03.07.13

06:30:00, Cat�gories: Nouveautés, Test / Critique  

Par Flo001fg

Synopsis :

Atlanta, 1873. Un nouveau jour commence, et Scarlett est déterminée à reconquérir le coeur de Rhett. Elle décide de retourner à Tara. Mais les ennuis vont vite commencer...

Mon avis :

Lorsque j'étais adolescent, je me souviens très que j'entendais parler de "Autant en emporte le vent" comme étant le film à l'eau de rose le plus barbant qui soit (Il faut dire que nos parents nous l'imposaient alors que nous ne rêvions que de "Star Wars"...) et à ma grande surprise, lorsque je l'ai enfin découvert, j'ai adoré! Je me suis alors demandé ce qu'il pouvait y avoir de mièvre dans ce film que l'on me décriait tant, alors que les deux personnages principaux sont purement ignobles l'un envers l'autre et cela malgré l'amour qu'ils se portent... "Scarlett" est en fait la suite directe de ce classique et j'étais très curieux de voir s'ils avaient conservé le même esprit pour cette mini-série de 4 épisodes.

Joanne Whalley-Kilmer ("Willow", "Scandal", "Troubles", "Storyville") en étant la vedette, cela ne faisait que de me conforter dans mon désir de la découvrir enfin, car il faut dire que je suis totalement amoureux de l'actrice depuis que je l'ai découvert dans le fabuleux "Kill Me Again". Datant de 1994, "Scarlett" bénéficie d'un casting prestigieux pour l'époque et d'un budget très confortable.

Nos deux tourtereaux, qui ne cessent de jouer au jeu du chat et de la souris, sont en effet interprétés par deux stars très en vogue alors, à savoir donc l'ex-compagne de Val Kilmer et le James Bond de l'époque, Timothy Dalton ("Flash Gordon", "Tuer n'est pas jouer", "Les Looney Tunes passent à l'action"). Pas mal! Et franchement ils arrivent à parfaitement remplacer, voir même à presque faire oublier Vivien Leigh et Clark Gable.

Leur caractère est toujours bien trempé, même s'il a quelque peu évolué, logiquement d'ailleurs, avec les différentes épreuves qu'ils ont vécues par le passé. Les deux acteurs ont un charme fou et constituent assurément l'un des points forts de cette adaptation du roman d’Alexandra Ripley, roman datant de 1991 et non cautionné par les héritiers de Margaret Mitchell.

Mais le reste de la distribution n'est pas en reste et notamment on trouve dans le rôle de Lord Richard Fenton, l'excellent Sean Bean (La trilogie "Le seigneur des anneaux", "Troie", "The Island", "Black Death"), absolument magistral dans le rôle d'une pure ordure, apportant d’ailleurs à la série un côté assez malsain ou encore le très bon Colm Meaney ("Horizons lointains", "Le dernier des Mohicans", "Layer Cake") dans le rôle du Père Colum O'Hara.

On retrouve également une bonne partie des principaux personnages du film original comme Ashley Wilkes par exemple, interprété ici par Stephen Collins ("Les hommes du président", "Jake Cutter", "7 à la maison").

La série a bénéficié d'un budget conséquent, environ 40 millions de dollars et cela se ressent notamment avec les décors et les costumes. La mise en scène de John Erman ("Racines", "Queen") est très soignée, même si on ressent bien entendu le côté télévisuel et que celle-ci ne brille pas forcément par son originalité. Les 360 minutes de la série passent comme une lettre à la Poste tellement on rentre de plein pieds dans cette histoire à rebondissements et cela même si tout est plus ou moins prévisible.

L'histoire débute évidemment en Georgie, mais Scarlett passera une bonne partie de son temps à essayer de découvrir ses origines, notamment en allant s'installer en Irlande sur la terre de ses ancêtres. C'est d’ailleurs ce qui rend le personnage touchant, car malgré une certaine sophistication, cela reste une personne assez simple, proche du peuple et attachée à la terre. Évidemment, l’autre motivation de ses voyages, sera soit de se rapprocher, soit de s’éloigner de Rhett Butler, mais ça on s’en doute, puisque c’est leur éternel problème...


"Scarlett" est une mini-série de qualité, justement récompensée par deux Emmy Awards, valant le coup notamment pour son casting et ses décors fastueux et qui ravira probablement une bonne partie des amateurs du film aux 8 Oscars.

"Scarlett" est sorti le 15 mai en DVD chez Koba Films dans une édition 2 DVD au format 1.33, 4/3 avec par contre une unique piste française Dolby digital 2.0. Côté bonus, cette édition nous offre en revanche un très beau making of inédit de 45 minutes et 4 bandes annonces de l'éditeur.

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