Archives pour: Avril 2012, 21

21.04.12

06:29:16, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : The caller

Réalisateur : Matthew Parkhill

Date de sortie au cinéma
 : non prévue (sortie en DVD et en blu ray le 30 mai 2012)

Origine : Royaume-Uni

Durée du film
 : 92 minutes

Avec
 : Rachelle Lefevre (Mary Kee), Lorna Raver (Rose), Stephen Moyer (John Guidi), Ed Quinn (Steven), Luis Guzman (George), etc.

Par Nicofeel

Réalisé par Matthew Parkhill, The caller s'apparente de prime abord à un thriller. Le film suit une jeune femme, Mary Kee, qui sort d'un mariage difficile qui s'est terminé par un divorce, et qui emménage dans un vieil appartement pour commencer un nouveau départ. Son ex-mari, qui n'a manifestement pas perdu espoir de la récupérer, rôde dans le coin, alors qu'il lui est interdit d'être trop proche du domicile de Mary. On sent que la relation entre ces deux personnages peut être à la base d'une sorte de thriller psychologique.

Ceci étant, le réalisateur du film a la bonne idée de multiplier les pistes en donnant également un côté « old school » ou plus précisément « eighties » à son long métrage. En effet, Mary réside dans un appartement où se trouve un vieux téléphone. Elle n'a pas choisi d'enlever ce téléphone et ô surprise elle reçoit le coup de fil d'une inconnue. Il s'agit d'une vieille dame, prénommée Rose, qui lui demande si Bill est là. Mary pense au départ qu'il s'agit d'un faux numéro mais ce n'est pas le cas. Rose donne des détails prouvant qu'elle connaît très bien l'appartement de Mary.

Le film fait penser à When a stranger calls, slasher inoubliable où un homme appelle une baby-sitter pour lui demander si elle a bien pensé à voir les enfants à l'étage. Dans ce film, on comprend à un moment donné que l'appel provient de la maison où la baby-sitter garde les enfants.
Dans The caller, le réalisateur Matthew Parkhill reprend à son compte cet aspect de When a stranger calls avec une personne qui appelle alors qu'elle se situe dans le même lieu. Sauf qu'ici le film prend carrément une tournure fantastique. Cela explique la raison pour laquelle The caller a été sélectionné en 2010 au NIFFF, festival suisse qui met l'accent sur les films fantastiques. La connotation fantastique du film est évidente avec cette vieille dame qui appelle Mary alors qu'elle vit dans l'année 1969.

L'un des intérêts du film est qu'il joue (dans sa première partie) sur plusieurs genres : le thriller, le drame psychologique, le film de fantômes, le film fantastique, etc. Du coup, on ne comprend pas immédiatement quelle tournure va prendre le film.

Quand les choses sont plus claires, elles n'en sont pas moins intéressantes. Car le réalisateur a opté pour un sujet pour le moins original : en conversant avec Rose, Mary lui a redonné de la volonté et l'a ainsi empêché de se suicider. Ce que Mary ne sait pas alors, c'est qu'elle a sauvé une femme qui se trouve être une psychopathe. Mary a agi sur le cours de l'histoire et a révélé une tueuse en puissance qui s'ignorait. Le film va s'évertuer à montrer qu'en changeant le cours de l'histoire, plusieurs éléments peuvent être modifiés. C'est ainsi que Rose – qui se brouille avec Mary – va prendre un malin plaisir à persécuter Mary les gens proches de celle-ci, dans le passé, de telle sorte que Mary est coincée. Cette dernière peut juste essayer d'influencer Rose pour l'amener où elle veut.

On se situe en somme dans un film de serial-killer sans que l'on assiste au moindre meurtre. Pour autant, la tension est bien de mise car chaque appel de la vieille dame nous fait comprendre quelles sont ses intentions.

Le moment le plus marquant du film intervient quand Mary discute avec la vieille dame qui la met en relation avec elle-même (Mary enfant, puisque Rose vit en 1969). Mary sait qu'elle est en danger et qu'elle doit aider son alter ego du passé si elle veut continuer à vivre dans le présent.
Le réalisateur Matthew Parkhill exploite très bien le côté fantastique du film et « l'effet papillon » (un changement dans le passé a des répercutions dans le futur).

On regrettera simplement l'une des scènes de fin où la vieille dame, Rose, vient attaquer Mary dans le présent. Cette scène est non seulement peu crédible, mais en outre elle se démarque de la finesse du reste du film.

Cela dit, ce défaut reste mineur et n'obère pas le plaisir que l'on prend à regarder The caller. D'autant que l'interprétation est de qualité avec notamment Rachelle Lefevre qui interprète avec beaucoup de réalisme et de conviction le rôle-clé de Mary Kee.

Au final, sans avoir l'air d'y toucher et avec des moyens budgétaires que l'on devine peu importants, The caller se révèle une excellente découverte.

Permalien 838 mots par nicofeel Email , 1222 vues • 2 retours

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