et lui faire promettre de ne plus jamais la quitter. Elle est prête à tout pour sauvegarder cet amour. Elle abandonne son enfant et se fera passer pour la sœur de Michel afin que celui-ci puisse continuer ses petites arnaques « à la veuve ». Mais la jalousie rend Gloria folle et elle tue Marguerite, une de ces veuves. Michel est sous le choc mais les amants restent attachés par un lien puissant. Ils vont continuer leur route sordide. Au-delà du pacte morbide qui les lie, Michel trouve en Gloria une sorte de figure maternelle dont il a toujours été privé et pour Gloria, Michel représente une image d’amour absolu dans une vie qu’elle croyait éteinte...

Présentation :

Le 30 mai de l'année dernière, je découvrais "Alleluia", l'un des meilleurs films de l'année 2014, lors de sa première projection parisienne au Forum des images en présence de son réalisateur, Fabrice Du Welz, l'un des cinéastes les plus passionnants et passionnés qu'il m'ait été donné de rencontrer.

Avec "Alleluia", le réalisateur belge adapte librement un fait divers déjà relaté notamment dans "Les Tueurs de la lune de miel" de Leonard Kastle ou encore dans "Cœurs perdus" de Todd Robinson, mais en le transposant ici dans les Ardennes, une région qu'il connaît bien et qui lui est chère. On va alors suivre le sordide parcours d’un couple qui va escroquer et assassiner plusieurs veuves...

Tout comme son précédent film, le trop sous-estimé et souvent mal-aimé "Vinyan", "Alleluia" nous arrive chez l'éditeur Wild Side Vidéo dans une édition DVD comme d'habitude soignée à la fois techniquement et éditorialement, avec notamment la présence de quelques scènes coupées qu'il aurait été fort dommage de ne pas découvrir.

L'auteur du récent "Colt 45" avec Gérard Lanvin et JoeyStarr nous offre ici une vraie expérience cinématographique, sans concession, où il retrouve pour la seconde fois Laurent Lucas, à qui il offre une nouvelle fois un rôle exceptionnel, après celui qu'il lui avait donné dans le formidable "Calvaire".

Un rôle à la mesure de son immense talent et face à lui, une Lola Dueñas absolument merveilleuse et crevant littéralement l’écran! On notera également le très beau rôle qu'il a attribué à sa compagne dans la vie, Helena Noguerra, fabuleuse dans le rôle d'une des victimes du terrible couple.

Bien entendu, on pourra déplorer, comme pour "Vinyan" d'ailleurs, l'absence d'édition Blu-ray, mais cette édition DVD respecte parfaitement les choix voulus par le réalisateur avec une image au grain très prononcé donnant un côté assez sale au film. Si vous aimez le Cinéma, avec un grand « C », vous vous devez absolument de découvrir "Alleluia"!

"Alleluia" sera disponible en DVD et VOD le 6 mai 2015 chez Wild Side Vidéo dans une édition présentant le film au format respecté 2.35:1 16/9ème compatible 4/3 avec au choix des pistes audio françaises dts surround 5.1 et Dolby Digital 2.0. Au niveau des bonus, cette édition nous proposera 6 scènes coupées (10'), des entretiens avec Lola Dueñas, Helena Noguerra et Laurent Lucas (15') un documentaire intitulé "Sur le tournage" réalisé par le site cinergie.be (10'), une galerie de photos et la bande-annonce. Il est à noter enfin que l'éditeur propose pour cette édition des sous-titres pour sourds et malentendants et l'audiodescription pour aveugles et malvoyants.

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20.04.15

08:54:22, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

A Rome, une organisation mafieuse dirigée par Rudy le marseillais rackette les commerçants avec une violence inouïe. Chargé de l’enquête, l’inspecteur Nico Palmieri manque de se faire tuer et fait un bref séjour à l’hôpital. Il décide alors de combattre cette bande criminelle par tous les moyens. Avec l’aide de citoyens, il forme une milice armée qui entreprend de nettoyer la ville par la violence.

Mon avis :

On ne peut pas dire que l'on soit particulièrement gâté en France en matière de Poliziottesco, surtout depuis la disparition de Neo Publishing... Curieusement et malgré leurs qualités évidentes, ces polars souvent ultra violents essentiellement tournés durant les années 70 et débuts 80, n'ont jamais eu trop la cote chez nous. Pourtant nombre de ces néo-polars italiens mériteraient une sortie française et il serait temps qu'un éditeur français s'inspire du catalogue de l'éditeur italien Raro Video pour nous sortir quelques pépites méconnues du public français. Encore faudrait-il que les ventes suivent me direz-vous? En tous cas, l'accueil réservé à l'édition collector de "La guerre des gangs" sorti chez The Ecstasy of Films, il y a bientôt deux ans, était assez encourageant...

Avec "Big Racket", Artus Films nous offre un autre film avec en vedette principale Fabio Testi ("La mort sonne toujours deux fois", "Django et Sartana", "Le Tueur", "L'important c'est d'aimer", "4 de l'apocalypse") et pas des moindres. En effet, ce polar signé Enzo G. Castellari ("Keoma", "Action immédiate", "The Inglorious Bastards", "La mort au large", "Les guerriers du Bronx", "Les nouveaux barbares"), vaut vraiment le détour.

Le réalisateur nous livre un film tenant parfaitement la route, au scénario simple, mais solide et ne nous laissant surtout aucun moment de répit niveau action. Et ça commence d'emblée, dès le générique, où l'on découvre une bande de vandales s'en prenant à des magasins. Rapidement l'on découvre qu'il s'agit d'une bande de racketteurs agissant en toute impunité à la vue des autorités.

Heureusement (ou pas!) pour les pauvres victimes de cet odieux chantage, l'inspecteur Nico Palmieri, joué donc par Fabio Testi, aidé de son coéquipier Velasci, interprété par Salvatore Borghese ("Le corsaire noir", "La grande débandade", "L'ombre d'un tueur", "Pair et impair"), va déclarer la guerre à ces malfrats agissant pour le compte d'un certain Rudy dit le « Marseillais », joué par Joshua Sinclair ("L'assassinat de Trotsky", "Keoma", "Les guerriers du Bronx")...

On retrouve dans "Big Racket", une bonne partie du casting de "Keoma", que le réalisateur tourna d'ailleurs la même année, puisqu'en plus de Joshua Sinclair, on retrouve en effet Orso Maria Guerrini ("Laure", "Mort à Palerme", "Double Team", "La mémoire dans la peau") et Antonio Marsina ("Section de choc", "La montagne du dieu cannibale", "Meurtre au Vatican").

Le casting du film est d'ailleurs pour beaucoup dans la réussite de celui-ci. On notera notamment les excellentes performances de Renzo Palmer ("Danger: Diabolik!", "Histoires extraordinaires", "Sur ordres du Führer"), très bon dans le rôle de Giulti, un restaurateur ne cédant pas au chantage et qui va le payer très cher, de Vincent Gardenia ("Un justicier dans la ville", "Le ciel peut attendre", "La petite boutique des horreurs", "Éclair de lune"), dans le rôle de Pepe, un gentil malfrat ne supportant pas les armes, et apportant un peu d'humour au film ou encore de Glauco Onorato ("Les trois visages de la peur", "Les aventures extraordinaires du baron von Trenck", "La cage aux folles II") dans le rôle de Mazzarelli, un patron de boîte de nuit, trafiquant de drogue...

Comme la plus part des Poliziottesci, le film de Castellari est très violent, souvent sanglant, avec des viols assez sordides. Le film étant présenté ici dans sa version intégrale, les scènes de viols et de nudité apparaissent bien, alors que celles-ci avaient été censurées à l’époque dans la version française d'origine, ce qui explique pourquoi on a le droit à quelques passages non doublés.

Par certains côtés le film fait pas mal penser à "Sudden Impact", notamment par la présence d'une méchante particulièrement sadique faisant partie de la bande, interprétée par Marcella Michelangeli ("Et le vent apporta la violence", "Arizona se déchaîne", "Nous nous sommes tant aimés!").

On peut d'ailleurs se poser la question si Clint Eastwood n'aurait pas été influencé par Castellari pour son film, ce qui est ma foi de bonne guerre, car par son côté expéditif, le personnage incarné par Testi fait quand même pas mal penser au personnage de l'inspecteur Harry Callahan dans "L'inspecteur Harry" ou encore à celui de Paul Kersey dans "Un justicier dans la ville"...

Portée par une musique Rock Psychédélique, la mise en scène de Castellari est diablement efficace, même si elle est très stylisée, avec notamment des ralentis parfois incroyables comme par exemple lors de la chute de l'inspecteur Nico Palmieri à l'intérieur de sa voiture poussée par les malfrats.

Grâce notamment à ses nombreuses qualités, le film n’a pas pris une ride, même si les effets spéciaux seront bien entendus quelque peu rudimentaires... Bon, bien entendu, comme dans tous Vigilante Movie et Rape & Revenge, deux styles dont ce Poliziottesco est proche, la morale est forcément assez douteuse, mais franchement, on s’en fout! Les méchants payent et c’est tout ce qui compte...


Au final, "Big Racket" est un polar nerveux, excessif et ne faisant jamais dans la demi-mesure. Cela demeure d’ailleurs l’un des meilleurs films d’Enzo G. Castellari, avec bien entendu son "Keoma" et donc un film que tout amateur de Poliziottesci se doit impérativement d’avoir vu et bien sûr de posséder...

"Big Racket" sort officiellement en DVD dans le commerce (...mais est déjà disponible chez l'éditeur et dans certaines boutiques spécialisées) le 5 mai 2015 chez Artus Films dans une très jolie édition digipack slim, au format 1.85:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française et italienne Dolby Digital 2.0 et sous-titres français. Comme à son habitude, l'éditeur nous propose des bonus exclusifs avec une présentation du film d’une durée de 35 minutes intitulée "De la grande violence" par le dessinateur de BD, Curd Ridel, grand amateur de cinéma italien, un diaporama d'affiches et de photos et des bandes annonces de l’éditeur, dont celle du film.

Big racket

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