Archives pour: Novembre 2010, 04

04.11.10

08:10:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : Il reste du jambon ?

Réalisatrice
: Anne Depetrini

Durée du film
: 1h30

Date de sortie au cinéma
: 27 octobre 2010

Avec : Ramzi Bedia (Djalil), Anne Marivin (Justine), Jean-Luc Bideau (Charles), Marie-France Pisier (Nicole), Géraldine Nakache (Sophie), etc.

Par Nicofeel

Réalisé par Anne Depetrini, la compagne à la ville de Ramzi Bedia, Il reste du jambon ? est une comédie qui souhaite évoquer la difficulté des couples mixtes en France, à l'instar du long métrage Mauvaise foi de Roschdy Zem.
Seulement, si les bonnes intentions du film sont une chose, la façon de les exprimer en sont une autre. Passons rapidement sur la mise en scène et la photographie qui n'ont rien de génial, et donnent plutôt l'impression de voir un téléfilm quelconque qu'un film. Car il y a bien pire.
Le film contient une accumulation de clichés, et finit par desservir les bonnes intentions de base.
Rappelons d'abord que le scénario du film concerne la romance entre une jeune femme, Juliette, qui travaille à la télévision et un médecin urgentiste arabe, Djalil. La femme est jouée par Anne Marivin et l'homme par Ramzi Bedia, le comédien célèbre avec son camarade Eric.
Pour parler de cette histoire, Anne Depetrini n'hésite pas à aligner les clichés les plus ridicules : le personnage de Djalil est pris à parti dans un magasin où il est suspecté d'être un voleur (le cliché de l'arabe voleur) ; les copains de Djalil sont tous des garçons de banlieue qui au demeurant volent des portables ; la belle-famille de Djalil est raciste et pense sans le connaître que Djalil est un terroriste qui appartient au mouvement d'Al Kaïda ; tous les arabes adhèrent à l'Islam et pratiquent la religion ; tous les arabes font le ramadan ; dans le cadre de la fête de l'Aid El Kébir (« fête du sacrifice ») Djalil a évidemment chez lui un mouton qui est dans la baignoire, prêt à être égorgé ; dans un mariage islamiste les hommes et les femmes sont séparées et il n'y a pas de consommation d'alcool.
De telles caricatures sont tellement mal amenées qu'elles finissent par être quasiment dangereuses. En effet, si certaines personnes avaient la mauvaise idée de prendre pour argent comptant ce qui est dit dans ce film, il y a de quoi être inquiet.
Certaines scènes sont carrément pathétiques, à l'instar de cette scène où les étrangers sont comparés à des chiens. La mère de Juliette, jouée par une Marie-France Pisier qu'on a senti plus inspirée, déclare que son chien afghan n'a jamais pu s'habituer aux autres. Et puis elle déclare que son chien chinois, nommé Mao (quelle finesse !) est fourbe. C'est sympathique pour les Chinois qui n'ont rien demandé à personne et ne sont pas concernés en tant quel tel dans le film. Il y a plus grave : la mère de Juliette déclare qu'il y a des races (au passage, notons que dans le monde, il n'y a qu'une race, à savoir la race humaine) qui sont incompatibles.
Les préjugés censés être combattus dans le film se retournent en fait contre ce dernier. Il faut dire qu'au-delà d'éléments évoqués de manière caricaturale, les répliques censées être drôles se démarquent plutôt par une lourdeur certaine. Au début du film, la scène avec les croquettes mi-homme mi-chien qui fait gonfler la joue de Juliette n'est pas sans rappeler Banzaï avec Coluche, mais finit par fatiguer avec son aspect répétitif. Plus nul, il y a la scène avec le paquet de jambon dans le frigo qui explique le titre du film et se révèle ridicule. On a même des scènes incohérentes comme le fait que Juliette s'offusque que sa belle-mère se moque d'elle et ne parle qu'en arabe, et cette même belle-mère qui devient l'amie de Juliette en disant que sa belle-fille a du caractère !
Côté direction d'acteurs, c'est le néant total. On a presque mal de voir dans un tel film Jean-Luc Bideau et Marie-France Pisier dans des rôles de racistes. Les autres acteurs sont tout aussi caricaturaux et semblent naviguer à vue. On a l'impression de retrouver des acteurs en roue libre, à l'instar de Ramzi Bedia qui en fait des tonnes.
Au final, y a-t-il quelque chose à sauver dans ce film ? Non, même en regardant attentivement il n'y a vraiment rien. Au mieux ce film peut être qualifié de maladroit avec ses clichés présents à foison et ses personnages qui sont de véritables caricatures. Au pire ce film sans intérêt pourrait véhiculer le contraire de ce qu'il souhaite, à savoir des préjugés racistes. Franchement, sur le sujet des unions mixtes, il y a bien mieux. Voilà un film à éviter.

Permalien 831 mots par nicofeel Email , 225 vues • 2 retours
08:00:00, Cat�gories: Point de vue  

"Les dents de la mer " en 1975 fut le premier des soubresauts qui révolutionna l'ère du nouvel Hollywood et de ses personnages atypiques (Scorsese, Coppola, William Friedkin, John Cassavettes, etc.).

Spielberg ne fait pas partie de cette nouvelle vague, ou drogues, sexes, est le quotidien, il se place comme Georges Lucas dans une veine classique de réalisateur.

Ce film d'horreur dont tout le monde pensaient voir la chute fut un choc ! il explosa le box office d'une phénoménale manière ! Spielberg devint riche du jour au lendemain !
Ce succès vint en partie de l'aspect technique, le requin mécanique fonctionnait très mal et ses réactions étaient peu crédibles, le retard du tournage prenaient des proportions importantes.

Désespéré, la production chercha l'idée qui pourrait les sauver du naufrage.....
Elle fusa brusquement pourquoi ne pas visualiser le requin par des effets de caméra qui donnera l'impression au public d'être au contact direct du monstre ! et puis caractérisons son arrivée par un passage musical menaçant et personnalisé ! idée de génie !

Cette approche filmique aidée par le scénario brillant, dense en épisodes chocs et par l'interprétation de personnages bien écrits assura la construction narrative du métrage d'un formidable manière. Spielberg fit un film superbe et ce fut la seule fois où il permis cette assemblage de compétences et de foisonnement d'idées. Ces prochains films seront verrouillés et seul son égo cinématographique sera admis. Le succès monte très vite à la tête !

" La guerre des étoiles " apporta le deuxième choc filmique l'envie du jeune public vers le film technologique. Cette production ouvrit un univers fascinant et un terreau de qualité pour les superproductions.
Ce métrage arriva au bon moment, le spectateur se lassait de la violence, de la noirceur du cinéma d'auteur, ce nouveau spectacle activa l'éblouissement des pupilles et le divertissement de loisir sans prises de têtes, sans messages spécifiques, juste un amusement pop corn, qui arriva en concordance avec la demande publique.
Ce métrage fut la fin de l'intérêt des jeunes pour la contre-culture du cinéma du nouvel Hollywood.

"La porte du paradis" fut un ratage public complet, Cimino sut vaincre tous les obstacles pour monter son film. La distribution brillante, bien que d'acteurs de seconds plans, assura au film une ossature de qualité pour donner vie aux personnages.
Plus important encore il sut se mettre dans la poche les producteurs qui le laissèrent exploser le budget !
44 millions de dollars plus tard et avec 1,3 millions (somme dérisoire) de dollars en entrées, United Artists ne put que se déclarer en faillite. Ce fut également la fin professionnelle du réalisateur.

L'électrochoc fut profond pour les studios, Paramount initia un mouvement et décida d'enlever aux réalisateurs les rênes du pouvoir. Dorénavant ce sera les producteurs qui mèneront la barque du cinéma américain !
C'est l'ère des Don Simpson, des Bruckeimer, des Kassar et Vajna et la fin de petites sociétés qui avaient contribué à la vitalité du cinéma d'auteur des années 70.

Scorsese dira en 1977....

" Lucas était in, Spielberg était in, et nous nous étions foutus."

Spielberg....

J'ai juste compris ce que les gens avaient envie de voir, j'ai agi en conséquence. "

Les dents de la mer - Edition collector 30�me anniversaire / 2 DVD

Les dents de la mer - Edition collector 30ème anniversaire / 2 DVD
Fnac à 26.37€
Voir la fiche
La porte du Paradis

La porte du Paradis
Fnac à 17.23€
Voir la fiche
Star Wars : La trilogie / 4 DVD

Star Wars : La trilogie / 4 DVD
Studio Vid�o DVD à 59€
Voir la fiche

Permalien 571 mots par jean-michel Email , 317 vues • R�agir

Novembre 2010
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
 << <   > >>
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          

Le Blog des DVDpasChériens

Les dvdpascheriens ayant la fibre journalistique peuvent participer à ce blog. Sur le thème des DVD, de la HD et de la vente en ligne. On y trouve des critiques, des dossiers, des articles sur les nouveautés ...

Rechercher

Qui est en ligne?

  • Visiteurs: 10

powered by
b2evolution