25.09.11

05:00:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Conan

Réalisateur
: Marcus Nispel

Date de sortie au cinéma
: 17 août 2011

Origine : Etats-Unis

Durée du film : 112 minutes

Avec : Jason Momoa (Conan), Rachel Nichols (Tamara), Stephen Lang (Khalar Sing), Rose McGowan (Marique), Ron Perlman (Corin), etc.

Par Nicofeel

Auteur notamment d'un convaincant remake de Massacre à la tronçonneuse et d'un bien moins convaincant remake de Vendredi 13, l'ex clippeur Marcus Nispel s'attaque cette fois à la nouvelle version d'un film culte : Conan.
Le film s'est révélé un pur four d'un point de vue commercial, notamment aux Etats-Unis. Certaines personnes n'ont pas été tendres avec le film, le qualifiant de pur navet.
A y regarder de près, le film n'est pas aussi mauvais qu'on le raconte. Mais ce qui est certain, c'est qu'il ne tient absolument pas la route par rapport à son illustre aîné, l'excellent Conan le barbare de John Milius.
Le début du film nous présente (très) rapidement un monde peuplé de barbares où le plus fort est celui qui domine le monde. On nous évoque la légende d'un personnage très puissant qui aurait tiré sa force d'un casque. Ce personnage mauvais ayant été vaincu par des barbares, le casque a été disséminé entre plusieurs tribus. A l'époque où se déroule l'action du film, on voit qu'un certain Khalar Sing, à la recherche des morceaux du casque, arrive dans le village de Conan et entend récupérer le dernier morceau du casque qui lui manque. Il rase le village de Conan, le mettant à feu et à sang.
En étant adolescent, Conan parvient à échapper à ce massacre, mais il se retrouve isolé puisqu'il n'a plus ni son père (chef du village qui vient de décéder dans le massacre) ni sa mère (qui est morte en le mettant au monde). Il décide alors de partir à la découverte du monde avant de rechercher le tueur de son père, Khalar Sing, devenu entre temps un homme puissant et craint, appelé le seigneur de l'ombre/
On voit dès à présent que l'histoire de Khalar Sing n'est pas sans rappeler le seigneur des anneaux avec Sauron qui cherchait l'anneau unique pour devenir le maître du monde.
Le parallèle s'arrête là. Car Conan version 2011 n'a rien à voir avec Le seigneur des anneaux de Peter Jackson.
Conan n'a d'ailleurs pas non plus beaucoup de rapports avec le film dont il est le remake. Dans Conan le barbare de John Milius, le film montrait un monde fantastique peuplé de créatures étranges avec un personnage, joué par un excellent Arnold Schwarzeneger, qui se révélait à chaque instant héroïque.
Ici, l'acteur principal, Jason Momoa n'est pas ridicule mais il en impose forcément moins que Schwarzi. Tout comme le principal méchant qui dans ce film ne retient pas franchement l'attention. Et puis surtout, le principal défaut de Conan 2011 est sans aucun doute le manque de consistance du film. Le réalisateur Marcus Nispel ne présente pas les différents personnages, mis à part Conan. On voit que ce dernier a des compagnons, sans que les intentions de ceux-ci nous aient été explicités. Dans le même ordre d'idée, lorsque Conan kidnappe la fameuse « sang pur », celle-ci s'entiche rapidement de lui et couche avec dans une scène d'amour aussi inutile que mal filmée.
En fait, Marcus Nispel ne s'est pas embarrassé de diverses intrigues ou d'un minimum de psychologique. Il s'est contenté de déverser par le biais de ce film un amas de violence. Si les scènes d'action ne sont pas ratées en tant que tel, il manque cruellement une ambiance dans ce film. Or, Conan 2011 se résume à de l'action sans discontinuer. Comme le dit l'un des camarades de Conan à une jeune fille : « La plupart des gens ont d'abord goûté au lait maternel... lui a d'abord goûté au sang maternel [sa mère est morte après lui avoir donné naissance]. »
Ce film reste largement regardable mais cela manque d'une âme. Ce film aurait pu être fait par n'importe qui et aurait pu se reporter à n'importe quelle époque moyen-âgeuse. On ne sent qu'en de rares occasions que l'on a à faire à de l'heroic-fantasy.
De plus, il n'y a jamais dans Conan de surprise. Tout se succède de manière assez attendue. Du coup, on n'est jamais happé par cette histoire et on attend que tout cela se passe.
En somme, même si Conan 2011 n'est pas la catastrophe annoncée, c'est un film assez insignifiant, qui ne plaira vraisemblablement qu'aux amateurs de scènes gore car en la matière les scènes de violence se succèdent à la vitesse grand V. Voilà en tout cas un remake parfaitement inutile. Il serait préférable qu'à l'avenir Marcus Nispel s'essaie à un film original et non à un remake.

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