11.10.13

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : La malédiction de Chucky

Réalisateur
: Don Mancini

Année : 2013

Origine : Etats-Unis

Durée
: 1h37

Avec : Fiona Dourif (Nica), Brad Dourif (voix de Chucky), Summer H. Howell (Alice), Danielle Bisutti (Barb), Alex Vincent (Andy Barclay), Brennan Elliott (Ian), A Martinez (père Frank), Maitland McConnell (Jill), etc.

Par Nicofeel

Synopsis
: Le retour de la célèbre poupée tueuse.

Auteur du peu fameux fils de Chucky (2004), Don Mancini signe avec La malédiction de Chucky le retour de la poupée tueuse dans ce sixième volet. Et bonne nouvelle, ce long métrage s'avère de bonne facture.
Le long métrage se veut plutôt sérieux, même si l'humour est toujours présent ça et là. Ainsi, la scène inaugurale nous met dans l'ambiance avec une jeune femme, Nica, paraplégique qui vit dans une grande maison avec sa mère qui est dépressive. Les deux femmes reçoivent un colis d'un expéditeur inconnu. Le contenu du paquet : une jolie petite poupée nommée Chucky, qui n'est rien d'autre qu'une poupée maudite qui ne cherche qu'à massacrer les humains. Chucky débute d'ailleurs son carnage en tuant (hors champ) la mère de famille. C'est la fin de la scène inaugurale.
Ensuite, le reste de la famille rejoint Nica. On a sa soeur, Barb, son beau-frère Ian, sa nièce Alice et la nounou prénommée Jill. Tout ce beau monde ne se doute pas qu'un véritable petit diable, haut comme trois pommes, ne songe qu'à une chose : les éliminer les uns derrière les autres.
Et forcément, quand on ne sait pas d'où vient le mal, on n'est pas très méfiant. Le film commence assez tranquillement avec une présentation des différents personnages et les liens qu'ils entretiennent ensemble. Chucky n'est pas mis en avant. Mais il prépare son plan diabolique. Le premier de ses méfaits est de verser de la mort aux rats dans un des assiettes préparées par Nica. La scène du repas qui suit est au demeurant très bien mise en scène. Jusqu'au dernier moment, on ne sait pas qui va ingurgiter le poison. La mort qui découle de cet événement se révèle tout à la fois gore et comique. On a beau être dans un film d'horreur qui se veut assez sérieux sur le fond, il y a tout de même un petit côté comique qui est le bienvenu.
Les meurtres suivants vont être du même acabit. Chucky réfléchit à des plans bien torturés pour tuer ses victimes. Le film, qui se révèle assez tendu sur ce plan puisque l'on sent que la poupée maléfique est omniprésente (elle se cache, elle guette, elle attend son heure), est marqué par une variété de meurtres. On n'a pas uniquement un Chucky qui poignarde des gens. Non, après le coup de l'empoisonnement, on assiste à une électrocution délibérée. Pour le reste, Chucky oeuvre avec avec un beau couteau de cuisine pour se livrer à des meurtres bien sanglants, qui ne sont pas dénués d'un certain humour dans leur finalité.
Le spectateur averti constatera que si la poupée tueuse fait preuve d'un humour noir plutôt bien senti, elle ne peut s'empêcher d'une misogynie évidente. Chucky ne s'amuse que modérément à tuer des hommes. En revanche, on le sent exubérant, libéré et moqueur quand les femmes sont ses victimes. Ses paroles sont rares mais elles font mouche : “Les femmes. On ne peut vivre avec elles. Un point c'est tout”, déclare-t-il après avoir électrocuté une jeune femme.
Chucky s'amuse aussi quand ses victimes lui donnent du fil à retordre. Il profite par ailleurs d'un environnement qui n'est pas sans rappeler les films gothiques puisque dans le cas présent, la maison est très grande et avec un étage. Les cachettes sont nombreuses et Nica lui résiste jusqu'au bout. Chucky, qui joue au chat et à la souris avec elle, n'hésite pas à lui rappeler son infirmité : “Et maintenant, tu es la dernière à se tenir devant moi. […] Façon de parler !”
La conclusion du film est à l'image de celui-ci, alliant avec brio côté sérieux et humour noir. Ne cherchez pas un happy end, ce n'est pas le genre de la maison.
Le réalisateur Don Mancini s'amuse beaucoup avec le spectateur en multipliant dans les dernières minutes les twists. On a même droit après le générique à une séquence finale où l'on retrouve un des personnages-clés de la saga Chucky, Andy Barclay, qui n'a pas oublié la poupée tueuse.
Quelques mots sur la distribution : les acteurs font le job, même s'ils ne sont pas inoubliables. On remarquera tout de même la présence de Fiona Dourif (la fille de Brad Dourif) qui interprète avec conviction le rôle de Nica, une femme handicapée qui n'est pas décidée à se laisser faire. Et comme un symbole, c'est son papa, Brad Dourif, qui lui rend la pareille en faisant la voix de Chucky en version originale.
En synthèse, vingt cinq ans après sa première apparition, on prend plaisir à revoir Chucky dans ce sixième opus qui est sans conteste l'un des meilleurs. Certainement pas le film d'horreur de l'année, mais un divertissement réussi. On en demandait pas plus.

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