Archives pour: Octobre 2010, 12

12.10.10

07:50:00, Cat�gories: Point de vue  

Une chose que j’ai remarqué, beaucoup de films des années 80 d’action Américain s’organisent autour de séquences de violences ou de tortures du héros…..

Dans le film Conan le Barbare, la mère de Conan enfant est décapitée, il sera ensuite mis en esclavage. Rambo qui subit l’ire violente d’un adjoint, ce qui le rend fou par la projection associative avec la guerre du Vietnam et les tortures endurées. Robocop où le héros est déchiqueté par des gangsters à coup d’armes à feu, c’est une sorte de rituel pour attaquer la dignité, l'âme du héros, le rabaisser pour que le public comprenne et approuve la lutte vengeresse contre ses persécuteurs.

Cette loi du talion me parait être centrale dans nombres de scénarios de film d’action post-moderne des années 80.
Ces films ressortent l’idée que l’homme se construit dans la densité de la douleur, cette vulnérabilité qui devient invincibilité est un concept très présent dans ces métrages ou l’action prime.
Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Bruce Willis, Van Damme, Seagal, des acteurs «sportifs» qui s’exhibent dans l’action en sont les dignes représentants, ces "surhommes" sont dotés d’une puissance physique, d’une agressivité qui fait la joie d’une présidence Reagan qui ne manque jamais dans ses discours de prendre appui sur ces éléments de virilités filmiques pour en accentuer l’effet.

Le maître de guerre est une parfaite parabole idéologique pour l’état d’esprit régnant dans les hautes sphères Américaines de l’époque...
Des jeunes marines entrainés par Eastwood montre l’esprit guerrier et combatif du soldat, qui dans un altruisme extrême sans va délivrer l’ile de Grenade de ses horribles communistes!

Un fantasme moralisateur qui fut souvent raillé dans le monde, bien que je trouve divertissant le spectacle souvent dynamique de ces films, je n’ai jamais compris comment les propos d’opinions intégrés dans ces productions pouvaient toucher qui que ce soit tellement la puérilité naïve est évidente!!
Le patriotisme, la religion, thèmes récurent dans les productions Américaines, chose qui me trouble toujours autant...

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07:10:00, Cat�gories: Test / Critique  

Titre du film : La paloma (Le temps d'un regard)
Réalisateur : Daniel Schmid
Durée du film : 110 minutes
Date de sortie du film : 1974 (exclusivité présentée au festival du NIFFF 2010)
Avec : Ingrid Caven (La Paloma), Peter Kern (le comte Isidor Palewski), Bulle Ogier (la mère d'Isidor), etc.

Par Nicofeel

Réalisé en 1974 par le cinéaste suisse Daniel Schmid (Jenatsch, Hécate), La paloma est une sorte de rêverie onirique, un conte magnifique. Le film commence d'ailleurs par « Il était une fois », comme pour rappeler qu'il s'agit d'une sorte de conte. En outre, il s'ouvre et se ferme par un rideau.
Avec des décors très chargés qui font penser à du Rainer Werner Fassbinder ou du Werner Schroeter , La paloma débute dans un cabaret où les gens assistent à une représentation intitulée comme par hasard La force de l'imagination.
On nous narre l'histoire d'une artiste, Viola (qui joue dans la paloma) qui est une artiste déchue. On peut faire deux interprétations sur la suite du film : le jeune homme nommé Isidor, grand fan de Viola va être transporté par son personnage et vivre un véritable fantasme. Ou alors il va réellement vivre une grande histoire avec Viola.
En faisant un gros travail sur l'esthétique avec de belles images un peu à la manière du photographe David Hamilton (le film est un véritable roman photo), et en utilisant une voix off, Daniel Schmid raconte l'histoire d'un amour pur, celui de Isidor qui est éperdument amoureux de notre paloma. Cela donne lieu à de superbes scènes, comme celle où ils chantent ensemble avec en transparence les montagnes.
Mais là où le film comporte un vrai aspect dramatique c'est que la paloma n'aime pas Isidor. Raison pour laquelle par exemple, même si elle est mariée à Isidor, elle a une aventure avec l'ami de ce dernier, Raoul.
Cependant, Daniel Schmid ne perd jamais de vue la notion de pureté dans l'amour d'Isidor pour sa femme. D'ailleurs, ce qui est très beau c'est que cette dernière « croyait en mon amour pour elle « , dixit Isidor.
Histoire à la fois triste et nostalgique (voir sur ce point les nombreux flashbacks), La paloma est le portrait d'une femme insaisissable, étrange, quasi insodable. Dans le côté étrange, on aura d'ailleurs droit à une superbe scène vers la fin lorsque l'on voit Viola sur son lit de mort avec une croix. Elle demande une chose particulièrement perverse à son époux, à savoir découper son corps. Alors s'agit-il d'amour ou de haine ? La question reste posée.
Au final, La paloma qui peut être vue comme une histoire rêvée par Isidor (le choix est clairement laissé à l'interprétation du spectateur), bénéficie de la présence d'Ingrid Caven dans le rôle principal, d'une superbe photographie, d'une belle mise en scène avec notamment plusieurs travellings latéraux et d'une histoire enivrante.En somme, voilà un essentiel du cinéma suisse mis en scène par un cinéaste majeur.

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