04.06.10

07:10:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Life during wartime
Réalisateur : Todd Solondz
Durée du film : 1h38
Date de sortie du film : 28 avril 2010

Avec : Shirley Henderson (Joy), Allison Janney (Trish), Ciaran Hinds (Bill), Michael Lerner (Harvey), Charlotte Rampling (Jacqueline), Dylan Riley Snider (Timmy), Rich Pecci (Mark), Emma Hinz (Chloé), etc.

Par Nicofeel

Vraie-fausse suite de son excellent Happiness (dans la mesure où l'on ne prend pas les mêmes acteurs), Todd Solondz revient donc à la charge pour laminer l'american way of life. C'est aussi une façon d'exorciser les démons de ses personnages qui ne cessent de solliciter le pardon et qui semblent avoir les pires difficultés à être comme ils le disent des gens « normaux ».
Cet aveu d'impuissance est aussi révélateur d'une société individualiste où de plus en plus de personnes ont du mal à se retrouver.
Ajoutez à cela le côté traumatique post-11 septembre et vous comprendrez aisément pourquoi Life during wartime prend tout son sens puisqu'il s'agit d'un combat intérieur pour chacun des protagonistes.
D'une grande richesse thématique, le film de Todd Solondz s'attaque à tout et si le cinéaste peut se permettre de parler de n'importe quoi sans ambages, sans avoir à faire à la censure ou sans choquer de manière frontale le spectateur, c'est parce qu'il utilise comme à son habitude un humour particulier. On rit forcément devant le décalage des situations vécues mais progressivement on comprend que l'aspect dramatique prend le dessus.
En effet, ce film est celui de personnages névrosés, qui tentent d'oublier le passé et de se faire une place au soleil (d'où l'idée de situer l'action en Floride). Tous sont des écorchés vifs qui se battent contre eux-mêmes.

La première que l'on voit dans le film est Joy, cette sorte de femme-enfant, qui est victime d'hallucinations. Alors que la première scène auquelle on assiste avec ce personnage fait plus vraie que nature, avec cependant l'humour si particulier de Todd Solondz (la fille qui est nerveuse, triste, et son vis-à-vis qui lui demande si elle a ses règles !), on comprend qu'il s'agit en fait d'une scène fantasmée. On voit à de nombreuses reprises en plein jour les hommes qui ont traversé la vie de Joy, et qui sont aujourd'hui décédés. Même si ces hommes ne sont plus de ce monde, Joy n'arrive plus à distinguer le rêve de la réalité et elle perd par moment complètement pied. A tel point que certains de ces décédés l'invitent à se suicider. On voit bien que Joy est loin d'être heureuse dans sa vie actuelle.
Mais que dire de Trish, qui a vécu de nombreuses années avec un mari emprisonné pour pédophilie. Elle tente également de refaire sa vie. Elle fréquente ainsi Harvey « qui n'est pas son type » (gros, moche) et avec lequel elle trouve dans le sexe une simple compensation au stress de la vie quotidienne. Le sexe est mécanique. Il n'y a pas d'amour là-dedans. D'ailleurs, comme elle le dit à son fils, « j'ai mouillé » lorsque Harvey lui a simplement touché le coude. Trish cherche simplement quelqu'un de « normal ». Il faut croire que le traumatisme de son époux pédophile est toujours bien présent.
D'ailleurs, on revoit Bill, le fameux pédophile, qui sort de prison. Cet homme est aussi quelqu'un qui souffre en raison de sa maladie. Il prend des médicaments et a l'habitude de manger des bonbons (comme les enfants) mais il voit sans cesse dans ses rêves un paysage paradisiaque avec un personnage flouté dont on comprendra à la fin du film qu'il s'agit de son fils. Même s'il ne fait rien de répréhensible, Bill est toujours sur la corde raide au niveau de ses intentions. On appréciera particulièrement la toute dernière scène du film et l'un des tous derniers plans où l'on voit à l'arrière-plan un Bill qui passe sans que personne ne le voit. Est-ce la réalité ou est-ce un mirage pour le spectateur ?
Les enfants de Bill et de Trish sont aussi très marqués et notamment par par les événements qui ont eu lieu lors du film Happiness. Il y a le fils victime du père pédophile qui fait une thèse sur les singes et sur leur utilisation du sexe comme exutoire de la violence avec tous types de configuration (père-fils, père-fille). Il y a le petit garçon qui pense que la plupart des hommes ne sont que des pédophiles et il est obnubilé par cette question. Et puis il y a la très jeune Chloé dont la mère, Trish, donne du Lithium pour calmer son hypertension et sa nervosité.
Nouvelle venue dans le cinéma de Todd Solondz, Charlotte Rampling joue le rôle d'une femme âgée et désabusée qui ne souhaite qu'avoir du sexe avec un homme. Elle ne veut pas de la pitié dont fait preuve Bill.
Evidemment, la réussite du film tient pour beaucoup dans l'excellente performance des acteurs qui se révèlent tous très bons dans leurs rôles respectifs.
Le film ne se contente pas de dresser le portrait de personnages mortes-vivantes qui attendent un futur meilleur. Il s'intéresse également à des questions d'actualité telles que l'importance de la religion dans certaines familles (ici la religion juive), la montée en puissance de la Chine sur le plan économique qui pourrait bien remettre en cause les notions de liberté et de démocratie.
Joliment réalisé et photographié (on ressent la chaleur dont souffrent les personnages), Todd Solondz filme de belles propriétés américaines qui sont finalement assez éloignées de l'état mental des gens qui les habitent. Car Life during wartime est un combat de tous les instants de ces hommes et de ces femmes qui souhaitent tirer un trait sur le passé et obtenir le pardon. Voilà au final un film beaucoup plus fin qu'il n'y paraît, qui évoque une société post – 11 septembre avec des personnages en cruels manques de repères. Le ton du film aide à passer le côté désespéré du propos.

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03.06.10

07:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Cicak-Man

Nous venant de Malaisie, ce Cicak-Man va nous offrir un nouveau super héros bien farfelu et lorgnant évidemment du côté de "Spider-Man" au sein d’un métrage complètement déjanté qui sera bien plus porté sur la comédie que sur l’action spectaculaire (petit budget oblige !) mais pour autant le délire ambiant deviendra vite communicatif et permettra du passer un bon moment de grand n’importe quoi assumé et largement souriant pour ainsi plaire à tous avec un petit côté mûr qui s’exprimera parfois.
Le script va prendre place dans une ville futuriste où le patron d’un laboratoire spécialisé dans le recherche d’antidotes aux virus menaçant la ville va chercher à prendre le pouvoir sans se douter qu’un de ses employés, ayant avalé un lézard contaminé, va se transformer en un super-héros et s’ériger contre lui.

Cicak-Man 1Après avoir replacé le métrage dans un contexte de "comic book", le métrage va tout de suite nous présenter ses deux personnages principaux, Danny, un jeune homme d’apparence normal et son ami Hairi qui lui sera complètement frappé et le sera encore plus lorsqu’il apercevra la belle Tania prenant la même rame de métro qu’eux pour se rendre à leur travail et lorsque Tania viendra vers eux, il sera dans une incapacité totale de lui parler. Cette entame du métrage avancera donc un personnage haut en couleur en la personne de ce Hairi au comportement exagéré et donc bien entendu souriant, tandis que le métrage s’amusera également grâce à cette voix-off d’un présentateur à présenter une ville où tout est payant, renforçant ainsi l’humour de ce début original.

Cicak-Man 1Ensuite, nous allons suivre nos deux lascars à l’arrivée à leur travail au laboratoire Klon, gardé par des hommes en armes et dont l’accessibilité sera bien cloisonnée pour alors ne pas tarder à voir Hairi, voulant tester sur des lézards un antidote à un mystérieux virus 266 commençant à faire des ravages en ville, se retrouver à en avaler un par mégarde et sans s’en rendre compte. Nous découvrirons aussi le patron du laboratoire, un excentrique professeur Klon hystérique et toujours ricanant, même lorsqu’il se retrouvera face aux "Ginger", deux hommes à l’accoutrement identique d’un marron brillant qui victime des expériences de Klon voudront se venger avant de finalement pactiser avec lui pour un plan diabolique destiné au prendre le pouvoir de la cité.

Cicak-Man 1Pendant ce temps-là Hairi et Danny vont prendre conscience de faits louches pouvant être imputés au professeur Klon et décider de mener l’enquête dans le bureau du professeur, chose qui sera facilitée par Hairi qui va par ailleurs commencer à découvrir ses nouveaux pouvoirs, consistant essentiellement à pouvoir grimper le long des murs et se tenir au plafond, sans oublier cette langue de lézard qui lui permettra d’attraper des choses, pour rapidement mettre Danny dans la confidence. L’intrigue ainsi posée avec notamment un apprentissage assez bref et une acceptation quasiment immédiate de ses nouveaux pouvoirs par Hairi, le métrage va alors nous renseigner sur le fameux plan concocté par le professeur Klon et ses deux sbires, tandis qu’aussi bien Hairi que Tania vont être chacun d e leur côté mis au courant des sombres desseins du professeur.

Cicak-Man 1En effet, celui-ci aura kidnappé et cloné cinq ministres pour s’assurer une mainmise sur le pouvoir de la cité avec en plus le lancement du nouvel antidote contre le virus 266 et à la clé un programme nucléaire financé par le gouvernement. Mais Cicak-Man veillera et bien que sa tâche sera compliquée par une transformation interne (à cause du budget limité qui empêchera des effets spéciaux trop coûteux !) le poussant à ressembler dans ses postures de plus en plus à un lézard et surtout par ses impairs commis au cours de situations grandement souriantes, il va tout faire pour sauver "sa" ville et Tania, bientôt menacée à son tour, tout comme Danny au cours de rebondissements réguliers et souvent imprévisibles qui vont amener des situations cocasses mais aussi plus dramatiques (notamment lors du final qui achèvera le métrage sur une note assez aigre), tout en comportant un minimum d’action pour quelques combats mémorables avec leur agencement particulier.

Cicak-Man 1Si l’intrique restera sur le fond assez classique avec ce super-héros découvrant ses pouvoirs et confronté à un méchant bien décidé à dominer son monde, le métrage vaudra surtout pour son aspect comique omniprésent et régulièrement irrésistible avec un comique de situation et également par ses personnages hauts en couleurs, complètement surjoués (le professeur Klon en tête) et foncièrement déjantés, la palme revenant dans ce domaine au deux "Ginger" et leur élocution anormale excellente, avec en plus une façon d’agir décalée incroyable et démentielles. Mais le métrage en profitera aussi pour se gausser quelque peu des super-héros traditionnels dont les actions sont saluées par la presse avec ici un Cicak-Man bien malmené malgré sa volonté de bien faire et dont les actes seront inévitablement travestis pour le faire passer pour un criminel.

Cicak-Man 1On pourra ajouter à ce constat savoureux quelques idées originales et sujettes à bien des délires, avec déjà ces clones de ministres défaillants et multipliés à l‘infini pou tromper Cicak-Man lors d’une séquence démente, ou encore cette surprise lors du final qui vaudra son pesant de cacahuètes, mais le personnage central, Hairi, sera largement délectable avec sa manie de rater les actions entreprises et son caractère asocial du début du film qui contrastera pleinement avec l’assurance de son ami Danny, ce qui laissera encore des développements s’imposer pour donner une ampleur supplémentaire à l’ensemble et permettre à un penchant plus adulte de s’exprimer sans pour autant venir nuire à l’aspect divertissant global du film.

Cicak-Man 1L’interprétation sera ici largement convaincante avec un surjouage volontaire exquis (mais hélas parfois un peu répétitif, surtout concernant le professeur Klon) pour assurer la partie comique du métrage tout en sachant sporadiquement retrouver une gravité lorsque cela se fera nécessaire, tandis que la mise en scène du réalisateur est dynamique pour mesurer l’ampleur du délire du film et lui donner un bon rythme tout en insistant bien sur ses effets et sur l’exubérance de certains protagonistes (les "Ginger"). Les effets spéciaux sont plutôt probants pour les cascades du film mais l’animation numérique de certaines séquences et de certains décors restera quand même visible mais sans que cela ne vienne nuire véritablement à la bonne marche du film.

Donc, ce premier Cicak-Man nous réservera bien des surprises ahurissantes et démentielles dans une volonté délirante assumée et contagieuse afin de vraiment faire passer un bon moment à son spectateur, amateur ou non de super-héros !

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02.06.10

07:15:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Infectés
Réalisateur : Alex et David Pastor
Durée du film : 1h24

Date de sortie du film
: 26 mai 2010

Avec
: Chris Pine (Brian), Lou Taylor Pucci (Danny), Piper Perabo (Bobby), Emily VanCamp (Kate), etc.

Par Nicofeel

Réalisé par les espagnols Alex et David Pastor, Infectés de quoi rappeler des événements pas si loin lointains. En effet, le fait que des gens se retrouvent infectés par un virus inconnu qui a touché le monde entier, n'est pas sans rappeler la pandémie de la grippe A.
Le parallèle s'arrête cependant là. Car par son traitement apocalyptique avec quelques survivants qui tentent de sauver leur peau, le film se rapproche plutôt en terme de films d'un 28 jours plus tard. Car dans ce film où un virus particulièrement vivace a décimé une grande partie de la population, on ne croise pas grand monde. Les routes sont désespérément désertes et la principale préoccupation des vivants est de se mettre à l'abri.

C'est dans ce contexte peu favorable que l'on suit les aventures de Brian (Chris Pine) et de son frère cadet Danny, qui voyagent avec leurs copines respectives, Bobby et Kate. Leur chemin est parsemé d'embûches. En plus de devoir faire attention à des personnes qui peuvent être contaminées, il est essentiel de trouver de l'essence pour pouvoir continuer à rouler vers un ailleurs plus clément.
Dans ce film relativement lent, les frères Pastor refusent tout élément spectaculaire. On est loin des films d'horreur traditionnels marqués par une surenchère d'effets gore. Ici, il n'est question ni de gore ni d'action. Pour ne pas faire dans la redite, les deux cinéastes ont choisi de mettre l'accent sur l'aspect psychologique. En touchant à l'intime avec notamment la relation conflictuelle de Brian et de son frère Danny, l'horreur de la situation vécue est d'autant plus prenante. A la manière d'un George A. Romero qui insiste sur l'éclatement des groupes lorsque des moments dramatiques comme ceux-ci ont lieu, les frères Pastor évoquent sans ambages l'éclatement du groupe en raison de la crainte liée à ce virus. Il faut dire que ce virus a de quoi faire peur : on ne sait pas d'où il vient et personne n'arrive à le soigner. Certains se résignent à partir du moment où il n'y a plus d'espoir (voir la belle scène dans l'hôpital aménagé), d'autres jouent jusqu'au bout leur va-tout afin de sauver leur peau. Mais pour réussir à s'en sortir, il est parfois nécessaire d'abandonner ceux que l'on aime. Et de ce point de vue, le scénario du film n'offre aucun échappatoire. Au contraire. Au départ, ce sont des étrangers (un père et sa fille malade) que le groupe doit abandonner, puis c'est la petite amie d'un des frères puis c'est tout bonnement l'un des frères.
Dans un monde qui a changé, l'homme doit sacrifier sa bonne conscience. Il n'est finalement plus question d'amitié, d'amour ou de fraternité. Le film a le mérite d'exacerber le côté individualiste que l'on connaît dans notre société actuelle (alors que nous ne sommes pas victimes d'un virus).
Le film réserve par ailleurs quelques belles scènes d'émotion. De ce point de vue, c'est de manière assez logique que Infectés s'ouvre et se ferme par des souvenirs où l'on voit l'enfance heureuse des deux frères.
Mais tout ceci n'est finalement qu'un intermède. La réalité est toute autre et pour rester en vie, toute précaution est bonne à prendre : porter des masques, s'isoler des contaminés et, cas plus extrême, tirer sur des gens quand ceux-ci refusent de donner l'essence dont on a besoin.
Si le film n'est pas en soi d'une grande originalité par son sujet, il l'est en revanche par son traitement. En évitant le spectaculaire et en évoquant bien souvent la face sombre de l'être humain, Infectés évite toute facilité scénaristique et se refuse à un happy-end hollywoodien.
Le jeu des acteurs est loin d'être fameux avec notamment un Chris Pine qui cabotine quelque peu dans le rôle du frère aîné ou à l'inverse un Lou Taylor Puccci bien transparent dans le rôlee de Danny. Mais bon, le film ne joue pas spécialement sur la performance de ses acteurs. On est plutôt captivé par les événements qui ont lieu et par la tension latente qui est véhiculée tant par une mise en scène qui refuse le spectaculaire que par une belle photographie qui accroît le côté apocalyptique du film.
Au final, malgré un certain manque de rythme, des acteurs peu fameux, le film mérite tout de même d'être vu. L'ambiance sérieuse d'Infectés et ses intentions, bien relayées par la tension psychologique qui s'instaure entre les personnages, en font un film tout à fait correct, à défaut d'être totalement convaincant.

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01.06.10

07:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Freddy, les griffes de la nuit
Réalisateur : Samuel Bayer
Durée du film : 1h35
Date de sortie du film : 12 mai 2010

Avec : Jackie Earle Haley (Freddy Krueger), Kyle Gallner (Quentin Smith), Rooney Mara (Nancy Holbrook), etc.

Par Nicofeel

Réalisé par Samuel Bayer, Freddy les griffes de la nuit n'est rien d'autre que le remake de l'excellent film de Wes Craven (1985). Était-ce bien nécessaire de faire un film sur le mythe de Freddy alors que Wes Craven avait rendu un film de très bonne facture, sur ce psychopathe atypique, qui s'occupe de tuer des jeunes dans leurs rêves.
Eh bien malheureusement non. Il faut bien reconnaître que cette production Michael Bay est franchement très dispensable. Et ce pour plusieurs raisons.
Le principal défaut du film tient au changement d'acteur jouant le rôle de Freddy. Il n'est pas aisé de remplacer Robert Englund qui incarnait réellement ce cauchemar vivant pour les adolescents qu'est Freddy. Là, au contraire Jackie Earle Haley paraît bien terne. C'est une pâle copie de Freddy. On ne sent pas l'acteur vraiment impliqué dans son rôle. Il y a bien toujours le pull rouge de Freddy et ses lames tranchantes mais rien n'y fait. D'ailleurs, Jackie Earle Haley n'est pas le seul fautif dans cette affaire. Le scénariste a manqué d'inspiration en cantonnant Freddy dans un rôle de tueur quasi mécanique. On appréciait dans le film original le fait que Freddy soit un être particulièrement mystérieux et que chacune de ses apparitions fasse vraiment peur. Il va sans dire qu'il était également très appréciable dans l'original le fait de voir un Freddy qui joue avec ses futures victimes. Malheureusement cela n'est désormais plus le cas.

Autre défaut du film : la musique. La composition de Steve Jablonsky paraît bien terne. Si par moments on entend le thème célèbre de Freddy, la musique dans sa globalité n'apporte rien. On regrettera cette fois la musique de Charles Bernstein qui, si elle est bien ancrée dans les années 80, participait cependant bien à l'aspect angoissant du long métrage original.
On notera également qu'en bon remake, Freddy new look reprend en grande partie la trame de l'histoire originelle. Ainsi, on a droit à de nombreuses scènes identiques qui se révèlent malgré tout moins prenantes avec notamment la scène de la baignoire ou celle de la personne suspendue dans la pièce (second mort) qui paraissent un peu molles. La scène de la baignoire est vraiment très courte, à tel point qu'il n'y a aucune tension ressentie par le spectateur ce qui est un comble.
Quant à la mise en scène, évidemment Samuel Bayer n'est pas Wes Craven. Même si ce néo cinéaste ne s'en sort pas trop mal sur ce plan, la mise en scène est plus fonctionnelle qu'autre chose et se limite à quelques travellings de temps à autre.
Et puis les acteurs, tous de parfaits inconnus, donnent dans l'ensemble d'être peu impliqués dans le film. Le meilleur exemple est ainsi celui de l'acteur qui interprète Freddy et qui paraît bien terne. Les acteurs donnant au spectateur le sentiment d'être peu intéressés par le film, il en ressort que ce même spectateur n'est pas passionné du tout par ce qui va leur arriver. De ce point de vue, on ne pourra que regretter la scène finale qui est vraiment torchée en deux temps trois mouvements avec un Freddy qui est vite ramenée dans le monde des vivants et vite exterminé par les deux jeunes.
En dépit des énormes défauts inhérents à ce remake, le film comporte quelques rares qualités, même si elles sont à peine exploitées. D'abord, la première scène de meurtre est plutôt bien amenée avec ce mélange astucieux entre rêve et réalité. Le premier meurtre laisse espérer de belles choses, qui n'auront pourtant pas lieu par la suite. La seule vraie bonne idée est constituée d'un flashback où l'on en apprend plus sur les motivations de Freddy de son vivant et sur les raisons qui ont conduit à sa mort. Le côté pédophile du personnage, qui est bien mis en avant, démontre que Freddy était un homme extrêmement contestable dans ses faits et gestes. Il est dès lors dommage d'avoir donné si peu de caractère au Freddy psychopathe, tueur d'adolescents.
La déception est donc sérieusement de mise pour ce Freddy qui se révèle un film peu passionnant, et c'est le moins que l'on puisse en dire. Le peu d'intérêt que l'on peut porter à ce film à tous points de vue fait que ce Freddy est globalement plutôt ennuyeux. Voilà une nouvelle production Michael Bay qui est loin de s'avérer une réussite. A titre personnel, je conseille d'aller voir ce film si vraiment rien d'autre ne vous intéresse au cinéma.

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06:55:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

par Nicore

Fragments

Epaulé par un casting aux petits oignons, ce Fragments va réussir à développer une intensité dramatique autour de protagonistes marqués par un épisode traumatisant qui va bouleverser leurs vies respectives, pour nous faire découvrir avec naturel et simplicité comment chacun va réagir, dressant ainsi une galerie de personnages attachants, voir même attendrissants, mais aussi parfois souriants et qui vont se dévoiler progressivement au gré de séquences allant harmonieusement de l'un à l'autre.
Le script va donc suivre la reconstruction de la vie de survivants d'un massacre perpétré dans un fast-food par un tireur isolé.

FragmentsD'entrée le métrage va se positionner dans ce restaurant où nous allons découvrir certains des protagonistes principaux, comme Carla la serveuse qui mettra du temps à s'occuper de Charlie, un homme au regard malheureux, tandis que plus loin le jeune Jimmy va s'amuser avec son amie Anne et le père de celle-ci, ou encore ce médecin, le docteur Bruce Laraby, qui quittera les lieux juste avant qu'un nouvel arrivant sorte une arme et ouvre le feu dans le fast-food. Le métrage ne s'attardera pas en première intention sur le carnage commis pour préférer s'intéresser aux survivants qui vont être bien entendu conduits à l'hôpital local, nous laissant alors par bribes découvrir ce qui s'est réellement passé, tandis que Charlie sera soigné d'une balle qui ne l'aura par miracle qu'effleuré, laissant Carla, Jimmy et Anne être reçus par une personne de l'assistance aux victimes qui va essayer de les faire parler pour évacuer leur trauma.

FragmentsMais le métrage se fera également plus frontal pour suivre l'arrivée des blessés graves dans des brancards aux draps recouverts de sang et surtout cette opération de la dernière chance que va subir sans succès le père d'Anne qui va y rester malgré les soins prodigués par le docteur Laraby, qui par ailleurs aura bien conscience d'avoir eu de la chance de quitter le fast-food au bon moment, tenant même la porte au tireur entrant. Mais même si les différents personnages vont se croiser dans les couloirs de l'hôpital, il ne va pas pour autant se créer de liens entre eux, et chacun va devoir retourner à sa vie d'avant, complètement bouleversée pour chacun à des degrés bien évidemment différents et ce sera le parcours de reconstruction ou de renaissance de chacun que le métrage va alors s'efforcer de nous faire vivre de l'intérieur avec une force dramatique largement maîtrisée.

FragmentsEn effet, nous allons ainsi chronologiquement assister au retour chez lui de Jimmy qui ne daignera plus parler à son entourage pour se barricader dans un mutisme qui va alarmer ses parents, tandis que Anne va se trouver une Foi en dieu débordante d'énergie en louant le courage de son père à l'heure de la mort pour se mettre à parler comme ces prédicateurs typiquement américains, à commencer par son discours d'adieu lors de l'enterrement de son père, ce qui se fera au grand dam de sa mère déjà bien éprouvée par la mort de son mari. Mais le destin le plus marquant sera celui de Charlie, miraculé du massacre qui, tout en se sachant atteint d'un cancer, ne va pas rentrer chez lui mais au contraire tout larguer pour aller à Las Vegas et s'adonner à son vice, le jeu, en misant sur la chance qu'il a eu de rester en vie.

FragmentsA côté de cela, d'autres personnages vont eux aussi interférer largement dans l'intrigue, à commencer par Carla, la serveuse sortie indemne mais cela n'aura pas calmé son mode de vie assez dissolue et négligeant son bébé au point de flirter avec la maltraitance, à moins que la déshydratation et les maux de son jeune fils ne soient une raison pour aller consulter le docteur Laraby dont Carla sera amoureuse, mais le bon docteur aura la tête ailleurs, en cherchant à soigner son épouse victime de maux de tête en lui administrant en cachette deux médicaments, pour ce qui restera comme la sous-intrigue la plus confuse et la moins passionnante du film.

FragmentsLe réalisateur australien Roman Woods va développer chacun des segments du métrage avec une implication constante qui sera communicative et rendra les différents protagonistes plus ou moins attachants ou troublants comme la petite Anne qui par ses discours religieux va commencer à s'attirer autour d'elles une petite communauté de croyants, laissant au passage l'auteur fustiger à demi-mot le fondamentalisme religieux ou encore cette Carla inconsciente qui n'hésitera pas à laisser son bébé seul dans sa voiture pendant qu'elle ira s'amuser dans un bar, mais l'intrigue se chargera au final de régler les comptes de chacun pour leur faire se rendre compte de leurs erreurs respectives, erreurs causées et motivées ou non par l'incident du fast-food, et ce de manière émotionnellement forte avec notamment le retour à la réalité de la petite Anne qui aura sanctifié aveuglement son père.

FragmentsLe déroulement de l'intrigue se fera aussi intelligent pour ménager de la place à toute une série de courts flash-backs revenant sur le massacre du fast-food sans aucun sensationnalisme inutile, nous permettant à chaque retour en arrière d'en apprendre un peu plus sur le déroulement des faits tout en se mettant judicieusement à la place du personnage alors concerné pour ainsi reformer un puzzle qui ne manquera pas de réserver quelques petites surprises désagréables et ne mettant pas foncièrement en valeur certains des individus concernés, ce qui vaudra également pour les réactions de certains personnages annexes aux réflexions bien terre à terre mais tellement humaines.

FragmentsLe métrage pourra donc bien évidemment compter sur ses personnages pour devenir impliquant et prenant, et l'interprétation sera au diapason avec une brochette d'acteurs engagés et extrêmement convaincants, Forest Whitaker en tête pour jouer un Charlie émouvant, tandis que Kate Beckinsale campera une Carla avec naturel, laissant Guy Pearce ou encore Dakota Fanning venir jouer des personnages avec sérieux pour achever de donner une crédibilité totale à l'ensemble. La mise en scène du réalisateur est convaincante, sans fioriture ou effets inutiles pour bien suivre le destin de chacun de protagonistes tout en revenant sur l'événement déclencheur de façon intelligente et perspicace.

Donc, ce Fragments sera porteur d'une charge émotionnelle réelle et parviendra à poser des questions avec justesse pour certes ne pas forcément apporter des réponses mais en tout cas laisser chacun réfléchir sur les sujets abordés de manière naturelle et efficiente !

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31.05.10

07:30:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Le plan B
Réalisateur : Alan Poul
Durée du film : 1h47
Date de sortie du film : 19 mai 2010
Avec : Jennifer Lopez (Zoé), Alex O'Loughlin (Stan), etc.

Par Nicofeel

Réalisé par Alan Poul, Le plan B est par excellence le type même de comédie romantique que l'on voit fleurer chaque année sur les écrans de cinéma. Le problème est que justement cette comédie romantique n'arrive pas vraiment à se distinguer du reste de la production courante. Pire, le film est même globalement plutôt navrant. C'est pourtant dommage car le film bénéficiait d'un pitch de base qui, à défaut d'être révolutionnaire, se révélait plutôt intéressant.
En effet, on suit une jeune femme, Zoé (Jennifer Lopez) qui a passé la trentaine et qui pour diverses raisons est toujours seule mais a envie d'avoir un enfant. C'est la raison pour laquelle elle ne passe pas par le plan A (avoir naturellement un enfant avec un homme) mais par le plan B (insémination artificielle de sperme) d'où le titre du film. Sur ce, c'est après avoir s'être rendu à l'hôpital qu'elle rencontre un jeune homme, Stan, qu'elle commence d'abord par ne pas aimer puis cela va être la grande histoire d'amour.
Tout est cousu de fil blanc dans cette histoire et franchement il ne faut pas être doué pour savoir comment tout cela va terminer.
Même si les deux acteurs principaux, à savoir Jennifer Lopez et Alex O'Loughlin apportent une touche charme évidente, leur jeu sonne faux. Et puis tout cela est tout de même peu crédible. Entre le jeune homme qui est aux petits soins d'une femme qui le détestait il y a encore peu – sans compter la rapidité à laquelle il accepte le fait de devenir le père de substitution de deux enfants – et une femme qui se pose assez peu de questions sur la vie en couple ou sur la maternité, le réalisateur Alan Poul ne fait qu'effleurer son sujet et livre un film conventionnel, quand il n'est pas carrément caricatural.

Certaines scènes sont même carrément ridicules, notamment le jeu avec le chien qui s'en prend au test de grossesse ou encore une Zoé qui est toute émoustillée alors que Stan n'a pas commencé à lui faire l'amour. Il y a aussi la scène du jardin d'enfant avec le père de famille qui explique à Stan la joie d'être père, avec un enfant qui lui apporte une crotte ! Non seulement ce n'est pas drôle, mais on est proche d'une certaine vulgarité.
Tout cela est lourd, a été déjà vu mille fois et fait par instants vraiment de la peine à être regardé. Le réalisateur n'exploite jamais son sujet. Quant aux personnages secondaires, ils sont d'ailleurs bien secondaires, à tel point qu'ils sont carrément inutiles. Le coup de l'ex de Stan aurait pu mettre un peu de piment dans cette histoire mais l'idée n'est qu'effleurée. Quant à l'association des « mères célibataires et fières », là encore il aurait pu s'agir d'une bonne idée mais on tombe rapidement dans la caricature.
Alan Poul a aussi une capacité certaine à résumer le temps de la grossesse en un moment peu agréable, mais qui se résume qu'à quelques coups de colère et en une transformation rapide du corps de la femme. On a vraiment l'impression que les 9 mois passent à la vitesse grand V. Cela est d'autant plus étonnant que la jeune Zoé donne naissance à deux enfants. De ce point de vue, la scène de l'accouchement est symptomatique du reste du long métrage avec un enfant qui arrive sitôt que Zoé ait commencé à crier et à pousser.
Évidemment, dans cette histoire, Zoé et Stan vont connaître quelques moments de doute mais tout va bien se finir. On a d'ailleurs droit à la totale avec un Stan qui, de simple étudiant, passe à commerçant qui ouvre sa boutique et qui va épouser sa belle après avoir accepté ses deux enfants.
Que garder de ce film : un duo d'acteurs charmant (à défaut d'être marquant sur le plan du jeu) et quelques rares scènes marrantes, comme lorsque Zoé cherche à tout prix à joindre Stan lors du mariage de sa grand-mère, et a les pires difficultés pour le joindre.
Cependant, au final, jamais surprenant, parfois assez vulgaire, plutôt mal joué, Le plan B est un film largement dispensable, qui reste à mon avis uniquement à réserver pour les fans de Jennifer Lopez.

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07:25:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Cicak-Man
Cicak-Man

Films de super-héros complètement déjantés, ces Cicak-Man 1 & 2 nous viennent de Malaisie et vont singer de manière largement souriante les Spider-Man au cours d’intrigues privilégiant certes l’humour à l’action, mais ce sera pour devenir irrésistibles, et ce sera grâce à l’éditeur Emylia que nous allons pouvoir découvrir ce super-héros au pouvoirs hérités du lézard à partir du 1er juin prochain en DVD et en Blu-ray.

Cicak-Man

Le script de Cicak-Man 1 va nous faire assister à le genèse du super-héros au travers des aventures de Hairi et Danny qui travaillent tous les deux pour Klon Technologies à la recherche d’antidotes pour les différents virus qui agressent les habitants de la ville de Metrofulus. Alors qu’ils travaillent sur l’éradication du virus 266, Hairi ingère accidentellement un lézard contaminé. Dès lors, il constate assez vite qu’il se met à disposer de capacités hors normes : une agilité et une force surhumaine, la capacité de ramper sur les murs ainsi qu’une langue puissante et extensible. Cicak-man le super-héros est né !
Et le super-héros reviendra dans Cicak-Man 2 puisque le diabolique professeur Klon sera de retour, cette fois-ci pour contrôler l’approvisionnement en eau potable de al terre qu’il menace d’empoisonner selon un plan baptisé Black Planet. Dans 72 heures, l’eau deviendra noire et polluée. Heureusement, Cicak-Man veille !

Cicak-Man

Ce sera sur un ton franchement humoristique que cette franchise va développer ses intrigues loufoques où vont se mêler des ingrédients gentiment inspirés et détournés des aventures de l’homme-araignée, avec des protagonistes hauts en couleurs et complètement frappés, comme les deux Ginger du premier opus qui resteront inoubliables dans leur comportement et leur accoutrement et tandis que les deux métrages vont mélanger cet humour à une action certes limitée par un budget limité mais qui nous vaudra quand même quelques combats explosifs, pour en plus présenter un aspect adulte qui s’exprimera avec différentes situations amères. Mais le principal atout de la franchise résidera bien entendu dans son humour omniprésent et définitivement barré qui sera vite irrésistible et contagieux par ses moments de folie et ses protagonistes ahurissants.

Cicak-Man

L’édition 2 DVD de la franchise proposera une image en 1.78 (16/9 anamorphique) pour une bande-son en malaisien en DD5.1 et en DTS avec bien sûr des indispensables sous-titres en français.
Au niveau des bonus, on retrouvera sur chaque disque un making-of intéressant mas hélas non sous-titré ainsi qu’un vidéo-clip.
L’édition Blu-ray proposera quant à elle Cicak-Man 1 en DVD et uniquement Cicak-Man 2 en Blu-ray avec une image en 1.78 (AVC 1080p) pour une bande-son en DTS-HD avec les mêmes bonus que l’édition DVD.

Cicak-Man

Donc, c’est à partir du 1er juin prochain que nous allons pouvoir nous plonger dans les aventures de ce super-héros atypique et irrésistible par cet humour déjanté qui lui ira si bien !

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Permalink 511 mots par nicore, 439 vues • 3 retours

28.05.10

06:35:00, Cat�gories: Nouveautés  

par Nicore

Fragments
Fragments

Soutenu par un casting largement soigné comprenant entre autres la belle Kate Beckinsale, Guy Pearce ou encore Forest Whitaker, ce Fragments va exposer avec force et naturel les affres des suites d’un événement traumatisant qui va bouleverser les vies des survivants pour dresser le portrait souvent dramatique de personnages meurtris intérieurement, et le film, boudé par les distributeurs en salles, arrive chez nous directement en DVD et en Blu-ray le 1er juin grâce à l’éditeur Emylia.

Fragments

Le script va s’attacher à suivre la reconstruction de la vie de plusieurs survivants d'un massacre perpétré dans un fast-food par un tireur isolé.

Fragments

Le réalisateur australien Roman Woods va avec le métrage se servir d’un événement déclencheur brutal pour pouvoir s’intéresser de près à ces quelques survivants qui vont réagir chacun à leur manière pour permettre le développement de sous-intrigues portées par des protagonistes attachants ou troublants selon leurs réactions, laissant au passage le réalisateur fustiger à demi-mot le fondamentalisme religieux ou encore le système du jeu à Las Vegas, pour surtout interroger le spectateur et poser des questions auquel chacun devra répondre à sa manière, tout en laissant quand même l’intrigue apporter un retour de bâton à ceux qui auront dévié du droit chemin, pour en plus ne laisser l’événement déclencheur prendre son ampleur dramatique que progressivement au cours de flash-backs récurrents et parfaitement agencés qui vont ainsi mettre en lumière une réalité parfois bafouée et travestie par les survivants, pour un ensemble largement prenant, parfois attendrissant mais aussi parfois bien cruel lorsque la réalité s’imposera aux yeux de tous.

Fragments

Le DVD de zone 2 édité par Emylia avancera une image en 1.78 (16/9 anamorphique) pour une bande-son disponible en français en DD5.1 et en anglais sous-titré en DD5.1 et en DTS. Au niveau des bonus, outre le commentaire audio, on pourra suivre un imposant diaporama présentant des clichés du film.
L’édition Blu-ray du film proposera une image également en 1.78 (1080p/24) avec une bande-son en français et en anglais sous-titré en DTS-HD, pour bien entendu reprendre les mêmes bonus.

Fragments

Donc, ce sera à partir du 1er juin prochain que nous allons pouvoir découvrir ce drame poignant, prenant et qui pourra compter sur une mise en scène efficiente et une interprétation largement convaincante pour impliquer son spectateur !

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