14.05.08

01:00:00, Cat�gories: Dossier  

Saison 4 - Episode 4 – Fou d’amour

Ne buvez pas du breuvage vert ! Les pom pom girls ajoutent quelque chose (ces filles sont des garces diaboliques !) aux boissons de l’équipe de football américain en espérant que le philtre transforme les garçons (et le nouveau meneur de jeu Clark) en de parfaits (abrutis) petits amis. Couvre toi Clark (sic) Chloé en a malencontreusement bu une gorgée !(on notera le résumé qui tue)

Encore un épisode inutile ou presque, indigne même de l’appellation « à papates ». Ce 1er DVD se clôt de manière bien insignifiante (excepté le message en sus) réussissant l’exploit de régresser au niveau de la saison 1 dans ses pires travers , type double épisode pilote avec le parallèle entre le Greg insecte et l’un des méchants les plus inattendus de Buffy contre les Vampires saison 2 (le wormguy).
Partant d’un pitch absurde, la main mise castratrice des pompom girls (PPG) sur leurs petits copains, on assiste impuissant (c’est le cas de le dire) à une succession de scènes sans intérêt.

Le plus drôle reste de voir Jason Teague devant se défendre face à un fusil à pompe issu de Terminator puis se battre avec un Clark affaibli par une menthe venue d’ailleurs. Cet épisode est d’ailleurs bourré d’incohérence. Comment le premier joueur de foot venu a-t-il trouvé une telle arme chargée qui plus est en si peu de temps et dans un lycée de campagne,n de surcroît aux USA alors que l’actualité récente démontre les dérives d’un tel laisser-aller ? Pourquoi personne ne s’inquiète que l’on ait tiré sur un enseignant, même assistant ? Pourquoi le fait que Clark ait une fois de plus sauvé un représentant de la population estudiantine ne suscite pas plus d’interrogations ?

Pour mieux répondre à ces problèmes, quoi de mieux que d’enfoncer le clou ? Depuis le début de la série, on a eu droit à de la kryptonite sous toutes ses formes : solide via les météorites, gazeuses via un sérum de vérité un peu spécial, sous forme de fertilisant, d’encre à tatouage, d’additif explosif au gasoil, sous conditionnement de balles radicales pour Clark et j’en passe. Les plus mordus se remémoreront même un rouge à lèvres diablement bien porté par Raquel Welch dans Lois et clark.

A chaque fois, le processus est le même : Clark s’approche (bête et confiant) la kryptonite réagit en devenant fluorescente tout en émettant un bruit caractéristique et Clark a une chute de tension et fait une crise d’hypoglycémie sévère. Dommage au passage que les SFX type veine en ébullition rencontrés dans les premiers épisodes n’aient pas été maintenus.
Or ,ici, Clark s’approche d’une mini citerne et s’y abreuve . Logique, il connaît une certaine gêne que son organisme aura tôt fait d’éliminer sûrement grâce à un foie et des reins dopés au soleil jaune. Evidemment, il récupérera devant un Lex (qui a sauvé notre héros des griffes de Teague) qui veut protéger son ami.
Bof…

Heureusement que Chloé pète un plomb avec le même breuvage via une séquence amusante où elle essaie de se faire Clark (après Jimmy, elle va se faire tous les futurs piliers du Planet). Un autre passage reste également important, puisqu’elle sacrifie sa plus grande passion (La Torche) en la laissant aux mains de Lois pour soutenir son plus grand amour dans la peau d’une PPG sous exta.
Le seul véritable plus de cet épisode reste la prestation de Lois qui se voit confier, histoire de retomber en partie sur le comics, sa première enquête journalistique. Il faut la voir essayer de récupérer des infos dans le sac de la PPG en chef à une party américaine dont seuls les lycéens et les confréries US ont le secret (des mecs bien bâtis , comme par hasard, qui dansent devant une piscine en ersatz de tahitienne) .

Le 4ème chapitre de la rondelle recèle lui aussi un bon moment avec une Chloé déchaînée essayant de dégommer sa cousine à l’aide de la panoplie du parfait petit bricoleur (en fait, c’est une habituée, si on songe à la hache du bal de la promo en fin de saison).
Et eurêka ! La chaleur est l’antidote au philtre d’amour. Sur qu’on est loin de la finesse de la chanson de geste type Tristan et Iseult. D’un autre côté, quand on regarde Smallville, ce n’est pas pour faire dessus une dissertation littéraire…
Ni une, ni deux, Clark, à moitié nu entre Chloé et Lois , le tout devant la reine noire des PPG chauffe à blanc avec son regard de braise un tuyau sur lequel , comme par hasard, il est écrit Warning ! Hot ! pour les mous du bulbe qui n’auraient pas tout suivi.
Evidemment, Lois (ça rassure) se pose des questions mais se satisfait de la réponse de Clark (ça effraie) qui précise que le tuyau (si neuf que la peinture devait être encore fraîche) s’est rompu au bon moment…sic !

Happy End de rigueur , les mémoires s’effacent plus ou moins volontairement, Lois se régale de voir son nom dans la torche sous l’œil amusé de sa cousine. Clark remporte le point décisif sur une passe brillante pour son premier match sous les yeux de ses proches qui se réjouissent pour lui, Lex compris (ce dernier, je le précise a convoqué Clark un peu plus tôt pour lui montré la disparition ( ?) pure et simple de la salle secrète emplie de secrets sur lui dans le manoir), ce dernier désirant ardemment redémarrer sur de bonnes bases.

En bref, le meilleur et le plus triste moment de ces 44 mn réside dans la dernière image , véritable hommage à Chris Reeve , venant de disparaître.
« A la mémoire de Chris Reeve, qui nous a fait croire qu’un homme pouvait voler »
Et plus encore, à l’image du combat qu’il a livré contre le handicap pendant des années. Chapeau bas, M. Reeve, la relève est loin d’être assurée et vous resterez encore longtemps dans les mémoires des fans de Superman.

Note : 7/10 pour la scène de crêpage de chignons inter-cousines et les délires de Chloé
1/10 pour tout le reste car il est difficile de s’interesser à cette sous intrigue.

Références cinématographiques : Pas assez évidentes pour être citées
Références comics : Lois qui se décide enfin à écrire et enquêter dans un style qui lui est propre, plein de cynisme ,d’humour et de détermination.

Si la suite vous intéresse, en route vers dvd suivant, empli de délires qui a permis à la saison 4 de décoller véritablement…l’espace d’un moment.

A suivre, si vous le voulez bien sûr…

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