22.05.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

A la fin de la guerre de Sécession, les convois d’or du gouvernement sont régulièrement pillés par des bandits. Le sénateur décide alors de confier la surveillance des chargements à l’agent spécial Joe Ford, connu sous le nom de Dynamite Joe.

Mon avis :

En ce mois de mai, Artus Films nous gâte tout particulièrement en nous offrant la possibilité, via sa collection Western européen, de pouvoir enfin découvrir trois westerns spaghettis dans leurs versions enfin intégrales et pas des moindres puisque nous avons le droit à l'excellent western politique "Texas" de Tonino Valerii, la très amusante comédie western de Mario Caiano, "Un train pour Durango" et enfin ce "Joe l'implacable" de Antonio Margheriti, connu également sous le titre de "Dynamite Joe"... Deux titres qui claquent bien et donc fortement prometteurs!

Antonio Margheriti ("Avec Django, la mort est là", "Et le vent apporta la violence", "Les Diablesses") a signé quelques très bons films notamment dans le domaine de l'horreur gothique comme "La Vierge de Nuremberg", "La Sorcière sanglante" ou encore "Danse Macabre" et c'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que j'aborde ce métrage, qui dès le début s'avère particulièrement savoureux. Je dois avouer que je ne m'attendais absolument pas à un film tourné vers la comédie, mais immédiatement j'ai bien accroché à ce pastiche de la trilogie de « l'homme sans nom », avec ce héros effectivement implacable et redoutable maniant ici la dynamite plutôt que le revolver.

Ce héros très flegmatique, interprété par le néerlandais Rik Van Nutter ("Le vainqueur de l'espace", "Opération Tonnerre"), connu notamment pour avoir été le mari de Anita Ekberg, n'a certes pas le côté ténébreux de Clint Eastwood, mais est parfait pour en faire un pastiche avec en plus cette tignasse assez incroyable qu'il arbore dans le film, qui lui donne un côté beau gosse un peu ridicule...

Mais après ce début fort prometteur, notre héros laisse tomber le pancho pour dévoiler un nouveau personnage, proche cette fois d'un certain James Bond, à la fois joueur et coureur de jupons... Là encore le charme opère! Le côté comédie passe bien et le film est particulièrement plaisant à regarder.

Malheureusement, ensuite, après notamment le déploiement d'effets spéciaux (assez rudimentaires et peu crédibles de nos jours...) où l'on sent que le réalisateur s'est fait plaisir (Margheriti était en effet très friands d'effets spéciaux de ce genre qu'il confectionnait lui-même), le film s'enlise quelque peu... Le côté comédie devient moins présent et moins convaincant, le film se tournant alors plus vers l'action, nous laissant au final sur un sentiment quelque peu mitigé.

Notre tombeur, maniaque de la dynamite est ici plutôt bien entouré avec Halina Zalewska ("La sorcière sanglante", "Un ange pour Satan") d'une part et Mercedes Castro d'autre part. Côté casting on notera la présence de quelques têtes pas inconnues comme Santiago Rivero ("Un cercueil pour le shérif", "L'homme qui a tué Billy le Kid") ou Renato Baldini ("Les sept invincibles", "La mort sonne toujours deux fois"). Le film bénéficie autrement d'un mise en scène et d'une photographie soignées et de beaux décors.

Bilan donc quelque peu décevant pour ce "Joe l'implacable", pas mal tourné vers la comédie au début et puis vers l'action, mais malgré tout, cela reste un western spaghetti pas inintéressant et très regardable...

"Joe l'implacable" est sorti en DVD le 7 mai chez Artus Films dans la collection Western européen. Le film est proposé au format 2.35, 16/9 compatible 4/3 dans sa version intégrale inédite chez nous en version italienne et française, cette dernière comportant quelques passages en italien sous-titré dû à l'absence de doublage. Côté bonus, on a le droit à une présentation du film par le dessinateur de BD Curd Ridel, intitulée "Dynamite Joe", à un diaporama d'affiches et de photos et à des bandes-annonces des films de la collection.

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21.05.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

"Serial starlets" : Des Starlettes sont assassinées sur la Côte d'Azur durant le Festival du cinéma de Cannes. Un détective privé est envoyé sur place pour assurer la protection des bimbos...

"A Very Realistic French Horror Movie" : Nouvellement arrivées à Paris où elles espèrent devenir modèles, trois jeunes femmes d'Europe de l'Est sont enlevées par un producteur de Snuff movies pour jouer dans ses films...

"24 hours alive" : Sur le tournage d'une émission de télé réalité, de jolies candidates vont être confrontées à un dangereux maniaque pendant ce jeu particulièrement pervers. Une sorte FEAR FACTOR gore et sexy!

Mon avis :

Pas mal de films de Richard J. Thomson ("Time Demon", "Jurassic Trash", "Votez Cindy!") reste à ce jour inédit et c'est donc toujours avec beaucoup de joie que je vois enfin sortir l'un d'eux, même si dans le cas de "A Very Very Sexy Snuff Movie", celui-ci n'est disponible pour le moment qu'en import... Déjà l'affiche originale très BD m'avait bien mis l'eau à la bouche, alors je n'en pouvais plus d'attendre!

Ce film se compose en fait de trois sketchs dont le thème se retrouve évidemment dans le titre du film. Ces trois histoires sont présentées au départ comme faisant parties d'une bande dessinée, style déjà utilisé par exemple dans les "Creepshow" (Une excellente référence donc!).

Le premier segment intitulé "Serial starlettes" ravira au plus haut point la gente masculine et les vilains pervers dont nous faisons partis avec de jolies jeunes femmes se baladant nues durant tout le film. On y retrouve notamment parmi de très jolies créatures, Marlène Delcambre ("Le masque de la Méduse", "La grosse commission") que nous avions découvert dans la toute dernière œuvre de Jean Rollin.

Le rôle principal est tenu par le réalisateur en personne, qui joue ici un détective privé chargé de protéger des starlettes et de trouver l’assassin des précédentes. Malheureusement le bonhomme n'est pas très doué et il passera l’essentiel de son temps à mater les jolies filles dénudées et à planquer les cadavres, afin de ne pas se faire virer...

Drôle de mélange que ce segment, sorte de mélange de vidéo type "Playboy" et de série Z, mais l'essentiel est là, on rince l’œil et on se marre bien! Le combat final est en ça un véritable régal!

"A Very Realistic French Horror Movie", le second sketch se veut quant à lui plus sérieux, mais ravira tout de même les fans de ce type de films par la plastique de ses actrices et par son côté gore et de ce dernier point de vue, on est gâté avec quelques scènes très généreuses. En revanche, même si ce segment est également assez sexy, il sera tout de même beaucoup plus sage que le précédent.

Le réalisateur y interprète également un rôle, celui d'un réalisateur de snuff nommé Marcel Chevalier (Nom du dernier bourreau français... Est-ce une coïncidence? J'en doute!). Le cinéaste fait preuve une nouvelle d'auto-dérision en ne se prenant jamais au sérieux. Parmi le casting, on notera principalement la présence de Fabrice D. Colson ("Le Réserviste", "Eject"), un habitué de ce type de productions, dans le rôle d'un des bourreaux. Visuellement, c'est le court le plus abouti avec une photographie nettement plus travaillée.

Le dernier sketch intitulé "24H Alive" est quant à lui un véritable délire où le réalisateur s'amuse à pasticher les émissions de télé réalité avec trois jeunes femmes super sexy qui devront survivre durant 24 heures dans une forêt où ronde un maniaque, pour pouvoir empocher le million de dollars mis en jeu.

A nouveau, on se marre particulièrement bien avec un tueur complètement hallucinant et halluciné interprété par Christophe Lemaire ("Trepanator", "Time Demon"). Le journaliste de cinéma bien connu des lecteurs de "Starfix", "Mad Movies" ou encore "Metaluna", se fait plaisir et cela se voit. Mais comment pourrait-il en être autrement vu qu'il va pourchasser pendant tout le film de jolies demoiselles qui se dénuderont à la moindre occasion...

Parmi elles, impossible de ne pas évoquer la pulpeuse Caroline Eden ("Les Petites Vicieuses 2", "Bienvenue chez les Ch'tites coquines"), qui sera particulièrement généreuse avec nous, pauvres hommes faibles que nous sommes...

"A Very Very Sexy Snuff Movie" ravira les fans de Thomson évidemment, mais devrait pouvoir toucher un public plus large par son humour plus accessible, son côté très référence au cinéma Bis et ses filles ultra sexy évidemment!

Même s'il s'agit d'un film français, "A Very Very Sexy Snuff Movie" n'est à ce jour sorti en DVD qu'aux États-Unis chez la branche américaine de Bach Films et n'est disponible qu'en version originale anglaise sans sous-titres, via le site amazon.com. Mais rassurez-vous l’anglais n’est pas bien compliqué à comprendre et il serait fort regrettable que vous passiez à côté de ce film juste pour ça, d’autant plus que le DVD est zone all et donc lisible sur nos lecteurs.

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20.05.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

A la fin de la guerre de Sécession, le gouverneur des États-Unis échappe à un attentat Sudiste à Dallas, grâce à Bill Willer (Giuliano Gemma), un soldat déserteur. Peu de temps après, une nouvelle tentative réussit, et le gouverneur est assassiné. Tous les soupçons se portent alors sur Jack Donovan, un noir. Willer va tout faire pour innocenter son ami, et démêler le complot.

Mon avis :

Tout comme "Un train pour Durango" ou "Joe l'implacable" sortis à la même date chez Artus Films, "Texas" est enfin réhabilité grâce à une copie enfin intégrale comportant environ 20 minutes de film qui avaient été honteusement coupées par le distributeur au moment de sa sortie en salle pour de simples raisons mercantiles...

Ce western politique signé Tonino Valerii ("Le Dernier Jour de la colère", "Folie meurtrière", "La Horde des salopards", "Mon nom est Personne") est un pur chef d’œuvre du western spaghetti qui mérite vraiment d'être redécouvert. Ce qui frappe en premier, c'est la qualité de la mise en scène avec notamment des plans hyper travaillés, comme ceux des dialogues en gros plans où le réalisateur a juxtaposé un gros plan avec un plan plus éloigné, de façon à ce que les visages des deux personnes qui se parlent soient nets au lieu que l'un d'eux soit flou, ce qui donne un effet très particulier, proche des vignettes de bandes dessinées.

"Texas", dont le titre français n'est pas très parlant, le titre original "Il prezzo del potere" (le prix du pouvoir) l'étant tout de même beaucoup plus, transpose l'attentat de John Fitzgerald Kennedy au temps des cow-boys, tout en dénonçant le racisme, l'intolérance et les préjugés envers les noirs à travers ces riches hommes affaires, anciens sudistes qui vont comploter contre le Président.

Bill Willer , interprété par Giuliano Gemma ("Les titans", "Un pistolet pour Ringo", "Le dernier jour de la colère", "Le désert des Tartares") et son compagnon d'arme, Jack Donavan, joué par Ray Saunders ("Deux salopards en enfer", "La cité de la violence") vont tout faire pour déjouer un attentat orchestré par Pinkerton, un ancien sudiste incarné par Fernando Rey ("Pancho Villa", "French Connection", "Cet obscur objet du désir"), soutenu par bon nombre des notables de l'état du Texas. Malgré tous leurs efforts, les deux hommes n'arriveront pas à empêcher l'assassinat du Président et c'est Donovan qui en fera les frais, accusé injustement de ce meurtre...

Le scénario tient vraiment la route, Valerii nous livrant un film engagé très bien écrit et qui plus est sans temps mort, avec des scènes d'action véritablement inspirées où Gemma utilisera pleinement ses capacités athlétiques pour nous en mettre plein la vue lors des fusillades. En plus de toutes ces qualités, le film comporte une très belle musique signée Luis Enríquez Bacalov ("Django", "El Chuncho", "Le Grand Duel") qui n'a rien à envier aux compositions de Ennio Morricone ou de Bruno Nicolai.

Niveau casting, c'est du tout bon également avec en plus des acteurs cités précédemment, quelques excellents acteurs comme Warren Vanders ("La poursuite sauvage", "Une bible et un fusil"), Antonio Casas ("Le bon, la brute et le truand", "Tristana"), Benito Stefanelli ("Le dernier jour de la colère", "Mon nom est personne"), Manuel Zarzo ("Les tueurs de l'Ouest", "Les sentiers de la haine") ou encore Van Johnson ("Bastogne", "Ouragan sur le Caine"). Du lourd, donc!

Mais pour vraiment apprécier le film, il convient impérativement de voir le film dans sa version originale italienne, car le doublage français est catastrophique, d'ailleurs en français, le président se retrouve être gouverneur pour on ne sait pas quelle raison...

"Texas" fait vraiment parti des indispensables du western spaghetti, alors si vous êtes amateur de ce genre indémodable, ruez-vous sur ce DVD!!!

"Texas" est sorti en DVD le 7 mai chez Artus Films dans la collection Western européen. Le film est proposé au format 2.35, 16/9 compatible 4/3 dans sa version intégrale inédite chez nous en version italienne et française, cette dernière comportant de nombreux passages en italien sous-titré dû à l'absence de doublage. Côté bonus, on a le droit à une présentation du film par le dessinateur de BD Curd Ridel, intitulée "Le prix du pouvoir", à un diaporama d'affiches et de photos et à des bandes-annonces des films de la collection.

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19.05.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Stormhouse
Réalisateur : Dan Turner
Date de sortie du film au cinéma : non programmée à l'heure actuelle
Origine : Etats-Unis
Durée : 1h28
Avec : Katherine Flynn (Haley Sands), Martin Delaney (Brandon Faber), Munir Khairdin (Salim Hasan), etc.

Par Nicofeel

Mis en scène par le quasi inconnu Dan Turner, Stormhouse tente à sa façon de renouveler le film sur les entités, donc sur les manifestations paranormales. Evidemment, on a peu d'espoir d'avoir un film de la qualité de The entity (1981) de Sidney J. Furie, film référence sur le sujet.
Ici, la problématique est d'ailleurs différente. Dans Stormhouse, il n'est pas question d'une entité mystérieuse qui vient violer une jeune femme. Non, le film se déroule dans une base militaire secrète du Royaume-Uni, en 2002, plusieurs mois avant l'invasion en Irak. On apprend qu'une entité invisible a été capturée (de quelle façon, pour cela on ne le saura qu'à la fin) et qu'elle est confinée dans un endroit où elle est retenue par des champs électromagnétiques qui ont été inversés.
Une jeune femme, qui aurait la faculté d'entrer en contact avec cette entité, est amenée dans cette base.
Le film suscite un certain intérêt avec cette entité qui est retenue contre son gré. Surtout, on voit que les personnels militaires sont particulièrement à cran et voient d'un bien mauvais oeil l'irruption d'une civile dans leur quotidien. Pour autant, le soufflé retombe assez rapidement. Car Stormhouse bénéficie manifestement d'un budget relativement faible et on le ressent rapidement. Car il ne se passe pas grand chose durant la première partie du film. On se contente d'imaginer qu'il y a des manifestations de l'entité avec des changements importants de température dans la cage de celle-ci et la sensation qu'il se passe des événements étranges : certains personnages auraient entendu le terme « on joue » et plus bizarre encore, l'un des principaux officiers de cette base, aurait chanté à son insu la chanson Frère Jacques (en français s'il vous plaît !). Mais c'est bien tout ce qui se passe durant la première partie. Le film demeure regardable mais on peine à se passionner à cette histoire.

En fait, le film devient nettement plus intéressant lorsque l'entité réussit à s'échapper et à contrôler les gens par l'esprit, comme si elle s'introduisait en eux. On a droit ainsi à des militaires qui s'auto-mutilent ou d'autres qui sont attaqués par l'entité. On a bien quelques membres arrachés et du sang qui coule de temps à autre mais là encore la déception est globalement de mise. Le fan de film d'horreur ne pourra que constater que le film reste trop sage sur ce point. La plupart des attaques de l'entité ont lieu dans la pénombre (du coup on voit quasiment rien), certaines scènes ont même lieu hors champ. Les rares scènes où l'on voit du sang ne font pas du tout peur et n'inspirent pas de dégoût. Mais bon, au moins cette deuxième partie est plus dynamique que la première.
Cela étant dit, il ne faut pas s'attendre à être très surpris car le scénario est très prévisible : l'entité s'échappe, elle tue des militaires, elle laisse en vie l’héroïne, des pseudo rebondissements ont lieu. Rien de bien étonnant dans tout cela. Finalement, un point qui aurait pu être développé est celui du sort qui attend un prisonnier de guerre, suspecté d'être à l'origine d'attentats (l'action du film est censée se dérouler seulement un an après les attentats du 11 septembre). Mais comme pour le reste, le traitement est extrêmement basique.
Il ne faut pas non plus s'attendre à des personnages qui sont bien développés. On a des caricatures de militaires et le personnage principal agit exactement comme on s'en doute à la base. Les acteurs sont dans le même état d'esprit. Ils ne sont pas mauvais en tant que tels mais aucun d'eux ne relève le niveau.
Tout au plus, on appréciera un dernier twist final qui explique le pourquoi du comment. Mais bon, tout être rationnel pourra trouver le concept complètement tiré par les cheveux.
En synthèse, Stormhouse est un film qui joue sur la notion d'entité. Si le film n'est pas nul, il est sans nul doute paralysé par un manque évident de budget, qui explique pourquoi ce quasi huis-clos patine clairement durant sa première partie. A regarder, si vous n'avez aucun autre film d'horreur digne de ce nom à vous mettre sous la dent.

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18.05.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Deborah Fielding mène un quotidien bien rangé : une maison irréprochable, un voisinage idéal, en somme, une vie parfaite. Mais cette journaliste va ouvrir la boite de Pandore en voulant révéler les pratiques douteuses et la corruption régnant dans l’enceinte fermée de l’institut psychiatrique Edgewater. En menaçant d’exposer une organisation secrète pratiquant des expériences sur les êtres humains, elle va plonger dans une spirale infernale qu’elle ne pourra plus arrêter. Des démons ressurgissant de son passé vont lui faire découvrir qu’elle n’est finalement pas observatrice de cette machination mais le sujet principal de leurs expériences.

Mon avis :

Une affiche qui met en avant l’impressionnant Danny Trejo ("Desperado", "Une nuit en enfer", "Halloween", "Machete"), cela attire inévitablement l'attention, mais ce n'est malheureusement pas toujours gage de qualité... Souvenez-vous de "La balade de Crazy Joe" par exemple!!!

En plus de Danny Trejo, ce petit thriller fantastico-horrifique de Peter J. Eaton ("Sweet Good Fortune", "Enigmata") compte au sein de son casting également Lance Henriksen ("Aliens, le retour", "Aux frontières de l'aube", "Pumpkinhead", "Johnny belle gueule"), mais les deux hommes dont les deux noms sont bien mis en avant sur les différentes affiches du film, n'ont pas les rôles principaux et semblent ici plus pour payer leurs factures qu'autre chose...

D'ailleurs, le soucis, c'est qu'on a l'impression très rapidement que tout le budget a été utilisé pour faire venir les deux vedettes! La mise en scène est très pauvre, en dehors de quelques plans plus inspirés et la photographie du film fait vraiment très DTV.

Quant aux effets spéciaux, ils sont plutôt rares et très basiques. Les acteurs principaux sont joués par des inconnus, sans réel charisme et parmi le casting en dehors de nos deux stars, on remarquera essentiellement la présence de Richard Riehle ("Glory", "Ken Park", "The Lost", "The Man from Earth"), un habitué des rôles de flics, ici dans le rôle du Capitaine Parsons.

Que dire autrement du film? Et bien pas grand chose, sinon que le scénario est relativement complexe, mais je dirais inutilement complexe... Cela se laisse regarder, mais franchement c'est guère palpitant! Seules une ou deux scènes éveilleront quelque peu notre attention, comme celle assez amusante où le personnage joué par Danny Trejo va nourrir la bête avec des restes humains et se prend les os en retour.

L'acteur montre une nouvelle fois qu'il a de l'humour et qu'il peut faire preuve d’auto-dérision comme on avait pu le constater dans "Le Jaguar" par exemple. Quant à Lance Henriksen, il est au début du film en chaise roulante, ce qui ne sera pas sans rappeler son rôle dans "Dying God", le film de Fabrice Lambot... Il paraît également évident que l'acteur ne s'est pas pris au sérieux pour ce rôle, ce qui se ressent par moments.

Au final, "Necessary evil" est un petit DTV regardable, mais tout à fait dispensable, à réserver essentiellement aux fans de Lance Henriksen et Danny Trejo...

"Necessary evil" est sorti chez Factoris Films le 7 mai en DVD, dans une édition proposant le film au format 1.78, 16/9ème avec pistes anglaises 5.1 Dolby Digital et dts Digital Surround accompagnées bien entendu de sous-titres français. Cette édition contient en outre la copie digitale du film en illimitée.

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17.05.13

05:41:09, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Mon avis :

Lorsque j'ai vu que Karim Hussain ("Subconscious Cruelty", "Ascension", "La belle bête"), dont j'adore le travail était le chef opérateur de "The Captured Bird", je me suis immédiatement intéressé à ce court métrage de Jovanka Vuckovic. Ma curiosité n'a alors fait qu'accroître lorsque je me suis aperçu que Guillermo del Toro ("L'échine du diable", "Blade II", "Hellboy", "Le labyrinthe de Pan") était l'un des producteurs exécutifs et que le monteur n'était autre que Douglas Buck ("Family portraits", "Sisters", "The Theatre Bizarre")... Que du beau monde donc!

Le DVD étant édité au Canada et ne contenant pas de version française ou de sous-titres français, j'avais quelque peu hésité, mais la tentation était trop forte et tant mieux, car cela ne doit nullement vous réfréner puisque "The Captured Bird" est une fable fantastique sans parole et qui plus est, le DVD est lisible sur tous lecteurs... La jeune réalisatrice aux cheveux de feu et au corps couvert de tatouages est bien connue dans le milieu de l'horreur, notamment pour avoir été rédactrice en chef de Rue Morgue Magazine durant plus de 6 ans.

Elle signe ici sa première mise en scène et avec brio! Ce court métrage d'un peu plus de 10 minutes est vraiment splendide. La photographie signée Karim Hussain y est certes pour beaucoup, mais pas seulement! Les effets spéciaux sont également très réussis et la musique de toute beauté.

Quant à la jeune actrice, elle est vraiment remarquable! La jeune Skyler Wexler ("Carrie, la vengeance", "Orphan Black") joue ici une enfant, se sentant quelque peu délaissée par ses parents qui viennent d'avoir un bébé. Elle dessine sa petite famille à la craie sur le sol dans un parc, à côté d'eux lorsque soudain elle voit apparaitre un curieux liquide noir sortant des pavés, qui semble lui indiquer un chemin. Elle va évidemment le suivre et arriver devant un splendide château, tout droit sorti de contes féeriques, un lieu étrange qui renferme de bien étranges créatures...

Libre à vous de prendre cette fable comme bon vous semble. Peut-être la prendrez-vous comme un conte fantastique un peu dans la veine du "Voyage de Chihiro" ou peut-être interpréterez-vous le voyage de la jeune fille comme un rêve reflétant ses peurs infantiles? Probablement serez-vous également désappointé? Mais j'espère que tout comme moi vous serez charmé par ce petit film à l'ambiance très onirique et féerique.

Jovanka Vuckovic a du talent et une sensibilité qui me touche et j'ai vraiment hâte de la découvrir plus amplement dans un long métrage. En attendant, dans un style très différent, j'ai également beaucoup apprécié son "Self Portrait", un petit court de 3 minutes où elle se met en scène et qui figure dans les bonus de ce DVD et il me tarde de découvrir son prochain court intitulé "The Guest"...

Le DVD-R de "The Captured Bird" est uniquement commandable via le site officiel du film au prix de $10 USD + $4,30 USD de frais de port pour la France, payable par carte bancaire ou paypal, dans une belle édition avec jaquette, feuillet à l'intérieur et disque sérigraphié. Cette "special edition" contient d'excellents suppléments, malheureusement à réserver aux anglophones. Les bonus se composent d'un making of de 30 minutes, d'un commentaire audio de la réalisatrice, de Karim Hussain et du producteur Jason Lapeyre, de l'audition de la jeune Skyler Wexler, d'un journal vidéo de la réalisatrice, de storyboards, d'une galerie d'images et une de photos, de plusieurs interviews que celle-ci a fait de Georges Romero, Rob McCallum, Mick Garris, de Karim Hussain et de Paul Jones et enfin d'une intro vidéo et du court métrage "Self Portrait". Plus complet, tu meurs!

Preuves de l'excellente qualité de ce court métrage, il n'arrête pas de rafler des prix et aura même l'honneur d'une projection en salle au Canada à partir du 30 mai 2013 dans 25 salles en avant programme du film "American Mary" de Jen Soska et Sylvia Soska.

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05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : The sessions

Réalisateur : Ben Lewin

Année : 2013

Origine : Etats-Unis

Durée : 1h35

Avec : John Hawkes (Mark O'Brien), Helen Hunt (Cheryl Cohen Green), William H. Macy (Père Brendan), Moon Bloodgood (Vera), etc.

Par Nicofeel

Réalisé par Ben Lewin, The sessions est un film qui traite d'un sujet “casse-gueule” par excellence : le désir de sexualité quand on est handicapé. En effet, il raconte l'histoire de Mark O' Brien – qui a réellement existé – un homme fortement handicapé qui doit vivre la plupart du temps dans une machine pour pouvoir respirer convenablement. Mark souffre de polio (maladie de la poliomyélite) ce qui explique son très grand handicap.
Pour autant, Mark n'a pas son cerveau qui est endommagé puisqu'il a suivi des études importantes et qu'il écrit des ouvrages de poésie.
Oui mais voilà Mark se sent désespérément seul dans sa vie privée. On peut même affirmer qu'il a une certaine frustration : il voudrait connaître l'amour physique. Or, il n'a jamais eu le plaisir d'être avec une personne du sexe féminin, si ce n'est les femmes qui se relaient pour faire sa toilette et l'aider à se déplacer à l'extérieur.
Après bien des hésitations, Mark prend la décision de solliciter une assistante sexuelle. C'est ainsi qu'il va rencontrer Cheryl Cohen Green, une femme d'âge mûr, mariée, qui est une assistante sexuelle que l'on peut situer comme étant un métier à mi-chemin entre le psychologue et la personne humaniste prête à aider des handicapés. On ne connaît pas en France ce métier d'assistant sexuel mais il existe dans d'autres pays (la Belgique par exemple pour ne parler que de nos voisins proches).

Le métier d'assistant sexuel n'a rien de révoltant sur le plan moral. Il s'agit bien de faire des leçons (d'où le titre The sessions) pour permettre à des handicapés, qui n'ont pas connu l'amour ou qui ne connaissent plus l'amour, de s'émanciper sur le plan sexuel.
Ce long métrage est filmé avec beaucoup de pudeur. Au départ, on peut penser que tout cela risque d'être larmoyant (le handicap) ou quasi malsain. Mais heureusement, le cinéaste, qui a lui-même souffert de polio, a évité ces écueils. Les relations d'amour sont pour Mark une découverte progressive de son corps avant qu'il n'ait le plaisir de faire l'amour pour la première fois de sa vie. Si cela pourrait appraître de prime abord comme voyeuriste, il y a en fait beaucoup d'humour et de gentillesse qui ressort de cette relation.
En somme, on a droit à un film particulièrement humaniste, où l'amour du prochain est le leitmotiv. D'ailleurs, en parlant d'amour du prochain, le film met en scène, outre les deux principaux protagonistes, un troisième larron, qui n'est autre qu'un prêtre. Mark entretient un rapport étroit avec un prêtre qui lui donne quasiment sa bénédiction pour connaître l'amour physique en passant par une assistante sexuelle. Comme quoi, même un homme d'église peut apporter une réponse pragmatique à un problème concret. La relation entre Mark et le prêtre est d'une grande franchise, souvent très drôle par le décalage qu'il y a entre la réaction que l'on attend en principe d'un prêtre.
En fait, le film se révèle extrêmement humaniste, et sur ce point sa réussite est totale. Autant au départ le spectateur peut penser qu'il va visionner un film triste, autant à la fin c'est au contraire le sentiment de gaieté, de bonheur de vivre qui prévaut.
L'histoire de Mark O' Brien, sa volonté de vivre malgré son lourd handicap, doit servir de modèle à tout un chacun.
Si le film est mis en scène un peu platement, il peut se targuer d'un casting de qualité. John Hawkes interprète avec beaucoup de justesse le rôle difficile de Mark. Quant à Helen Hunt, elle apporte avec beaucoup de sensibilité et de tact le rôle de cette assistante sexuelle. On a droit également à des seconds rôles savoureux, avec notamment le père Brendan joué par un William H. Macy qui fait preuve toutà la fois d'humour et d'humanité et le rôle de l'assistante de Mark tenu par une Moon Bloodgood qui fait preuve en toutes circonstances d'a propos. Le film, qui repose principalement sur ses dialogues et sa distribution, est donc réussi.

Voilà donc un film sensible, intelligent qui mérite largement d'être vu. Il ne faut pas s'arrêter à sa thématique principale qui pourrait rebuter certains spectateurs. C'est avant tout un film humaniste qui traite avec courage et clairvoyance du handicap. Si sa mise en scène avait été un peu moins “télévisuelle”, on aurait pu tenir là un film de très grande qualité. Il n'en reste pas moins que le cinéaste Ben Lewin est un homme à suivre de près pour son prochain film.

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16.05.13

05:00:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Au Mexique, Gringo (Anthony Steffen) et Lucas voyagent en train jusqu’à Durango, pour se rendre ensuite aux États-Unis, et tenter d’y faire fortune. Alors que Gringo séduit la belle Hélène, le train est attaqué par des bandits à la solde du révolutionnaire Lobo. Les bandits font un carnage et emportent un coffre-fort. Étant en possession de la clé du coffre, les deux amis enlèvent Hélène et se lancent à la poursuite des bandits… et du magot.

Mon avis :

L'éditeur l'annonce d'emblée, le film ayant été coupé à l'époque de sa sortie en salle en France, certaines scènes sont uniquement sous-titrées, car n'ayant jamais été doublées... Mais voilà, au vu du nombre impressionnant de scènes sous-titrées, on se demande franchement à quoi devait ressembler "Un train pour Durango" à l'époque tellement celui-ci semble avoir été charcuté! C'est donc avec un immense plaisir que l'on découvre enfin chez nous cette version intégrale de ce western fort atypique.

En effet, ce western spaghetti de 1967 signé Mario Caiano ("Les Amants d'outre-tombe", "Shangaï Joe", "Nosferatu à Venise") est avant tout une comédie, ce qui était plutôt rare à cette période. Dès la première scène on découvre nos deux héros, Gringo et Lucas, interprétés par Anthony Steffen ("Quelques dollars pour Django", "La corde au cou", "La notte che Evelyn uscì dalla tomba") et Enrico Maria Salerno ("L'Évangile selon saint Matthieu", "L'Oiseau au plumage de cristal", "La bête tue de sang-froid"), se faisant lamentablement avoir par des escrocs dès leur arrivée à la gare, alors qu'ils viennent prendre ce fameux train pour Durango, où ils comptent bien faire fortune...

Évidemment le voyage en train ne va pas être également de tout repos pour notre duo de loosers, car peu de temps après avoir fait la connaissance de la charmante Helen, jouée par la française Dominique Boschero ("Le Baron de l'écluse", "Ulysse contre Hercule", "L'Alliance invisible "), dont Gringo va tomber éperdument amoureux, celui-ci va être attaqué et la jeune femme enlevée...

Mais la chance sera malgré tout avec nos deux loosers, puisque dans leur infortune, ils vont tomber sur les clés d'un coffre-fort très convoité, ce qui devrait en principe leur apporter la fortune tant espérée...

Leur quête leur fera alors croiser à plusieurs reprises le chemin d'un curieux personnage nommé Brown, interprété par Mark Damon ("La chute de la maison Usher", "Les trois visages de la peur", "Le retour d'Ivanhoé"), semblant constamment sortir de nulle part pour les aider, un dandy on ne peut plus cool, conduisant une belle automobile. Quant à Helen, elle sera comme on peut s'en douter assez opportuniste et s'adaptera à la situation utilisant naturellement ses charmes, tout en faisant preuve d'un sacré caractère...

Au niveau du casting, les amateurs de western spaghetti reconnaitront quelques gueules bien connues comme celle par exemple de Manuel Zarzo ("Les tueurs de l'Ouest", "Les sentiers de la haine", "Texas").

Le film mêle constamment action et comédie, un peu à la manière de "Mon nom est personne", précédant également de quelques années les "Trinita" et Co. Le film nous fait vraiment passer un bon moment grâce à son humour irrésistible et ses personnages attachants, avec en plus un scénario qui tient la route, une belle photographie, une mise en scène soignée et une musique bourrée de références classiques.

Certaines scènes sont de plus, vraiment mémorables, comme celle où les deux héros se retrouvent enterrés jusqu'au cou et que des cavaliers les frôlent afin de les faire parler ou celles où nos deux loosers se font arnaquer (et il y en aura plus d'une!)...

"Un train pour Durango" est un comédie western qui vaut vraiment le détour et qui plaira assurément à tous les vrais amateurs de western spaghetti...

"Un train pour Durango" est sorti en DVD le 7 mai chez Artus Films dans la collection Western européen. Le film est proposé au format 2.35, 16/9 compatible 4/3 dans sa version intégrale inédite chez nous en version italienne et française, cette dernière comportant de nombreux passages en italien sous-titré dû à l'absence de doublage. Côté bonus, on a le droit à une présentation du film par le dessinateur de BD Curd Ridel, intitulée "Gringo à Durango", à un diaporama d'affiches et de photos et à des bandes-annonces des films de la collection.

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