06.03.13

06:00:41, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : A fantastic fear of everything

Réalisateurs : Crispian Mills et Chris Hopewell

Date de sortie
 : prochainement

Origine : Royaume-Uni

Durée
 : 100 minutes

Avec : Simon Pegg (Jack), Amara Karan (Sangeet), Paul Freeman (Docteur Friedkin), Clare Higgins (Clair), etc.

Par Nicofeel

Habitué à jouer dans des comédies où il incarne un personnage à qui il arrive des aventures complètement abracadabrantesques (Shaun of the dead ; Paul), l'acteur Simon Pegg ne se retrouve absolument pas dépaysé avec A fantastic fear of everything.
Signé par un duo de réalisateurs peu connu, Crispian Mills et Chris Hopewell, le film est surtout l'occasion d'un véritable one man show pour Simon Pegg.
Il incarne dans ce film le rôle d'un écrivain, Jack, habitué à écrire des histoires pour enfants, et qui se passionne pour tout d'un coup pour les serial-killer de la période victorienne. Il commence à rédiger un script intitulé des décennies de meurtres. Sauf que rapidement, il fait des cauchemars et il a bien du mal à faire la différence entre la réalité et ce qu'il imagine.
Une voix-off raconte à plusieurs reprises ce qui arrive à Jack. Le film se déroule au départ dans son appartement. On s'amuse à voir Jack, qui est suspicieux du moindre bruit, tire des conclusions pour le moins fumeuses : il constate que le directeur du département scénario d'une maison d'édition, Harvey Humphries, porte le même prénom qu'un psychopathe qui aurait démembré sa femme dans sa cave. Comme tous deux sont citoyens américains, il aboutit à la conclusion farfelue qu'Harvey Humphries est le petit-fils du meurtrier.

Tout est du même acabit : il se bat contre lui-même sous la douche ; il prend une arme qui reste accrochée à lui. Les réactions de Jack sont imprévisibles, à l'image de son choix de mettre ses chaussettes et ses slips dans son four pour les sécher !
Les scènes qui ont lieu dans l'appartement sont drôles mais on a quand même l'impression de tourner un peu en rond. Toutes proportions gardées, ces séquences sont le point faible du film.
Car la suite est incroyable et d'un humour dévastateur. Evidemment, il faut accepter le délire vers lequel les réalisateurs amènent le spectateur. Si on est pris dans l'ambiance, il y a de quoi rigoler.
Une fois que Jack quitte son appartement, on se situe plus que jamais dans du grand n'importe quoi. Le scénario part totalement en vrille. Lisez plutôt : un écrivain terrorisé par ce qui l'entoure a une peur bleue des lavomatiques. Il finit par y aller, se fait arrêter par la police en raison d'un quiproquo puis il tombe sous l'emprise d'un psychopathe qui le retient en otage avec une jeune femme dans une cave située juste en dessous d'un lavomatique.
Et encore, le scénario n'apporte qu'une vision partielle du délire auquel on assiste. Certaines scènes sont folles et ravagent tout sur leur passage. Le moment le plus hilarant est sans nul doute le moment où le tueur descend les escaliers de la cave, muni de grosses lunettes et d'un auto-radio, avec comme musique de fond The final countdown du groupe Europe. S'en suit une discussion surréaliste à propos de l'appartenance de Europe au métal ou au rock. De la même façon, l'histoire du hérisson Brian que raconte Jack au psychopathe et qui se matérialise pour le spectateur par une scène d'animation pour le moins étonnante, vaut également son pesant de cacahuètes.
Auparavant, on aura eu droit à une discussion bizarre entre Jack et son psychologue. A se demander si ce personnage n'existe pas uniquement dans l'esprit torturé de Jack. Car quand le psychologue déclare à son malade qu'une jeune femme vient le voir parce qu'elle a la phobie des bananes, il y a de quoi rigoler. A côté, Jack est presque quelqu'un de normal avec sa phobie des lavomatiques.
Mais ce n'est pas tout. Les dialogues sont bien souvent très drôles, en partant du principe que plus c'est idiot plus c'est amusant. A titre non exhaustif, citons Jack qui indique au début du film « ma tête ressemble à un scrotum de putois ». Le tueur n'est pas mal non plus lorsqu'il déclare : « parfois j'étais une rock star moitié homme moitié elfe ». Et que dire de la police qui se rend dans la laverie en signalant : « séchoirs sécurisés ».
Avec le film A fantastic fear of everything, on part dans tous les sens, avec un humour qui fait directement ou indirectement référence au Monty-Python et aux trouvailles visuelles de Michel Gondry.
Le film ne serait évidemment pas aussi amusant sans la prestation époustouflante de Simon Pegg qui omniprésent et qui joue très bien le rôle de cet écrivain qui réagit de façon inattendu aux événements qu'il est amené à vivre. Les autres acteurs, bien que plus en retrait au niveau de leurs rôles, interprètent bien leurs personnages respectifs.
En fait, A fantastic fear of everything serait peut-être une excellente comédie, sans son début un peu poussif, avec ce huis-clos initial qui enferme son personnage à plus d'un titre. Heureusement, la suite carbure à cent à l'heure avec des gags qui partent dans tous les sens. Au final, On tient donc une comédie horrifique de bonne facture, qui peut être vue par n'importe quel adulte. 

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