Archives pour: Juillet 2015

31.07.15

06:36:42, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg


Synopsis :

Jude est Américain, Mina Italienne. Ils se rencontrent à New York, tombent fous amoureux et se marient. Lorsque Mina tombe enceinte, une nouvelle vie s’offre à eux. Mais l’arrivée du bébé bouleverse leur relation. Mina, persuadée que son enfant est unique, le protège de façon obsessionnelle du monde extérieur. Jude, par amour, respecte sa position jusqu’à ce qu’il comprenne que Mina commence à perdre contact avec la réalité.


Mon avis :

En général, lorsqu'une femme accouche d'un enfant, son attitude change souvent notamment vis-à-vis de son partenaire qu'elle se met à délaisser, devenant avant tout une mère avant d'être une femme. "Hungry Hearts" part en partie de ce postulat là pour nous livrer un drame fascinant à la limite du thriller...


Remarqué grâce à "La solitude des nombres premiers", le cinéaste italien Saverio Costanzo ("Private", "In memoria di me") nous entraîne à New-York, malgré le fait que le récit de "Il bambino indaco", le roman écrit par Marco Franzoso dont il s'est inspiré, se passait en Italie. Le réalisateur/scénariste ayant jugé en effet que la ville de New-York correspondrait mieux à l'environnement qu'il voulait pour son film, notamment pour son côté violent.


Curieusement, le film débute comme une comédie, avec même un humour pipi caca assez surprenant, lors d'une scène où Jude, le personnage interprété par Adam Driver ("J. Edgar", "Lincoln", "Inside Llewyn Davis", "Et (beaucoup) plus si affinités", "Girls") se retrouve bloqué dans les toilettes d'un restaurant avec Mina, jouée par Alba Rohrwacher ("Mon frère est fils unique", "Amore", "L'homme qui viendra", "La belle endormie"), la compagne du réalisateur, alors qu'il souffre de petits problèmes de digestion... Drôle de rencontre, pas très romantique vous en conviendrez, mais c'est pourtant ainsi qu'ils vont tomber amoureux!


Les choses vont ensuite aller très vite... Mina va rapidement tomber enceinte, ils vont se marier, l'enfant va naître et c'est là que leur vie va basculer! Mina va se métamorphoser en mère ultra protectrice aux convictions écolo, mettant en danger son enfant sous le regard impuissant de son compagnon.


Pourtant, la jeune femme est intimement persuadée d'agir pour le bien de son enfant, s'imaginant être la seule à savoir ce dont il a réellement besoin et cela malgré la perte de poids évidente et inquiétante de sa progéniture dont elle est persuadé qu’il est un enfant indigo.


Si au départ, Jude va suivre sa compagne dans ses convictions, devant l'évidence il essayera de venir en aide à son enfant, faisant les choses dans le dos de sa compagne qui semble peu à peu basculer dans la folie au point d'en devenir même violente...


Le film va peu à peu basculer dans l'horreur, changeant constamment de ton durant le film en partant d'un ton résolument léger au départ et en allant ensuite peu à peu vers quelque chose de plus en plus sombre. Les deux acteurs sont vraiment excellents et il n'y aura rien d'étonnant à ce qu'ils aient remporté la Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine et masculine à la 71ème édition de la Mostra de Venise en 2014.


Le metteur en scène réussit à instaurer une réelle tension à son métrage, tout en ne sombrant jamais dans une violence excessive qui aurait pu éloigner le spectateur de ce quotidien dans lequel il peut ici s'identifier. En revanche, pour apporter une certaine distance, il jouera avec la caméra, plaçant celle-ci souvent en plongée ou encore en l’utilisant avec des filtres déformants.


Après "La solitude des nombres premiers", Saverio Costanzo confirme avec "Hungry Hearts" qu’il est un réalisateur talentueux et sur lequel il faut compter signant une œuvre à la fois surprenante et déroutante...


"Hungry Hearts" est sorti le 7 juillet 2015 chez BAC Films en DVD et en Blu-ray. Le DVD nous propose le film au format 1.66:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio anglaise et française Dolby Digital 5.1 et sous-titres français non amovibles sur la version originale, alors que le Blu-ray est au format 1.66:1 16/9ème avec une résolution de 1080i et contient des pistes audio anglaise et française dts-HD Master Audio 5.1 et des sous-titres français imposés sur la version originale. Côté bonus, pas grand-chose à se mettre sous la dent, trois bandes annonces de l’éditeur dont celle du film et puis, c’est tout!


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30.07.15

08:04:12, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

En rentrant d'un concert de son idole, le chanteur Driller, Louise, une jeune étudiante un peu coincée, s'endort après avoir regarder un film d'épouvante. Elle va alors faire un cauchemar qui va la transporter dans un monde peuplé de personnages étranges, de loups-garous et de zombies...

Mon avis :

Après ses collections « Les inédits du cinéma Bis » et « Les monstres du Jurassique », Crocofilms inaugure une nouvelle collection, « Les meilleures parodies X », avec "Driller : a sexual thriller", une parodie XXX du plus mythique des clips de Michael Jackson, j'ai nommé "Thriller"! Voilà qui peut s'avérer très fun, n'est-ce pas?

Les producteurs de films pornographiques parodient très régulièrement les plus gros succès du box-office et cela un peu partout dans le monde et depuis des lustres. Suite au succès international de "Thriller" en 1982 et devant l'intérêt cinématographique de son clip réalisé par John Landis ("Les Blues Brothers", "Le loup-garou de Londres", "Un fauteuil pour deux", "Innocent Blood"), il était tout naturel de voir émerger une parodie de celui-ci.

La toute première, cela sera "Driller" réalisé en 1984 par une certaine Joyce James. D'autres parodies XXX de clips de Michael Jackson et notamment de "Thriller" verront par la suite le jour comme par exemple "Thrill her", un court métrage réalisé en 2011... Mais revenons à celle qui nous intéresse!

Le film débute par un concert d'un pseudo sosie de Michael Jackson interprétant une chanson pompant allégrement le tube "Billie Jean", accompagné de quatre danseuses sur une scène des plus miteuses et devant un public certes très restreint, mais en délire, où l'une des fans (la fameuse Joyce James!) enlèvera même son tee-shirt afin de pouvoir laisser libre cours à sa généreuse poitrine.

Le concert ne sera en tout cas pas du goût de tout le monde et notamment pas de Dan, interprété par Dick Howard ("Burlexxx", "Jailhouse Girls", "Sinners"), le petit ami de Louise, jouée par Taija Rae ("Voyeur", Sex Drive", "Eatin' Alive"), qui n'aura qu'une envie, faire ses petites affaires...

Cette chère Louise, si elle se montrera un peu réticente au départ, cèdera tout de même à ses avances, mais se montrera assez pressante du fait de la présence de ses parents dans la pièce d'à côté. On ne peut pas dire qu'elle sera vraiment à la chose, puisqu'elle passera son temps à se plaindre et à faire des boucles avec ses cheveux! Mais bon, que cela soit une jeune fille un peu coincée et innocente, on en aura de sérieux doutes, surtout lorsqu'on découvrira qu'elle porte des porte-jarretelles et qu'elle n'a pas de culotte...

Si la scène ne sera pas particulièrement excitante, elle aura tout de même l'avantage d'être à mourir de rire grâce à des dialogues particulièrement gratinés! La belle va ensuite se coucher, non sans avoir regardé bien entendu un petit film d'épouvante à la télévision avant de s'endormir, ce qui naturellement entre sa passion pour le pseudo Michael et le film, lui fera faire un cauchemar à la "Thriller"!

Alors là, nouvelle crise de rires assurée, notamment lorsque notre chanteur va se transformer en loup-garou lors d'une transformation des plus mémorables... Le loup-garou nous offrira même une chorégraphie avec sa bite! Franchement, c'est du pur caviar! Le titre prendra d'ailleurs ici tout son sens, puisque le sexe du monstre se transformera alors en perceuse (à foufoune bien entendu!). Y a-t-il des personnes suffisamment tordues pour se palucher sur une telle scène? Je ne pense pas, mais qui sait? Tous les goûts sont dans la nature!

Les choses vont ensuite carrément partir en vrille, puisque qu'après le loup-garou emmènera notre pauvre Louise dans un château où il se passe de drôles de choses... On y croisera en effet, un moine avec une tête faisant penser à celle de Toxic Avenger, obligeant une jeune femme-fontaine à se masturber, des hommes masqués style SM se faisant une jolie blonde sur des chants grégoriens, des jeunes femmes recouvertes d'or se faisant plaisir avec des godemichets lumineux... Le tout sous le regard médusé de la pauvre Louise!

Mais que les fans de Michael se rassurent, la parodie ne s'arrêtera pas au début du film et reprendra bel et bien ensuite! Les zombies seront bien au rendez-vous et on aura le droit d’ailleurs à une petite partouze où s’accoupleront un couple de mariés zombies, des morts-vivants et des types affublés de masques d’anciens présidents des États-Unis!

Là encore les dialogues sont un véritable régal, notamment lorsque Nixon fera des prouesses avec son nez... le tout est entrecoupé de chorégraphies effectuées par des danseurs et danseuses professionnels et par des transitions dessinées apportant un petit côté fun supplémentaire au film.

Alors "Driller", c’est du porno certes, mais du porno culte et rigolo! Les fans les plus curieux du « roi de la pop » devraient normalement être aux anges... Les amateurs de curiosités aussi!

"Driller" sort officiellement en DVD dans le commerce le 20 octobre 2015 chez Crocofilms, mais est dores et déjà disponible depuis le 28 juillet en exclusivité magasin chez Metaluna Store (7, rue Dante - 75005 - Paris) et par correspondance directement auprès de l’éditeur (12 euros pour la France par Paypal en payant à [email protected]). Le film est présenté au format 1.33 4/3 avec pistes audio française et anglaise. En bonus, l'éditeur nous offre un entretien avec le producteur Timothy Green Beckley. Pas de trace en revanche du trailer annoncé sur la jaquette!

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28.07.15

09:08:18, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Un modeste photographe animalier se retrouve plongé dans l’action, l’aventure et la romance alors qu’il se voit force d’épouser une jeune Croate, fille de mafioso. Une fois à Tahiti pour leur lune de miel, la séduisante jeune femme se fera kidnapper et son nouveau mari devra tout faire pour la retrouver.

Mon avis :

Seriez-vous par hasard en mal de comédie romantique? Oui? Eh bien, ça tombe bien! Factoris Films vous donne l'occasion de découvrir "N'embrasse pas la mariée", une petite comédie romantique divertissante datant de 2011, mais qui était jusque-là restée inédite chez nous...

Avec "You May Not Kiss the Bride", le réalisateur/scénariste Rob Hedden ("Vendredi 13, l'ultime retour", "Boxboarders!") nous offre une petite comédie romantique sans prétention et distrayante, au scénario par contre assez prévisible où un photographe d'animaux se voit contraint par un parrain de la mafia croate d'épouser sa fille afin qu'elle obtienne la nationalité américaine et cela suite à un incident survenu avec le chat de la femme de ce dernier.

Seulement voilà, comme on le devine immédiatement, la jeune femme est fort jolie et notre photographe va avoir un véritable coup de foudre pour la belle, ce qui ne sera ni du goût du père, ni de celui de son bras droit à qui la jeune femme était promise après sa naturalisation...

Le petit couple formé par Dave Annable ("Les ex de mon mec", "Brothers & Sisters", "(S)ex List") et l'actrice/chanteuse Katharine McPhee ("Super blonde", "Shark 3D", "Smash") sera plutôt attachant, même si on pourra émettre quelques réserves concernant cette dernière, dont le jeu sera tout de même assez limité.

Comme on pouvait s'en douter, Vinnie Jones ("Hell Ride", "Midnight Meat Train", "Unités d’Élite", "Extraction") est bien entendu très convaincant en méchant. Quant à Rob Schneider ("Gigolo à tout prix", "Animal! L'animal...", "Une nana au poil") et Mena Suvari ("Nowhere", "Le collectionneur", "American Pie", "Domino", "Stuck"), ils apporteront pour leur part une bonne dose d'humour au film, volant quelque peu d’ailleurs la vedette au couple de jeunes mariés.

Le film est particulièrement bien rythmé, mêlant à la fois scènes d'action et gags à une cadence assez soutenue, palliant ainsi à son manque d'originalité et en faisant de celui-ci un divertissement dans l'ensemble très plaisant à regarder.

Même s'il ne s'agit pas d'un gros budget, on sent tout de même que celui-ci a été relativement confortable. On a ainsi droit à quelques cascades assez réussies et à quelques décors naturels assez paradisiaques... En l’occurrence, Tahiti et les îles Marquises! Il y a pire!

En plus des acteurs et actrices précédemment cités, on remarquera la présence de Tia Carrere ("La Noble maison", "Harley Davidson et l'homme aux santiags", "Dans les griffes du dragon rouge", "Wayne's World", "Sydney Fox l'aventurière"), qui malgré le poids des années demeure une assez jolie femme...

Enfin, dans le rôle de la mère de Bryan (le jeune marié), impossible de ne pas citer Kathy Bates ("Misery", "Beignets de tomates vertes", "Titanic", "Les noces rebelles"), qui est une nouvelle fois absolument géniale!

Sans casser particulièrement des briques, "N'embrasse pas la mariée" reste donc tout de même une comédie romantique suffisamment distrayante et plaisante pour vous faire passer un bon petit moment de détente, même si on peinera quelque peu à croire en ce couple où la magie ne semble pas vraiment opérer...

"N'embrasse pas la mariée" est sorti en DVD le 7 juillet 2015 chez Factoris Films dans une édition proposant le film au format 1.78:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française Dolby Digital 5.1 et anglaises dts Digital Surround 5.1 et Dolby Digital 5.1 avec sous-titres français optionnels. En bonus, peu de choses, mais on a tout de même le droit à la bande annonce en version française. Il est à noter enfin que la copie digitale du film est offerte en illimitée au format 1.78:1 16/9ème avec piste audio française 2.0 AAC.

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27.07.15

07:20:03, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Italie. 1941. Condamnés à mort par la cour martiale, deux soldats américains, un blanc et un noir, sont miraculeusement sauvés grâce à l’irruption d’un commando de parachutistes allemands. Ayant également échappé au massacre, l’officier chargé de leur exécution doit s’unir à eux pour tenter de survivre. Les trois hommes trouvent refuge dans un village pittoresque. Ils vont alors organiser la défense des villageois face aux Nazis.

Mon avis :

Même si Quentin Tarantino a quelque peu contribué à faire connaître au grand public le "Inglorious Bastards" d'Enzo G. Castellari, le cinéma Bis italien n'est pas vraiment connu pour ses films de guerre. Pourtant, celui-ci nous a offert quelques petites perles comme par exemple "Deux salopards en enfer" de Tonino Ricci...

Les deux salopards dont il est question dans le tout premier long-métrage en tant que réalisateur de Tonino Ricci ("Buck le loup", "Robin, flèche et karaté", "Bermudes: Triangle de l'enfer", "Thor le guerrier"), sont en fait le caporal Milton Haskins et le soldat Calvin Grayson, respectivement interprétés par Klaus Kinski ("Coplan sauve sa peau", "Cinq pour l'enfer", "Venus in furs", "Aguirre, la colère de Dieu", "Venin") et Ray Saunders ("Texas", "La cité de la violence", "Nevada Kid"), deux assassins évoluant au sein de l'armée américaine et qui vont être condamnés à mort.

C'est un jeune lieutenant idéaliste, Michael Sheppard, joué par George Hilton ("Le temps du massacre", "Chacun pour soi", "L'étrange vice de Madame Wardh", "La queue du scorpion", "Folie meurtrière"), qui va être chargé de leur exécution, seulement comme on peut s'en douter les choses ne vont pas se passer comme prévues et les trois hommes qui vont échapper à la mort, vont devoir alors apprendre à cohabiter ensemble.

Principalement d'ailleurs après leur arrivée dans un village jadis occupé par les nazis où les villageois vont les accueillir en héros. Le caporal Milton Haskins va alors rapidement tomber sous le charme de la belle Daniela, jouée par Betsy Bell ("La vallée des pharaons", "Les colts brillent au soleil", "7 minutes pour mourir"), alors que de son côté le soldat Calvin Grayson, lui va se prendre d'affection pour un jeune garçon. Deux rencontres qui vont profondément changer nos deux salopards!

Tonino Ricci signe ici un beau film sur la rédemption, les deux « ordures » du début du film allant comme on s'en doute jusqu'à se sacrifier au bout du compte, lors d'un final assez mémorable où Klaus Kinski se montrera une nouvelle fois complètement halluciné. L'acteur livre là une performance complètement excessive, mais en même temps absolument géniale, montrant une fois de plus tout son talent!

Ray Saunders sera également très bon et très expressif et on se dit qu'il aurait vraiment mérité une autre carrière que celle qu'il a eue... La plus part des réalisateurs l'ayant le plus souvent employé pour ses talents d'acrobate et non d'acteur!

Quant à George Hilton, il est une nouvelle fois égal à lui-même, même s'il pourra paraître bien fade face aux deux autres acteurs. On est ici assez loin des films de guerre américains, anglais ou même français, le réalisateur mettant en scène son film de façon souvent proche par certains côtés des westerns spaghettis de par son côté excessif et ses personnages à la fois hyper charismatiques et caricaturaux.

On ne s’ennuie pas un seul instant en tout cas, le film étant assez généreux en action et regorgeant de fusillades menées tambour battant et d’explosions impressionnantes. Les décors naturels, notamment le petit village italien et les paysages contribuent également à donner un certain cachet au film.

La musique enfin, signée Riz Ortolani ("La vierge de Nuremberg", "Opération Goldman", "Si douces, si perverses", "Le tueur à l'orchidée", "La piovra"), dont certaines musiques furent d’ailleurs utilisées par Quentin Tarantino (Tiens! C'est étonnant ça!), par son côté assez épique peut quant à elle faire penser à celle d'un péplum, contribuant à accentuer cette sensation d'exagération que l'on ressent dès l'introduction très biblique du film...

"Il dito nella piaga", que l'on peut traduire par "Le doigt dans la plaie" s'avère être un excellent divertissement, plus profond qu'il n'y paraît d’ailleurs au départ et qui mérite amplement d'être redécouvert!

"Deux salopards en enfer" est sorti en DVD le 2 juin 2015 chez Artus Films dans une édition comprenant le film au format 2.35:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio italienne et française Dolby Digital 2.0 mono et sous-titres français optionnels. Côté bonus, on a le droit à une présentation du film par le dessinateur de Bandes dessinées Curd Ridel, intitulée "Le doigt dans la plaie", à un diaporama d'affiches et de photos et à diverses bandes-annonces de films de l'éditeur dont celle du film.

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17.07.15

07:09:15, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg


Synopsis :

Un policier échappe de peu à la mort et raconte ses propres aventures dans un livre qui devient un best-seller. Quinze ans plus tard, un redoutable tueur à gages rencontre l’homme de la loi et lui propose d’écrire ses propres mémoires...


Mon avis :

Après nous avoir offert une très belle édition de "The Outfit" en automne 2013, Wild Side Video continue de mettre en lumière la filmographie de John Flynn, avec une magnifique édition collector de "Rolling Thunder" comprenant un Blu-ray avec la version longue inédite en France et la version courte, un DVD avec uniquement la version longue, ainsi qu’ un livre et d’autre part, "Pacte avec un tueur", qui avait déjà été édité en DVD chez MGM et que Wild Side ressort en DVD et surtout en Blu-ray...


Jeu d'acteurs exceptionnel, casting impeccable, dialogues aux petits oignons, scénario magnifiquement écrit, mise en scène réfléchie dans les moindres détails servie par une excellente musique... Tout concourt à faire de "Pacte avec un tueur" l'un des meilleurs polars des années 80 aux côtés de films comme "Police fédérale Los Angeles" de William Friedkin! J'ai bien dû voir le film une bonne vingtaine de fois et franchement je ne m'en lasse pas!


Il y a tout d'abord, l'interprétation et le charisme incroyable de James Woods ("Vidéodrome", "Salvador", "La Manière forte", "Another Day in Paradise", "Vampires"), qui ici crève littéralement l’écran. Impossible d'imaginer quelqu'un autre tenir le rôle de Cleve, ce tueur à gages se retournant vers son ancien patron, après que ce dernier l’ait remplacé après des longs et loyaux services.


Dire qu'il avait été envisagé au départ que cela puisse être Kirk Douglas qui tienne ce rôle! Jamais le personnage n'aurait eu la même sensibilité, la même finesse que celle que James Woods lui apporte... De même, Burt Lancaster avait été pressenti pour le rôle du flic écrivain Dennis Meechum, dont le rôle reviendra finalement à Brian Dennehy ("Rambo", "Cocoon", "L'Affaire Chelsea Deardon", "Roméo + Juliette"), qui va s'avérer absolument parfait pour ce rôle.


Contrairement à ce que pense Larry Cohen ("Le monstre est vivant", "Meurtres sous contrôle", "Les enfants de Salem"), qui est ici le scénariste du film, le fait que certaines scènes aient été supprimées, notamment l'idylle entre Dennis Meechum et son agent, Roberta Gillian, jouée par Victoria Tennant ("Inseminoid", "Flowers in the Attic", "Los Angeles Story"), est à mon avis plutôt une bonne chose, car cela n'aurait, je pense, pas fonctionné. Dennis Meechum est un homme s'occupant seul de sa fille depuis le décès de sa femme et il est incapable d'écrire depuis... S'il avait retrouvé l'amour, cela n'aurait pas été aussi crédible!


Face au duo, il fallait des méchants convaincants, cela sera notamment Paul Shenar ("Scarface", "Le contrat", "Le grand bleu"), impeccable dans le rôle de David Madlock, l'acteur faisant suffisamment politicien pour incarner cet homme d'affaires sans scrupule ayant recours à la corruption et à des tueurs pour obtenir ce qu'il veut et qui essaye de s’acheter aux yeux du monde une respectabilité...


L'acteur ne fera malheureusement qu'un seul film après celui-ci, "Le grand bleu" de Luc Besson où il interprétait avec la même classe le rôle du docteur Laurence, puisqu'il décédera un an plus tard, le 11 octobre 1989, à l'âge de 53 ans des suites du SIDA.


Dans un rôle plus secondaire et quasi muet, Jeffrey Josephson ("Pale Rider", "Mort ou vif", "Jennifer 8") aura également une présence intéressante. D’ailleurs, la plus part des rôles secondaires seront assez marquants et l’on sent vraiment le soin qui a été ici apporté au casting.


La musique d’autre part, composée par Jay Ferguson ("Toutes folles de lui", "Freddy 5", "Tremors II"), contribue vraiment à donner une ambiance assez haletante à ce polar qui finalement ne comporte qu'assez peu d'action. Mais il faut dire aussi que le scénario et les dialogues sont vraiment très bien écrits, même si Larry Cohen regrettera certaines coupes à ce qu’il avait écrit.


En fait, seule la photographie du film signée par Fred Murphy ("Gens de Dublin", "Hypnose", "Fenêtre secrète") aurait à mon avis pu être un peu plus soignée, même si le travail de celui-ci est tout de même très honorable... Certains reprochent autrement une fin quelque peu bâclée gâchant selon eux le film, moi personnellement, je l'ai toujours trouvée très bien ainsi!


Cela faisait quelques années que je n'avais pas revu ce film qui fait pourtant parti de mes polars préférés des années 80 avec entre autres "Big Easy", "Le seul témoin" ou encore "War Party" et j'appréhendais quelque peu qu'il ait assez mal vieilli, mais vraiment ce n'est absolument pas le cas!


"Pacte avec un tueur" avait déjà été édité le 18 avril 2003 en DVD chez MGM dans une édition au format 1.85:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française, anglaise, allemande, italienne et espagnole et sous-titres français, anglais, allemands, espagnols, néerlandais, polonais et grecs. Cette nouvelle édition restaurée qui nous est proposée par Wild Side Video est quant à elle sortie le 8 juillet 2015 en DVD et en Blu-ray. Le DVD nous offre une image au format 1.85:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio anglaise et française Dolby Digital 2.0 mono, alors que le Blu-ray est lui au format 1.85:1 16/9ème avec une résolution de 1080/24p avec pistes audio anglaise et française dts-HD Master Audio mono 2.0. Les bonus se composent cette fois d'un entretien avec Larry Cohen (27’) et de la bande-annonce, alors que l'édition MGM ne comportait que la bande-annonce.


Comparatif image entre les éditions DVD MGM et Wild Side Video :

MGM
Wild Side Video
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Wild Side Video
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Pacte avec un tueur - Edition 2015

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Pacte avec un tueur

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Pacte avec un tueur - Edition belge

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16.07.15

06:07:14, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Réceptionniste dans un grand hôtel de Chicago, un garçon se lance dans une nouvelle vie, plus aventureuse, à la suite d’un riche marchand de bestiaux. Au cours des mois qui suivent, il fait le difficile apprentissage du métier de cow-boy...

Mon avis :

Un an après "3h10 pour Yuma", Delmer Daves abandonnait le noir et blanc pour le Technicolor avec "Cow-Boy", un western également atypique dans lequel il retrouvait une nouvelle fois Glenn Ford et Richard Jaeckel...


Réalisé en 1958, "Cow-Boy" s'avère être un western beaucoup plus léger que "3h10 pour Yuma", même s'il sort également des sentiers battus. Pourtant avec un titre pareil, on aurait pu imaginer un western somme toutes hyper classique! En fait, cela ne sera pas vraiment le cas comme on le constatera dès les premières minutes avec notamment un générique signé Saul Bass ("7 ans de réflexion", "Sueurs froides", "Autopsie d'un meurtre", "Psychose"), assez original pour un western de l'époque.

Le film débute étonnamment comme une comédie légère dans un hôtel guindé de Chicago où l'on fait connaissance avec Frank Harris, interprété par Jack Lemmon ("Certains l'aiment chaud", "Avanti!", "Missing - Porté disparu", "Les grincheux"), le réceptionniste de l'hôtel qui s'est amouraché d'une jolie mexicaine, fille d'un riche propriétaire terrien.

Seulement voilà, pas de bol pour lui, son père n'est pas vraiment d'accord pour accorder la main de sa fille au réceptionniste, le jugeant indigne d'elle, car ne faisant pas parti du même milieu... Eh oui, il aurait fallu qu'il soit un cow-boy!

Qu'à cela ne tienne! Notre amoureux transi n'est pas homme à se laisser abattre! Profitant de la venue de Tom Reese, joué par Glenn Ford ("Gilda", "Règlement de comptes", "L'homme de nulle part", "La ruée vers l'Ouest", "Superman"), un riche éleveur de bétail et de sa défaite lors d'une partie de poker, notre réceptionniste va s'arranger pour devenir l'associé de Reese et devenir ainsi un cow-boy à part entière pour enfin pouvoir prétendre à la main de sa douce...

Après cette première partie se déroulant en ville, où Jack Lemmon semble parfaitement à son aise, le ton du film va prendre un autre cap et devenir beaucoup plus sérieux, voir dramatique et on va retrouver certains thèmes chers au réalisateur qui étaient également présents dans son film précédent. Le personnage de Frank Harris va apprendre à devenir un vrai cow-boy et le réalisateur nous montrera une image alors assez réaliste de ce qu’était la vie de ces cow-boys...

Si Glenn Ford et Richard Jaeckel ("Les douze salopards", "Justice sauvage 2 - la revanche", "Grizzli, le monstre de la forêt", "Les mâchoires infernales", "Starman") seront parfaitement crédibles dans le rôle de cow-boys, Jack Lemmon le sera déjà nettement moins et on peinera tout de même à croire qu’il arrive à se faire aussi rapidement respecter des autres cow-boys qui semblent tout de même être de vrais durs à cuire, même si évidemment un acteur comme Dick York ("Ma sœur est du tonnerre", "Ceux de Cordura", "Procès de singe"), connu pour son rôle de Jean-Pierre dans "Ma sorcière bien aimée", est forcément dur à prendre au sérieux!

Le film demeure toutefois très plaisant à regarder, malgré une mise en scène et une photographie beaucoup plus classique que dans "3h10 pour Yuma" où Delmer Daves ("La maison rouge", "Les passagers de la nuit", "La flèche brisée", "L'homme de nulle part", "L'or du Hollandais") jouait beaucoup notamment avec les ombres, ce qui apportait un côté très stylisé à son film. Mais il faut dire que le ton beaucoup plus léger de "Cow-Boy" s’y prêtait certainement moins. D’ailleurs le ton redevient très léger à la fin du film où tout est bien qui finit bien ou presque!

La place de la femme sera ici également moins importante que dans "3h10 pour Yuma" où celles-ci étaient réellement mises en valeur. Cette fois, elle servira essentiellement de motivation et de faire-valoir et puis, cela sera malheureusement à peu près tout! Pourtant, il y avait très certainement moyen de lui donner un rôle plus consistant...

Il est à noter enfin que le film est tiré de "My Reminiscences as a Cowboy", un livre écrit par Frank Harris, qui a réellement existé et essentiellement connu pour son autobiographie "My Life and Loves" comportant des descriptions très crues pour l'époque des relations sexuelles qu'il aurait eu, ce qui semble très éloigné de l'image très fleur bleue que le film donne de lui...

Au final, même si "Cow-Boy" est loin d’être aussi marquant que "3h10 pour Yuma", cela reste tout de même un western vraiment très plaisant et loin d’être inintéressant.

Précédemment sorti le 6 mai 2002 chez Sony Pictures Entertainment, puis réédité à plusieurs reprises, "Cow-Boy" a été réédité par Carlotta Films le 24 juin 2015 dans une version restaurée 4K à la fois en DVD et en Blu-ray... Le DVD de Carlotta Films nous propose le film au format 1.85:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française et anglaise 1.0 mono et sous-titres français optionnels, alors que le Blu-ray est lui au format 1.85:1 16/9ème avec une résolution de 1080/23.98p et un encodage AVC et contient des pistes audio française et anglaise dts-HD Master audio 1.0 et sous-titres français optionnels. Les bonus, communs aux deux éditions se composent de « Delmer Daves par Michael Daves, 2ème partie : "Cow-Boy" » (DVD : 10'52" / Blu-ray : HD - 11’20" - VOST), « Images de l’ouest : un hommage à Charles Lawton, Jr. par Richard H. Kline » (DVD : 14'50" / Blu-ray : HD - 15’28" - VOST), « Comment marquer un film : Jan-Christopher Horak à propos de Saul Bass et Cow-Boy » (DVD : 17'46" / Blu-ray : HD - 18’31" - VOST) et de la Bande-annonce (HD pour le Blu-ray).

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Cow-Boy (Blu-ray)

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Cowboy (1958) - Edition belge

Cowboy (1958) - Edition belge
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Cow-boy - Edition kiosque

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3H10 pour Yuma (1957) / Cow-Boy - Coffret Delmer Daves

3H10 pour Yuma (1957) / Cow-Boy - Coffret Delmer Daves
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Columbia Western Classics - L'homme de la plaine + Mort ou vif + 3H10 pour Yuma + Cow-Boy / Coffret 4 DVD

Columbia Western Classics - L'homme de la plaine + Mort ou vif + 3H10 pour Yuma + Cow-Boy / Coffret 4 DVD
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15.07.15

07:06:04, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Nouvelle au lycée, Veronica est une fille timide et vulnérable. Elle semble être la cible parfaite d’une bande d’adolescents, qui attirent les filles pour les chasser et les tuer. La règle est simple : la chasse commence quand Veronica est lâchée dans les bois avec trois minutes d’avance. Ce que les garçons ignorent, c’est que Veronica est un assassin en formation, et elle a choisi de tuer ces garçons pour son test final...

Mon avis :

Le titre et la jaquette annoncent clairement la couleur, avec ce "Final girl" sous-titré « La dernière proie », on va avoir affaire à un petit survival calibré pour ados, sauf que notre petit chaperon rouge, ici armée d'une hache, ne semble pas décidée à se laisser faire et qu’on ne sait pas trop qui sera finalement la proie... Il faut dire aussi que nos quatre jeunes loups friqués ne paraissent pas bien méchants! Du moins en apparence...

Photographie hyper léchée et stylisée, mise en scène avec un petit côté irréel nous donnant presque par moments la sensation que l'on se trouve dans un rêve, ce premier long-métrage du photographe artistique Tyler Shields est dans l'ensemble une bonne petite surprise.

De toutes évidences, les créateurs du film ont dû hésiter entre une héroïne blonde et une héroïne brune comme en attestent l'affiche teaser du film et le choix de la petite fille incarnant le personnage de Veronica, douze ans avant qu'elle ne devienne cette jeune femme blonde entraînée à tuer, interprétée par Abigail Breslin ("Signes", "Little Miss Sunshine", "L'île de Nim", "Bienvenue à Zombieland").

Car on le découvre dès la première scène, cette jeune orpheline va être entraînée par William, un homme mystérieux, incarné par l’acteur Wes Bentley ("2ème sous-sol", "Jonah Hex", "Hunger Games", "Lovelace"), afin de devenir une tueuse redoutable un peu à la manière d’Anne Parillaud dans "Nikita".

En revanche, les motivations du personnage de William seront un peu confuses. On comprend bien évidemment qu’un homme a tué sa femme et sa fille, mais quel lien y a-t-il avec cette première mission que doit accomplir Veronica? On imagine aucun, car nos quatre jeunes tueurs chassant la donzelle en forêt auraient été bien trop jeunes douze ans plus tôt pour incarner les tueurs de la petite famille de William.

Ainsi, on peut alors supposer que suite à ce drame, il est entré dans une organisation prônant une justice punitive, dans laquelle il a enrôlé la jeune fille qui elle, a perdu ses parents. Sont-ils morts assassinés ou dans un accident, on ne le saura toutefois pas! Enfin, tout cela se comprend en lisant le synopsis, mais en regardant juste le film, cela l'est déjà moins...

En tout cas, les quatre comédiens qui vont jouer notre petite bande de chasseurs de jeunes proies humaines vont s'avérer plutôt bons et finalement assez crédibles en tueurs sadiques! On peut en revanche légitiment penser que le choix du casting s'est fait afin de toucher un public assez jeune, celui qui apprécie les sagas comme "Hunger Games" ou "Divergente"... Cela paraît en tout cas évident!

On sent d'autre part une recherche quasi constante de l'esthétisme de la part du jeune cinéaste, au détriment peut-être des fois de l'efficacité et de la crédibilité. Erreur de jeunesse ou sensibilité d'artiste prenant le dessus? Toujours est-il que le film a quand même de l'allure et c'est déjà pas mal!

Parmi les quatre vilains garçons chics, on remarquera la présence de Cameron Bright ("L'effet papillon", "Birth", "La peur au ventre", "Les emmurés"), vu notamment dans les quatre derniers volets de la saga "Twilight" et qui a bien changé depuis "Godsend", où il était par contre tout de même plus inquiétant qu’ici!

Il remplit toutefois parfaitement son rôle de suiveur, car la bande est en fait menée par Chris, joué par Alexander Ludwig ("La montagne ensorcelée", "Hunger Games", "Du sang et des larmes", "Vikings") incarnant le parfait salaud, sadique et vicieux, issu d’une famille aisée.

Mais au bout du compte, cela sera finalement plutôt Logan Huffman ("V", "Bad Turn Worse"), dans le rôle de Danny, le jeune homme à la hache, qui tirera son épingle du jeu, avec une performance de barge assez réussie, mais qui à mon avis ne sera pas suffisamment exploité...

Le film aurait gagné, je pense, à être un peu plus punchy, voir frontal au niveau de la violence, un peu dans le style "The Lost" de Chris Sivertson, mais il comporte tout de même de très bonnes idées comme par exemple ces visions qu'ont nos jeunes chasseurs après avoir bu le petit cocktail maison concocté par Veronica...

Quant à Abigail Breslin, on se dit au départ qu’il y a vraiment là une erreur de casting, mais au final, même si elle ne sera pas forcément 100% convaincante en tueuse implacable, son côté innocent et juvénile collera assez bien au personnage...

Alors qu’on aurait pu craindre avoir affaire à un énième DTV sans la moindre consistance, ce "Final girl" va s’avérer être un petit thriller assez plaisant et plutôt bien fichu, malgré un scénario un peu trop prévisible.

"Final girl" est sorti le 8 juillet chez Marco Polo Production en DVD et Blu-ray. Le DVD nous propose le film au format 2.35 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française et anglaise Dolby Digital 5.1 et sous-titres français alors que le Blu-ray est lui au format 2.35 16/9ème avec une résolution de 1080p et pistes audio française et anglaise dts-HD Master Audio 5.1 et sous-titres français. Aucun bonus n'est par contre présent comme souvent chez l'éditeur!

Final girl

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14.07.15

07:15:07, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Goodnight mommy

Réalisateurs : Veronika Franz et Severin Fiala

Année : 2015

Origine : Autriche

Durée : 1h40

Avec : Susanne Wuest (la mère), Lukas Schwarz (Lukas), Elias Schwarz (Elias), etc.

Par Nicofeel

Goodnight mommy est ce que l'on pourrait appeler un film familial, mais nullement à montrer à des enfants ! Il est produit par le cinéaste autrichien Ulrich Seidl et réalisé par sa femme Veronika Franz et son neveu Severin Fiala.
Ce premier long métrage est un thriller qui navigue à l'orée du fantastique. Dans la tradition du cinéma autrichien, c'est-à-dire extrêmement clinique, les deux cinéastes prennent le temps pour poser le contexte et nous décrire un univers particulièrement froid.
L'action se déroule dans une grande maison isolée, au beau milieu d'une forêt. Deux jumeaux s'amusent à des jeux d'enfant tandis que leur mère, la tête recouverte de bandelettes (chirurgie esthétique ? Accident ?) revient à la maison.
Elle se montre très rigoriste envers ses enfants, auxquels elle fixe des règles drastiques. Comme si quelque chose clochait ou comme s'il y avait un problème dans le rapport entre la mère et ses enfants.
On sent clairement qu'il y a un malaise qui est vivace dans cette famille : les enfants ont de plus en plus de mal à supporter leur mère qui de son côté est de plus en plus distante. Comme quoi, malgré sa singularité certaine, ce Goodnight mommy évoque des thématiques que l'on retrouve dans d'autres films du cinéma autrichien, à savoir l'explosion de la cellule familiale. Michael Haneke ou Ulrich Seidl sont d'ailleurs cités en filigranes.

Pendant un bon moment, on ne sait pas trop où veulent nous amener les deux réalisateurs : est-il question d'une disparition ? Y-a-t-il une connotation fantastique avec la mère qui se rend nue en forêt sans raison ? Voilà autant d'éléments qui suscitent l'interrogation du spectateur. Et tout cela est dû à l'atmosphère onirique de cette oeuvre qui balance sans cesse entre réalité et cauchemar. Avec ces deux enfants qui sont omniprésents, on songe également au célèbre Shining de Stephen King. Car la folie guette à tout moment. Il faut manifestement peu de choses pour mettre le feu aux poudres.
Ce n'est que lors de sa deuxième partie que l'on va mieux appréhender ce long métrage et ses multiples questionnements. D'ailleurs, le changement de ton abordé, qui pourra en surprendre plus d'un (même si la révélation finale peut être anticipée), débouche sur une horreur très réaliste et donc d'autant plus terrifiante. Il n'y a pas besoin d'en faire des tonnes dans le gore pour terrifier le spectateur.
L'interprétation des trois acteurs principaux participe amplement à la réussite du film. Tant les deux jumeaux (qui sont réellement jumeaux dans la vie) que l'actrice principale qui a des airs à la Nina Hoss, sont excellents.
Le rythme un peu lent du film pourra rebuter certaines personnes mais si on se laisse porter par l'ambiance étrange et lourde de ce long métrage, on a l'occasion de passer un excellent moment. D'autant que la mise en scène a été très élaborée et que le twist final ou plutôt la révélation, permet (si on ne l'a pas deviné avant) de voir le film sous un jour nouveau. Dès lors, un deuxième visionnage s'avèrera tout à fait opportun.
Sous son titre faussement enfantin (le film débute d'ailleurs par une chanson de Noel en allemand), Goodnight mommy est un thriller malsain, bien tendu par moments et qui peut choquer certains spectateurs par son absence de concession. Ames sensibles s'abstenir.

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13.07.15

07:14:26, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Lola est une jeune et jolie jeune fille fiancée avec Masetto, le fils du boulanger. Malheureusement, celui-ci est un peu vieux jeu. Il est convaincu qu’ils doivent demeurer vierges jusqu’à leur mariage. Bien sûr, la charmante Lola n’est pas de cet avis. Elle a beau multiplier les entreprises de séduction, Masetto résiste ! Elle se tourne donc vers André, un homme plus âgé et séduisant, possédant une solide expérience des aventures érotiques. Ses récits enflamment l’imagination de Lola qui commence à penser qu’il serait peut-être un bien meilleur amant que le jeune Masetto...

Mon avis :

C'est l'été et avec les beaux jours, les petites jupes volantes sont de retour! Il n'est pas rare alors qu'un léger coup de vent fasse se soulever les jupettes des demoiselles, laissant entrevoir ce qu'elles ont à cacher en dessous, de façon plus ou moins intentionnelle d'ailleurs, car des coquines comme la Lola de "Monella", il en existe bel et bien...

L'action du film de Tinto Brass ("Salon Kitty", "Caligula", "La clef", "Miranda", "Paprika") prend place dans un petit village du nord de l'Italie dans les années 50, où Lola, interprétée par la délicieuse Anna Ammirati ("Quartetto", "L'amore buio"), une jeune femme très à l’aise avec son corps et plutôt très aguicheuse, affole les villageois et choque les villageoises en allumant tous les hommes du village.

Il faut dire que la jolie demoiselle a quelque peu le feu au derrière et pas de chance pour elle, son fiancé, joué par Max Parodi ("Transgressing", "Senso '45", "Fallo!", "Monamour"), compte bien garder sa virginité jusqu'au mariage (Euh, enfin, c’est ce qu’il essaye de lui faire croire!) et surtout conserver celle de sa promise!

La jeune femme devra donc se satisfaire toute seule (ce qu'elle fera bien entendu!), mais elle ne l'entend quand même pas de cette oreille et afin d’arriver à ses fins, elle va tout faire pour le rendre le plus jaloux possible, quitte à prendre des risques irraisonnés, comme de monter la nuit dans la voiture d'un inconnu de toutes évidences mal intentionné...

Alors qu'il s'agissait de l'un de ses tous premiers rôles au cinéma, Anna Ammirati est dans ce film d'un naturel incroyable, la rendant véritablement irrésistible, car même si elle est ici terriblement allumeuse, elle a un petit côté innocent pour lequel il est difficile de ne pas craquer.

Enfin, innocent c’est un bien grand mot, car cela reste avant tout une vraie petite garce quand même! D'ailleurs elle ira jusqu'à faire du rentre-dedans à son beau-père, ce qui n'est quand même pas très correct vis-à-vis de sa mère, même si celle-ci est une ancienne prostituée et son beau-père, un libertin notoire!

Comme dans les autres films du réalisateur, on retrouve la plus part des thèmes qui lui sont chers comme la jalousie, le voyeurisme ou encore le libertinage, avec toujours cette façon de filmer des derrières quasi obsessionnelle et facilement reconnaissable. Le film est plutôt léger, avec un humour très plaisant, ne désamorçant jamais le côté érotique du film, qui arrive finalement assez aisément à nous émoustiller tout en étant relativement soft pour du Tinto Brass.

C'est avec plaisir que l'on retrouvera ici Serena Grandi ("Anthropophagous", "Les aventures d'Hercule", "Les exploits d'un jeune Don Juan", "Désir meurtrier"), la star de "Miranda", dont on apercevra d’ailleurs quelques photos dans une scène du film. Au moment où celui-ci fût tourné, l'actrice avait 40 ans et ses fesses étaient tout de même moins affriolantes qu'en 1985, mais cela demeurait tout de même une assez belle femme, même si on pouvait lui donner quelques années de plus que son âge...

Parmi les scènes assez marquantes du film, celle où Lola s’arrache les poils pubiens un à un à la façon dont on effeuille une marguerite, ainsi que celle scène où elle fait pipi en pleine rue sous des trombes d’eau resteront forcément dans les mémoires. De même d’ailleurs, que celle particulièrement amusante où deux religieux reniflent sa selle de vélo...

Quant au Rockabilly et aux décors très années 50 qui illustrent certaines scènes du film, elles contribuent à donner un charme supplémentaire à cette petite comédie érotique au ton particulièrement léger. A la fin, tout est bien qui finit bien et le réalisateur en personne qui dirige l’orchestre du mariage nous salue bien...

Malgré un petit côté assez rétro, ce "Monella" demeure un Tinto Brass très frais et plaisant à regarder! Idéal pour débuter un été coquin...

Précédemment sorti sous le titre "Frivolous Lola" chez Grenadine, puis chez Tiffany, au format 1.77 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française et italienne Dolby Digital mono et sous-titres français, "Monella" a ensuite été réédité en DVD par Bach Films le 25 septembre 2012 dans une édition au format 1.85 16/9ème compatible 4/3 avec une unique piste audio française Dolby Digital 2.0 mono. Eh oui exit la version originale italienne des anciennes éditions! En revanche, on y gagne une présentation assez plaisante du film par Christophe Bier! Bien maigre consolation tout de même...

Comparatif image entre les éditions DVD Tiffany et Bach Films :

Tiffany
Bach Films
Tiffany
Bach Films
Tiffany
Bach Films
Tiffany
Bach Films
Tiffany
Bach Films

Monella (Frivolous Lola)

Monella (Frivolous Lola)
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Frivolous Lola - Edition 2004

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Frivolous Lola

Frivolous Lola
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Tinto Brass - Coffret / 6 DVD - Edition 2007

Tinto Brass - Coffret / 6 DVD - Edition 2007
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Tinto Brass - Coffret / 6 DVD - Edition 2009

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Coffret Tinto Brass (Coffret 4 DVD)

Coffret Tinto Brass (Coffret 4 DVD)
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11.07.15

07:12:32, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Loin de la foule déchaînée

Réalisateur : Thomas Vinterberg

Année : 2015

Origine : Royaume-Uni

Durée : 1h59

Avec : Bathsheba Everdene (Carey Mulligan), Matthias Schoenaerts (Gabriel Oak), Michael Sheen (William Boldwood), Tom Sturridge (Sergent Troy), etc.

Par Nicofeel

Le danois Thomas Vinterberg est avant tout reconnu pour deux histoires contemporaines très fortes : Festen (1997), où une réunion de famille tourne rapidement au règlement de comptes et plus récemment La chasse (2012) où un homme respectable se retrouve accusé à tort de pédophilie par une enfant.
Difficile d'imaginer Vinterberg aux commandes d'un film romanesque. Et pourtant, c'est bel et bien le cas avec son adaptation du roman Loin de la foule déchaînée (Far from the madding crowd, 1876) du romancier et poète Thomas Hardy.
C'est par un très beau plan que débute ce long métrage : on voit une jeune femme à cheval qui flane dans la campagne anglaise. On comprend aisément que c'est le personnage principal du film : la jeune et farouche Bathsheba Everdene. S'en suit un plan sur un autre personnage du film : le berger Gabriel Oak. Les âmes romantiques ne tardent donc pas à être éblouies, tant par les superbes payages naturels que par les acteurs prinicpaux.
Pourtant, il serait dommage de limiter l'oeuvre de Thomas Hardy à une simple bluette sentimentale. Thomas Vinterberg a focalisé son attention sur le personnage de Miss Everdene.
Cette dernière n'est pas simplement une néo châtelaine ayant bénéficié de l'héritage d'un riche oncle. En cette fin de 19ème siècle, on se doute bien que l'importance des femmes était réduite à la portion congrue. Or, Bathsheba Everdene constitue le parfait contre-exemple. C'est une femme libre qui dirige elle-même sa vie. Elle a choisi son destin, et en particulier ses partenaires amoureux. Elle joue d'ailleurs de son pouvoir de séduction, ce qui l'amuse manifestement beaucoup (voir la lettre qu'elle envoie au ténébreux William Boldwood). Elle mène de front trois histoires d'amour, même si l'on devine aisément celui qui sera son véritable choix. Elle s'amuse un peu des déclarations d'amour ou des demandes de mariage qu'elle peut recevoir. Car elle est fière de sa personne et n'est pas prête à demeurer sous la coupe d'un mari.

Dans le même temps, cette jeune femme dirige son domaine fermier avec de la poigne. Elle n'hésite pas à donner ses ordres et à remettre en place les personnes avec qui elle travaille, à savoir des... hommes. Bathsheba Everdene constitue, à n'en pas douter, une femme moderne pour son époque. On pourrait même dire que c'est une femme d'aujourd'hui qui évolue au 19ème siècle.
L'intérêt du film ne se limite pas au portrait de cette femme. Il y a évidemment une ou plutôt des histoires d'amour, bien souvent contrariées. On songe ainsi au stakhanoviste du travail, le beau Gabriel Oak, qui perd du jour au lendemain son troupeau et doit alors être employé par … miss Everdene. On a également un riche propriétaire terrien, épris de la belle, alors que la réciproque n'est pas vraie. Dans cet univers romanesque, Thomas Vinterberg crée (heureusement) les conditions d'amour contrariées, avec le destin qui se joue de certains personnages avec des événements parfois difficiles.
Et puis les relations entre nos personnages ne sont pas aussi simples qu'on pourrait l'imaginer. Les protagonistes croulent sous les conventions de l'époque. On ne peut pas faire la cour à l'élu de son coeur s'il n'est pas du même milieu. Les différences sociales sont particulièrement marquées, et expliquent cette retenue que l'on retrouve chez plusieurs personnes. Au même titre que le corset qu'elle porte, miss Everdene, doit parler d'une certaine façon et ne peut pas fréquenter une personne d'un rang social inférieur au sien. Les relations sont corsetées, et prouvent bien que raison et sentiments ne font pas forcément bon ménage.
Loin de la foule déchaînée établit un portrait assez juste de l'Angleterre provinciale du 19ème siècle. Ce qui ne l'empêche pas de jouer à fond la carte du romantisme. Tout concourt à ce sentiment : entre des paysages naturels somptueux, des très belles demeures, un soin particulier apporté aux décors et aux costumes, le spectateur romantique est conquis.
Et la fin toute en délicatesse ne peut que raffermir ce sentiment de romantisme ambiant. Le film s'achève avec les deux personnages principaux qui ouvrent leur coeur, le tout sous un beau coucher de soleil. Voilà un final réussi qui n'est pas sans rappeler celui du magnifique Orgueil et préjugés de Joe Wright, film éminemment romantique adapté cette fois du roman de Jane Austen.
Quelques mots sur la distribution du film. Elle se révèle d'un très bon niveau, ce qui contribue sans conteste à la réussite de ce long métrage. Carey Mulligan interprète avec beaucoup d'aplomb le rôle principal. Les hommes qu'elle trouve sur sa route ne sont pas de simples pantins. Matthias Schoenaerts est toujours aussi charismatique. On sent que son personnage est toujours sur le qui-vive et qu'il a le feu sacré. Quant à Michael Sheen, il joue très bien le rôle de cet homme mûr, épris d'un amour sincère pour la belle miss Everdene. Seul léger bémol dans le casting : Tom Sturridge qui agace un peu dans son style du jeune premier de la classe. Mais il est vrai que son rôle ne lui donne pas une grande marge de manoeuvre.
En somme, Loin de la foule déchaînée est unbeau film romantique, que l'on peut déguster comme une sorte de saga où l'on voit le développement de la vie quotidienne de miss Everdene.
Voilà une adaptation littéraire tout à fait convaincante. Le pari est réussi pour Thomas Vinterberg dont on attend désormais avec impatience sa prochaine création.

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10.07.15

09:11:59, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Afin d’éviter l’épaisse nasse de brouillard qui recouvre Los Angeles, le Boeing 747 de la Columbia Airlines s’apprête à atterrir à Salt Lake City. Alors que le commandant Stacy entame sa descente vers l’aéroport, le pilote d’un petit avion de tourisme est victime d’une crise cardiaque et se crashe dans le cockpit du 747. Plusieurs membres de l’équipage du Boeing sont tués sur le coup. Le pilote est grièvement blessé, incapable de tenir les commandes. Avec l’aide des aiguilleurs du ciel, la chef de cabine Nancy va tenter de maintenir l’avion en vol...

Mon avis :

Pas de panique! Si vous ne voyez pas atterrir chez Elephant Films le tout premier "Airport" réalisé en 1970 par George Seaton avec entres autres Burt Lancaster, Dean Martin et Jacqueline Bisset, c'est tout à fait normal, puisque celui-ci avait déjà atterri chez nous le 3 janvier 2013 chez Universal Pictures! C'est donc maintenant au tour des trois autres vols d'arriver, en commençant naturellement par "Airport 75 : 747 en péril" qui nous arrive notamment dans une bien jolie édition combo Blu-ray + DVD...

Dès les premières images, mes jambes se mettent à trembler et ma peur de l'avion reprend le dessus! Les gens ne sont-ils pas inconscients de monter à bord d'un avion en compagnie d'un maniaque des armes à feu et d'une jeune fille tout juste sortie d'un exorciste? N'est-ce pas suicidaire?

Bon d’accord, le mot maniaque est peut-être un peu exagéré pour qualifier ce pauvre Charlton Heston ("Les Dix Commandements", "Ben-Hur", "Le Cid", "Major Dundee", "La Planète des singes", "Soleil vert"), qui après tout, n'a jamais tiré sur personne en dehors de ses films! Les gens semblent oublier quel immense acteur il a été, pour ne retenir que son soutien à la National Rifle Association (Association nationale des armes à feu)... Non, franchement pas de risque qu'il se mette à tirer sur la foule! Et puis de toutes manières, on sera rapidement rassuré, puisqu’il ne montera pas à bord du 747...

Non, par contre, autoriser un type comme Erik Estrada ("Les Douze Salopards : Mission Fatale", "Alarme Fatale", "Panique en plein ciel") à entrer dans le cockpit, là franchement, cela démontre un manque de sérieux évident! Oui, vous savez, Erik Estrada c'est le fameux Ponch de la série "CHiPs"!!! Laisser un queutard de son espèce dans le poste de pilotage d'un avion me semble pour ma part totalement irresponsable et d'ailleurs sa vraie nature refera très rapidement surface, le petit mignon (Oui, c'est son surnom dans le film! C'est également le mien...) se souciant plus des demoiselles que de son rôle de mécanicien de bord!

Et puis, pour ne rien arranger on aura également à bord une nonne se prenant pour Sœur Sourire et on s'attend alors à ce qu'elle se mette à chanter « Dominique , nique nique.... » (Eh oui, encore une nymphomane!), nous faisant ainsi craindre que tout cela vire rapidement à la catastrophe! Sauf qu'ici, le Sœur en question s'appelle Sœur Ruth (Est-ce vraiment mieux?) et qu'elle est jouée par Helen Reddy, une chanteuse australienne récompensée par le Grammy Award de la meilleure chanteuse pop ou de variété en 1973 pour "I Am Woman"...

Bien évidemment, tout va très rapidement partir en couilles (Pardonnez-moi l'expression!) et la question que personne n'a alors envie de se poser en vol, va pourtant se poser... Y a-t-il un pilote dans l'avion ? Eh oui, ce n’est pas pour rien que le film fût l’une des sources d’inspiration principale de la parodie des ZAZ!

Toujours est-il, comme on pouvait s’en douter, on ne pourra bien entendu nullement compter sur ce bellâtre d’Erik Estrada, qui joue ici le rôle de Julio (Rien que le prénom... Impossible de le prendre au sérieux, n’est-ce pas ?) et on devra alors se rabattre sur une super hôtesse de l'air, incarnée ici par Karen Black ("Easy Rider", "Gatsby le Magnifique", "Complot de famille", "La Maison des 1000 morts"), sans qui il n'y aurait plus eu le moindre suspens!

Bon, malgré un scénario un peu trop prévisible et une mise en scène très classique signée Jack Smight ("Détective privé", "La Bataille de Midway", "Les Survivants de la fin du monde"), ce second "Airport" arrive à maintenir une bonne tension durant toute la durée du vol avec notamment des montagnes bien menaçantes.

Comme dans le précédent film, celui-ci a également bénéficié d'un sacré casting avec notamment George Kennedy ("Charade", "Les Douze Salopards", "L'Étrangleur de Boston", "Tremblement de terre"), qui reprend ici le rôle de Joe Patroni qu'il tenait déjà dans "Airport" et qu'il tiendra également dans les deux films suivants... A croire que tous les problèmes viennent en fait de lui!

On remarquera également la présence de Roy Thinnes ("Danger, planète inconnue", "L'Odyssée du Hindenburg", "Un homme d'exception") en co-pilote, acteur bien connu pour son rôle de David Vincent dans "Les Envahisseurs" et de Gloria Swanson ("Après la pluie, le beau temps", "Madame sans-gêne", "Boulevard du crépuscule") dont ce fût le dernier rôle et qui interprète ici son propre rôle. Ne cherchez pas trop de vraisemblance à l’intrigue, car tout est ici assez improbable! Toutefois, le film remplit correctement son rôle de divertissement et c’est déjà ça!

Atterrissage réussi en tout cas pour cette édition combo, qui nous permet de redécouvrir le film dans de très bonnes conditions. Un peu moins réussi par contre pour le vol 409 de la Columbia Airlines qui lui n'arrivera pas vraiment à sa destination prévue! Mais bon, ça c'est une autre histoire...

"Airport 75 : 747 en péril" avait déjà connu plusieurs éditions chez Universal Pictures et chez MEP Vidéo notamment, cette fois c'est Elephant Films qui nous offre une nouvelle version restaurée disponible depuis le 8 juillet 2015 en DVD et surtout combo Blu-ray + DVD. Le DVD nous offre cette fois le film au format 2.35:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française et anglaise Dolby Digital 2.0 mono, alors que le Blu-ray est lui au format 2.35:1 16/9ème avec une résolution de 1080p et des pistes audio française et anglaise dts-HD Master Audio Dual mono. Côté bonus, peu de choses à se mettre sous la dent, puisque qu'on aura le droit qu'à des bandes-annonces de l'éditeur dont celle du film et de ses deux suites et à une galerie photos...

Comparatif image entre les éditions DVD Universal Pictures et Elephant Films :

Universal Pictures
Elephant Films
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Elephant Films
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Elephant Films
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Airport 75

Airport 75
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Airport + Airport 1975 + Airport 1977

Airport + Airport 1975 + Airport 1977
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Coffret Airport (Airport + Airport 75 + Airport 77 + Airport 79)

Coffret  Airport (Airport + Airport 75 + Airport 77 + Airport 79)
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Airport Terminal Pack - Edition belge

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09.07.15

06:59:31, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

Cinq amis décident de filmer en vidéo les expériences auxquelles ils vont se livrer avec une planche de Ouija. Ils souhaitent entrer en contact avec les esprits afin que ceux-ci leur livrent des informations sur chacun d’entre eux. Très vite, le malaise s’installer lorsque certains secrets sont révélés. Dépassés par leur propre jeu, les cinq amis deviennent les proies des esprits qui hantent la planche de Ouija.

Mon avis :

Voulant probablement surfer sur l'attrait qu'a eu "Ouija" de Stiles White auprès des jeunes adolescentes en mal de frissons, voici que débarque "The Ouija Experiment", un film sorti trois ans plus tôt et abordant le même thème... Ah oui, pour ceux qui l’ignoreraient, une planche Ouija est une planche qui permet de communiquer avec les morts! Non, parce qu’il faut le savoir quand même!

Comme on pouvait le redouter le réalisateur Israel Luna ("Sur invit...", "Armées jusqu'aux dents", "Fright Flick") a ici opté pour un found-footage! Il faut dire que les jeunes semblent en raffoler et surtout, ne toujours pas s'en lasser... Allez comprendre pourquoi? Sauf que là, cela démarrera assez mal niveau crédibilité, puisque certaines interviews que le caméraman aura filmées, seront montées de façon non chronologiques!

D’ailleurs, par la suite différentes sources d’enregistrements seront également utilisées... Ainsi, il y a aura des images tirées d’un ordinateur, mais aussi issues de d’autres caméscopes. Pas très logique tout ça, mais on peut passer au-dessus!

Les protagonistes sont tout ce qu’il y a de plus typiques de ce genre de films, donc assez caricaturaux, mais là encore, ça passe! Le réalisateur va comme on s’en doute user de pas mal de ficelles comme celles utilisées dans les "Paranormal Activity" & consorts, mais en étant toutefois plus efficace. Car oui, il faut l'admettre le film occasionnera quelques frissons et c'est déjà pas si mal! Niveau crédibilité, ce n’est franchement pas ça, mais la peur finit par nous gagner, malgré le grand n’importe quoi général!

Ne cherchez pas de logique en tout cas au niveau du scénario, car à mon avis ce brave Israel Luna avait dû boire ou se droguer avant de l'écrire! D'ailleurs dans la dernière partie du film, celui-ci quittera le found-footage le temps d'un flashback assez long qui tombera un peu comme un cheveu sur la soupe, nous révélant ce qui s'est réellement déroulé dans le passé. Quant au final, je vous laisse le découvrir, mais cela atteint vraiment des sommets dans le n'importe nawak, rarement égalé, ce qui fait que cela en devient assez fun!

Israel Luna a dû en tous cas vouloir profiter de la sortie de "Ouija", puisque il nous a pondu en ce début d'année 2015 d'un second volet intitulé "The Ouija Experiment 2: Theatre of Death", qui semble être encore plus mauvais! J’avoue mourir d’impatience à l’idée de découvrir ce qu’il a bien pu inventer cette fois, surtout que dans ce film plusieurs des acteurs du premier film joueront apparemment cette fois leur propre rôle...

Si vous avez envie de vous amuser devant un scénario complètement débile et illogique, ce "The Ouija Experiment" peut vraiment faire l’affaire, mais en tout cas, niveau trouillomètre, il n’a pas à rougir de la plupart des found-footage, qui de ce point de vue là seront en général assez loin d’égaler celui-ci! Alors si vous êtes amateur de ce genre de films, pourquoi ne pas tenter l’expérience?

"The Ouija Experiment" est sorti le 2 juillet 2015 chez Filmedia dans une édition DVD proposant le film au format 1.78:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio françaises Dolby Digital 2.0 & 5.1. On pourra bien entendu déplorer l’absence de bonus, mais franchement pour un tel film, cela n’a guère d’importance. En revanche l’absence de version originale est vraiment fort dommage!

The Oui-ja Experiment

The Oui-ja Experiment
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08.07.15

08:34:00, Cat�gories: Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Dario, un petit éditeur milanais, se rend au festival de la littérature de Mantova accompagné de sa femme Marta. Totalement insatisfaite, celle-ci part visiter seule le Palazzo tandis que son mari est débordé de travail. Sous la fresque de Giulio Romano représentant le pénis de Jupiter en érection, elle rencontre Léon, un photographe français. C’est le coup de foudre immédiat. Les deux amants exercent leurs ébats amoureux un peu partout. Mais cette liaison ne restera pas sans conséquence dans la relation entre Marta et Dario...

Mon avis :

Parmi les grands noms du cinéma érotique, celui de Tinto Brass fait assurément parti des plus connus. Il faut dire que le réalisateur italien consacra une majeure de sa carrière de cinéaste à filmer des jeunes femmes dénudées sous toutes les coutures, vouant un amour sans limite aux formes sensuelles de celles-ci...


"Monamour" est le tout dernier long métrage de Tinto Brass ("Salon Kitty", "Caligula", "La clef", "Miranda") et le tout premier par contre qu'il ait filmé en HD. Tout ici va tourner autour des formes généreuses de son actrice principale, Anna Jimskaia ("Le Badanti"), une très jolie jeune femme originaire de l'Ouzbékistan sur laquelle le réalisateur érotomane semble avoir sérieusement flashé. Bon, il faut avouer qu'il y a de quoi, d'ailleurs je lui trouve pour ma part un petit côté à la Pauline Lafont, ce qui n'est évidemment pas pour me déplaire!

Tinto Brass adapte ici le roman "Amare Leon" d'Alina Rizzi, une histoire de femme délaissée et d'adultère correspondant parfaitement à l’univers du réalisateur. On reconnaît immédiatement les éclairages si particuliers et les cadrages voyeurs chers au réalisateur, qui nous offre comme à son habitude un érotisme très explicite, à la limite parfois de la pornographie, mais sans toutefois réellement y tomber, puisque les quelques plans en apparence hard, sont en fait tournés avec des prothèses assez réalistes et de toutes évidences les actes sont ici simulés par la jeune femme.

D'ailleurs lors d'une courte apparition du réalisateur dans le film, celui-ci déclarera « la pornographie est à l'érotisme ce que la pipe est à la fellation », ce qui ne sera pas anodin et laissera transparaître une nouvelle fois son refus de tomber dans la pornographie...

Les thèmes souvent abordés par le cinéaste et les éléments récurrents à e ses films le sont aussi ici, faisant de "Monamour", une œuvre typique du réalisateur, auquel on pourra toutefois reprocher un casting pas forcément à la hauteur. Anna Jimskaia n’est certes pas une grande actrice, mais Riccardo Marino ("Fallo!"), qui joue ici Léon, l'amant français de Marta, dessinateur de bandes dessinées pour adultes, est encore plus mauvais acteur, mais bon heureusement, il ne parlera pas beaucoup!

Petit détail amusant, les dessins de Léon sont en fait des dessins de Paolo Eleuteri Serpieri, dessinateur italien connu pour sa série de science-fiction érotique, "Druuna" mettant en scène les aventures d'une jeune femme aux formes généreuses se baladant le plus souvent nue et faisant beaucoup penser aux héroïnes de Tinto Brass...

Dans le rôle de Dario, le mari cocu, on reconnaît autrement Max Parodi ("Monella", "Transgressing", "Senso '45", "Fallo!"), acteur fétiche du cinéaste, qui malheureusement ne relèvera guère le niveau.

Le film s'avère toutefois très plaisant à regarder, grâce notamment à quelques scènes érotiques joliment filmées, mettant en valeur les jolies formes de son actrice principale et grâce à l'humour qui se dégage de certaines scènes comme celle par exemple de la séance de massages...

Après avoir vu "Monamour", il paraît une nouvelle fois évident que Tinto Brass aime profondément les femmes, car comme dans la plupart de ses autres films, celui-ci dresse le portrait d’une femme où l’on sent toute sa fascination et son désir pour celle-ci. En revanche une phrase résume assez bien les femmes qu’il décrit : « les femmes veulent qu’on les prenne, pas qu’on les comprenne! »...

Précédemment sorti en janvier 2008 chez Tiffany (distribution Fravidis) au format 1.85:1 16/9ème avec piste audio française Dolby Digital 2.0 et italienne Dolby Digital 5.1 sous-titrée en français, dans une édition dépourvue du moindre bonus et réédité ensuite un peu plus d'un an plus tard toujours par le même éditeur (distribué cette fois par Seven7) dans une édition identique mais avec un sur-étui lenticulaire 3D, "Monamour" a ensuite atterri le 9 novembre 2012 chez Bach Films dans une édition proposant le film également au format 1.85:1 16/9ème, mais avec cette fois des pistes audio française et italienne toutes deux en Dolby Digital 2.0 et avec en bonus une intéressante présentation du film par Christophe Bier.

Monamour - Edition 2012

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Coffret Tinto Brass (Coffret 4 DVD)

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07.07.15

08:32:30, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo200

Synopsis :

A la recherche de dioxyde de carbone et de sang frais, un moustique alien géant débarque sur Terre et s'en prend malencontreusement à des proches de l’agent gouvernemental Aldo 'Del' Delbiondo, qui va naturellement en faire une affaire personnelle, alors que de son côté, le Dr. Heinrich Johann Kempler aidera la créature à « nettoyer » la Terre de ceux qu’il considère comme de la vermine...

Mon avis :

Avec la chaleur de l'été, les vilains moustiques refont leur apparition et viennent vous pourrir l'existence dès la tombée de la nuit... Peut-être devriez-vous alors regarder "Insectula!", afin de prendre la chose beaucoup plus à la légère?

Avec sa très belle affiche hommage aux films de monstres des années 50, tels que "Them!" ou "Tarantula!" auquel le titre se réfère indiscutablement, "Insectula!" nous entraîne dans un véritable voyage dans le temps où les séries B fantastiques étaient peuplées de vilaines bébêtes immenses venues d'un autre monde et qui s'attaquaient bien évidemment à ces pauvres petits êtres humains...

Eh oui, comme on le sait les moustiques aiment le sang humain et ce malheureux moustique venu d'une autre planète en recherche! Il recherche également du CO2 et cela tombe bien, on a dispose à foison... Du coup, ce moustique alien va débarquer directement aux États-Unis (Il faut dire qu’il y a plus de sang frais et de CO2 qu’ailleurs ! Enfin, il faut croire...) et va s'en prendre à deux demoiselles très proches de l'agent du gouvernement Aldo 'Del' Delbiondo, qui du coup va avoir une sérieuse dent contre le monstre.

Seulement voilà, notre agent va également devoir faire face au Dr. Heinrich Johann Kempler, qui compte bien se servir du vilain insecte pour accomplir sa vengeance envers l'espèce humaine et exterminer la vermine qui la peuple. Heureusement, Delbiondo pourra compter sur l'aide la très jolie Brittany Sax, l'assistante du savant fou, pour contrecarrer les plans du docteur et terrasser la méchante bête...

Tout n'est ici qu’hommage au cinéma qui a semble-t-il bercé la jeunesse du réalisateur Michael Peterson, qui signe là son tout premier long métrage. Cela va du scénario aux personnages hyper caricaturaux, en passant par les effets spéciaux souvent très kitchs ou encore par la présentation du film typique des films fantastiques de l’époque.

Le réalisateur a autrement fait le choix, assez judicieux de mêler effets spéciaux à l'ancienne et effets numériques pour un rendu très fun et généreux en hémoglobine, qui saura satisfaire ainsi également la jeune génération! Le film est d'ailleurs vraiment très amusant et malgré un budget assez limité, il a dans l'ensemble franchement de l'allure!

L'un des gros atouts de celui-ci, ça sera son casting avec des personnages certes caricaturaux au possible, mais incroyablement bien choisi. L'agent Aldo 'Del' Delbiondo notamment, interprété par un certain Pasquale Pilla ("Living Arrangements"), est vraiment terrible et a une vraie gueule, avec qui plus est, des fausses moustaches accentuant le côté caricatural de son personnage, le rendant irrésistible (La preuve, toutes les femmes veulent coucher avec lui !).

Dans le rôle du Dr. Heinrich Johann Kempler, Harrison Matthews ("The Hagstone Demon") est également plutôt pas mal! Une bonne tête de savant nazillon comme on les aime! Et puis, bien évidemment, il y a de la jolie nénette avec en particulier la charmante modèle Arielle Cezanne, dans le rôle de Brittany Sax, qui se trouve être la fille du réalisateur.

Le film a d’ailleurs été pas mal fait en famille, puisque la femme du réalisateur et donc la mère de la magnifique Arielle, est également la productrice du film. Enfin, on remarquera la présence d'une petite scream queen en la personne de Sarah French ("Zombie Pirates", "Lazarus: Day of the Living Dead"), ce qui n’est jamais désagréable pour les yeux, même si on aurait bien aimé qu’elle se dévoile un peu plus. Le film n’est certes pas exempt de défauts, mais au final ceux-ci font également partis de ses qualités.

Le réalisateur ne s’est autrement pas seulement référé qu’aux séries B fantastiques des années 50, puisqu’il fera également ouvertement référence au génial "Psychose" d’Alfred Hitchcock, nous offrant d’ailleurs pour l’occasion quelques scènes assez rigolotes...

Franchement, cet "Insectula!" est une très sympathique surprise qui mériterait amplement une vraie sortie DVD aux États-Unis chez un éditeur. Et pourquoi ne pas rêver également à une sortie chez nous ? Après tout, nombre de films beaucoup moins réussis que celui-ci débarquent bien régulièrement chez nos éditeurs!

"Insectula!" est pour le moment uniquement sorti aux États-Unis dans un DVD-R auto-édité mais de qualité professionnelle, disponible via le site officiel du film ou sur Amazon.com en version dématérialisée où le film peut être soit loué, soit acheté. Heureusement pour nous, le DVD-R est comme on peut s'en douter zone all (Ce qui est le cas de tous les DVD-R!) et surtout pourvu de divers sous-titres, dont français actionnables qu’à partir de la télécommande par contre! Le film nous est proposé au format 1.78:1 16/9ème avec pistes audio anglaise Dolby Digital 5.1 surround & 2.0 stéréo. Quelques bonus sont également proposés, à savoir un commentaire audio, 4 scènes coupées et un test de créature.

N'hésitez pas autrement à suivre l'actualité du film sur sa page Facebook!

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06.07.15

08:32:09, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg


Synopsis :

Après avoir attaqué une diligence et volé le coffre d’or qu’elle contenait, Ben Wade est arrêté. Le propriétaire du coffre volé offre alors une récompense de 200 dollars à qui conduira Ben Wade dans le train de 3h10 pour Yuma, ce qui ne sera pas si aisé qu’il ne parait...


Mon avis :

"3H10 pour Yuma" fait parti des grands classiques du Western... Je parle bien évidemment de l'original et non du remake de James Mangold avec Russell Crowe et Christian Bale sorti pour le cinquantième anniversaire du film dans lequel on perdait à mon avis l'essence même de ce qui faisait du film de 1957 un chef d’œuvre. Le remake reste malgré tout un western moderne assez plaisant à regarder, mais il est quand même loin d'arriver à la cheville du chef d’œuvre de Delmer Daves, qui méritait bien une édition enfin digne de ce nom, ce qui est maintenant chose faite grâce à Carlotta qui nous propose le film dans une version restaurée 2K en DVD et surtout en Blu-ray, un Blu-ray dont l'image est absolument resplendissante...


Déjà auteur de plusieurs très bons films au moment où il réalise "3H10 pour Yuma" et notamment de westerns comme "La flèche brisée", "L'homme de nulle part" et "La dernière caravane", Delmer Daves ("La maison rouge", "Les passagers de la nuit", "Cow-boy", "L'or du Hollandais") sort ici du schéma habituel pour nous offrir un western atypique privilégiant l'aspect psychologique aux scènes d’action.


Glenn Ford ("Gilda", "Règlement de comptes", "L'homme de nulle part", "Cow-boy", "Superman") interprète ici le rôle de Ben Wade, un chef de bandes braquant des diligences, à la fois profondément humain et charmeur, mais également sans pitié lorsque la situation le nécessite.


C'est justement lors d'une attaque de diligence qui tourne mal, que Ben Wade va croiser la route de Dan Evans, joué par Van Heflin ("Possédée", "Les trois mousquetaires", "L'homme des vallées perdues"), un fermier endetté qui après l'avoir reconnu dans un saloon d'une ville voisine, va décider pour éponger ses dettes d'escorter le bandit jusqu'au train de 3h10 pour Yuma...


Afin de patienter jusqu'à l'arrivée du train, ceux-ci vont trouver refuge dans un hôtel où Wade fera tout pour convaincre Evans de le laisser partir, lui offrant une somme assez astronomique. Forcément, même pour un homme intègre comme Evans, le choix sera cornélien, mais peu à peu Wade montrera une sensibilité assez inattendue, éprouvant de plus en plus de sympathie pour le fermier au fur et à mesure qu’il va apprendre à le connaître.


Et puis, quelque part, il semble évident qu’il envie sa vie de famille, sa relation de couple, d’ailleurs le rôle des deux personnages féminins principaux du film sera ici très important (Contrairement au remake où là encore, ils sont passés à côté de quelque chose...).


Ces deux femmes, cela sera d'une part Leora Dana ("L'étrangleur de Boston", "Tora! Tora! Tora!", "L'usure du temps"), magnifique et touchante en épouse courageuse et la charmante Felicia Farr ("L'homme de nulle part", "La dernière caravane", "Embrasse-moi, idiot!"), actrice fétiche du réalisateur, qui incarne ici une bien jolie barmaid qui va s'amouracher de notre « vilain » bandit, mais qui ne sera pas seulement un faire-valoir comme on aurait pu le craindre, mais un personnage avec une véritable consistance.


Parmi ce casting impeccable, on remarquera essentiellement autrement Richard Jaeckel ("Les douze salopards", "Justice sauvage 2 - la revanche", "Grizzli, le monstre de la forêt", "Les mâchoires infernales", "Starman") dans le rôle de Charlie Prince, le bars droit de Ben Wade et de Henry Jones ("Sueurs froides", "Butch Cassidy et le Kid", "Arachnophobie") dans le rôle d'Alex Potter, un alcoolique notoire, qui secondera notre fermier dans sa mission suicide...


La mise en scène de Delmer Daves est assez remarquable avec une tension parfaitement gérée grâce notamment à un montage efficace et cela malgré une certaine sobriété, mais ce qui frappera le plus, c'est la magnifique photographie en noir et blanc du film, signée Charles Lawton Jr. ("La dame de Shanghai", "Cow-boy", "Contre-espionnage"), jouant constamment avec les ombres.


Quant à la fin, elle est beaucoup plus surprenante et réussie que le remake... Alors si vous ne connaissez que le film de James Mangold, je vous invite de toute urgence à découvrir l'originale, qui est largement supérieur!


Malgré le poids des années, "3H10 pour Yuma" n’a absolument rien perdu de sa force émotionnelle et demeure sans conteste l’un des chefs d’œuvre du western américain.


Déjà sorti en avril 2002 chez Sony Pictures Entertainment et réédité à plusieurs reprises, "3H10 pour Yuma" est enfin ressorti le 24 juin 2015 dans une édition digne de ce chef d’œuvre, grâce à Carlotta Films qui nous propose le film en version restaurée 2K à la fois en DVD et en Blu-ray... Le DVD de Carlotta nous propose le film au format 1.85:1 16/9ème compatible 4/3 avec pistes audio française et anglaise 1.0 mono et anglaise Dolby Digital 5.1 et sous-titres français optionnels, alors que le Blu-ray est au format 1.85:1 16/9ème avec une résolution de 1080/23.98p et un encodage AVC et contient des pistes audio française et anglaise dts-HD Master audio 1.0 et sous-titres français optionnels. Les bonus, communs aux deux éditions se composent de « Delmer Daves par Michael Daves, 1ère partie : 3H10 pour Yuma » (DVD : 22' / Blu-ray : HD - 23’ - VOST), « The Shadows of Noir : Phedon Papamichael à propos de "3H10 pour Yuma" » (DVD : 23' / Blu-ray : HD - 24’ - VOST) et de la Bande-annonce (HD pour le Blu-ray).


3H10 pour Yuma (1957) - Edition Carlotta

3H10 pour Yuma (1957) - Edition Carlotta
Fnac à 26€
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3H10 pour Yuma (1957) (Blu-ray)

3H10 pour Yuma (1957) (Blu-ray)
Amazon à 7.9€
Fnac à 26.28€
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3H10 pour Yuma (1957)

3H10 pour Yuma (1957)
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3H10 pour Yuma (1957) - Edition belge

3H10 pour Yuma (1957) - Edition belge
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3H10 pour Yuma (1957) - Edition kiosque

3H10 pour Yuma (1957) - Edition kiosque
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3H10 pour Yuma (1957) / Cow-Boy - Coffret Delmer Daves

3H10 pour Yuma (1957) / Cow-Boy - Coffret Delmer Daves
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Columbia Western Classics - L'homme de la plaine + Mort ou vif + 3H10 pour Yuma + Cow-Boy / Coffret 4 DVD

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