15.08.13

08:58:31, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Battlestar galactica blood and chrome

Réalisateurs : Michael Taylor et David Eick

Origine
: Etats-Unis

Durée : 1h30

Avec
: Luke Pasqualino (William Adama), Ben Cotton (Coker Fasjovik), Lili Bordan (Dr Becca Kelly), etc.

Par Nicofeel

Après l'excellente série Battlestar galactica et l'intéressante préquelle intitulée Caprica, voici qu'arrive un nouveau film traitant du combat entre les humains et les cylons. Il s'agit de Battlestar galactica (BSG) blood and chrome, sous-titré “la flotte fantôme” en français.
En fait, à l'origine, BSG blood and chrome devait être une série. Et cela ne devait constituer que le pilote qui présente la série. Manque de pot, le diffuseur a finalement décidé de faire machine arrière. Mais plutôt que de ne rien présenter, on a eu droit à un seul épisode d'1h30.
L'introduction de BSG blood and chrome est une piqûre de rappel pour ceux qui ne connaitraient pas les enjeux de Battlestar galactica. Ainsi, on apprend que les humains ont créé des robots très évolué, les cylons, pour leur rendre service. Le problème est que les cylons se sont révoltés et une guerre sans précédent a débuté entre humains et cylons.


BSG blood and chrome peut être considéré comme un épisode indépendant au sein de la saga Battlestar galactica. On se situe à la dixième année de guerre entre humains et cylons qui a fait énormément de ravages. C'est le jeune pilote William Adama, appelé à un destin formidable, que l'on suit. Il intègre le gros vaisseau, intitulé tout bonnement le Battlestar galactica. Sa première mission est de prendre un rapace (il s'agit d'un vaisseau) et de livrer une cargaison à un chantier naval. Pour cela, il est accompagné d'un co-pilote, Coker, et d'une docteur, Becca Kelly.
Dans sa première partie, BSG blood and chrome se révèle assez décevant. On a l'impression que les concepteurs de ce film ont cherché avant tout à répondre à un cahier des charges très classique. C'est ainsi que l'on a droit à des combats dans l'espace avec des vaisseaux cylons. Les combats ne sont pas trop mal fichus mais c'est surtout l'environnement global, à savoir le background, et les vaisseaux en eux-mêmes qui font de la peine. On a l'impression de voir une sorte de jeu vidéo grandeur nature. Les effets spéciaux ne sont vraiment pas terrible. C'est comme si on retournait de nombreuses années en arrière au niveau des séries de S-F des années 90.
Quand il n'y a pas de combats, il y a quelques dialogues amusants où le jeune William Adama se prend un peu avec son co-pilote et surtout essaie de draguer le docteur Becca Kelly.
Heureusement, l'intrigue devient un peu plus palpitante dans sa deuxième partie. Après que le petit équipage ait décidé de changer ses plans initiaux, il atterrit sur une planète enneigée, qui n'est pas sans évoquer La guerre des étoiles (l'empire contre attaque). D'ailleurs, nos trois personnages vont être confrontés à un horrible monstre. Et être sauvés par une autre personne. L'action est bien présente. C'est surtout la réflexion qui vient à manquer.
Sur ce plan, le gros intérêt de cette partie est qu'il y a manifestement un traître au sein de l'équipe qui roulerait donc pour les cylons.
Et puis le film évoque à la fin la notion de héros. En temps de guerre, le commandement militaire fait comprendre qu'il est nécessaire d'apporter à la population une vision différente de la réalité, pour remonter le moral des troupes : “la vérité est que la population soutient cette guerre avec son argent et qu'elle cessera de le faire si nous cessons de lui donner de l'espoir. Alors offrons-lui des héros et des victoires sans aucune tâche tandis que vous [William Adama] et moi nous menons la vraie guerre.”
Voilà pour les réflexions que l'on observe dans BSG blood and chrome. C'est sympathique pour un début mais les relations très fines qu'il peut y avoir avec les cylons (voir la série Battlestar galactica) ne sont pas évoquées (le cylon a-t-il une âme ? Le cylon peut-il être plus humain que les humains ?). Là, o,n est surtout dans un pur film d'action. Ce qui est un peu dommage.
Le fait que la série blood and chrome se soit transformée en un film est de ce point de vue très préjudiciable. Il est évident qu'en seulement 1h30, on ne peut ni développer des personnages ni une intrigue que quand on a une dizaine, voire des dizaines d'heures.
Dans l'ensemble, cet épisode indépendant de Battlestar galactica reste tout de même regardable, tant que pour les fans que pour les non initiés.

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